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Contribution à une étude des psychologues et de leurs problèmes identitaires dans des équipes pluridisciplinaires: le cas des psychologues tunisiens du secteur de la santéAchour, Nadra 24 January 2011 (has links)
Cette recherche apporte un éclairage sur la dynamique identitaire des équipes pluridisciplinaires à travers une analyse qualitative se penchant sur un certain nombre de variables identitaires. Partant d’une hypothèse générale posant l’idée selon laquelle les sujets appartenant à une équipe pluridisciplinaire perçoivent leurs coéquipiers uniquement en termes d’endogroupe/exogroupe, cette recherche a eu pour objectif de comprendre comment ce « séparatisme », désigné ainsi par Berry (1984) s’exprime-t-il à travers un certain nombre de variables identitaires. <p>La première étude a permis de dégager le niveau d’intégration des psychologues au sein de leur équipe de travail en interpellant les variables de socialisation professionnelle et de comparaison sociale. <p>En interrogeant la dimension évaluative de la notion de compétence, la notion de représentation de soi professionnelle a été sollicitée dans la mesure où celle-ci ne peut être appréhendée qu’à partir de la relation dans le groupe social où le sujet vit et agit (Costalat-Founeau, 1997). En s’inscrivant fidèlement dans la dialectique opposant le soi au groupe, l’objectif de cette recherche a été de savoir si dans un contexte pluridisciplinaire, l’identité professionnelle pour soi est rendue plus saillante par rapport à l’identité professionnelle pour autrui.<p>En interpellant le processus d’auto-catégorisation, la troisième étude a eu pour ambition une meilleure compréhension de l’impact de la pluridisciplinarité sur les processus identitaires. Elle pose l’hypothèse selon laquelle, le niveau d’auto-catégorisation subordonné, rendu saillant dans un contexte de pluridisciplinarité se manifeste à travers une auto-catégorisation tenant compte de la diversité professionnelle et non du contenu objectif de cette catégorisation sociale portée sur soi.<p>Les trois études ont permis d’observer la difficulté pour les membres d’une équipe pluridisciplinaire à effectuer le passage entre une identité professionnelle pour soi, préalablement construite vers une identité professionnelle pour autrui nécessaire à l'immersion optimale dans l’équipe.<p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Sortir du regard colonial : politiques du patrimoine et du tourisme en Tunisie depuis l'indépendanceSaidi, Habib 12 April 2018 (has links)
Ce travail a pour objet l'étude de l'image que se font les Tunisiens d'eux-mêmes depuis le détachement du pays du joug colonial. Dans l'ambition de mettre en évidence les facteurs externes et internes qui président à l'élaboration de cette image, cette recherche est articulée sur une approche du binôme tourisme-patrimoine. L'accent porte sur la volonté d'expliquer l'ambivalence entre deux regards, l'un tourné vers l'extérieur et l'autre vers l'intérieur. La Tunisie, petit pays de 164 000 kilomètres carrés, accède à l'indépendance en 1956. Cette démarche politique conjuguée à l'accueil de masse de touristes étrangers en font un bon exemple pour appréhender les enjeux des politiques patrimoniales et touristiques dans un contexte de décolonisation. De plus, la Tunisie présente l'intérêt d'avoir fait des choix originaux. Je suggère l'idée de jumellité entre la modernisation et le tourisme étant donné que la nécessité de répondre politiquement aux ambitions modernistes des élites tunisiennes, a été accompagnée par l'ouverture du pays à l'industrie touristique. Ainsi, le tourisme est devenu un véritable acteur des politiques sociales et culturelles lors de la refonte du pays au cours des dernières décennies. Cet acteur a une position dominante dans les débats qui touchent le patrimoine, et par là dans la formation de l'identité et de l'image du pays eu égard aux siens et aux autres. Par son insertion dans les politiques de développement et d'urbanisation, par la construction d'hôtels et de vastes infrastructures qui irriguent le littoral de flux de visiteurs, il est un facteur qui influence l'évolution de la société tunisienne. Ces ensembles d'infrastructures ont aussi une utilité pour l'État qui veut qu'ils soient perçus comme des symboles de progrès et de développement. 11 a réussi à faire admettre à ses citoyens que la bande littorale est entrée de plain-pied dans une modernité qui se veut aux antipodes de zones plus reculées. Cette nouvelle configuration du territoire, quoique implicite et non officielle, se concrétise dans l'apparition d'une image latente, fissurée, qui donne l'impression aux Tunisiens de vivre dans un pays fractionné. D'une part, un littoral miroir de l'Occident perfusé par le tourisme dont la présence renforce ce sentiment. Et d'autre part, plus à l'écart, loin des sentiers battus une zone d'ombre qui ne se reconnaît pas dans le reflet que lui suggère le miroir littoral. Une idée s'est répandue dans le pays : elle se résume à une opposition entre moderne et traditionnel, celle-ci se retrouve sur la juxtaposition Occident-Orient, Arabe-Européen et passé-présent. Dans cette zone d'ombre considérée comme un « arrière-pays » se glisse l'idée qu'y serait refoulé l'Orient, le passé, la tradition... le patrimoine.
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