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La famille esclave à Bourbon / The slave family in Bourbon

Gérard, Gilles 04 May 2011 (has links)
De la fin du XVIIème siècle jusqu'à l'abolition de 1848, l'île Bourbon, dans le Sud-Ouest de l'océan Indien, a connu un système esclavagiste marqué par une codification et des pratiques des différents pouvoirs dévalorisant ou niant les structures familiales des esclaves. A côté d'autres moyens de résistances serviles comme le marronnage ou la révolte, il apparaît, grâce à la reconstruction des familles esclaves, que ces formes d'organisation ont permis à une population provenant de razzias en Afrique ou à Madagascar, puis fortement créolisée, de retrouver son humanité, en investissant le champ de la parenté dont les pouvoirs civils ou religieux la privaient. Si un nombre restreint de familles furent reconnues, comme à l'époque de la Compagnie des Indes, la majorité des esclaves vécurent au sein de familles marrons, ignorées et méprisées. Elles apparaitront au grand jour après l'abolition de l'esclavage en 1848. La natalité fut reconnu importante au sein du groupe des esclaves mais accompagnée d'une forte mortalité infantile. Lieu privilégié de transmissions de valeurs culturelles et linguistiques, la famille esclave, quelles qu'en soient les formes, a permis à de très nombreux esclaves de survivre à un système inhumain, les exclus de la parenté appartenant essentiellement aux groupes ayant connu la destruction de leur système familial, à Madagascar ou en Afrique. / From the end of the 17th century until the abolition of 1848, Bourbon Island in the South-West Indian Ocean, saw a slave system marked by consolidation and practices of different authorities downgrading or denied family structures of the slave. Next to other means of servile resistors as the "marronage" or revolt, it appears through the reconstruction of slaves families, these forms of organization have enabled a population from raids in Africa or Madagascar, then strongly creolized regain his humanity, investing field of kinship that civil or religious powers denied. If a small number of families were recognized at the time of the India Company, the majority of slaves lived in Maroon families, ignored and disregarded. They will appear in broad daylight after the abolition of slavery in 1848. The birth rate was important in the group of slaves but accompanied by a high infant mortality. Privileged place of cultural and linguistic values transmissions, slave family, in all forms, has helped many slaves to survived to an inhuman system, those excludes from the kinship system mostly belonging to the groups have experienced the destruction of their family system in Africa or Madagascar.
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La famille esclave à Bourbon

Gérard, Gilles 04 May 2011 (has links) (PDF)
De la fin du XVIIème siècle jusqu'à l'abolition de 1848, l'île Bourbon, dans le Sud-Ouest de l'océan Indien, a connu un système esclavagiste marqué par une codification et des pratiques des différents pouvoirs dévalorisant ou niant les structures familiales des esclaves. A côté d'autres moyens de résistances serviles comme le marronnage ou la révolte, il apparaît, grâce à la reconstruction des familles esclaves, que ces formes d'organisation ont permis à une population provenant de razzias en Afrique ou à Madagascar, puis fortement créolisée, de retrouver son humanité, en investissant le champ de la parenté dont les pouvoirs civils ou religieux la privaient. Si un nombre restreint de familles furent reconnues, comme à l'époque de la Compagnie des Indes, la majorité des esclaves vécurent au sein de familles marrons, ignorées et méprisées. Elles apparaitront au grand jour après l'abolition de l'esclavage en 1848. La natalité fut reconnu importante au sein du groupe des esclaves mais accompagnée d'une forte mortalité infantile. Lieu privilégié de transmissions de valeurs culturelles et linguistiques, la famille esclave, quelles qu'en soient les formes, a permis à de très nombreux esclaves de survivre à un système inhumain, les exclus de la parenté appartenant essentiellement aux groupes ayant connu la destruction de leur système familial, à Madagascar ou en Afrique.
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Amours invisibles, familles interdites, entre Blancs et Noirs à l’île Bourbon (La Réunion) : détours des lois sociales et juridiques des origines à l’abolition de l'esclavage (1665-1848) / Hidden relationship, banned families between Black and White people in Bourbon island (La Réunion) : circumventings of social taboos and legal acts, from the original settlement to the abolition of slavery (1665-1848)

Noël-Girard, Sabine 05 July 2018 (has links)
« Deffense aux François d’épouser des négresses, cela dégoûterait du service, et deffense aux noirs d’épouser des blanches, c’est une confusion à éviter ». L’article XX de l’ordonnance de Jacob Blanquet de La Haye, vice-roi, amiral et lieutenant pour le Roy dans tous les pays des Indes, pose clairement l’interdiction de l’intermariage à l’île Bourbon en 1674. Cette législation, ignorée dans les débuts du peuplement de la colonie, se voit renforcée par la suite lors du passage d’une société de subsistance à une société esclavagiste. Pourtant, certains sont déterminés à « faire famille » et à déjouer les obstacles juridiques et sociaux mis en place contre ces unions interdites. C’est à dire rendre possible la transmission d’un héritage symbolique et matériel. Ces amours invisibles sont-ils vraiment secrets ? Au fil de l’archive, nous avons retrouvé ces familles, tolérées dans un entre-deux que révèlent les actes notariés et d’état civil, mais qui doit avant tout rester discret. Familles minoritaires, gommées des mémoires, elles relatent la capacité de ces hommes et de ces femmes à résister aux modèles clivés de la société coloniale esclavagiste. / « It is strictly forbidden for French men to marry Negroes, it would divert them from work, and it is forbidden for Negro Slaves to intermarry with white women, it is an embarrassment to avoid ». The article 20 of the order taken by Jacob Blanquet de la Haye, viceroy, admiral and lieutenant for the King on all East Indies, sets clearly the ban on the intermarriage in Bourbon island in 1674. This legislation, initially ignored by the populating of the colony, sees itself strengthened afterward during the passage from a society of subsistence to a slave-owning society. Nevertheless, some are determined « to start a family » and to thwart the legal and social obstacles set up against these forbidden unions. That is make possible the transmission of a symbolic and material inheritance. Are these invisible love relationships really secret ? In the course of the archive, we have found these families, tolerated in an in-between which reveal notarial and civil status documents, but which has to remain discreet. Minority families, erased from memories, they tell the capacity of these men and these women to resist the cleaved models of the slave colonial society.

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