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Espaces imaginés, espaces habités. Au-delà de la mondialisation : Téhéran, Rabat, New York, Paris

Bailly, Émeline 08 December 2009 (has links) (PDF)
La mondialisation est souvent associée à une homogénéisation et une standardisation des métropoles. Pour autant, des représentations urbaines singulières émergent. En questionnant la réalité des modèles internationaux, mon ambition était de comprendre la manière dont les pensées urbaines se fabriquent, se diffusent, se confrontent et s'inventent, la façon dont elles s'ancrent dans une culture, projettent une société en devenir et créent les lieux publics. La mise en regard de la conception de l'espace urbain dans quatre métropoles, Paris, Rabat, Téhéran et New York, a révélé qu'il n'y avait non pas émergence de grands modèles types mais, au contraire, une atomisation de références qui co-existent et fondent les nouveaux lieux de la ville. Ce faisceau d'influences s'inscrit en continuité avec le passé pour mieux le réinventer. Il s'inspire de visions de plus en plus diversifiées, venues d'ailleurs. Plus encore, il prend appui sur des symboles, des représentations imaginaires de la ville. La réalité urbaine émerge de cet enchevêtrement d'interprétations individuelles et collectives, passées ou importées, théoriques ou imaginaires. Les lieux publics apparaissent alors comme un espace de dialogue inachevé sur une représentation du monde elle-même en évolution. Ils sont une redéfinition infinie de l'expérience de la relation des hommes à leur environnement. Cette hybridation amène à penser autrement le fait urbain. La proximité et l'expérience partagée de la fabrication de la ville permettent de charger les lieux des existences, émotions, passions et rêves des hommes. Ceux-ci sont potentiellement ouverts à une possibilité d'habiter, d'être au monde. Plus encore, l'expérience subjective et symbolique permet d'être présent au monde et à autrui, de transposer la vie humaine au-delà de sa condition mortelle, d'inventer un horizon pour " habiter poétiquement la terre " (F. Hölderlin).
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Espaces imaginés, espaces habités, au-delà de la mondialisation : Téhéran, Rabat, New York, Paris / Imagined spaces, inhabited spaces, beyond globalization : Tehran, Rabat, New York, Paris

Bailly, Émeline 08 December 2009 (has links)
La mondialisation est souvent associée à une homogénéisation et une standardisation des métropoles. Pour autant, des représentations urbaines singulières émergent. En questionnant la réalité des modèles internationaux, mon ambition était de comprendre la manière dont les pensées urbaines se fabriquent, se diffusent, se confrontent et s’inventent, la façon dont elles s’ancrent dans une culture, projettent une société en devenir et créent les lieux publics. La mise en regard de la conception de l’espace urbain dans quatre métropoles, Paris, Rabat, Téhéran et New York, a révélé qu’il n’y avait non pas émergence de grands modèles types mais, au contraire, une atomisation de références qui co-existent et fondent les nouveaux lieux de la ville. Ce faisceau d’influences s’inscrit en continuité avec le passé pour mieux le réinventer. Il s’inspire de visions de plus en plus diversifiées, venues d’ailleurs. Plus encore, il prend appui sur des symboles, des représentations imaginaires de la ville. La réalité urbaine émerge de cet enchevêtrement d’interprétations individuelles et collectives, passées ou importées, théoriques ou imaginaires. Les lieux publics apparaissent alors comme un espace de dialogue inachevé sur une représentation du monde elle-même en évolution. Ils sont une redéfinition infinie de l’expérience de la relation des hommes à leur environnement. Cette hybridation amène à penser autrement le fait urbain. La proximité et l’expérience partagée de la fabrication de la ville permettent de charger les lieux des existences, émotions, passions et rêves des hommes. Ceux-ci sont potentiellement ouverts à une possibilité d’habiter, d’être au monde. Plus encore, l’expérience subjective et symbolique permet d’être présent au monde et à autrui, de transposer la vie humaine au-delà de sa condition mortelle, d’inventer un horizon pour « habiter poétiquement la terre » (F. Hölderlin). / Globalization is often associated with a homogenization and standardization of cities, However, representations of unique urban models continue to emerge. By questioning the veracity of a homogenous international model, my desire was to understand the manner in which urban thinking is formed, how it is disseminated, how it is challenged and reinvented, how it is rooted in a culture, projecting a vision of society and the création of public space. An overview of the design of urban space in four cities : Paris, Rabat Tehran and New York, does not reveal the emergence of any global design types, but rather a splintering of references which co-exist and form the basis for new urban spaces. This palette of influences is in continuity with the past so as to better reinvent it. It inspires visions which are more and more diversified by places afar. More than ever, it is attached to symbols, imaginative representations of the city. The urban reality emerges from this entwinement of individual and collective interpretations, of the past or imported, theoretical or imaginary. In perpetual reinterpretation, public spaces then appear as places of open dialogue that are based on an everchanging representation of a world that is still in flux. They are the infinite redefinition of the experience of the relation of humankind's to the environment. This hybridization brings to mind a new urban reality. The intimacy and shared experience in the creation of cities allows for spaces that are charged with the existence, emotions and passions of mankind. They are open to the possibility of living, of being, of the world. Even more, the experience of the subjective and symbolic allows for the presence of the worldly and the « other », the transposition of human life beyond its mortal condition, to create a horizon « for poetic living on Earth ». (F. Hölderlin).
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Des lieux intermédiaires dans un pays en chantier. Nouvelles réponses spatiales aux défis culturels, artistiques et urbains dans la Belgique des années 1970-1980

Svobodova, Karolina 30 March 2021 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie les enjeux et processus de création de lieux intermédiaires (friches culturelles, tiers-lieux) dans le contexte spécifique de la Belgique des années 1970. Dans une situation de revendications sociales, culturelles et artistiques et de luttes urbaines, alors que le pays est en plein chantier institutionnel conséquemment à la première révision de la Constitution, de nouveaux acteurs réclament leur place dans la cité et leur droit à la ville. Les études sur les lieux intermédiaires se multiplient depuis vingt ans en lien avec les enjeux d’aménagement du territoire. L’état de l’art révèle que tandis que les géographes, urbanistes et sociologues investissent des lieux contemporains pour analyser à quelles dynamiques territoriales – et plus spécifiquement urbaines – ils participent, les historiens de l’art et du théâtre rédigent des monographies sur l’invention de ces nouveaux espaces et sur leurs enjeux et effets dans le monde de l’art.En étudiant, à l’aide de fonds d’archives actuellement non traités et de l’histoire orale, trois lieux intermédiaires fondés en Belgique durant les années 1970 – les Halles de Schaerbeek, le Cirque Divers et la Raffinerie du Plan K – cette thèse propose d’articuler ces deux démarches en montrant comment, par l’esthétique, les choix d’aménagement et les modes de sociabilité développés dans ces lieux, ces derniers élaboraient un imaginaire urbain spécifique, participaient à l’expérience de la cité et s’inscrivaient dans le monde de l’art.La mise en place de ces infrastructures constituait une solution spatiale qui devait permettre de développer de nouvelles pratiques artistiques, susciter d’autres rapports à la culture et privilégier des modes festifs de sociabilité dans un contexte culturel peu dynamique. La thèse montre comment la logique Do It Yourself qui animait la création des lieux intermédiaires ainsi que leur manque de moyens structurels rendaient ces derniers particulièrement sensibles à leur environnement (institutionnel, urbain, socio-culturel, artistique) et les ouvraient sur la vie et les besoins de la cité. On observe que les trois lieux résultaient d’une dynamique de coopération et des appropriations des usagers, davantage que d’une logique oppositionnelle. Face au contexte actuel du city marketing et des ambitions de la ville créative qui mobilise les infrastructures et événements culturels à des fins économiques et promotionnelles, la perspective historique de cette thèse vise à réinterroger le statut de ressource que représente le lieu de culture. À partir de l’histoire de ces trois lieux, elle invite à penser les conditions de possibilité de l’infrastructure culturelle comme commun. / This dissertation examines the challenges and creative processes of intermediate places (cultural sites, third-places) in the specific situation of Belgium during the 1970s. In a context of social, cultural and artistic demands and urban conflicts, as the country was undergoing institutional reforms following the first revision of the Constitution, new actors claimed their place in the city and their right to the city.Studies on intermediate places have proliferated over the past twenty years with regard to land use planning issues. A review of the state of the art reveals that while geographers, urban planners and sociologists invested contemporary spaces to analyze the territorial - and more specifically urban - dynamics to which they contribute, art and theater historians produced monographs on the invention of such new spaces and about their significance and effects in the art world.Using unedited archive collections and oral history to study three intermediate places founded in Belgium in the 1970s - the Halles de Schaerbeek, the Cirque Divers and the Raffinerie du Plan K - this research suggests to combine these two approaches by showing how, through aesthetics, design choices and the modes of sociability implemented in these places, they developed a specific urban imaginary, contributed to the experience of the city and entered the art world.The implementation of such infrastructures provided a spatial solution that would enable the development of new artistic practices, encourage other attitudes towards culture and favor celebratory modes of sociability, in a poorly dynamic cultural context. The dissertation shows how the "Do It Yourself" movement that promoted the development of intermediate places as well as their lack of organizational means made them particularly sensitive to their - institutional, urban, socio-cultural, artistic - environment and exposed them to the life and needs of the city. Consequently, it can be stated that the three cultural sites arose from a dynamic of cooperation and appropriation by the users, rather than from an oppositional logic. In light of the current model of city marketing and the aspirations of the creative city, which relies on the use of public infrastructures and cultural events for economic and marketing purposes, the historical approach of this work aims at reexamining the value of cultural places as a resource. Drawing on the history of these three sites, it calls for a reflection on the conditions of possibility of cultural infrastructure as a common.Keywords: intermediate places, requalification, common, development, appropriation, 1970, creative city, celebration, spectacle, urban imaginary, Brussels, Liege, Belgium / Doctorat en Arts du spectacle et technique de diffusion et de communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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