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Les années soixante : un "âge d'or" du théâtre tchèque? / The Sixties : A Golden Age of Czech Theatre ?Hala, Katérina 16 October 2009 (has links)
La présente thèse se donne non pas un mais deux objets d’étude : le théâtre tchèque des années 1960 d’une part, d’autre part la représentation imaginaire qui en est faite a posteriori. En suivant la « méthode » d’Edgar Morin et la « mythanalyse » de Gilbert Durand en tant que deux principales inspirations théoriques, ce cheminement commence par « un prologue » (1re partie) qui revient sur les héritages du passé, du XIXe siècle aux années 1950. Un « épilogue » (3e partie) prolonge la réflexion sur l’immédiat après-1968 mais aussi sur notre époque, qui est celle d’une célébration de cette décennie. La décennie des années soixante est étudiée de manière métadisciplinaire pour rendre compte d’un phénomène aussi riche que complexe (2e partie). Le re-nouveau théâtral des années 1960 arriva de deux fronts analysés dans deux parties consécutives de la thèse : d’une part par les grandes scènes institutionnelles grâce aux oeuvres d’Otomar Krejča au Théâtre National de Prague, du « triumvirat » Miloš Hynšt, Evžen Sokolovský et Bořivoj Srba au Théâtre d’État de Brno, et l’œuvre singulière d’Alfréd Radok (Laterna Magika, mélangeant théâtre et cinéma) ; d’autre part grâce aux petites scènes indépendantes. Ces dernières, très nombreuses, se divisaient en deux groupes : « les théâtres de petites formes » et les « petits théâtres », les premiers (comme Semafor, Cimrman, le « Non-théâtre » d’Ivan Vyskočil, ou le Théâtre Noir de Jiří Srnec) s’attachaient aux genres mineurs et pratiquaient différentes formes d’humour ; les seconds (comme le Théâtre Sur la Balustrade et Théâtre Za Branou) restaient attachés au texte dramatique.fronts analysés dans deux parties consécutives de la thèse : d'une part par les grandes scènes institutionnelles grâce aux œuvres d'otomar krejča au théâtre national de prague, du « triumvirat » miloš hynšt, evžen sokolovský et bořivoj srba au théâtre d'état de brno, et l'œuvre singulière d'alfréd radok (laterna magika, mélangeant théâtre et cinéma) ; d'autre part grâce aux petites scènes indépendantes. ces dernières, très nombreuses, se divisaient en deux groupes : « les théâtres de petites formes » et les « petits théâtres », les premiers (comme semafor, cimrman, le « non-théâtre » d'ivan vyskočil, ou le théâtre noir de jiří srnec) s'attachaient aux genres mineurs et pratiquaient différentes formes d'humour ; les seconds (comme le théâtre sur la balustrade et théâtre za branou) restaient attachés au texte dramatique. / The purpose of this dissertation thesis is double: in one hand to analyse the Czechs theatre of Sixties, in the second to examinate the imaginative representation of this artistic period in our days. Edgar Morin’s “Method” and Gilbert Durand analysis of myths are the principal elements of the theorical approach used. The first part called Prologue is dedicated to the historical legacy of Czech theatre (from XIX c. to the socialist realism of 1950’s.) The third part called Epilogue opens a reflexion on the heritage of the theatre of the 1960’s after 1968. The main part is study of renewal in Czech theatre in two parts. First of all, on main national theatre scenes (such as National Theatre in Prague, State Theatre in Brno) in work of such creators as Otomar Krejča, Miloš Hynšt, Evžen Sokolovský et Bořivoj Srba; secondary also in the universe of little theatre groups (Laterna Magika, Semafor, Cimrman, No-Theatre of Ivan Vyskočil, Black Theatre of Jiří Srnec).
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