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La construction sociale de la "cyberdépendance" au Canada et au Québec

Juneau, Sandra 24 April 2018 (has links)
Depuis plus de vingt ans, nombre d’acteurs sociaux revendiquent l’existence de la « cyberdépendance » comme nouvelle forme potentielle de « dépendance ». Or, l’idée de lier Internet et dépendance divise les différents experts au sein de différentes sphères d’influence (psychiatrie, médecine, psychologie, etc.), et ce, partout dans le monde. De telles divisions ont cours également au Canada et au Québec. L’enjeu est suffisamment important pour que les acteurs sociaux québécois et canadiens se mobilisent afin de définir, de formuler et d’imposer leurs revendications. Privilégiant une lentille constructiviste, nous avons cherché à documenter l’émergence de la « cyberdépendance » au Canada et au Québec en examinant, plus particulièrement, les rôles joués par différents acteurs sociaux dont les luttes visent à mobiliser l’attention publique dans différentes arènes publiques pour obtenir la reconnaissance officielle de leur version du « problème ». Une analyse qualitative de documents écrits, audios ou audiovisuels anglophones et francophones (2838 pages et 312 minutes d’audio et d’audiovidéo) a permis de documenter des confrontations discursives se déroulant simultanément et s’entrecroisant inévitablement dans les arènes publiques scientifique, psychosociale et médiatique. Deux grandes écoles de pensée ressortent de ces analyses. La première comprend les contre-discours minoritaires d’acteurs refusant de reconnaitre la « cyberdépendance » comme étant une psychopathologie. À travers leurs revendications, les acteurs sociaux expliquent que l’utilisation d’Internet n’est pas un problème en soi, mais qu’elle est devenue une nouvelle tentative créée de toutes pièces par certains acteurs afin de stigmatiser et médicaliser des activités du quotidien et s’approprier un nouveau champ d’intervention. Parmi les militants du contre-discours, d’autres pensent que l’utilisation d’Internet même n’est pas en cause. Le problème proviendrait plutôt de certaines activités ou applications spécifiques qui ont un potentiel de dépendance et qui ont un effet sur les comportements des internautes. Tous ces contre-discours, qui ont émergé dans les différentes sphères publiques, demeurent marginaux et minoritaires dans les analyses documentaires. La seconde école de pensée comprend les discours majoritaires qui prônent une reconnaissance pleine et entière de la « cyberdépendance » comme étant un problème réel. Parmi eux, certains acteurs sociaux proclament non seulement l’existence de la « cyberdépendance », mais en fabriquent une vision essentiellement moraliste alors que d’autres en construisent une vision principalement biomédicale — d’ailleurs davantage dominante. D’autres, experts cette fois-ci, s’interrogent sur les motifs, les conditions et les modalités qui rendent l’expérience virtuelle problématique. Ils tentent de trouver à quel moment le comportement de l’utilisateur « normal » devient pathologique. De là, deux discours s’articulent autour de la biomédicalisation de la « cyberdépendance ». Un premier pan de la médecine véhicule, d’abord, un discours de la maladie physique basée sur des théories scientifiques telles que la neurobiologie ou la génétique moléculaire — la dépendance à Internet aurait alors des causes physiques. Un deuxième pan articule sa construction de la « cyberdépendance » autour de la maladie mentale. Le travail de documentation de la construction d’un discours a mis en exergue qu’à partir d’une simple présomption sans réel fondement, toute une construction discursive et professionnelle pouvait s’échafauder autour du concept de la « cyberdépendance ». Qui plus est, différents groupes d’acteurs sociaux continuent de débattre d’un problème qu’ils ont bâti de toutes pièces et pour lequel les chances de devenir dépendant semblent presque nulles aux yeux de plusieurs. Et pourtant, leur persévérance dans ce processus de construction sociale témoigne de la présence d’enjeux suffisamment cruciaux pour les inciter à poursuivre leur chasse aux « cyberdépendants ». Cette chasse permet, pour sa part — au terme d’argumentations, de répétitions, d’approbations par les pairs et de récupérations médiatiques — de se convaincre de l’existence objective de la « cyberdépendance », à un point tel que nous avons retracé des activités définitionnelles liées à la problématisation sociale de la « cyberdépendance », à sa structure identitaire, à ses causes et à ses conséquences et la création de stratégies d’intervention. Les joutes discursives entourant la construction sociale de la « cyberdépendance » se poursuivent et les défenseurs de cette nouvelle « pathologie » continuent de militer pour que la « cyberdépendance » soit reconnue comme entité universelle dans une prochaine version révisée du DSM (DSM-5.1). Nous concluons cette thèse en proposant quatre pistes de recherche pouvant documenter davantage la construction sociale de la « cyberdépendance ». / For more than twenty years, a number of social actors advocate for the acknowledgement of the existence of an “Internet Addiction Disorder” as a potential new type of “addiction”. Linking the Internet to addiction, however, creates a divide between experts from various influential fields (psychiatry, medicine, psychology, etc.) all over the world. Such divisions also take place in Canada and Quebec. The stakes are sufficiently high to entice Quebec and Canadian social actors to define, express and impose their own views of the situation. Adopting a social constructivist lens, we have sought to document the emergence of the “Internet Addiction Disorder” as a public problem in Canada and Quebec by scrutinizing, more specifically, the roles played by various social actors who seek to mobilize public attention in diverse public realms in order to obtain official acknowledgement of their own version of the “problem”. A qualitative analysis of English and French written, audio and audiovisual sources (2838 pages and 312 minutes of audio and audiovisual) brings to light a display of discursive clashes unfolding simultaneously, and inevitably intersecting in scientific, psychosocial and media domains. Two major schools of thought emerge from these analyses. The first comprises the minority counter-discourses of actors who refuse to acknowledge “internet addiction disorder” as a psychiatric disorder. They demonstrate through their argumentation that the use of the internet is not in itself problematic, that the psychiatric disorder is completely fabricated in an attempt, by some actors, to stigmatize and medicalize everyday activities in order to claim a new field of practice. Other actors advocate that internet usage in itself is not the problem, that, instead, the problem stems from certain activities or specific uses that have the potential to create an addiction, and exert their effects on internet user behaviour. These aforementioned counter-discourses that have surfaced in various public realms remain marginal within our document analysis. The majority school of thought encompasses actors who support a complete recognition of “internet addiction disorder” as a real problem. Among them, certain social actors speak of the existence of “internet addiction disorder” in moralistic terms, while others frame it primarily within a biomedical perspective. The latter position is becoming the most dominant. Others, experts specifically, seek to investigate the causes, predisposing conditions and modalities that make the virtual experience problematic. They attempt to draw the line where “normal” internet usage becomes pathological. From that point, two discourses address the biomedicalization of “internet addiction disorder”. The first is a discourse of physical illness based on scientific fields such as neurobiology or molecular genetics; internet addiction would stem, here, from physical causes. The tenants of a second discourse construct “internet addiction disorder” as a mental illness and promote its classification as one of either a distinct psychiatric disorder, an impulse control disorder or an obsessive compulsive disorder. Documenting the construction of a discourse highlights how, from an objectively unsubstantiated assumption, an entire discursive and professional construct can be built around the concept of "internet addiction disorder". Far from over, a debate continues between various groups around a social problem completely fabricated by themselves and for which the likelihood of becoming addicted seems almost impossible, according to some. Their perseverance in this social construction nevertheless reveals stakes high enough to justify persisting in their hunt for “internet addicts”. This hunt allows us, through debates, repetition, peer approval and media coverage, to become convinced of the objective existence of an "internet addiction disorder", to the point where we have been in a position to trace definitional attempts related to the social problematization of "internet addiction disorder", to its identity structure, to its causes and consequences, as well as to the creation of intervention strategies. The discourses surrounding the social concept of “internet addiction disorder” persist, with believers in this new “disorder” advocating for “internet addiction disorder” to be listed as a universal entity in a future revision of the DSM 5 (DSM-5.1). We conclude this dissertation with a proposal of four research avenues to further document and reflect upon the social construction of “internet addiction disorder”.
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Les motivations à la non-confession en contexte d'interrogatoire policier : exploration des profils explicatifs de la non-confession dans le cas d'individus reconnus coupables d'un crime

Bergeron, Andréanne 24 April 2018 (has links)
La confession en contexte d’interrogatoire policier est un élément important de l’enquête afin d’accumuler des preuves (Inbau, Reid, Buckley, et Jayne, 2001), résoudre le crime sous enquête (Phillips et Brown, 1998), et pour prouver la culpabilité d’un individu (Leo, 1996). Jusqu’à présent, les recherches effectuées dans ce domaine ont majoritairement mis l’accent sur l’identification des facteurs et motivations qui influencent la décision de confesser les faits reprochés. La non-confession a donc, jusqu’ici, pratiquement toujours été considérée par les chercheurs de façon implicite : ce qui ne favorise pas une confession doit donc nécessairement favoriser la non-confession. Aucun chercheur ne s’est véritablement attardé à valider cette présupposition ni à décrire le processus décisionnel de non-confession. Cette étude vise donc à combler un vide de connaissances au sujet des motivations sous-jacentes à la non-confession en se basant sur un échantillon de 111 hommes non-confesseurs, ayant été reconnus coupables des faits reprochés, et détenus dans un pénitencier canadien. Des analyses de classes latentes effectuées avec certains des facteurs motivationnels reconnus dans la littérature sur la confession ont aidé à identifier cinq profils distincts de non-confession : le déni passif et le déni ambivalent, deux profils pour lesquels les motivations n’ont pas su être bien identifiées à l’aide des variables à l’étude ; le déni émotif, qui est motivé par plusieurs facteurs, particulièrement par ceux liés aux émotions et aux pressions internes (ex. : la peur de perdre un être cher) ; le déni calculé, déni qui semble basé sur une analyse coûts-bénéfices ; et finalement, le déni pour protéger sa dignité, ces non-confesseurs ayant principalement peur de ternir leur réputation. Les résultats de l’étude, discutés à la lumière des recherches sur l’interrogatoire policier et les stratégies d’interrogatoire, ont d’importantes retombées au niveau des pratiques d’interrogatoire et ont aussi d’importantes implications dans l’avancement des connaissances théoriques sur la non-confession et sur l’interrogatoire policer, domaine encore très peu étudié, particulièrement au Canada. / Suspect’s confession during police interrogation is an important component of successful police investigations. Confession has been shown to play an important role in the corroboration of incriminating facts (Inbau, Reid, Buckley, & Jayne, 2001), to help solve crimes (Phillips & Brown, 1998), and to lay charges and prove guilt (Leo, 1996). While prior and more recent studies helped to further our knowledge regarding profiles of motivations and factors associated with suspects’ confession during police interrogation, not much is known about the motivations associated with a suspect’s non-confession. Using a sample of 111 individuals who have been convicted—despite the fact that they had not confessed their crime—and incarcerated in a Canadian penitentiary, the current study tries to better understand the different profiles of motivations leading to a non-confession during police interrogation. Using selected motivational factors, latent class analyses were performed and helped identify five subgroups of non-confessors: passive denial and ambivalent denial, two profiles for which the motivational factors used in the current did not fully helped to understand their decision-making, emotional denial, which is motivated by several factors, particularly those related to emotions and internal pressures (e.g. fear of losing loved ones), calculated/rational denial, a group of non-confessor for which the decision not confess seemed to be the result of a cost-benefit analysis, and finally, dignity denial, since these non-confessors were mainly afraid to undermine their reputation. Findings, discussed in light of the literature on police interrogation and interrogation techniques, have important practical implications, both in terms of human rights and effective practices within police agencies. The study results also have important implications for the advancement of theoretical knowledge in the field of non-confession and police interrogation, an area that is still well understudied, particularly in Canada.
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La famille prend la parole : évaluation de l'implantation d'un protocole d'évaluation familiale (PEF) dans l'intervention clinique

Mendoza Herrera, Andrés Dario 24 April 2018 (has links)
L'objectif général de la présente étude était d'examiner le point de vue de parents sur l'utilisation par les intervenants en protection de la jeunesse d'un protocole d'évaluation afin de documenter leurs besoins. Afin d'accéder à l'information et aux perceptions des répondants, l'entretien semi-structuré, ou semi-dirigé à questions ouvertes a été choisi comme méthode de collecte de données pour cette recherche. Au total, 12 parents ont été interviewés. Les résultats de notre étude indiquent que la grande majorité des répondants affirme avoir été ouverts et intéressés à compléter les questionnaires proposés. La principale critique formulée par les répondants est le nombre important de questionnaires inclus dans le protocole d'évaluation et le temps requis pour tous les compléter. Nos résultats nous apprennent également que les résultats obtenus suite à la complétion des questionnaires du protocole d'évaluation reflètent de façon adéquate et juste la situation des familles et que cette pratique clinique permet aux répondants de réfléchir à leur situation familiale et, pour certains, de comparer leur propre vision de différentes composantes de leur fonctionnement familial avec celle des autres membres de leur famille (conjoint, adolescent). De plus, il semble que l'utilisation du protocole d'évaluation aide l'intervenant et la famille à cibler les aspects qui progressent bien, ou au contraire, qui fonctionnent moins bien, et à établir des objectifs dans l'intervention clinique.
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Les stratégies des organismes de défense collective de droits

Sauvé, Méric 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur les stratégies des organismes de défense collective de droits au Québec et la recherche vise à mieux comprendre quelles sont les stratégies utilisées par ces organismes pour réaliser leur mission et quelles sont les caractéristiques des organismes qui influencent le recours à une stratégie ou une autre. À l'intérieur de la problématique, un portrait des organismes communautaires en défense collective de droits est fait, puis différentes typologies en organisation communautaire et en action sociale sont présentées. Cela permet de proposer une nouvelle typologie en trois stratégies d'action sociale (Émancipatroire, Coopération-persuasion et Confrontation) qui est utilisé comme cadre conceptuel au cours du présent mémoire. Pour obtenir les informations désirées, un questionnaire a été acheminé aux organismes de défense collective de droits de la province de Québec. 42 organismes avec des caractéristiques variées ont répondu au questionnaire. Une description des organismes participants est présentée au chapitre 4. Finalement, les résultats montrent des tendances claires que la stratégie émancipatoire est davantage utilisée que la stratégie de coopération-persuasion et que la stratégie de confrontation est la moins utilisée. En outre, il semble exister plusieurs liens entre les caractéristiques des organismes communautaires en défense collective des droits et le choix des stratégies qu'ils emploient.
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Expérience et conceptions de l'allaitement au sein ou au biberon : le rôle de l'entourage

Harbec, Anne-Marie 24 April 2018 (has links)
L'allaitement n'est pas simplement une tâche technique ou pratique mais fait partie de la transition vers la maternité, de la relation mère-nourrisson et de l'expérience quotidienne de vivre avec son nouveau-né. Les réflexions sur l'allaitement se doivent donc d'inclure le contexte personnel et social de la mère. Ce projet de mémoire visant à mieux comprendre l'expérience maternelle d'allaitement au sein ou au biberon est guidé par une question de recherche spécifique : Comment les conceptions sur les différents modes d'alimentation du nourrisson présentes dans l'entourage de la mère influencent son expérience d'allaitement au sein ou au biberon? Le cadre d'analyse choisi, soit le modèle bioécologique de Bronfenbrenner permet une analyse plus structurée et ainsi une meilleure compréhension des sources d'influences. L'analyse thématique de données qualitatives fondée sur les verbatims produits lors d'entrevues semi-structurées avec 11 mères a permis d'explorer, à partir de leur perception, ce qui caractérise leur expérience. Dans l'ensemble, les résultats ont révélé que l'expérience d'allaitement et le choix du type d'alimentation sont conditionnés par de multiples déterminants qui influencent la mère tant en prénatal qu'en postnatal. Tout en reconnaissant les limites de l'échantillon et l'approche analytique choisie, il est suggéré que les interventions périnatales et le soutien fourni devraient prendre en compte l'expérience d'allaitement propre à chaque mère.
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Perceptions du soutien social reçu par les proches aidants d'une personne atteinte d'un trouble affectif bipolaire

Lachance, Ève 24 April 2018 (has links)
Le présent mémoire porte sur le soutien social reçu par les proches aidants en santé mentale. Il vise à mieux comprendre la perception qu'ont les proches aidants d'une personne atteinte d'un trouble affectif bipolaire face au soutien social, à déterminer les éléments de ce soutien qui facilitent ou font obstacle à leur accompagnement et à identifier les types de soutien souhaités par ceux-ci. Pour ce faire, une approche qualitative a été privilégiée. Lors d'entrevues semi-structurées, dix proches aidants de personnes atteintes d'un trouble affectif bipolaire ont été rencontrés. Les résultats obtenus suggèrent que le soutien social offert par les services actuels ne répond qu'en partie aux besoins des proches aidants interrogés pour leur permettre de s'adapter à leur situation et aux conséquences vécues dans le cadre de leur accompagnement. Les types de soutien les plus sollicités sont l'avis et la guidance en plus du soutien émotionnel. De plus, les comportements des membres de l'entourage des proches aidants et de ceux qui offrent des services de soins et de santé influencent la perception des proches aidants. Cela semble avoir une influence notable sur l'appréciation du soutien reçu chez les participants. La présente étude a permis de mettre en relief des connaissances qui pourront éventuellement être utiles au développement de pratiques ou de modèles d'intervention en service social. Elle permettra aussi de conscientiser l'entourage des proches aidants d'une personne atteinte d'un trouble affectif bipolaire concernant l'influence qu'apporte leur soutien chez ces derniers.
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L'émergence des comportements sexuels non normatifs durant l'enfance : une étude prospective longitudinale d'une cohorte d'enfants canadiens

Bacque Dion, Claude 24 April 2018 (has links)
S’inspirant des études récentes sur la criminologie développementale, le présent projet propose une analyse du développement de la conduite sexuelle chez les enfants. Plus précisément, cette étude longitudinale examine les comportements sexuels d’un échantillon composé de 335 enfants dès la période préscolaire. Les participants furent recrutés dans le cadre de l’étude Vancouver longitudinal study on the psychosocial development of children (Lussier, Corrado et Tzoumakis, 2012). Les analyses réalisées ont tout d’abord permis d’étudier les comportements sexuels en fonction du sexe et de différentes catégories d’âge des enfants. Par la suite, à l’aide de deux outils de mesure, soit une version révisée de l’outil Child Sexual Behavior Inventory (CSBI) et l’outil Traffic Lights guide to sexual behaviours in children and young people, les comportements sexuels normatifs et non normatifs ont été analysés. Les résultats des analyses démontrent que les différences entre les filles et les garçons sont nombreuses lorsqu’il est question de la prévalence des comportements sexuels, et ce, dès l’âge de 3 ans. Toutefois, la fréquence moyenne des comportements sexuels est très similaire entre les garçons et les filles du même âge. Avec l’âge, l’étendue des comportements sexuels des enfants d’âge scolaire est en augmentation par rapport aux enfants d’âge préscolaire. Pour la majorité des enfants âgés de 3 à 7 ans, les comportements sexuels les plus fréquents découlent des domaines de l’exhibitionnisme, du voyeurisme, de l’intérêt sexuel, du rôle des sexes et de l’autostimulation. Lorsqu’il est question des comportements sexuels non normatifs, leur prévalence chez les garçons et les filles du même âge est très similaire. Enfin, il est observé qu’entre 3 et 4 ans, les jeunes filles commettent plus de comportements sexuels non normatifs que les garçons. Toutefois, cette tendance change lorsque les enfants vieillissent alors que ce sont les garçons qui commettent davantage ce type de comportements. / Inspired by recent studies on developmental criminology, this study proposes an analysis of the development of sexual behavior in children. More specifically, this longitudinal study examines the sexual behavior of a sample of 335 children from pre-school age. Participants were recruited as part of the Vancouver longitudinal study on the psychosocial development of children (Lussier, Corrado & Tzoumakis, 2012), which includes three waves of interviews. Firstly, the sexual behaviors were analyzed according to the sex variable and different age categories in childhood. Then, using a revised version of the Child Sexual Behavior Inventory tool and the Traffic Lights for sexual behaviour in children and young people tool, sexual behaviors have been categorized and analyzed as normative and non normative sexual behaviors. The results of these analyses show many differences between boys and girls when it comes to the prevalence of sexual behaviors from the age of 3. However, the average frequency of sexual behaviors is very similar between boys and girls of the same age. Regarding the age variable, the extent of sexual behaviors of school-aged children is more important compared to pre-school children. For the majority of children between the ages of 3 and 7, the most frequent sexual behaviors arise from the areas of exhibitionism, voyeurism, sexual interest, gender roles and self-stimulation. When it comes to non-normative sexual behaviors, the prevalence of this type of behaviors among boys and girls of the same age is very similar. Between 3 and 4 years old, girls commit more non normative sexual behaviors than boys. However, this trend changes as children age while boys are more likely to engage in this type of behavior.
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Family involvement in problem gambling treatment

Kourgiantakis, Toula 24 April 2018 (has links)
Les problèmes de jeu (PJ) sont un enjeu de santé publique qui ont une influence sur les individus qui en souffrent ainsi que sur leurs familles (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). Plusieurs études ont illustré les impacts des PJ sur les familles (Hodgson et al., 2007; Mathews & Volberg, 2013). Malgré que les conséquences des problèmes de jeu aient un impact négatif sur la famille, le traitement de cette dépendance se concentre encore principalement sur l’individu (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). La recherche sur l’implication de la famille dans le traitement des PJ est limitée, mais les études réalisées montrent que l’implication familiale peut améliorer les résultats du traitement (Ingle et al., 2008), réduire la détresse individuelle et améliorer le fonctionnement familial (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). Dans le cadre de cette recherche s’appuyant sur une approche méthodologique mixte, nous examinons l’impact de l’implication de la famille dans le traitement des PJ en utilisant le modèle du Stress-Strain-Coping-Support (Orford et al., 2010) et le cadre théorique systémique familial (Whitchurch & Constantine, 2009). Cette recherche a une question de recherche générale : 1) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement des PJ? Trois questions spécifiques sont utilisées : a) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement et les comportements de jeu problématique? b) Comment les membres de la famille décrivent-ils l’implication familiale dans le traitement des PJ? c) Comment est-ce que l’implication familiale dans le traitement des PJ influence le fonctionnement individuel et familial? Cette étude de recherche doctorale utilise un devis à cas unique et examine l’expérience de 11 dyades (chacune contenant un individu avec des PJ et un membre de sa famille) qui cherchaient un traitement pour des PJ dans un centre de traitement de toxicomanie et de santé mentale du Canada. Les dyades ont été assignées aléatoirement au traitement ou au groupe contrôle. Les membres de la famille dans le groupe contrôle ont été mis sur une liste d'attente. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe traitement ainsi que les individus avec des PJ en provenance des deux groupes recevaient des services immédiatement. Tous les participants ont rempli un questionnaire standardisé durant les trois phases de l’étude – temps de base, traitement et post-traitement. À la fin de la phase de post-traitement, des entrevues semi-dirigées étaient réalisées avec les individus souffrant de PJ et les membres de leurs familles. Les résultats n’ont pas démontré de différence significative entre le traitement et le groupe contrôle. Les taux d’attrition et d’achèvement des groupes étaient similaires, tout comme la réduction des comportements de jeu problématique, la diminution de la sévérité des PJ et de l’envie de jouer. Une baisse de la détresse individuelle était présente dans les deux groupes et à la fin de l’étude, les membres de la famille présentaient le taux de détresse le plus élevé, et ce, pour les deux groupes. La majorité des dyades démontraient des améliorations dans le fonctionnement familial, mais une différence était présente entre les deux groupes. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe contrôle éprouvaient plus de difficultés quant au fonctionnement familial lors de la phase post-traitement. L’étude a démontré que l’implication de la famille était complexe puisqu’elle est influencée par des facteurs qui ne sont pas liés à l’assignation au groupe ou bien à la participation au traitement pour les membres de la famille. Les familles ont décrit des facteurs facilitants et des obstacles qui peuvent avoir un impact sur l’implication familiale dans le traitement des PJ. La communication, le support et les habiletés de coping étaient des éléments facilitateurs à l’implication familiale tandis que les conflits, l’isolement et les troubles de santé mentale/abus de substance étaient des obstacles à l’implication familiale dans le traitement des PJ. Les familles dans cette étude ont également décrit différents types d’implication (élevé, modéré, faible). Ces types étaient influencés par la présence ou l’absence de facilitateurs ou obstacles à l’implication familiale. / Problem gambling (PG) is a public health concern affecting problem gambling individuals (PGIs) and their families (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). There has been ample research demonstrating that families are adversely affected by PG (Hodgins, Shead & Makarchuk, 2007; Mathews & Volberg, 2013). Although the consequences of PG negatively impact the entire family, the treatment of this behavioural addiction continues to have an individual focus (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). Research on family involvement in PG treatment has been limited, but the studies that have been conducted show that involving families can improve gambling treatment outcomes (Ingle, Marotta, McMillan & Wisdom, 2008), reduce individual distress and improve family functioning (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). In this mixed methods study we examined the impact of family involvement in PG treatment using a Stress-Strain-Coping-Support Model (Orford et al., 2010) and Family Systems Theoretical framework (Whitchurch & Constantine, 2009). The study had one general research question: 1) What is the impact of family involvement in PG treatment? There were also three specific research questions: a) What is the impact of family involvement on PG treatment and behaviour? b) How do family members describe family involvement in PG treatment? c) How does family involvement in PG treatment affect individual and family functioning? This doctoral research study used a multiple case study method and examined the experiences of 11 dyads (each consisting of one PG individual and one family member), seeking PG treatment at an addiction and mental health centre in Canada. Dyads were randomly assigned to a treatment or control group and family members in the control group were waitlisted, while the family members in the treatment group and the PG individuals in both groups, received services immediately. All participants completed standardised questionnaires during three study phases – baseline, treatment and post-treatment. At the end of the post-treatment phase there were semi-structured interviews with PG individuals and family members. The results did not show substantive differences between the treatment and control groups. The groups had similar PG treatment attrition and completion rates, reductions in gambling behaviour, decreases in gambling severity and gambling urges. Both groups had decreases in individual distress levels and at the end of the study the highest distress levels for both groups were among family members. Most dyads had improvement in family functioning, but there was a difference between the two groups, with more difficulties in family functioning at post-treatment among families in the control group. The study showed that family involvement was complex as it was influenced by other factors that were unrelated to group assignment and treatment attendance for family members. Families described facilitators and barriers impacting family involvement in PG treatment. Communication, support and coping skills were facilitators to family involvement, while conflict, isolation and mental health and/or substance use concerns were barriers to family involvement in PG treatment. The families in this study also described different types of involvement (high, moderate and low) and this was influenced by the presence or absence of facilitators or barriers to family involvement.
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Représentations de la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents chiliens

Sanhueza Morales, Tatiana Andrea 24 April 2018 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux représentations sociales de la violence dans les relations amoureuses des adolescents chiliens . Les participants, 142 adolescents chiliens âgés de 14 à 18 ans, ont été recrutés dans des écoles publiques et privées provenant de trois villes de la province de Concepción au Chili. Une étude qualitative fondée sur la théorie des représentations sociales et sur une approche pluriméthodologique a été privilégiée. Deux méthodes de collecte de données — l’association libre et les groupes de discussion — ont permis la triangulation des données. Une analyse de contenu thématique a révélé que les représentations sociales de la violence dans les relations amoureuses chez les participants sont profondément ancrées dans la nature physique de la violence, dont les coups représentent l’image figurative. D’autres dimensions latentes structurant l’univers sémantique de ces représentations sociales, comme la peur, la jalousie, la colère, les querelles et la « distance à l’objet », permettent, en analysant la dimension justificative de la violence dans les relations amoureuses, de relever des spécificités selon le genre et le type d’école. Les participants considèrent la violence physique exercée par les garçons comme plus sévère et l’expliquent par des valeurs sociales machistes, alors que la violence exercée par les filles serait attribuée à des changements culturels associés aux droits des femmes. De l’analyse des propos des participants se dégage une certaine hétérogénéité quant aux prises de position. L’ancrage de leurs représentations sociales serait influencé par quatre principes organisateurs : le genre, la classe sociale, l’expérience de violence vécue et la génération d’appartenance. L’étude expose aussi que les représentations sociales de la violence dans les relations amoureuses se développent et se structurent sous l’influence de processus socioculturels. Trois traits culturels ressortent de la présente recherche et mettent en évidence l’importance des aspects macro-sociaux en constante transformation qui agissent comme des facteurs d’influence sur les représentations sociales : le sexisme, le classisme et les différences générationnelles. La présente étude met en évidence l’invisibilité de la violence dans les relations amoureuses des adolescents dans les politiques sociales et de santé chiliennes actuelles. Cette absence s’explique, entre autres, par une notion familialiste imposée dans la politique de prévention situant les adolescents dans une position d’enfants, et non d’acteurs amoureux, et considérant la famille comme le seul espace d’intervention pertinent. Finalement, les propos des participants mettent en lumière la demande d’aide ainsi que les barrières empêchant de révéler la violence dans les relations amoureuses. Des pistes d’intervention sont proposées en lien avec la prévention de la violence dans les relations amoureuses. Les résultats permettent aussi de donner des orientations pour l’avenir de la recherche sur la problématique. / This thesis examines the social representations of dating violence in Chilean teenagers. The participants, 142 Chileans teenagers from 14 to 18 years old, were recruited from public and private schools from three cities in the Province of Concepcion in Chile. A qualitative study used the theory of social representations and a multi-methodological approach. Two data collection methods – free association and focus groups – made data triangulation possible. A thematic analysis showed that the physical nature of dating violence was deeply entrenched in the study participants’ social representations, the figurative image being physical blows. Fear, jealousy, anger, quarrels, and the “distance from the object” constituted other latent dimensions which structured the semantic universe of these social representations which, through an analysis of the justification dimension, allowed us to reveal differences between genders and schools. The participants considered physical violence instigated by boys to be more serious and driven by machismo, whereas physical violence instigated by girls was perceived to come from cultural changes around women’s rights. Data analysis showed a certain heterogeneity in the participants’ positions, which shaped their social representations according to gender, social class, their experience with violence, and the generation to which they belong. This study shows that socio-cultural processes influence how the social representations of dating violence are developed and structured. Three cultural traits emerge from this research and highlight the importance of the constantly changing macro-social aspects that act as influencers of social representations: sexism, classism and generational differences. The study pointed to the invisibility of dating violence in Chilean public and health policies. This invisibility is explained by prevention policies which, among other things, see teenagers as children rather than as romantically mature subjects and the family as the only relevant place for intervention. Finally, the participants’ statements drew attention to requests for help and the barriers that kept them from blowing the whistle on violence in romantic relationships. Intervention suggestions were likewise made concerning prevention of dating violence. The findings also provide direction for the future of research on violence in adolescent dating relationships.
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Women's narratives of post-caregiving : a gendered lifecourse perspective

Orzeck, Pam 24 April 2018 (has links)
Au Canada, huit millions de proches fournissent de l’aide à une personne âgée souffrant d’une maladie chronique ou présentant des incapacités. Ce rôle de proche aidant, qui est composé de tâches quotidiennes, est le plus souvent assumé par des femmes, la plupart du temps des conjointes et des filles. La trajectoire de ces femmes est affectée par leur rôle de proches aidantes, sur les plans affectif, psychologique, physique et financier. Trente ans de recherche sur les aidants, et plus particulièrement sur les femmes aidantes, ont contribué à la création d’une figure-type de la proche aidante, identifiant les principaux défis auxquels elles ont à faire face. Toutefois, la période « post-aidance », lorsque l’aidante entre dans la phase de deuil, reste peu étudiée. Pourtant, cette période peut être particulièrement éprouvante étant donné l’engagement personnel inhérent au rôle d’aidante. La recherche a déjà montré que les réactions émotionnelles des aidantes et les questions pratiques qu’elles ont à régler ne cessent pas à la mort de la personne aidée. En effet, des dynamiques complexes, tissées de prises de conscience, d’ambivalences et de tensions, caractérisent la période « post-aidance ». La présente recherche a exploré le vécu des aidantes endeuillées lors de la phase « post-aidance ». En combinant l’approche personnologiste et la perspective du parcours de vie genré, cette étude de type narratif a permis de situer la période « post-aidance » comme une extension de la trajectoire individuelle. Le cheminement unique de chaque participante a été discuté en entrevue et présenté sur une ligne du temps « care-ography [1]», un outil qui permet de retracer visuellement les évènements et les transitions de leur trajectoire d’aidante. Trois thèmes centraux ont émergé de l’histoire de ces femmes: l’identité, la résilience et le rôle du soutien social. Les retombées que pourraient avoir les résultats de cette recherche pour les politiques, la recherche et la pratique ont été explorées. Une attention particulière a été portée au développement de programmes et d’interventions qui reconnaîtraient le deuil comme faisant partie de l’expérience de la proche aidante et fourniraient un meilleur soutien durant la période de « post-aidance ». [1] Care-ography fait référence à un outil développé pour représenter la biographie de l'expérience des proches pendant la trajectoire de l’aide. / Eight million caregivers in Canada are providing care to older adults with chronic health conditions and disabilities. Many of the daily tasks which make up the role of the caregiver are undertaken by women. These women caregivers, most of whom are wives and daughters, are often profoundly affected by their caregiving role in emotional, psychological, physical, and financial ways. Thirty years of research on caregivers in general, and women caregivers in specific, have contributed to the creation of a caregiver profile which identifies the significant challenges for this population. One area which continues to be underexplored is the post-caregiving period, when caregivers transition into a period of bereavement. This period can be particularly challenging for women caregivers given the commitment inherent in the caregiving process. Research has shown that the emotional reactions of caregivers, as well as practical challenges, do not end with the death of the care-receiver. In fact, complex realities, tensions, and responses continue well after death into the post-caregiving period. This study of bereaved women caregivers explored their lived experiences in the post-caregiving phase. Using an approach informed by personological and gendered lifecourse perspectives, this narrative study enabled a rich and compelling account of women’s experiences in post-caregiving as an extension of their individual caregiving trajectory. Each participant’s unique story was presented as a ‘careography [2] timeline’, which visually represented significant events and transitions throughout the process. Three central themes emerged from within the women’s stories – identity, resilience and social support. Implications for policy, research and practice were explored, with particular attention on the development of initiatives which would recognize bereavement as part of the caregiver journey and better support women caregivers during the challenging post-caregiving period. [2] Care-ography refers to a tool developed to represent the care-related biography of caregivers during the care trajectory.

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