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Intervenants sociaux et médication psychiatrique : pratiques et accueil réservé à la Gestion autonome de la médication en santé mentaleBenisty, Lisa 08 1900 (has links)
La recherche en santé mentale reconnaît plusieurs habiletés aux travailleurs sociaux. Cependant, lorsqu’il est question de médication, élément central du plan de traitement en santé mentale, on constate que l’on attribue surtout aux travailleurs sociaux le rôle de veiller à l’observance de ce traitement. Pourtant, la recherche scientifique montre que prendre des médicaments est une expérience complexe et comporte des impacts psychosociaux. Pour les intervenants sociaux, ce contexte constitue une opportunité d’explorer avec les personnes qu’ils accompagnent, les différentes facettes de cette expérience. Cette opportunité n’est pas seulement remarquée par les professionnels mais aussi par des voix de la marge, celles de personnes qui ont vécu un problème de santé mentale et qui ont vu la médication entrer dans leur vie. C’est à partir de cette perspective que l’approche de la Gestion autonome de la médication (GAM) a été élaborée et permet de considérer les dimensions expérientielles et psychosociales de la prise de médicaments. La GAM propose, par des pratiques d’accompagnement individuel ou de groupe, de soutenir l’usager pour qu’il puisse porter un regard critique sur sa médication, s’assurer que celle-ci soit bien au service de sa qualité de vie et apporter des changements en conséquence. Cette étude réalisée auprès de 19 intervenants sociaux ayant participé à une formation sur la GAM, s’intéresse à leurs pratiques en lien avec la médication psychiatrique et à l’accueil qu’ils ont réservé à la GAM. Un état des connaissances par rapport à l’intervention sociale et la médication y est présenté ainsi qu’une description détaillée de la GAM. Des conclusions sont tirées sur la formation GAM et sur la formation des travailleurs sociaux. / Mental health research recognizes several skills in social workers. However, when it comes to medication—fundamental element of the mental health treatment plan—one notes that social workers are mainly attributed the role of seeing to the patient’s acceptance of the treatment. And yet, scientific research shows that taking medication is a complex experience which entails psychosocial impacts. This context then presents an opportunity for social workers to explore the different facets of this experience with the people they accompany. This opportunity is not only put forth by professionals, but also by voices from the margins, those of people who have lived through a mental health problem and dealt with medication becoming a part of their lives. It is from this perspective that the Gestion autonome de la medication (GAM) approach allows to consider the experiential and psychosocial dimensions of medication-taking. Through individual intervention or group meetings, the GAM offers support to individuals taking medication in order to help them have a critical look on their medication and to furthermore ensure that the medication consumed is in the best interest of their quality of life. This study was conducted on 19 workers in the field of social intervention, who had participated in the GAM training. The goal was to learn more about their respective practices in relation to psychiatric medication as well as how the GAM has been received by them. A literature review on social intervention and medication is introduced, as well as a detailed description of the GAM. Conclusions will be elaborated on the GAM training and the professional training of social workers.
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Intervenants sociaux et médication psychiatrique : pratiques et accueil réservé à la Gestion autonome de la médication en santé mentaleBenisty, Lisa 08 1900 (has links)
La recherche en santé mentale reconnaît plusieurs habiletés aux travailleurs sociaux. Cependant, lorsqu’il est question de médication, élément central du plan de traitement en santé mentale, on constate que l’on attribue surtout aux travailleurs sociaux le rôle de veiller à l’observance de ce traitement. Pourtant, la recherche scientifique montre que prendre des médicaments est une expérience complexe et comporte des impacts psychosociaux. Pour les intervenants sociaux, ce contexte constitue une opportunité d’explorer avec les personnes qu’ils accompagnent, les différentes facettes de cette expérience. Cette opportunité n’est pas seulement remarquée par les professionnels mais aussi par des voix de la marge, celles de personnes qui ont vécu un problème de santé mentale et qui ont vu la médication entrer dans leur vie. C’est à partir de cette perspective que l’approche de la Gestion autonome de la médication (GAM) a été élaborée et permet de considérer les dimensions expérientielles et psychosociales de la prise de médicaments. La GAM propose, par des pratiques d’accompagnement individuel ou de groupe, de soutenir l’usager pour qu’il puisse porter un regard critique sur sa médication, s’assurer que celle-ci soit bien au service de sa qualité de vie et apporter des changements en conséquence. Cette étude réalisée auprès de 19 intervenants sociaux ayant participé à une formation sur la GAM, s’intéresse à leurs pratiques en lien avec la médication psychiatrique et à l’accueil qu’ils ont réservé à la GAM. Un état des connaissances par rapport à l’intervention sociale et la médication y est présenté ainsi qu’une description détaillée de la GAM. Des conclusions sont tirées sur la formation GAM et sur la formation des travailleurs sociaux. / Mental health research recognizes several skills in social workers. However, when it comes to medication—fundamental element of the mental health treatment plan—one notes that social workers are mainly attributed the role of seeing to the patient’s acceptance of the treatment. And yet, scientific research shows that taking medication is a complex experience which entails psychosocial impacts. This context then presents an opportunity for social workers to explore the different facets of this experience with the people they accompany. This opportunity is not only put forth by professionals, but also by voices from the margins, those of people who have lived through a mental health problem and dealt with medication becoming a part of their lives. It is from this perspective that the Gestion autonome de la medication (GAM) approach allows to consider the experiential and psychosocial dimensions of medication-taking. Through individual intervention or group meetings, the GAM offers support to individuals taking medication in order to help them have a critical look on their medication and to furthermore ensure that the medication consumed is in the best interest of their quality of life. This study was conducted on 19 workers in the field of social intervention, who had participated in the GAM training. The goal was to learn more about their respective practices in relation to psychiatric medication as well as how the GAM has been received by them. A literature review on social intervention and medication is introduced, as well as a detailed description of the GAM. Conclusions will be elaborated on the GAM training and the professional training of social workers.
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Détresse psychologique, image du corps et qualité de vie des patients atteints d’un cancer du rectum traités par chirurgie avec stomie temporaire : construction et mise à l’épreuve d’une intervention psycho-sociale / Psychological distress, body image and quality of life among rectal cancer patients treated by surgery and temporary stoma : Development and testing of a psychosocial interventionFaury, Stéphane 26 November 2018 (has links)
Alors que le traitement standard du cancer du rectum (traitement néoadjuvant avec chirurgie d’exérèse et stomie temporaire) n’épargne ni la psyché ni le corps, peu d’études se sont intéressées à l’ajustement psycho-social des patients qui y sont confrontés. Le corps est bien souvent perçu, à la suite des traitements, comme dérivant de la norme et générant un sentiment de honte. Ainsi le premier travail de cette thèse a été de valider un outil, en population française, permettant de mesurer la honte liée à l’image du corps. Dans un deuxième travail, nous avons pu comparer la honte liée à l’image du corps ainsi que la qualité de vie, l’image du corps, et la détresse psychologique des patients ayant reçu un traitement standard à ceux traités par excision locale (nouvelle approche proposée aux patients présentant une bonne réponse clinique aux traitements néoadjuvants). Le traitement standard entraînant des difficultés psycho-sociales plus marquées, nous avons évalué plus spécifiquement ses conséquences sur la détresse psychologique et l’image du corps dans un troisième travail. La période avec la stomie temporaire représente un temps spécifique durant lequel les patients semblent mettre leur vie entre parenthèses. Ainsi, dans un quatrième travail, nous avons investigué le rôle du temps comme un déterminant possible de la qualité de vie de ces sujets. Nos résultats ont montré qu’il conviendrait de considérer, dans le parcours de soin du patient, la façon dont celui-ci perçoit le temps, en vue de prévenir une altération de sa qualité de vie. Cette altération persiste plusieurs mois après la fin des traitements mais peu d’études s’y sont, à ce jour, intéressées. Ainsi, dans un cinquième travail, nous avons exploré la qualité de vie, deux ans après le diagnostic de cancer, chez des survivants du cancer du côlon-rectum traités par chirurgie avec ou sans stomie temporaire. Nous avons alors constaté que la qualité de vie physique était significativement plus altérée chez les patients qui ont eu une stomie. Face à ces difficultés, il convenait de proposer une intervention psycho-sociale répondant aux besoins émotionnels de ces patients. Peu d’interventions ont été développées en ce sens. Dans un sixième travail, nous avons développé et mis à l’épreuve une intervention psycho-sociale qui semble s’inscrire davantage dans une approche préventive. L’ensemble de ces travaux pourrait contribuer à améliorer l’accompagnement proposé à ces patients, même s’il est nécessaire de souligner l’importance de promouvoir la recherche dans ce domaine pour mieux comprendre encore les enjeux psycho-sociaux de ce traitement. / While the standard treatment for rectal cancer (neoadjuvant treatment with rectal excision) has spared neither the psyche nor the body, few studies have focused on psychosocial adjustment of patients who have received this treatment. Following treatment, the body is often perceived as deviating from the norm, generating feelings of shame. The first objective of this thesis was to adapt, and validate, for the French population, a body image shame scale. The second step consisted in comparing body image shame, quality of life, body image, and psychological distress between rectal cancer patients treated by surgery with temporary stoma or local excision (a new treatment approach proposed for patients with rectal cancer after a good clinical response to neoadjuvant therapy). Since standard treatment leads to more psychosocial problems, in a third study, we examined the effects of standard treatment on psychological distress and body image. The temporary stoma period represents a specific time during which patients seem to temporarily suspend their lives. Thus, the fourth study of this thesis investigated how the role of time perspective might act as a determinant of quality of life for rectal cancer patients. The time perspective construct provides keys in order to improve quality of life of rectal cancer patients. Quality of life alterations persist several months after the end of treatments but, to date, few studies have focused on this topic. The fifth goal was to assess colorectal cancer survivors’ quality of life two years after diagnosis of colorectal cancer according to their stoma status (reversed or never formed). Participants with a reversed stoma score lower on the physical quality of life scale than participants without stoma. Patients with rectal cancer experience psychosocial challenges. To deal with these challenges, psychosocial interventions focused on emotional needs of rectal cancer patients treated by standard treatment should be proposed. There is a lack of this type of intervention for this population. The sixth purpose was to develop and test a psychosocial intervention which seems to be more in line with a preventive approach. Taken together, these works may contribute to improve the support offered to these patients, even though the importance of promoting research to deal with the psychosocial challenges of this treatment must be underlined.
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