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Implicit Computational Complexity and Compilers / Complexité Implicite et compilateurs

Rubiano, Thomas 01 December 2017 (has links)
Complexity theory helps us predict and control resources, usually time and space, consumed by programs. Static analysis on specific syntactic criterion allows us to categorize some programs. A common approach is to observe the program’s data’s behavior. For instance, the detection of non-size-increasing programs is based on a simple principle : counting memory allocation and deallocation, particularly in loops. This way, we can detect programs which compute within a constant amount of space. This method can easily be expressed as property on control flow graphs. Because analyses on data’s behaviour are syntactic, they can be done at compile time. Because they are only static, those analyses are not always computable or easily computable and approximations are needed. “Size-Change Principle” from C. S. Lee, N. D. Jones et A. M. Ben-Amram presented a method to predict termination by observing resources evolution and a lot of research came from this theory. Until now, these implicit complexity theories were essentially applied on more or less toy languages. This thesis applies implicit computational complexity methods into “real life” programs by manipulating intermediate representation languages in compilers. This give an accurate idea of the actual expressivity of these analyses and show that implicit computational complexity and compilers communities can fuel each other fruitfully. As we show in this thesis, the methods developed are quite generals and open the way to several new applications. / La théorie de la complexité´e s’intéresse à la gestion des ressources, temps ou espace, consommés par un programmel ors de son exécution. L’analyse statique nous permet de rechercher certains critères syntaxiques afin de catégoriser des familles de programmes. L’une des approches les plus fructueuses dans le domaine consiste à observer le comportement potentiel des données manipulées. Par exemple, la détection de programmes “non size increasing” se base sur le principe très simple de compter le nombre d’allocations et de dé-allocations de mémoire, en particulier au cours de boucles et on arrive ainsi à détecter les programmes calculant en espace constant. Cette méthode s’exprime très bien comme propriété sur les graphes de flot de contrôle. Comme les méthodes de complexité implicite fonctionnent à l’aide de critères purement syntaxiques, ces analyses peuvent être faites au moment de la compilation. Parce qu’elles ne sont ici que statiques, ces analyses ne sont pas toujours calculables ou facilement calculables, des compromis doivent être faits en s’autorisant des approximations. Dans le sillon du “Size-Change Principle” de C. S. Lee, N. D. Jones et A. M. Ben-Amram, beaucoup de recherches reprennent cette méthode de prédiction de terminaison par observation de l’évolution des ressources. Pour le moment, ces méthodes venant des théories de la complexité implicite ont surtout été appliquées sur des langages plus ou moins jouets. Cette thèse tend à porter ces méthodes sur de “vrais” langages de programmation en s’appliquant au niveau des représentations intermédiaires dans des compilateurs largement utilises. Elle fournit à la communauté un outil permettant de traiter une grande quantité d’exemples et d’avoir une idée plus précise de l’expressivité réelle de ces analyses. De plus cette thèse crée un pont entre deux communautés, celle de la complexité implicite et celle de la compilation, montrant ainsi que chacune peut apporter à l’autre.
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Analyse de la complexité des programmes par interprétation sémantique / Program complexity analysis by semantics interpretation

Péchoux, Romain 14 November 2007 (has links)
Il existe de nombreuses approches développées par la communauté Implicit Computational Complexity (ICC) permettant d'analyser les ressources nécessaires à la bonne exécution des algorithmes. Dans cette thèse, nous nous intéressons plus particulièrement au contrôle des ressources à l'aide d'interprétations sémantiques. Après avoir rappelé brièvement la notion de quasi-interprétation ainsi que les différentes propriétés et caractérisations qui en découlent, nous présentons les différentes avancées obtenues dans l'étude de cet outil : nous étudions le problème de la synthèse qui consiste à trouver une quasi-interprétation pour un programme donné, puis, nous abordons la question de la modularité des quasi-interprétations. La modularité permet de diminuer la complexité de la procédure de synthèse et de capturer un plus grand nombre d'algorithmes. Après avoir mentionné différentes extensions des quasi-interprétations à des langages de programmation réactifs, bytecode ou d'ordre supérieur, nous introduisons la sup-interprétation. Cette notion généralise la quasi-interprétation et est utilisée dans des critères de contrôle des ressources afin d'étudier la complexité d'un plus grand nombre d'algorithmes dont des algorithmes sur des données infinies ou des algorithmes de type diviser pour régner. Nous combinons cette notion à différents critères de terminaison comme les ordres RPO, les paires de dépendance ou le size-change principle et nous la comparons à la notion de quasi-interprétation. En outre, après avoir caractérisé des petites classes de complexité parallèles, nous donnons quelques heuristiques permettant de synthétiser des sup-interprétations sans la propriété sous-terme, c'est à dire des sup-interprétations qui ne sont pas des quasi-interprétations. Enfin, dans un dernier chapitre, nous adaptons les sup-interprétations à des langages orientés-objet, obtenant ainsi différents critères pour contrôler les ressources d'un programme objet et de ses méthodes / There are several approaches developed by the Implicit Computational Complexity (ICC) community which try to analyze and control program resources. In this document, we focus our study on the resource control with the help of semantics interpretations. After introducing the notion of quasi-interpretation together with its distinct properties and characterizations, we show the results obtained in the study of such a tool: We study the synthesis problem which consists in finding a quasi-interpretation for a given program and we tackle the issue of quasi-interpretation modularity. Modularity allows to decrease the complexity of the synthesis procedure and to capture more algorithms. We present several extensions of quasi-interpretations to reactive programming, bytecode verification or higher-order programming. Afterwards, we introduce the notion of sup-interpretation. This notion strictly generalizes the one of quasi-interpretation and is used in distinct criteria in order to control the resources of more algorithms, including algorithms over infinite data and algorithms using a divide and conquer strategy. We combine sup-interpretations with distinct termination criteria, such as RPO orderings, dependency pairs or size-change principle, and we compare them to the notion of quasi-interpretation. Using the notion of sup-interpretation, we characterize small parallel complexity classes. We provide some heuristics for the sup-interpretation synthesis: we manage to synthesize sup-interpretations without the subterm property, that is, sup-interpretations which are not quasi-interpretations. Finally, we extend sup-interpretations to object-oriented programs, thus obtaining distinct criteria for resource control of object-oriented programs and their methods
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ICC and Probabilistic Classes

Parisen Toldin, Paolo 08 April 2013 (has links) (PDF)
The thesis applies the ICC tecniques to the probabilistic polinomial complexity classes in order to get an implicit characterization of them. The main contribution lays on the implicit characterization of PP (which stands for Probabilistic Polynomial Time) class, showing a syntactical characterisation of PP and a static complexity analyser able to recognise if an imperative program computes in Probabilistic Polynomial Time. The thesis is divided in two parts. The first part focuses on solving the problem by creating a prototype of functional language (a probabilistic variation of lambda calculus with bounded recursion) that is sound and complete respect to Probabilistic Prolynomial Time. The second part, instead, reverses the problem and develops a feasible way to verify if a program, written with a prototype of imperative programming language, is running in Probabilistic polynomial time or not. This thesis would characterise itself as one of the first step for Implicit Computational Complexity over probabilistic classes. There are still open hard problem to investigate and try to solve. There are a lot of theoretical aspects strongly connected with these topics and I expect that in the future there will be wide attention to ICC and probabilistic classes.
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Linéarité : un outil analytique pour l'étude de la complexité et de la sémantique des langages de programmation / Linearity : an analytic tool in the study of complexity and semantics of programming languages

Gaboardi, Marco 12 December 2007 (has links)
Dans la première partie, on propose un système de type pour le lambda-calcul, dans le style du calcul des séquents, nomme « Soft Type Assignment » (STA) qui est inspiré par la logique linéaire « soft ». STA a la propriété de réduction du sujet et est correct et complète pour les calculs en temps polynomial. Par la suite on propose un déduction naturelle, STA_N. Ce système est simple mais il a le désavantage que les variables dans le sujet peuvent être explicitement renommées. Pour résoudre ce problème, on propose le système STA_M, où les contextes sont des multi-ensembles, donc les règles pour renommer les variables peuvent être interdit. L’inférence de type pour STA_M ne semble pas décidable. On propose un algorithme qui pour chaque lambda-terme rend l’ensemble de contraintes que doivent être satisfait pour que le terme soit type. Pi est correct et complet. Ensuite on étend le lambda-calcul par des constantes booléennes et on propose le système STA_B. La particularité de STA_B est que la règle du conditionnel utilise les contextes de façon additive. Chaque programme de STA_B peut être exécuté, par une machine abstraite, en espace polynomial. De plus le système est aussi complet pour PSPACE. Dans la deuxième partie, on propose une restriction de PCF, nommée SlPCF. Ce langage est équipé avec une sémantique opérationnelle qui mélange l’appelle par nom et l’appelle par valeur et peut être interprèté en mode standard dans les espaces cohérents linéaires. SlPCF est complet pour les fonctions récursives, mais il n’est pas complet et donc il n’est pas fully abstract pour les espaces cohérents linéaires / In the first part, we propose, inspired by Soft Linear Logic, a type assignment system for lambda-calculus in sequent calculus style, named Soft Type Assignment (STA). STA enjoys the subject reduction property. and is correct and complete for polynomial time computations. Then, we propose a natural deduction named STA_N. While simple, STA_N has the disadvantage of allowing the explicit renaming of variables in the subject. To overcome to this problem, we propose another natural deduction system, named STA_M, where contexts are multisets, hence rules renaming variables can be avoided. The type inference for STA_M seems in general undecidable. We propose an algorithm Pi returning, for every lambda-term, a set of constraints that need to be satisfied in order to type the term. Pi is correct and complete. We extend the lambda-calculus by basic boolean constants and we propose the system STA_B. The peculiarity of STA_B is that the conditional rule treats the contexts in an additive way. Every STA_B program can be executed, through an abstract machine, in polynomial space. Moreover, STA_B is also complete for PSPACE. In the second part we propose a restriction of PCF, named SlPCF. The language is naturally equipped with an operational semantics mixing call-by-name and call-by-value parameter passing and it can be interpreted in linear coherence space in a standard way. SlPCF is recursive complete, but it is not complete, and thus not fully abstract, with respect to linear coherence spaces
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Linear logic, type assignment systems and implicit computational complexity / Logique linéaire, systèmes de types et complexité implicite

De Benedetti, Erika 10 February 2015 (has links)
La complexité implicite (ICC) vise à donner des caractérisations de classes de complexité dans des langages de programmation ou des logiques, sans faire référence à des bornes sur les ressources (temps, espace mémoire). Dans cette thèse, nous étudions l’approche de la logique linéaire à la complexité implicite. L’objectif est de donner des caractérisations de classes de complexité, à travers des variantes du lambda-calcul qui sont typables dans de tels systèmes. En particulier, nous considérons à la fois une perspective monovalente et une perspective polyvalente par rapport à l’ICC. Dans le premier cas, le but est de caractériser une hiérarchie de classes de complexité à travers un lambda-calcul élémentaire typé dans la logique linéaire élémentaire (ELL), où la complexité ne dépend que de l’interface d’un programme, c’est à dire son type. La deuxième approche rend compte à la fois des fonctions calculables en temps polynomial et de la normalisation forte, à travers des termes du lambda-calcul pur qui sont typés dans un système inspiré par la logique linéaire Soft (SLL); en particulier, par rapport à l’approche logique ordinaire, ici nous abandonnons la modalité “!” en faveur de l’emploi des types stratifiés, vus comme un raffinement des types intersection non associatifs, afin d’améliorer la typabilité et, en conséquence, l’expressivité. Enfin, nous explorons l’utilisation des types intersection, privés de certaines de leurs propriétés, vers une direction plus quantitative que l’approche qualitative habituelle, afin d’obtenir une borne sur le calcul de lambda-termes purs, en obtenant en plus une caractérisation de la normalisation forte. / In this thesis we explore the linear logic approach to implicit computational complexity, through the design of type assignment systems based on light linear logic, or heavily inspired by them, with the purpose of giving a characterization of one or more complexity classes, through variants of lambda-calculi which are typable in such systems. In particular, we consider both a monovalent and a polyvalent perspective with respect to ICC. In the first one the aim is to characterize a hierarchy of complexity classes through an elementary lambda-calculus typed in Elementary Linear Logic (ELL), where the complexity depends only on the interface of a term, namely its type. The second approach gives an account of both the functions computable in polynomial time and of strong normalization, through terms of pure lambda-calculus which are typed in a system inspired by Soft Linear Logic (SLL); in particular, with respect to the usual logical take, in the latter we give up the “!” modality in favor of employing stratified types as a refinement of non-associative intersection types, in order to improve typability and, as a consequence, expressivity.Finally we explore the use of intersection types, deprived of some of their usual properties, towards a more quantitative approach rather than the usual qualitative one, namely in order to compute a bound on the computation of pure lambda-terms, obtaining in addition a characterization of strong normalization.

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