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Vie des revues françaises entre 1939 et 1953 : Poésie et critique poétique. / State and evolution of French magazines between 1939 and 1953 : Poetry and criticism relating to itLebrun, Florence 22 March 2016 (has links)
Au cours de la Seconde Guerre mondiale se produit un phénomène éditorial sans précédent : alors que le contexte y est peu favorable, d’innombrables revues francophones sont créées, aussi bien en France métropolitaine que dans les colonies et à l’étranger, à l’instar de Fontaine, Poésie, Confluences, L’Arbalète, Cahiers de Poésie, Les Lettres françaises et bien d’autres encore. Elles viennent s’adjoindre aux périodiques qui existaient avant 1939 et qui ont réussi à se maintenir, afin de souligner la grandeur intellectuelle du pays. Ensemble, ils reprennent à leur compte la mission de La Nouvelle Revue Française, qui se trouve peu à peu dénaturée du fait de ses positions politiques avant d’être interdite : s’ils publient les textes d’écrivains reconnus, ils s’attachent aussi à lancer de jeunes auteurs qui, sans eux, n’auraient pu atteindre la notoriété qui a été la leur. Ainsi, jusqu’en 1953, date à laquelle La N.R.F. obtient l’autorisation de reparaître, ils contribuent à dessiner le paysage littéraire de la seconde moitié du XXe siècle.Les revues publiées entre 1939 et 1953 apparaissent comme la condition même de l’émergence de la poésie durant cette période. Elles contribuent à replacer ce genre au centre de toutes les attentions et favorisent son renouvellement. Elles font ainsi découvrir à leurs lecteurs les poèmes d’écrivains comme Olivier Larronde, Adrian Miatlev ou encore un certain Noël Mathieu, qui deviendra bientôt le fameux Pierre Emmanuel. Elles diffusent leurs textes aux côtés de ceux d’auteurs reconnus comme Paul Éluard ou Aragon, dont l’œuvre est alors en pleine mutation, et remettent sur le devant de la scène des écrivains du passé.Aux côtés des poèmes eux-mêmes se déploie dans les revues un important discours critique, dans lequel les chroniqueurs s’interrogent en profondeur sur les évolutions de la poésie. S’ils dessinent ses lignes de force, évoquant tour à tour un néo-classicisme, un renouvellement du lyrisme et une poésie tantôt engagée, tantôt matérialiste, tantôt spiritualiste, ils s’interrogent aussi sur leur mission et engagent de ce fait la critique dans une dimension autoréflexive. Leurs articles et chroniques, dont la fonction première est de contribuer au rayonnement de la poésie, apparaissent ainsi comme le berceau dans lequel s’éveille, peu à peu, la Nouvelle Critique, qui connaîtra son plein essor après 1953 et rayonnera durant toute la seconde moitié du XXe siècle. / The editorial scene during World War II was a witness to an unprecedented phenomenon. Beating the odds, a great number of French-speaking magazines were created, whether it be in Metropolitan France, in colonies or abroad. Among them : Fontaine, Poésie, Confluences, L’Arbalète, Cahiers de Poésie, Les Lettres françaises, and many more. These just add to the list of periodicals that predate 1939 and managed to stay afloat in order to underline the country’s intellectual greatness. Together - and in their own way - they upheld the mission of La Nouvelle Revue Française, whose nature was slowly altered because of its political views, before being shut down altogether. Not only did they publish renowned authors’ works, but they helped launch the careers of young authors who would not have been known otherwise. Hence, they contributed to the French literary landscape until 1953 - when La N.R.F. magazine was authorized to be published again.Without these magazines published between 1939 and 1953, poetry would have been completely forgotten during that era. Not only did they help make this genre the centre of attention and allowed its renewal but, thanks to them, readers discovered writers such as Olivier Larronde, Adrian Miatlev and Noël Mathieu – the latter would soon become the famous Pierre Emmanuel. Their work is published along those already renowned by Paul Éluard and Aragon – whose work was undergoing changes at the time – and they published long forgotten writers.Alongside these poems, criticism could be found in the columns of these magazines, in which chroniclers raise fundamental questions about the evolution of poetry. Pointing out main tendencies, they wrote about a newly found lyricism of a politically committed, materialistic or spiritualist poetry, but also about their own mission, which led to self-criticism. Their articles and chronicles whose prime goal was to help the prestige of poetry, slowly gave birth to the New Criticism, which knew full bloom after 1953 and shone throughout the second half of the twentieth century.
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La Société canadienne de la Croix-Rouge et les prisonniers de guerre provenant du Commonwealth, durant la Seconde Guerre mondialePomerleau, Daniel January 2007 (has links) (PDF)
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Société canadienne de la Croix-Rouge est venue en aide aux prisonniers de guerre provenant du Commonwealth. Comment cette aide fut-elle entreprise et quels furent ses principaux acteurs? L'étude des archives et publications de l'institution ainsi que de journaux quotidiens permet de répondre à ces questions et de corriger les erreurs et les vides de l'historiographie. La Croix-Rouge a fait parvenir aux prisonniers différents colis contenant notamment de la nourriture, des vêtements et des médicaments, et a également facilité la communication entre ces captifs et leurs parents. Malgré certains obstacles importants, cette aide fut bénéfique pour la santé et le moral de chacun. Cette oeuvre n'aurait pu exister sans le dévouement de la population canadienne. Des spécialistes organisèrent les activités de l'institution, alors que des bénévoles -surtout des femmes -confectionnèrent et empaquetèrent les articles envoyés aux prisonniers. Quant à la population en général, elle fournit les sommes nécessaires à la poursuite de ces activités. L'ampleur de la participation populaire peut être attribuée en partie aux médias et aux publications de l'institution, qui diffusèrent une image positive de cette dernière et combattirent les rumeurs à son sujet. Le gouvernement fut l'instigateur de certaines activités, et s'assura que les ressources utilisées par la Croix-Rouge fussent utilisées adéquatement. Il exerça un contrôle sur l'institution, et en tira également certains avantages politiques et sociaux. Finalement, les Croix-Rouges étrangères firent à la Croix-Rouge canadienne des demandes, et lui proposèrent des idées, des expertises et des solutions. En somme, l'aide fournie durant la Seconde Guerre mondiale par la Société canadienne de la Croix-Rouge aux prisonniers de guerre provenant du Commonwealth a, de loin, dépassé les quelques événements recensés dans l'historiographie. Un plus grand crédit devrait être donné à la population, mais le travail des médias, du gouvernement canadien et des autres Croix-Rouges nationales doit également être reconnu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Organisation non gouvernementale, Humanitaire, Bénévolat, Campagnes de financement, Colis de vivres, Médias, Gouvernement, Services nationaux de guerre.
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Le manifeste des 93 : la nature de la mobilisation intellectuelle allemande au déclenchement de la Grande Guerre (1914-1915)Chagnon, Marie-Ève January 2007 (has links) (PDF)
Notre analyse vise à établir la force mobilisatrice du symbolisme défensif, afin de démontrer la spécificité de la mobilisation intellectuelle allemande lors des premiers mois de la guerre (1914-1915). Le document au coeur de cette étude constitue l'exemple le plus représentatif de la lutte défensive menée par les intellectuels allemands mobilisés en faveur de la politique nationaliste. Ainsi, l' « Appel au monde civilisé », souscrit par les plus éminents académiciens, savants, écrivains et artistes de l'Allemagne wilhelmienne, fut publié au pays et à l'étranger en octobre 1914, dans le dessein de répondre aux diffamations étrangères. Nous avons traité notre sujet à la lumière de l'historiographique de la mobilisation des intellectuels lors de la Première Guerre mondiale et des sources recueillies lors notre parcours archivistique dans les institutions gouvernementales et académiques en Allemagne et en France. Afin d'appréhender la spécificité de la mobilisation intellectuelle allemande, nous avons étudié la nature de l'activité morale de ces derniers. Nous avons constaté que la grande majorité des intellectuels allemands se lancèrent dans une campagne monumentale d'écrits et de déclarations, en marge de l'activité propagandiste de la chancellerie. Malgré la force mobilisatrice du symbolisme défensif, la nature de leurs activités dévoila nombres de perspectives et de contradictions souvent occultées par les intellectuels allemands. La variété de ces aspects dans le traitement des idées liées à la conjoncture guerrière ne fut jamais aussi palpable que lors des débats au sein de l'Académie des Sciences à Berlin entre les humanistes et les scientifiques. Malgré leurs désaccords, ces académiciens s'entendirent en grande majorité sur le bon droit de l'Allemagne dans la menée de la guerre et demeurèrent mobilisés derrière la force de l'aspect défensif. Les valeurs universalistes diffusées par les voix pacifistes, parce qu'elles entrent en rupture avec les exigences de la lutte défensive, viennent à nouveau appuyer la spécificité de la puissance défensive de la mobilisation allemande au cours de la Grande Guerre. L'analyse de la mobilisation et de la réplique des intellectuels français au Manifeste des 93 dans une perspective comparative nous a également permis de renforcer la justesse de notre position sur la spécificité de la mobilisation défensive de la communauté intellectuelle allemande au cours de la Grande Guerre. Ainsi, les membres de l'Institut français demeurèrent unis derrière la force mobilisatrice du symbolisme défensif et daignèrent, à quelques protestations près de la part de l'Académie des Sciences à Paris, radier leurs homologues austro-allemands des listes de leurs académies. Contrairement aux académiciens allemands, la mobilisation de l'Institut français dans la guerre défensive dévoile un encadrement bien plus rigoureux de la part des instances politiques. Enfin, les maigres exemples de voix dissidentes en France au cours du conflit achèvent de démontrer la particularité de la lutte défensive des intellectuels de l'Allemagne wilhelmienne. Malgré les diverses perspectives liées à la mobilisation en faveur de la politique nationaliste, les intellectuels de l'Allemagne wilhelmienne demeurèrent unis derrière la puissance du symbolisme défensif et s'engagèrent de façon tout à fait particulière dans une véritable guerre des esprits. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Première Guerre mondiale, Appel au monde civilisé, Mobilisation intellectuelle, Allemagne, France.
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La propagande française pendant la drôle de guerre : l'échec du Commissariat général à l'Information (1939-1940)Marceau, Guillaume 06 1900 (has links) (PDF)
Notre analyse vise à démontrer l'échec de la France de la fin de la Troisième République dans sa tentative de s'adapter à la propagande moderne, plus particulièrement lors de la drôle de guerre (1939-1940). À travers l'étude du Commissariat général à l'Information (CGI), l'organisme de propagande chargé de mener la guerre psychologique de la France au début de la Deuxième Guerre mondiale, nous avons relevé certaines caractéristiques profondes de la faillite de l'effort français dans ce domaine. Nous avons traité notre sujet dans la perspective du renouvellement de l'historiographie concernant la fin de la Troisième République, qui oppose depuis plus de 50 ans l'école de la Décadence à celle des révisionnistes. Afin de bien cerner notre sujet, nous avons effectué un parcours archivistique à Paris, notamment dans les fonds des Archives Nationales et du SHAT. Dans le but de mieux évaluer l'importance de la propagande au vingtième siècle, nous avons procédé à une analyse succincte de la théorie et de l'utilisation de celle-ci. Notre position insiste sur le fait que l'étude de la propagande est une approche pertinente dans une évaluation de l'adaptation de l'État face au monde moderne. Plus particulièrement, nous avons utilisé une approche institutionnelle afin de démontrer, à travers l'étude du CGI, que la France de la fin de la Troisième République a été incapable de s'adapter à la propagande moderne, tout en ne faisant jamais vraiment preuve de « leadership » en la matière. Grâce à notre travail de fond dans les archives, nous avons pu évaluer la perception des dirigeants français face à la propagande, mais aussi l'aspect administratif du CGI. Ainsi, nous avons passé en revue les directives, les lois, les budgets, les nominations, et même les locaux qui abritaient, en 1939-1940, l'organisme de propagande de la France en guerre. De plus, nous avons effectué une évaluation du rôle du chef du CGI, Jean Giraudoux, ainsi que quelques exemples concrets qui nous ont permis de tirer les conclusions qui s'imposent face à l'action de la France en matière de propagande étatique lors de la drôle de guerre. Sans vision d'ensemble, jamais le Commissariat n'a eu une attitude offensive dans la conduite de la guerre psychologique en 1939-1940. Notre analyse ne portait pas sur le travail de base de la propagande française, mais bien sur la conduite administrative, financière et politique du CGI qui nous a permis de bien comprendre pourquoi celui-ci a été un échec. C'était avant tout la faillite de l'élite à accorder à la question de la propagande moderne la place qui lui revenait dans l'arsenal de guerre de la France.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : France, Propagande, Deuxième Guerre mondiale, Commissariat général à l'Information, Jean Giraudoux
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Gegen den "großen" Krieg"? : Entspannung in den internationalen Beziehungen 1911-1914 /Kiessling, Friedrich, January 2002 (has links)
Diss.--Philosophische Fakultät--Erlangen-Nürnberg--Friedrich-Alexander-Universität, 2000. / Bibliogr. p. 328-343. Index.
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ÜberLeben und Sterben von Zwangsarbeitern im Ruhrbergbau /Urban, Thomas, January 2002 (has links)
Magisterarbeit--Fakultät für Geschichtswissenschaft--Bochum--Ruhr-Universität, 2000. / Bibliogr. p. 165-175. Index.
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"Un havre de paix" : die kriegsgefangenen französischen Offiziere an der Preussischen Staatsbibliothek in Berlin 1941-1945 /Hollender, Ulrike, Jammers, Antonius, January 2002 (has links)
Texte remanié de: Examenarbeit für den höheren Bibliotheksdienst--Köln--Fachhochschule, 2001. / Notes bibliogr. Index.
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Genocide on trial : war crimes trials and the formation of Holocaust history and memory /Bloxham, Donald. January 2003 (has links)
Texte remanié de: Ph.D.--Southampton, 1998. Titre de soutenance : The Holocaust on trial : the war crime trials in the formartion of history and memory. / Documents en annexes (verdicts du procès de Nuremberg et d'autres procès). Bibliogr. p. 233-261. Index.
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Fosse Ardeatine und Marzabotto : deutsche Kriegsverbrechen und Resistenza : Geschichte und nationale Mythenbildung in Deutschland und Italien (1944-1999) /Staron, Joachim, January 2002 (has links)
Diss.--Fachbereich Geschichtswissenschaften--Freie Universität Berlin, 2001. / Bibliogr. p. 375-383. Index.
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Prisoners of war and the German high command : the British and American experience /Vourkoutiotis, Vasilis, January 2003 (has links)
Texte remanié de: Ph.D.--Montreal--McGill University. / Bibliogr. p. 256-264. Index.
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