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Les enclaves basiques du granite du Rochail ( syénite du Lauvitel) - Haut Dauphiné , Alpes françaises . Pétrographie et minéralogie

Boisset De, Tanneguy 07 October 1986 (has links) (PDF)
Le granite hercynien du Rochail (Haut Dauphiné, Alpes françaises) présente un certain nombre d'enclaves basiques, ou "syénite du Lauvitel". La cartographie au 1/1000° environ et les mesures effectuées sur ces affleurements (en particulier dans le secteur du refuge des Sources au NordOuest du massif) confirment le caractère magmatique des relations acidebasique. L'étude pétrographique et minéralogique des divers facies syénitiques a permis de distinguer trois paragénèses successives représentatives d'autant d'états physico-chimiques du matériel basique: - une paragénèse précoce et profonde, largement déstabilisée : olivine (?), clinopyroxène, plagioclase basique, apatite trapue, zircon, ilménite? - une paragénèse de remplacement où apparaissent des minéraux hydratés. Les conditions de cristallisation sont de l'ordre de 5 Kb et 600 à 700°C : actinote/hornblende, biotite phlogopitique/biotite, plagioclase oligoclase, apatite prismatique, sphène ... - une paragénèse à affinité alcaline leucocrate révélatrice de la contamination de l'enclave basique par l'encaissant granitique feldspath potassique, apatite aciculaire, quartz, albite :.. La géochimie du matériel basique et de l'encaissant granitique infirme l'idée d'une parenté entre eux, mais rend plausible celle de l'origine cumulative des enclaves. Les facies intermédiaires entre les termes extrêmes acide et basique. s'avèrent être la conséquence de la contamination de l'enclave par l'encaissant. La métasomatose silico-potassique pourrait être invoquée. L'hypothèse retenue fait intervenir un matériel basique d'origine profonde, cristallisé, emballé et fragmenté pendant son transport par un magma granitique monzonitique. Après la mise en place magmatique acide-basique tardihercynienne, l'ensemble est repris par la phase tectonique alpine.
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Le complexe annulaire alcalin de Combeynot ( Massifs cristallins externes, Alpes françaises), témoin d'un magmatisme en régime distensif. Pétrogéochimie et signification géodynamique.

Costarella, René 06 November 1987 (has links) (PDF)
Le massif de Combeynot, sur la bordure nord-orientale du massif du Haut-Dauphiné (massifs cristallins externes, Alpes Françaises) est constitué de deux unités fondamentales (1) un socle, déformé et métamorphisé, représenté par un ensemble migmatitique et un orthogneiss oeillé ; ce socle se rattache aux formations du noyau du massif du Haut-Dauphiné, (2) un complexe annulaire subvolcanique, intrusif dans le socle, composé de formations volcaniques et volcano-détritiques, d'un réseau filonien microgranitique et rhyolitique très dense, de deux unités granitiques disposées de manière concentrique et de filons doléritiques tardifs terminant l'épisode magmatique. Une étude comparative sur la pétrographie, la structure, la typologie des zircons et la géochimie des éléments majeurs, en traces (Y, Nb, Zr, Rb, Sr, U, Th, Hf, Sc, Cs et Ta) et Terres Rares du complexe de Combeynot ont permis de retracer l'histoire magmatique de la série et de tester sa signification géodynamique. Le magmatisme de Combeynot est de nature alcaline intraplaque et traduit un environnement géotectonique de distension. Il trouve son origine dans le manteau à partir duquel plusieurs magmas subcontemporains s'individualisent par des taux de fusion partielle différents et conduisent aux unités acides par cristallisation fractionnée. Leur mise en place superficielle dans une zone orogénique encore non consolidée, riche en fluides et la participation des phases fluides juvéniles et/ou des eaux météoriques conditionnent la nature pétrographique acide, sursaturée et subsolvus des unités granitiques du complexe ainsi que les processus d'altération hydrothermale post- et tardi- magmatiques.
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Géologie du Haut-Dauphiné cristallin (Alpes Française): Etudes pétrologique et structurale de la partie occidentale

Le Fort, Patrick 01 July 1971 (has links) (PDF)
Cet ouvrage est une monographie régionale consacrée à la partie occidentale du massif cristallin externe du Haut-Dauphiné. Le travail a essentiellement axé sur l'histoire antéalpine de ce massif, approchée de façon pétrologique et structurale. Dans une première partie sont décrites les formations cristallophylliennes tandis que le complexe carbonifère intrusif fait l'objet de la deuxième partie et que l'histoire alpine du massif est esquissée dans la troisième. a) L'ensemble des formations cristallophylliennes se divise aisément en deux zones: une zone corticale non migmatisée et un noyau migmatitique. La zone corticale, ou zone volcano-sédimentaire du Petit et Vieux Chaillol affleure au SW du massif ; c'est une série de plus de 1500 m d'épaisseur qui comporte de bas en haut: des amphibolites, des micaschistes grenatifères, des cipolins et un puissant horizon conglomératique. Elle correspond essentiellement à un cycle volcano-détritique qui se prolonge au Nord dans le massif de Belledonne et présente de fortes analogies avec les complexes volcaniques spilite-kératophyre " hercynotypes ". Elle a été soumise au cours de son histoire à des conditions de température mésozonales et à des conditions de "pression intermédiaire". Elle est affectée par un régime de plis isoclinaux auquel se superpose, près du noyau, une schistosité de fracture liée à une phase rétromorphique hercynienne, vraisemblablement viséenne. L'âge de la phase principale de métamorphisme ainsi que celui dépôt de la série n'est pas résolu. Le noyau, ou zone intérieure de Champoléon-Valgaudemar-Haut-Vénéon et Haute Romanche, peut être divisé en cinq unités, malgré sa monotonie apparente. Les contacts entre unités étant essentiellement tectoniques, leurs rapports sont problématiques. Les gneiss oeillés de Crupillouse forment deux massifs remarquables par leur homogénéité, leur absence d'enclaves, leur relative simplicité d'architecture et leur composition granitique; le massif méridional est recoupé par une bande de micaschistes finement lités, et par un réseau dense de filons à tourmaline; le caractère orthogneissique des gneiss oeillés est mis en évidence. Les gneiss granitoïdes du Pigeonnier forment un petit massif à l'histoire complexe une première gneissification aurait précédé la migmatisation générale elle-même suivie par le développement d'un abondant réseau aplopegmatitique. Le linéament de La Pilatte forme une bande étroite de roches variées, polymétamorphiques, correspondant à des granulites de type Saxe ultérieurement mobilisées. Les formations de La Lavey forment l'essentiel du noyau Haut-Dauphiné ; des niveaux amphiboliques tracent un horizon repère à travers tout le massif : l'étude structurale met en évidence trois phases de plissement (la dernière alpine), et l'étude chimique souligne les ressemblances de ces formations avec celles non mobilisées de la zone corticale. Bien qu'appartenant au même ensemble, les gneiss oeillés amphiboliques de l'Olan sont traités séparément afin de bien mettre en relief leurs caractères particuliers ; très continus sur le terrain (formation stratoïde), ils ont une homogénéité chimique remarquable ; leur nature volcanique latitique initiale ne fait pas de doute ; leur origine est discutée. h) le complexe intrusif carbonifère comporte plus de 20 massifs circonscrits de granite, des aplopegmatites généralement filoniennes ainsi que de très nombreux filons de de roches basiques ou acides. les granites font seuls l'objet d'une étude détaillée qui concerne douze massifs regroupés en neuf variétés. Ensuite, les problèmes posés par les processus de leur cristallisation sont abordés après une présentation des différents minéraux de ces granites à l'aide des données théoriques et expérimentales disponibles, les conditions physicochimiques de leur séricitisation généralisée sont plus particulièrement étudiées ; l'hypothèse de phénomènes deutériques précoces ayant largement précédé dans le temps une rétromorphose récente est proposée. La minéralogie et la chimie permettent de distinguer deux lignées dans l'ensemble de ces granites, homogènes à l'échelle de chaque massif : une lignée monzonitique et un groupe de granites acides, albitiques, à deux micas. Dans une conclusion génétique, les différentes origines possibles de ces deux lignées sont étudiées ; un processus d'assimilation différenciation est envisagé pour la première ; le rôle de l'anatexie et de la phase fluide est souligné pour la seconde ; les granites porphyroïdes de la bordure occidentale proviennent de la réactivation de granites antérieurs.

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