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L’Histoire de France en jeu dans le théâtre des Lumières et de la Révolution (1765-1806) / French History through the theatre of the Enlightenment and the French Revolution (1765-1806)Julian, Thibaut 26 November 2016 (has links)
Le second dix-huitième siècle est marqué par une profonde reconfiguration du cadre politique qui se traduit par un essor concomitant de la critique publique et du patriotisme. Le théâtre participe au mouvement. Dans le sillage de Voltaire, des auteurs très divers s’emparent de l’Histoire de France, renouvelant les genres théâtraux et le rapport au spectacle. Aux pièces épiques ou sentimentales du « genre troubadour » s’ajoutent bientôt les anecdotes biographiques consacrées aux Grands Hommes, puis les « apothéoses dramatiques » et les « faits historiques » contemporains de la Révolution. Cet ensemble hétéroclite de pièces jouées sur des théâtres officiels, en société ou seulement diffusées par écrit, constitue ce que nous appelons le théâtre national des Lumières et de la Révolution. À travers l’étude des textes et de leur réception, nous analysons comment la représentation de l’Histoire de France participe aux transformations des mentalités, selon un effet de miroir passé-présent plus ou moins explicite. Aux enjeux esthétiques et dramaturgiques emblématiques de cette période charnière entre classicisme et romantisme, le théâtre national mêle des enjeux politiques et mémoriels : plus qu’un divertissement moral, il est conçu comme un dispositif civique. Il construit un patrimoine historique collectif avec des mythes et des légendes, mais les intentions idéologiques divergentes des auteurs et la participation active des publics en font un lieu de dissensus. Le théâtre national médiatise également les tensions de la société et recherche des émotions qui oscillent entre l’admiration, l’attendrissement, la déploration indignée et l’horreur face aux blessures du passé. / The second half of the eighteenth-century is characterized by a thorough transformation of the political world, a change which reflected the simultaneous development of public criticism and patriotism. Theatre plays a key role in this process. Following Voltaire, a variety of playwrights use French history for their plots, and in so doing they update genres and audience expectations. Alongside epic or sentimental plays of the troubadour genre, bio-dramas of “Great Men” soon appeared, followed by dramatic apotheoses and the Revolution’s “faits historiques”. This varied corpus of plays – performed ¬ or not, on official or private stages – constitutes what we may call the national drama of the Enlightenment and the French Revolution.By studying these texts and their reception, I analyse how the theatrical representation of French history and its ability to act as a mirror between the past and the present contribute to the contemporary changes in thought. National drama not only showcases the esthetical and dramaturgic debates of this turning point between classicism and romanticism, but it additionally implicates issues of politics and memory: it is more than simple moral entertainment, it has civic value. These productions create a collective historical heritage with its own myths and legends, but the playwrights’ contradictory ideological intentions and the audiences’ active participation also make this theatre a site of dissent. National drama also expresses contemporary social strains and seeks to evoke specific emotions such as admiration, empathy, outrage and horror in the face of the past’s wounds.
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Les historiens français et la recherche historique allemande de 1865 à 1914Sanfaçon, Gaétan 25 April 2018 (has links)
A partir des années 1860, les historiens français se rendent compte que leur discipline prend du retard face à l'historiographie allemande. Toutefois, c'est l'impact des événements de 1870 qui fait prendre clairement conscience de ce recul. Une question se posait alors: les historiens français allaient-ils se contenter de la deuxième place intellectuelle en Europe? N'allaient-ils pas essayer de redorer le blason de l'historiographie française? Effectivement, à partir de 1871, un mouvement général lance les historiens français à la poursuite de leurs rivaux d'outre-Rhin. C'est pourquoi il nous est apparu intéressant de voir la perception que les historiens français ont eu de la recherche historique allemande de 1865 à 1914. Mais quel allait être le miroir idéal pour réaliser cette étude de perception? Nous avons opté pour la Revue des Questions Historiques et la Revue Historique, les deux premières revues d'histoire spécialisées françaises. Deux revues idéologiquement opposées et qui pourtant devaient refléter les mêmes préoccupations. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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LE CHARBON ET SES HOMMES. TENSIONS, COORDINATION ET COMPROMIS DANS LE RESEAU SOCIOTECHNIQUE DE L'EXPLOITATION DU CHARBON DES ALPES BRIANCONNAISES, XVIIIE - XXE SIECLES /TORNATORE, JEAN LOUIS. TREPOS, JEAN YVES.. January 2000 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : SOCIOLOGIE : Metz : 2000. / 2000METZ003L. 443 ref.
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La France face à son histoire : les artistes plasticiens et la guerre d’Algérie, de 1954 a nos jours / France face her History : visual artists and the Algerian War, since 1954 to nowadaysGoudal, Émilie 27 January 2014 (has links)
Entre 1954 et 1962, la guerre d’indépendance ou d’Algérie, selon que l’on se place du côté de la victoire ou de la défaite, marque durablement plusieurs générations d’artistes internationaux, tout en traversant et bousculant des questionnements esthétiques quant à la représentation de l’innommable. Cette thèse, qui récolte les traces de cette déchirure franco-algérienne au travers du prisme de l’art, révèle l’importance d’un sujet historique, ignoré par l’histoire de l’art, dont les répercussions sur la politique contemporaine de la France sont encore perceptibles. Terreau d’une génération d’artistes en devenir, qui confortera son engagement social et artistique dans les évènements de Mai 68, mais aussi d’artistes de l’hybridité postcoloniale, qui revendiquent une modernité non hiérarchisée et l’écriture d’une histoire du non dit, la guerre d’Algérie revêt des enjeux fondamentaux dans la construction contemporaine de la scène artistique française et algérienne. Or, alors que la prescription historique d’une cinquantaine d’années est maintenant révolue, il semble que les conflits mémoriaux inhérents à cette défaite française continuent à entraver l’écriture et l’exposition sereines d’une séquence historique, qui apparaît pourtant matricielle dans la construction de la France contemporaine. Aussi, cette étude se propose de porter un regard critique sur la place des représentations de cette « non-histoire » dans les institutions muséales françaises et tente alors de mesurer l’impact d’une histoire encore non consensuelle dans la création artistique actuelle, aujourd’hui percutée par des enjeux de mémoire et politique, et qui de fait interroge la notion même d’identité(s). / From 1954 to 1962, the Independence War or Algerian War — depending on whether the story is narrated from the perspective of the victors or the defeated — touched many generations of international artist, while also penetrating and pushing aesthetic questions about representations of the unspeakable. By tracing the scar of this break between France and Algeria through the prism of art, this thesis reveals the importance of a crucial historical moment, hitherto unexamined by art history, which continues to bear upon contemporary politics in France. Offering exploratory themes not only to a generation of budding artists who affirmed their social and artistic commitments during the events of Mai 68, but also to artists from postcolonial world who proclaimed a modernity without hierarchy and the writing of unsaid histories, the Algerian War produced some of the fundamental issues underpinning the contemporary French and Algerian art worlds. With the historic prescription of a fifty years’ deferral now being over, the conflicted memories of the French defeat continue to trouble the undisturbed writing and exhibition of this sequence of historical events, formative key to construction of contemporary France. Consequently, this study proposes a critical examination of the representation of this “non history” in the French museum. In so doing, it estimates the impact of a “non-consensual” history on contemporary artistic practice touched by issues of memory and politics, and which interrogate notions of identity(ies).
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"Corses, voilà un beau modèle" : les référents suisse et romain dans le Projet de constitution pour la Corse de Jean-Jacques RousseauMaheux, Pierre-Olivier 17 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Dans son Projet de constitution pour la Corse (1765), Jean-Jacques Rousseau accorde une importance inédite à la Suisse de l'époque moderne au détriment des Anciens, très présents dans ses textes précédents. Ce mémoire vise à déterminer de quelle façon Rousseau utilise les référents suisse et romain dans cette oeuvre. La référence à la Suisse remplace celle à la Rome antique pour illustrer la décadence d'un peuple vertueux, mais elle la complète comme modèle pour les finances publiques. Lorsqu'il rédige le Projet, Rousseau est à un tournant dans ses relations avec sa ville natale. L'association entre Genève et les Républiques antiques dans son oeuvre est d'abord traitée. Il est ensuite question du portrait qu'il peint de la décadence des Suisses pour servir d'avertissement aux Corses. Enfin, les finances publiques que Rousseau préconise sont présentées. Il utilise celles de la Rome antique comme un modèle théorique et celles de la Suisse de l'époque moderne comme un modèle pratique.
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