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Les dieux de l'amphithéâtre : étude sur la relation entre religion et spectacle de l'Occident romain du IIe s. av.J.-C. au Ve s. ap. J.-C. / Amphitheater's gods : study on the connection between religion and entertainment in the roman West from the 2nd c. BC to the 5th c. AC

Soler, Matthieu 09 November 2012 (has links)
Le monde de l’amphithéâtre, entre l’apparition, au IIIe s. av. J.-C., des ludi qu’il abrite à partir de la fin du IIe s. av. J.-C., et l’abandon de ce type d’édifice en tant que monument de spectacle dans lecourant du Ve s. ap. J.-C., a longtemps été perçu par l’historiographie soit comme l’excroissance monstrueuse d’une civilisation brillante, soit comme l’exemple même de la cruauté d’une société autocratique et esclavagiste. Cette image de l’arène s’appuyait en particulier sur les rites se déroulant dans les édifices dédiés aux munera décrits par les écrivains chrétiens à partir de Tertullien au IIe s. ap. J.-C. Plus tard, pour livrer une étude dépassionnée de la gladiature, Georges Ville a postulé une "laïcisation" précoce de l’institution et rejeté ainsi les textes des polémistes chrétiens dans le domaine du pur discours. La reprise attentive de l’ensemble de la documentation, tant littéraire qu’épigraphique ou iconographique permet de nuancer ces constats. Si la religion est au cœur des jeux, c’est avant tout parce que ceux-ci, non seulement, sont parfaitement intégrés à la société romaine et provinciale, mais aussi et surtout car ils sont un des lieux par excellence où est montrée l’image idéalisée de Rome, sa structure sociale, culturelle et donc religieuse. Les dieux de l’amphithéâtre sont donc avant tout les dieux de la cité, garants de sa pérennité et de son équilibre. Ils sont adorés dans les amphithéâtres par des actes publics et privés, par l’ensemble de la communauté, des groupes sociaux, ou encore des individus de toute origine. La société se soude dans ce contexte où les spectateurs forment une communauté émotionnelle, prélude à la communauté cultuelle et sociale. Les acteurs des jeux eux-mêmes ont des préférences pour des dieux censés les protéger : Diane, Hercule, Némésis, Fortune, Mars, Minerve, Vénus, Mercure, et sont acteurs des rites de la cité. Cela ne fait pas d’elles les seules divinités des arènes et tout citoyen peut également se tourner vers elles dans les sacella des amphithéâtres, généralement ouverts à tous. / The amphitheater was used as a spectacle edifice between the end of the IInd century BC, hosting the ludi that appeared during the IIIrd century BC, and the Vth century AC. It was long perceived by historiographers either as the monstrous appendix of an enlightened civilization or as an example of an autocratic and slavering society. This image of the arena was derived from the rituals taking place in the edifices dedicated to munera and described by Christian writers starting with Tertullien in the IInd century AC. Georges Ville later conducting a dispassionate study of the Gladiatura, postulated an early non-religious nature of the institution and rejected the texts written by the Christian polemists as pure discourse. The careful study of the whole literary, epigraphic and iconographic documentation allows to nuance those statements. Religion is seen as the central core of the games not only because they are perfectly integrated to the Roman and provincial society but also because they are the best place to show an idealized image of Rome with its social, cultural and de facto religious structure. The gods worshiped in the amphitheater are first and foremost those of the city that guarantee its perenniality and stability. Inside the amphitheater they receive public and private adoration from the part of the whole community, of social groups and of individuals. The audience thus becomes united creating an emotional community that will later turn into a cultural and social community. The actors of the games give preference to certain gods expected to protected them -Diana, Hercules, Nemesis, Fortuna, Mars, Minerva, Venus and Mercury- and thus become actors in the city’s rites. Other gods and goddesses can also be worshiped in the sacella of the amphitheater that are generally open to all citizens.
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Des femmes sur le devant de la scène : modalités, contextes et enjeux de l’exhibition des femmes dans les spectacles à Rome et dans l’Occident romain, de César aux Sévères / Women in the spotlight : modalities, contexts and stake's of women exhibition in performances in Rome and the Roman West, from Caesar to the Severe

Migayrou, Agathe 10 March 2018 (has links)
Analyser les spectacles romains du théâtre, de l'amphithéâtre et du cirque dans une démarche d'histoire sociale permet de les appréhender comme un élément structurant de la culture et de la société romaine et comme un espace-temps de la vie publique à travers lequel il est possible d'observer de manière privilégiée cette société, les différents groupes qui la composent et les relations qui se nouent entre eux. Ces performances spectaculaires avaient lieu dans le cadre de grandes célébrations publiques (les ludi et les munera) et occupaient une place ambiguë dans la société romaine. Malgré leur succès croissant et leur rôle majeur dans la vie publique, elles étaient moralement dénigrées. Strictement séparées de la sphère civique, elles étaient par conséquent accessibles aux femmes. Celles-ci pouvaient non seulement y assister mais également s'y produire, ce qui leur conférait une visibilité exceptionnelle dans l'espace public. Les pratiques d'exhibition dans les spectacles, attestées aussi bien par les sources littéraires qu'épigraphiques, sont révélatrices des contradictions de la société romaine : malgré leur discrédit, elles fournissaient aux individus, en fonction de leur statut, une source de revenus non négligeable et un outil médiatique majeur. L'exhibition des femmes dans les spectacles romains donne ainsi un aperçu de leur place dans cette société. Dans la continuité des études sur les femmes et le genre, il ne s'agit pas de déconnecter l'histoire des femmes de celle des hommes et du reste de la société, mais d'étudier des pratiques sociales mixtes en précisant la place qu'y occupaient les femmes et la signification de leur intégration à ces pratiques. / Analyzing the Roman performances of theatre, amphitheatre and circus in a social history approach makes it possible to understand them as a structuring element of Roman culture and society and as a time-space of public life through which it is possible to observe in a privileged way this society, the different groups that compose it and the relations that are formed between them. These spectacular performances took place within the framework of large public celebrations (the ludi and munera) and occupied an ambiguous place in Roman society. Despite their growing success and major role in public life, they were morally denigrated. They were therefore accessible to women because strictly separated from the civic sphere. Women could not only attend but also perform, giving them exceptional visibility in the public space. The practices of exhibition in perfonnances, attested by both literary and epigraphic sources, reveal the contradictions of Roman society: despite their discredit, they provided individuals, according to their status, with a significant source of income and a major media tool. The exhibition of women in Roman shows gives a glimpse of their place in this society. In the continuity of studies on women and gender, it is not a question of disconnecting women's history from that of men and the rest of society, but of studying mixed social practices by specifying the place that women occupied in them and the significance of their integration into these practices.

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