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Le district aurifère de Challant (Val d'Aoste-Italie) : gîtologie, géochimie et métallogénie de l'orRichard, Annick 25 April 1981 (has links) (PDF)
Dans la province aurifère du Mont Rose, le district de Challant représente une entité géologique calquée sur l'îlot de gneiss paléozoïques d'Arcesa entouré par la nappe des Schistes Lustrés à ophiolites; le district s'étend au Sud de l'accident majeur de Ranzola, limitant les gneiss dans leur partie Nord . Il s'agit de filons épigénétiques dont la mise en place se serait effectuée entre 50 et 30 Ma . Ces filons, au nombre d'une centaine, sont soit de type à quartz et or natif, pauvres en sulfures (type Fenillaz à teneur en or moyenne de 12 g/t), soit de type à quartz et pyrite (type Bêchaz à teneur en or moyenne de 7g/t) . Les réserves en or probables sont estimées à 1 t et les réserves possi les à 5 t. L'utilisation de différentes méthodes d'analyse (dont la spectrométrie de masse à étincelles) permet de dresser l ' inventaire des éléments majeurs,mineurs et en traces présents dans les gneiss , les quartz filoniens, l'or natif, les listvénites et les pyrites provenant de filons différents. Il est possible de différencier les pyrites aurifères des non aurifères par leur composition en éléments en traces. Quelques éléments, dont Sb, As, Ag,Cu, Hg, Pb, Bi, Te seraient susceptibles d'être accompagnateurs de l'or dans ce district, et leur utilisation en prospection systématique en sols est proposée pour l'avenir . La synthèse des données géologiques, gîtologiques permet d'envisager pour l'or du district de Challant une origine par sécrétion métamorphique.
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Etude par spectrométrie de masse à étincelles des lanthanides et autres éléments traces dans les carbonates filoniens : Alpes externes françaises .Le Suave, Raymond 14 June 1974 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur les relations pouvant exister entre les minéralisatîons alpines et les profils de répartition des lanthanides. Notre choix du matériau d'étude s'est porté sur les carbonates filoniens à cause des propriétés particulières qu'ils possèdent, tout d'abord leur omniprésence en tant ,que matériau des gangues tout au long des, Alpes externes françaises, ensuite la présence constante,mais variable en quantité,des lanthanides. Les moyens techniques mis à notre disposition au Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble ayant nécessité de notre part l'adaptation d'une méthode générale d'analyse physique au problème spécifique du dosage des éléments traces dans les carbonates, cet exposé laissera donc une placeau travail purement analytique, trop souvent délaissé
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Pétrographie et géochimie de volcanites archéennes polymétamorphiques : reconstitution de l'histoire pétrologique (zone minière Manitou-Louvem, Val d'Or, Québec)Girault, Michel 24 November 1986 (has links) (PDF)
La zone Manitou-Louvem, à minéralisations de sulfures massifs, comporte une série volcanique sous-marine (laves, pyroclastites et siIls) appartenant, pour l'essentiel, à la formation de Val d'Or. A la base, des basaltes à amphiboles et boules d'épidote dérivent, par faible fusion partielle, d'une source mantellique enrichie en éléments hygromagmaphiles légers. Vient ensuite l'intime association de laves intermédiaires et felsiques, de pyroclastites grossières généralement felsiques et monogéniques, et de filon-couches hypovolcaniques de diorite. Toutes ces roches sont comagmatiques, et liées aux basaltes de la base. Les filon-couches font la transition entre la diorite de Bourlamaque qui noyaute le complexe volcanique central de Val d'Or, et le volcanisme effusif. Le cachet géochimique est calcoalcalin, mais les tendances d'évolution (cristallisation fractionnée anhydre) sont tholéiitiques : elles varient selon la stratigraphie, par évolution des modalités de fractionnement et appauvrissement de la source mantellique. Au sommet, la formation de Héva, avec des basaltes évolués hyperalumineux d'affinité tholéiitique plus franche, marque le retour progressif au volcanisme abyssal, après celui d'arc insulaire (formation de Val d'Or) : ils proviennent d'un centre éruptif et d'une lignée d'évolution différents. Un modèle de bassin marginal permettrait de concilier tous ces caractères et pourrait expliquer la contradiction tholéiitique. calcoalcalÎn, qui mériterait une étude détaillée. La minéralogie est issue des altérations et métamorphismes successifs, que l'on caractérise grâce à une étude précise de minéraux secondaires: spi!itisation, métasomatoses liées ou non aux minéralisations, métamorphisme régional. Celui-ci est du faciès des schistes verts (zone à biotite). Les problèmes d'interprétation pour la minéralogie des " roches vertes" (termes abusivement banalisé) sont examinés en détail. L'auteur estime que la prospection minière devrait tirer profit de telles études, qu'elle devrait intégrer à ses méthodes comme un élément supplémentaire de reconnaissance des milieux minéralisés par opposition aux zones stériles.
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