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Les représentations sociales de la compétence parentale en contexte de protection de la jeunesse : comparaison des perspectives sociale et judiciaire

Pouliot, Ève 05 March 2020 (has links)
Dans un contexte de protection de la jeunesse, l’évaluation des compétences parentales est un sujet particulièrement sensible dans les rapports entre les intervenants sociaux et les juges (Leschied, Chiodo, Whitehead, Hurley et Marshall, 2003). Jusqu’à maintenant, les études qui ont cherché à établir un parallèle entre les perspectives sociale et judiciaire de la compétence parentale en contexte de protection de la jeunesse ont débouché sur des résultats discordants. Alors que certaines études révèlent que les tribunaux acceptent quasi systématiquement les évaluations des différents experts (psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux) au sujet des compétences parentales (Bernheim, 2017; Bernheim et Lebeke, 2014; Haack, 2004), d’autres soulignent plutôt des divergences entre les décisions des professionnels de la relation d’aide (psychologues, travailleurs sociaux) et celles des juristes (juges, avocats et étudiants en droit) (Carson et Bull, 2003; Kelly et Ramsay, 2007; Melton, Petrila, Poythress, Slobogin, Otto, Mossman et Condie, 2007). Basée sur une analyse documentaire du contenu de 50 dossiers judiciarisés d’enfants de moins de 14 ans signalés pour négligence, cette recherche de nature qualitative vise à comparer les représentations sociales de la compétence parentale dans les perspectives sociale et judiciaire en contexte de protection de la jeunesse. Ce but général se décline en deux objectifs spécifiques : (a) documenter le contenu des représentations sociales de la compétence parentale, soit l’information, l’image et les attitudes, dans les dossiers cliniques et les jugements de la Chambre de la jeunesse et (b) identifier, dans ces deux types de documents, les facteurs invoqués dans l’évaluation de la compétence parentale. Les résultats révèlent que les acteurs du secteur social et ceux du secteur judiciaire ont, dans une large mesure, une représentation similaire de la compétence parentale et que cette représentation se centre essentiellement sur les actions mises de l’avant par les parents dans l’exercice de leurs rôles parentaux. Ainsi, deux principales composantes associées à la compétence parentale sont convergentes dans les dossiers cliniques et les jugements analysés, soit la réponse aux besoins de l’enfant et la capacité de médiation avec l’environnement. Certaines différences sont toutefois notées. La principale concerne le fait que les dossiers cliniques abordent généralement un plus grand nombre de composantes pour juger de la compétence d’un parent, notamment l’exercice de l’autorité, la qualité de la relation affective, les connaissances entourant les besoins de l’enfant, ainsi que les antécédents de la famille avec le système de la protection de la jeunesse. Il en résulte que l’on retrouve davantage de composantes de la compétence parentale qui sont jugées négativement dans les dossiers cliniques que dans les jugements. L’analyse comparative des perspectives sociale et judiciaire révèle également que les facteurs invoqués pour évaluer la compétence parentale sont convergents dans une large mesure et qu’ils reposent essentiellement sur des risques qui relèvent de la situation individuelle des parents; les dossiers cliniques et les jugements abordent peu les facteurs environnementaux et les forces des parents. Les résultats de cette étude font donc ressortir que la compétence parentale est plus souvent associée à des facteurs individuels, lesquels sont abordés, dans la presque totalité des cas, sous l’angle des limites personnelles des parents. Ces limites concernent essentiellement l’instabilité émotionnelle des parents, les problèmes de santé mentale, la consommation abusive de substances psychoactives et l’adoption d’un style de vie jugé incompatible avec le rôle de parent. Les problèmes rencontrés par les parents dans l’exercice de leur compétence parentale sont rarement replacés dans leur contexte économique ou politique... / In the context of child protection services, the assessment of parental competence is a particularly sensitive topic in the relationship between social workers and judges (Leschied, Chiodo, Whitehead, Hurley and Marshall, 2003). To date, studies that have compared the social and judicial perspectives of parental competence in the context of child protection services have led to discordant results. While some studies reveal that courts almost systematically accept the assessments of different experts (psychiatrists, psychologists, social workers) about parental competence (Bernheim, 2017; Bernheim and Lebeke, 2014; Haack, 2004), others observe rather differences between the decisions of professionals in counseling (psychologists, social workers) and jurists (judges, lawyers and law students) (Carson and Bull, 2003; Kelly and Ramsay, 2007; Melton, Petrila, Poythress, Slobogin, Otto, Mossman and Condie, 2007). Based on a documentary analysis of the content of 50 court cases of children aged under 14 years old reported for negligence, this qualitative research aims to compare social representations of parental competence in the social and judicial perspectives in a child protection context. This overall goal has two specific objectives: (a) to document the content of social representations of parental competence (information, image and attitudes) in the clinical files and judgments; (b) to identify, in these two types of documents, the factors cited in the assessment of parental competence. The results reveal that social and judicial actors have, to a large extent, a similar representation of parental competence and that this representation is essentially focused on the actions of parents in the exercise of their parental roles. Thus, two main components associated with parental competence converge in the clinical files and judgments analyzed, namely the response to the child’s needs and the ability to mediate with the environment. Some differences are noted, however. The main one is that clinical files generally include more elements to judge a parent’s competence, such as the exercise of authority, the quality of the emotional relationship, knowledge about the child, as well as the family’s history with the child protection system. As a result, there are more components of parental competence that are judged negatively in clinical files than in judgments. The comparative analysis of social and judicial perspectives also reveals that the factors mentioned for assessing parental competence are convergent to a large extent and that they are mainly based on risks that are relevant to the individual situation of the parents; clinical files and judgments do not address environmental factors and parental strengths. The results of this study therefore show that parental competence is more often associated with individual factors, which are approached, in almost all cases, from the perspective of parental limitations. These limitations mainly concern the emotional instability of parents, the mental health problems, the substance abuse and the adoption of a lifestyle that is considered incompatible with the role of parent. The problems encountered by parents in the exercise of their role are rarely examined in their economic or political context...
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Autonomisation des femmes vulnérables participant au Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF) du Sénégal, demeurant dans la commune de Saint-Louis

Sangaret, Inthy January 2020 (has links)
Aujourd’hui pour profiter de la croissance, la question de l’intégration des femmes dans toutes les actions de développement est une nécessité. Au Sénégal, les femmes jouent un rôle primordial dans la bonne marche des familles. Or, leurs conditions de vie socio-économique interrogent sur la prise en compte de leurs besoins. Dans ce contexte, le Gouvernement du Sénégal a mis en place le Programme national de Bourses de Sécurité familiale (PNBSF) pour assurer à tous un développement plus inclusif à travers une redistribution des ressources nationales sous forme de transferts sociaux en espèces aux ménages pauvres et dont la principale récipiendaire est la mère. Dans ce contexte, l’objectif de ce mémoire est d’identifier les obstacles et les éléments facilitant l’autonomie des femmes dans la commune de Saint-Louis. En même temps, il s’intéresse au rôle que pourrait jouer le PNBSF à ce sujet. Pour la réalisation de l’étude, un devis qualitatif a été utilisé et 21 participants dont 14 femmes recevant la bourse du PNBSF, cinq intervenantsde l’ONG Concept responsable de la dispensation de ce programme sur le terrain et un agent du Ministère de la Santé ont pris part à cette recherche. Trois focus group et un entretien individuel ont permis de recueillir les données. Les résultats ont montré que les femmes rencontrent des obstacles sur les plans économique, psychosocial et culturel de même que sur les plans politique, légal et administratif. Leur vulnérabilité a des conséquences surleur santé et l’éducation de leurs enfants. L’étude montre aussi que pour favoriser l’autonomie chez ces femmes, il faut renforcer leurs capacités aussi bien en alphabétisation, dans leurs compétences professionnelles et favoriser leur accès à diverses ressources. Le PNBSF pourrait jouer un rôle dans la formation des femmes, leur financement et le suivi. / In order to foster better social and economic development, empowering women appears to be a clear necessity. In Senegal, women play a key role in the smooth running of families. However, their socio-economic living conditions question whether their needs are taken into account. However, their socio-economic living conditions question whether their needs are taken into account. In this context, the Government of Senegal has established the National Family Security Subsidy Program (PNBSF) to ensure more inclusive development for all through a redistribution of national resources in the form of cash transfers to low income households with children, the recipient of which are mothers. In this context, the objective of this research is to identify the obstacles and elements which facilitate women's autonomy and participation in the commune of Saint-Louis, one of Senegal's largest cities. At the same time, it examines the role the PNBSF could play in this regard. To carry out this study, a qualitative methodology was used, involving 21 participants, including 14 women from low-income households who are beneficiaries of the PNBSF grant, five agents of the NGO responsible for implementing this programme in the field and an expert from the Ministry of Health. Three focus groups and one individual interview were conducted to collect the data. The results show that women face economic, psychosocial and cultural barriers as well as political, legal and administrative obstacles. Their vulnerability also affects their health and the education of their children. The study shows that in order to empower these women, it is necessary, among other things, to build their capacity in literacy and vocational skills and to promote their access to a number of resources. The PNBSF could play a role in providing these women with training, counselling and additional financial support.
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"Porte tournante" à l'urgence et usagers fréquents rencontrant des problèmes de santé mentale : la perspective des proches

Pelletier-De Rico, Sarah 18 February 2020 (has links)
Le phénomène de la « porte tournante » dans les services d’urgence préoccupe nombre de gestionnaires et le grand public, mais surtout les usagers et leur famille. Plusieurs études s’attardent à décrire les caractéristiques de ces usagers qui consultent fréquemment dans les urgences. Étant donné que la santé mentale en est un enjeu important, ce mémoire s’intéresse aux usagers fréquents des urgences présentant des problèmes de santé mentale et donne la parole aux proches de ceux-ci. Cette étude exploratoire vise à répondre aux deux questions suivantes : quelles sont les vulnérabilités psychosociales des usagers fréquents des urgences selon leurs proches et quel regard ces derniers posent-ils sur cette situation. Afin de répondre à ces questions, huit entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de proches d’usagers fréquents présentant des troubles de santé mentale de la région de Québec. Les vulnérabilités psychosociales des usagers dont nous ont parlé les proches concernent principalement des difficultés socioéconomiques, l’isolement social, ainsi qu’une santé précaire. Des patterns de consultation similaires permettent de mettre en lumière trois cas de figure chez les usagers examinés dans le cadre de cette recherche : les personnes âgées qui consultent pour des conditions liées au vieillissement ; les usagers qui se présentent pour des épisodes de crise en lien avec leurs troubles de santé mentale ; les individus qui fréquentent l’urgence pour des malaises physiques divers. Quant au regard des proches, les résultats concernent diverses difficultés rencontrées à naviguer dans le système de santé. Les proches interrogés se disent préoccupés par la situation des usagers et ont à coeur de s’impliquer, acceptant souvent de pallier le manque de services et de ressources. Ce mémoire vient appuyer le fait que les usagers fréquents ne peuvent être considérés comme une population homogène et qu’il est nécessaire de leur offrir des soins et services qui répondent à leurs besoins spécifiques ainsi qu'à ceux de leurs proches. / The "revolving door" phenomenon in emergency departments (ED) is preoccupying for many managers and the general public but especially for users themselves and their families. A number of studies have described the characteristics of these frequent users. Knowing that mental health is an important issue for many of them, this research takes a look at frequent users living with mental health issues and gives a voice to their families. This exploratory study seeks to answer two questions: what are the psychosocial vulnerabilities of ED’s frequent users according to their families and what are these families' perspectives on this subject. To answer these questions, eight semi-structured interviews were conducted with family members of frequent users living with mental health issues. Psychosocial vulnerabilities mentioned by family members were mainly regarding socio-economic difficulties, social isolation as well as precarious health. Three main patterns were also highlighted among the users examined in this research: elderly people visiting ED for motives due to aging; users consulting for crises related to their mental health troubles and people visiting the ED for a variety of physical complaints. Concerning the perspective of family members, results mainly show a variety of difficulties encountered trying to navigate through the health care system. Family members expressed being concerned with the users' situations and their willingness to help the users especially in a context of a lack of services and resources. This research supports the idea that frequent users should not be considered a homogeneous group and that it is necessary to offer them and their caregivers services adapted to their specific needs.
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Une perspective intersectionnelle sur l'intervention en violence conjugale auprès des femmes immigrantes : les pratiques des intervenantes en maison d'hébergement du Québec

Castro, Sastal 14 February 2020 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux pratiques d’intervention en maison d’hébergement auprès des femmes immigrantes victimes de violence conjugale (FIVVC). L’objectif général de la thèseest d’explorer, à partir de la perspective intersectionnelle (PI), les manières dont lesintervenantes des maisons d’hébergement du Québec, tout en considérant les expériences vécues par les femmes immigrantes en situation de violence conjugale, analysent cette situation et interviennent auprès de ces femmes. Pour la collecte de données, cinq groupes focalisés et une vignette clinique ont été utilisés pour explorer les points de vue de 33 intervenantes de maisons d’hébergement de quatre régions du Québec (Montréal, Gatineau, Québec et Sherbrooke). Une analyse de contenu thématique a permis de dégager deux discours chez les intervenantes sur les expériences des FIVVC : un discours d’homogénéité et un discours d’hétérogénéité. Le premier discours, moins présent que le deuxième, tend à homogénéiser les expériences des FIVVC. Cette tendance s’explique par une vision essentialiste du vécu des femmes, construite à partir de l’axe du genre. L’intervention féministe en violence conjugale —entrée sur la victimisation des femmes et la domination masculine —, largement utilisée dans les maisons d’hébergement, expliquerait cette vision homogénéisante des femmes de la part des intervenantes rencontrées. Des aspects positifs et contraignants de ce type de discours sont aussi soulignés dans cette recherche. Le second discours met en avant une représentation diversifiée et hétérogène des FIVVC. Cette hétérogénéité se base sur la présence d’oppressions structurelles (lois et politiques sociales, racisme, discrimination, non reconnaissance des diplômes) dans les expériences des femmes dans leurs pays d’origine et dans le pays d’accueil. Notre recherche a pu dégager du discours des intervenantes une perception des FIVVC, comme plus vulnérables à la violence conjugale; cette vulnérabilité découlerait d’une multiplicité d’expériences d’oppression ainsi que d’une représentation contraignante de la famille, des croyances religieuses et des communautés d’appartenance des femmes immigrantes. Des enjeux de ce type de discours sont abordés dans cette thèse. Bien que le deuxième discours témoigne de la complexité de l’analyse des intervenantes sur les réalités des FIVVC en général, il se présente de façon désarticulée. Concernant les points de vue des intervenantes sur leurs pratiques, l’analyse des résultats a permis de dégager trois thèmes principaux autour desquels s’articulent les discours des intervenantes : 1) les caractéristiques de l’intervention en contexte interculturel, 2) les facteurs modulant les pratiques en contexte interculturel et 3) les défis de l’autonomisation des femmes. Nous avons relevé de la part des intervenantes une reconnaissance des besoins différents chez les FIVVC en lien avec leurs appartenances culturelles et leurs positions sociales multiples. Des stratégies — surtout de collectivisation — permettent, selon les intervenantes, d’intégrer les aspects culturels et religieux liés à ces appartenances, afin de favoriser l’inclusion, le respect, la justice et la solidarité entre femmes. Divers facteurs modulent les pratiques en contextes interculturels, notamment la langue parlée, la position sociale, le statut et l’expérience d’immigration. Les intervenantes se montrent préoccupées par l’autonomisation des FIVVC. Bien que le « maternage » ressorte comme une pratique courante quand il s’agit d’intervenir auprès des FIVVC, les intervenantes sont critiques à l’égard de cette façon de faire. La défense des droits est aussi une pratique couramment utilisée dans le but de favoriser l’autonomisation des FIVVC. Concernant l’application de la perspective intersectionnelle dans l’intervention auprès des FIVVC en maison d’hébergement, nous concluons que son utilisation favorise les pratiques d’inclusion, car elle considère plusieurs systèmes d’oppression qui se croisent dans la vie des FIVVC. Cette perspective offre des opportunités de développement des pratiques quiintègrent les aspects micro et macro — notamment les aspects identitaires des femmes et les aspects structurels —, ainsi que le développement de pratiques réflexives. L’utilisation de la grille d’analyse de Patricia Hill Collins a permis d’apporter un éclairage sur la manière d’appliquer la perspective intersectionnelle dans l’analyse des expériences et des pratiques des intervenantes auprès des FIVVC en maison d’hébergement. Nous abordons aussi certaines limites de l’application de cette perspective, notamment en ce qui concerne la place que le genre devrait occuper dans l’analyse et dans l’intervention en violence conjugale. Des pistes d’intervention et de recherches futures découlant de nos résultats sont finalement proposées. / This thesis constitutes an analysis of intervention practices used with immigrant women victims of domestic violence (IWVDV) in shelters. The purpose of the research was to adopt an intersectional approach to explore how shelter workers in the Province of Quebec assessand choose to intervene in situations affecting IWVDV. Data collection was carried out using five focus groups and one clinical vignette to explore the different viewpoints of 33 shelterworkers in women’s shelters in four regions in the Province of Quebec (Montreal, Gatineau, Quebec City and Sherbrooke) regarding their experiences with IWVDV and their choices of intervention practices used with these women. A thematic content analysis enabled us to identify two discourses in the shelter workers regarding their experiences with IWVDV: one discourse centered on homogeneity and the other, on heterogeneity. Less present than the second, the first discourse tended to homogenize shelter workers’ views of the IWVDV’s experiences. This tendency can be explained by an essentialism gender-based view of women’s experiences. Feminist intervention in domestic violence—which is centered on the victimization of women and the domination of men and which is widely used in women’s shelters—is one explanation for the homogeneous vision among the shelter workers we met with. Our research also highlights both the positive and limiting aspects of this type of discourse. The second discourse puts more emphasis on the diversity and heterogeneity of the IWVDV. This heterogeneity can be seen as a consequence of structural oppression (laws, social policies, racism, discrimination, non-recognition of credentials), both in the countries of origin and in the host country. Our research helped us to identify in the shelter workers’ discourse a perception that the IWVDVwere more vulnerable to domestic violence. This vulnerability, according to the shelter workers, would seem to be the result of multiple forms of oppression stemming from the families, religious beliefs and cultural communities. The present thesis thus addresses issues arising from this type of discourse. Although the second discourse illustrates the complexity of the analysis carried out by the shelter workers regarding the IWVDV’s situation, this discourse remains somewhat disorganized. In terms of the shelter workers’ viewpoints about their interventions, our analysis enabled us to identify three main themes on which their discourse primarily focused: 1) the characteristics of an intervention in an intercultural context, 2) the factors affecting practices in an intercultural context, and 3) the challenges in addressing women’s empowerment. We discovered that the shelter workers recognized the different needs of the IWVDV regarding their different cultural belongings and their multiple social roles. According to the shelter workers, different strategies, particularly collective approaches, made it possible to integrate the cultural and religious dimensions of these belongings, and thereby encourage inclusion, respect, justice, and solidarity among women. A variety of factors influenced the practices adopted in intercultural contexts, in particular the language spoken, the social position, the immigrants’ status, and their immigration experience. The shelter workers were particularly concerned by the issue of empowerment in IWVDV. While the issue of “mothering” was recognized as a widespread practice when shelter workers intervened with women in this group, these same workers tended to be critical of this approach. The defense of immigrant women’s rights was also an approach widely used by the shelter workers to further the BIW’s empowerment. Regarding the adoption of an IP in interventions with IWVDV in shelters, we are able to conclude that this approach encourages inclusive practices because it takes into account a range of systems of oppression which interact in IWVDV’s lives. This perspective opens up opportunities for developing practices that draw on both micro and macro aspects—in particular, women’s identity and structural aspects—as well as reflexive practices. Use of Patricia Hill Collins’s evaluation grid shed new light on how the IP can be used in analyzing the shelter workers’ experiences and practices when working with IWVDV in women’sshelters. The present thesis also takes into consideration some of the limitations of this perspective, particularly as regards the role that gender should play in domestic violence analysis and intervention. Further intervention avenues and research topics are also proposed.

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