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Accumulation de l'uranium, de ses descendants et des éléments traces métalliques dans les sols des zones humides autour des anciennes mines d'uranium

Cuvier, Alicia 06 November 2015 (has links) (PDF)
L’exploitation minière de l’uranium et les processus de traitement du minerai sont à l’origine d’un marquage potentiel de l’environnement par les descendants des chaînes de désintégration U-Th et des éléments traces métalliques (ETM) associés. Ces contaminants s’accumulent ensuite préférentiellement dans des zones de sédimentation continentales (étangs ou lacs) ou des zones humides (tourbières, berges de rivière) situées à l’aval hydraulique des mines. Les zones humides en particulier sont des milieux sensibles aux changements globaux et à la pression anthropique, situés en général en tête de bassin versant. Cela pose donc un risque en cas relargage des contaminants depuis ces milieux. L’objectif de cette étude est de mettre en place une méthodologie aisément reproductible, y compris aux sites miniers orphelins, et permettant l’identification et la caractérisation des contaminations et la compréhension des mécanismes d’accumulation et des risques de relargage. Cette étude a été réalisée dans l’environnement de l’ancienne mine de Bertholène (Aveyron, 12, France). Les zones d’accumulations préférentielles ont été identifiées par spectrométrie gamma in situ mobile et fixe. Des échantillons de sols, sédiments, végétaux, eaux et tourbes ont été prélevés autour du site, afin (a) de caractériser l’activité des différents descendants des chaînes de l’U et du Th et les contaminations en ETM associées à différentes échelles d’observation, (b) de comprendre les mécanismes d’accumulation et de relargage potentiel et (c) de tracer les sources des contaminants. Les résultats obtenus montrent que l’essentiel de la contamination est localisée dans une zone inondable de l’environnement proximal aval de la mine. Les activités en uranium élevées (U-238 > 20000 Bq.kg-1) et le fort enrichissement des radionucléides du début de chaîne par rapport à la fin de chaîne de l’U-238 traduisent un apport préférentiel d’U-238 et de Th-230, par rapport au Ra-226, lors d’inondations. Les contaminations en ETM associées sont relativement faibles, excepté en Mn, en Ba et en S. Les accumulations en radionucléides et en ETM sont expliquées à la fois par les caractéristiques géochimiques du minerai d’uranium et par les processus de traitement du minerai et des eaux d’exhaure. Les lessivages chimiques réalisés révèlent que les fractions acido-solubles et oxydes amorphes des sols constituent des pièges prépondérants des contaminants et que des variations du pH ou du potentiel d’oxydoréduction pourraient générer des relargages important d’uranium et de radium dans l’environnement. Finalement les déséquilibres radiologiques et les isotopes du plomb sont des traceurs fiables de la contamination associée à l’exploitation d’une mine d’uranium.
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Origine des lentilles riches en sulfures des gisements de palladium du Lac des Iles, Ontario, Canada

Duran, Charley J. 01 1900 (has links) (PDF)
Les gisements de Pd du Lac des Iles (Ouest de l’Ontario, Canada) sont connus pour être riches en Pd et pauvres en sulfures. Il y a un débat de longue date concernant l’origine de ces gisements, avec une école de pensée proposant qu’ils sont essentiellement d’origine magmatique, et une autre suggérant qu’ils sont hydrothermaux. En plus de la minéralisation pauvre en sulfures, des lentilles riches en sulfures sont présentes au travers de l’intrusion du Lac des Iles et celles-ci n’ont pas été étudiées précédemment. Le but de cette thèse de doctorat est d’aborder le problème de l’origine de ces lentilles riches en sulfures. Les lentilles riches en sulfures (0,1 à 3 m de long) recoupent la stratigrphie et suivent des zones de cisaillement syn-magmatiques. La minéralogie des sulfures varie d’un assemblage composé de pyrrhotite (Po) pentlandite (Pn) ± pyrite (Py) ± chalcopyrite ± oxydes de Fe-Ti (magnétite and ilménite), à un assemblage dominé par la pyrite (Py). Les ratios Pd/Ir et Pd/Pt roche totale sont élevés et extrêmement variables (respectivement 5 à 258000 et 2 à 226), indépendamment de l’assemblage minéralogique. Les échantillons les plus riches en Py sont enrichis en As et Bi par rapport aux autres échantillons. Les analyses géochimiques roche totale montrent un découplage du Cu à partir du Ni. La plupart des échantillons ont des ratios S/Se d’approximativement 3000 et des valeurs δ34S proches de celle du manteau. Les analyses LA-ICP-MS montrent que les compositions de Po, Pn et d’oxydes de Fe-Ti sont similaires à celles provenant de minéralisations magmatiques dérivées de magmas évolués. Les Py sont riches en EGPI + Rh et montrent une zonation compositionnelle. Leur composition et leur distribution en éléments sont similaires à celles de Py trouvées dans des gisements de sulfures magmatiques. Il est proposé que des liquides sulfurés magmatiques se soient accumulés au travers de l’intrusion en réponse à l’ouverture de zones de dilatation à un stade magmatique. Ces liquides sulfurés ont subit la cristallisation fractionnée et ont formé des cumulats de solution solide monosulfurée (MSS). Les liquides résiduels enrichis en Pd, Pt et Au complémentaires des cumulats de MSS ne sont plus associés avec les lentilles. La variation des ratios d’EGP est interprétée comme étant le résultat de différents degrés de fractionnement de liquides sulfurés évolués. Lors de la cristallisation de la MSS, l’oxigène a diffusé hors des liquides sulfurés et a réagit avec les magmas silicatés pour former les oxydes de Fe-Ti. Au cours du refroidissement, la MSS a exsolvé pour former Po et Pn. Lors de l’altération, le Fe ± Ni ont été redistribué depuis la MSS ou Po ± Pn vers les silicates intersticiels, entraînant le développement de Py. Il est suggéré que lorsque la Py s’est formée, elle a hérité des éléments trace de la MSS ou de la Po, mais en plus les éléments ont diffusés dans la Py à partir des sulfures alentours. Certains éléments mobiles (e.g., As et Bi) ont été introduits dans la Py par des fluides. The Lac des Iles Pd-deposits (Western Ontario, Canada) are known to be Pd-rich and sulfide-poor. There is a long-standing debate as to the origin of these deposits, with one school of thought proposing that they are essentially of magmatic origin and one suggesting that they are hydrothermal. In addition to the sulfide-poor mineralization, sulfide-rich pods are present throughout the Lac des Iles intrusion and these have not previously been investigated. The purpose of this Ph.D. thesis is to address the origin of these sulfide-rich pods. The sulfide-rich pods (0.1 to 3 m long) cross-cut the stratigraphy and follow syn-magmatic shear zones. The sulfide mineralogy varies from an assemblage that consists of pyrrhotite (Po) pentlandite (Pn) ± pyrite (Py) ± chalcopyrite ± Fe-Ti oxides (magnetite and ilmenite) to an assemblage dominated by pyrite. The whole-rock Pd/Ir and Pd/Pt ratios are high and extremely variable (5 to 258000 and 2 to 226, respectively), regardless of the mineralogical assemblages. The most Py-rich samples are enriched in As and Bi relative to the other samples. The whole-rock geochemical analyses show a decoupling of Cu from Ni. Most of the samples have S/Se ratios of approximately 3000 and 34S of near-mantle value. Laser ablation-ICP-MS analyses show that the compositions of Po, Pn and Fe-Ti oxides are similar to that from igneous mineralization derived from evolved magmas. The Py are rich in IPGE + Rh and exhibit compositional zoning. Their composition and element distribution are similar to those of Py found in magmatic sulfide deposits. It is proposed that magmatic sulfide liquids accumulated throughout the intrusion in response to the opening of dilation zones at magmatic stage. These sulfide liquids experienced crystal fractionation and formed cumulus monosulfide solid solution (MSS). The residual liquids enriched in Pd, Pt and Au and complimentary to the cumulus MSS are no longer associated with the pods. The variation in PGE ratios is interpreted as being the result of different degrees of fractionation of evolving sulfide liquids. During MSS crystallization, oxygen diffused out of the sulfide liquids and reacted with silicate magmas to form the Fe-Ti oxides. Upon cooling, MSS exsolved to form Po and Pn. During alteration, Fe ± Ni were redistributed from MSS or Po ± Pn to interstitial silicates, resulting in the development of Py. It is suggested that as the Py formed it inherited the trace elements from the MSS or Po, but in addition elements diffused from the surrounding sulfides into the Py. Some mobile elements (e.g., As and Bi) were introduced into the Py by fluids.
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Caractérisation des altérations et des minéralisations volcanogènes du complexe volcanique du Cap d'Ours, Rouyn-Noranda, Québec

Genna, Dominique January 2009 (has links) (PDF)
Le complexe rhyolitique du Cap d'Ours est situé en plein coeur de la ville de Rouyn-Noranda, dans le Groupe du Blake River (GBR) en Abitibi. Le GBR est récemment interprété comme étant un complexe de caldeiras imbriquées et séquentielles. Dans ce modèle, le Cap d'Ours est un secteur clé puisqu'il constitue la marge de l'une de ces caldeiras : la caldeira de New Senator. La faille synvolcanique de Glenwood, constitue la limite Est de ce complexe volcanique et aurait servi de conduit magmatique et hydrothermal. Les affleurements étudiés sont constitués en grande majorité de rhyolites fragmentaires, et la genèse de ces brèches reste problématique. La proximité de la mine Horne, située à seulement 2 km au Nord, renforce l'intérêt de la zone d'étude car le gisement pourrait être associée à la caldeira de New Senator. Le but de cette étude est donc de comprendre l'environnement volcanique et de caractériser les altérations et les minéralisations en bordure d'une faille synvolcanique majeure. La cartographie de détail réalisée permet d'interpréter les brèches du Cap d'Ours comme étant d'origine autoclastique, et associées à la mise en place d'un complexe felsique sous-marins de dômes et de coulées. La géométrie des faciès lobés indique que le Cap d'Ours ne correspond qu'à la partie orientale de l'édifice, le centre d'émission étant localisé à l'Ouest du secteur d'étude. Ce centre d'émission est constitué d'une multitude de dykes, de composition variable, orientés en direction de la mine Horne. Les structures synvolcaniques, matérialisées par des dykes, sont omniprésentes dans le secteur. Le centre d'émission du complexe pourrait représenter une faille synvolcanique majeure, utilisée pour la mise place du complexe felsique, mais qui aurait aussi pu servir de conduit d'alimentation pour les minéralisations de la mine Horne. Des dykes felsiques à phénocristaux de quartz et feldspath (PQF) recoupent le complexe felsique du Cap d'Ours et semblent, eux aussi, emprunter des zones de faiblesses synvolcaniques. L'étude des altérations, basée sur une nouvelle méthodologie développée au cours de ce projet, met en évidence deux épisodes d'altérations superposés et distincts. Le premier se caractérise par une zonalité latérale, avec une silicification à proximité du centre d'émission et une altération en chlorite-séricite plus distale. Le deuxième épisode se traduit, sur le terrain, par une zonalité verticale cette fois ci, et est représentée par la séricitisation des PQF. La zonalité latérale est typique de l'altération d'un dôme felsique par l'eau de mer. Par contre, la zonalité verticale est clairement associée à un épisode hydrothermal d'intensité relativement faible. La minéralisation, uniquement constituée de fine pyrite, est localisée de part et d'autre des PQF. Ce iien spatial de proximité suggère donc que ces dykes et les structures synvolcaniques qu'ils incarnent ont contrôlé l'épisode minéralisateur. L'étude pétrographique et la signature en éléments traces des pyrites mesurée au La-ICP-MS soutiennent cette hypothèse. Trois groupes de pyrites sont discriminés: 1) des pyrites volcanogènes, riche en métaux, spatialement associées au PQF, 2) des pyrites métamorphiques sans métaux, réparties sur tout le secteur, et 3) des pyrites volcanogènes recristallisées et localisées à proximité du centre d'émission du complexe felsique. Ces dernières pourraient être associées à un autre système hydrothermal qui aurait pu alimenter la mine Home. La similarité du contenu métallique entre les pyrites volcanogènes du secteur d'étude et celle de la mine Home suggère un lien entre les deux systèmes minéralisateurs. Le modèle évolutif proposé pour expliquer la mise en place du Cap d'Ours et les altérations hydrothermales met l'emphase sur l'importance des structures synvolcaniques qui sont omniprésentes dans le secteur. Le facteur temps a lui aussi un rôle primordial. Le complexe felsique ayant été rapidement recouvert par des laves mafiques, seule une cellule hydrothermale de faible durée et donc de faible intensité a pu se développer, ne permettant pas la mise en place de minéralisations économiques malgré la combinaison de tous les facteurs nécessaires, à savoir, la perméabilité structurale fournie par les structures synvolcaniques, l'apport illimité d'eau de mer et une chambre magmatique proche comme source de chaleur.
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Le massif du Koniambo, Nouvelle-Calédonie : formation et obduction d'un complexe ophiolitique du type SSZ : enrichissement en nickel, cobalt et scandium dans les profils résiduels

Audet, Marc-Antoine January 2009 (has links) (PDF)
Le massif du Koniambo fait partie d'un chapelet de massifs montagneux échelonnés le long de la côte ouest de l'île principale de Nouvelle-Calédonie. Il est un témoin de la grande nappe ophiolitique de Nouvelle-Calédonie mise en place à l'Éocène supérieur, dont l'élément principal est le Massif du Sud. Le massif du Koniambo comprend trois grands assemblages lithologiques et structuraux : a) l'assemblage à harzburgites et dunites serpentinisées de Vavouto; b) une séquence de dunites à chromite; et c) une suite de nappes principalement à harzburgites +/- dunites dans la partie supérieure du massif. Ces assemblages surmontent l'Unité de Poya qui comprend, les volcanites à affinité BAB et MORB dans la plaine de Vavouto, la séquence de gabbros et dolérites de la région de Témala, les basaltes et pyroclastites de type OIB de la péninsule de Pinjen, et enfin les boninites de la plaine des Gaiacs au sud de la zone d'étude. Ces différents assemblages possèdent une position stratigraphique imposée par les événements tectoniques responsables de l'obduction des séquences de croûte océanique/manteau lithosphérique sur le socle de la Nouvelle-Calédonie. Selon notre étude, l'enchevêtrement des unités volcaniques et volcano-sédimentaires de l'Unité de Poya à la base, surmontées par les gabbros de Témala et les unités mantelliques au sommet, suggère un assemblage imbriqué formant une suite stracturalement inversée en provenance du bassin marginal Sud-Loyauté dont certains membres ultramafiques ont été fortement affectés par leur passage en milieu suprasubductif (SSZ). Cette disposition structurale inverse des faciès ultramafiques est décrite pour la première fois en Nouvelle-Calédonie et contraste avec les séquences ultramafiques moins démembrées du sud de l'île. La spécificité des péridotites du Koniambo et des séquences volcaniques sousjacentes est la résultante de plusieurs processus particuliers. En premier lieu, une double fusion partielle des péridotites ; La première serait à l'origine des basaltes océaniques de type MORB de l'Unité de Poya réalisée du Crétacé supérieur au Paléocène lors de l'ouverture du bassin marginal Sud-Loyauté en réponse à la subduction de la plaque Pacifique sous la marge du Gondwana. Des processus annexes ont alors conduit à la formation d'OIB et de BAB dans le contexte océanique du bassin Sud-Loyauté. Le second processus, à l'Éocène, serait la subduction intra-océanique de la lithosphère des Loyauté sous le proto-arc du même nom avec à ce stade une seconde phase de fusion partielle du manteau déjà fortement appauvri en terres rares et HFS lors des phases précédentes de la fusion et ceci en contexte suprasubductif. Cet épisode pourrait expliquer l'origine possible des boninites alors formées en position d'avant-arc et le caractère extrêmement appauvri des harzburgites. Parallèlement, des processus multiphasés d'altération hydrothermale apparaissent à l'origine des serpentinites silicifiées et des précipitations de giobertite dans la séquence péridotitique basale de Vavouto, constituée très vraisemblablement à relativement faible profondeur dans le coin mantellique supra-subductif au dessus de la lithosphère plongeante des Loyauté sous l'action de fluides hydriques, puis lors de la remontée des matériaux concernés et de Fobduction des péridotites; Enfin Fobduction proprement dite avec son cortège de déformations est à l'origine de la structuration actuelle du massif du Koniambo. L'assemblage des divers membres constitutifs du massif du Koniambo sur le socle de la Nouvelle-Calédonie est le résultat de trois événements tectoniques majeurs. Dans un premier temps, l'obduction à l'Éocène supérieur de la séquence croûte océanique/nappe ophiolitique sur le bâti Calédonien a provoqué l'accrétion d'écaillés mantelliques selon une disposition apparente inversée dans le massif du Koniambo. Sous l'influence d'une deuxième période tectonique importante ayant son origine à l'ouest de la Nouvelle-Calédonie, l'assemblage des membres de la séquence ophiolitique fot découpé en sept domaines structuraux distincts. Au nord et nord-est de la zone d'étude, une faille de coulissage, désignée « l'Accident Tectonique Majeur, ATM», est un des événements tectoniques le plus récent affectant les lithologies du secteur à l'étude. L'ATM présente un corridor de déformation en transpression présentant des rampes de chevauchement frontales ainsi que de coulissage oblique-dextre, l'ensemble est fortement incliné vers le nord-est Ce dernier est une conséquence d'un raccourcissement tectonique ayant engendré un transport structural provenant globalement du nord contribuant à la remontée des unités géologiques appartenant au socle de la Nouvelle-Calédonie par rapport à la séquence obductée de la partie ouest de l'île. Des failles normales, présentes principalement sur les versants ouest des massifs du Koniambo et du Katépahie traduiraient les effets de l'ajustement isostatique de la ride de Norfolk suite au détachement en profondeur de la nappe subductée combiné à la surélévation du socle de la Nouvelle-Calédonie accentué par le développement de la nouvelle zone de subduction à l'ouest. Ces failles normales seraient synchrones au mouvement d'obduction de la séquence ultramafique et ont vraisemblablement continué à se développer après l'obduction. L'étude des indicateurs de mouvement responsables de l'assemblage inverse des membres de la séquence ophiolitique confirme que la séquence ophiolitique fut obductée en provenance du N/NE. Cette étude porte une attention particulière aux variétés de serpentines présentes au sein des séquences ultramafîques du Koniambo. Les assemblages antigorite/îizardite et chrysotile/magnétite de la séquence de Vavouto seraient préférentielîement associés à un processus muitiphasé d'altération hydrothermale ayant agi très vraisemblablement à relativement faible profondeur dans le coin mantellique suprasubductif au-dessus de la lithosphère plongeante des Loyauté puis lors de la remontée des matériaux concernés et de l'obduction des péridotites. Le rôle des serpentines primaires dans la fixation du nickel est bien connu. La présence de gamiérite dans des saprolites comportant une forte proportion de serpentines primaires résiduelles est synonyme d'un enrichissement en nickel via les processus de latéritisation. Les analyses chimiques des divers faciès du profil latéritique du Koniambo effectuées dans ie cadre des diverses opération d'explorations reliées à la définition de la ressource économique des profils laténttques du massif du Koniambo ont démoatré que ceux-ci sont non seulement riches en nickel et cobalt mais aussi en scandium. Bien que la paragenèse du scandium dans les gisements latéritiques soit peu documentée, les travaux effectués en parallèle à cette étude ont permis d'identifier certains mveaux d'enrichissements dans les phases minéralogiques des altérites. Il est observé que le scandium est relativement immobile dans un environnement d'altération latéritique et, par conséquent, se concentre dans les faciès résiduels augmentant ainsi sa teneur dans une proportion identique, mais inverse à la perte de volume et de densité du matériel latéritique résiduel. La problématique de la représentation tridimensionnelle de la distribution des faciès constitutifs des profils latéritiques et par conséquent du nickel, cobalt et autres oxydes majeurs est étudiée. L'assemblage complexe des divers faciès résiduels d'un profil latéritique donné rend difficile sa modélisation tridimensionnelle par les méthodes traditionnelles. Nous proposons une méthodologie de modélisation tridimensionnelle qui met en oeuvre les principes de géostatistique tels que le kriging pour l'interpolation des blocs en milieu déridé (unwrinkling) ainsi que le concept de changement de support afin d'adapter le modèle à la sélectivité minière envisagée. Enfin, une méthode de classification des ressources minières en fonction des risques associés à la variabilité dans la distribution de la teneur en nickel ainsi que de l'épaisseur des séquences minéralisées est présentée.
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Géochronologie K-Ar et transfert de matière le long de systèmes de failles et de fractures dans la lithosphère continentale : cas du système de rift Saint-Laurent en relation avec le domaine allochtone des Appalaches (Québec, Canada)

Sasseville, Christian January 2009 (has links) (PDF)
Des contraintes temporelles sont nécessaires à la compréhension de l'évolution cinématique des ceintures de plis et de chevauchements, de même qu'à celle des systèmes de rift. Cette thèse de doctorat porte sur la géologie du domaine allochtone des Appalaches et du système de rift du Saint-Laurent. L'absence de contraintes géochronologiques portant sur les failles supracmstales de cette zone d'étude limite l'interprétation de l'évolution cinématique de la marge laurentienne. De nouvelles contraintes temporelles géologiquement significatives sont rapportées ici. Ces contraintes ont été obtenues en utilisant une approche méthodologique multidiscipiinaire combinant l'analyse structurale, la cartographie régionale et détaillée. L'approche analytique inclut la minéralogie, la morphologie et l'analyse isotopique (K-Ar) de fractions riches en argiles (<0.2 \am et 1-2 um) de roches de failles et de leurs lithologies hôtes. Le premier chapitre documenté l'évolution structurale du domaine allochtone des Appalaches (zone externe de Humber) où sont rapportées des structures de chevauchement taconiennes. Ces structures sont datées pour la première fois à environ 490, 465 et 450 Ma, par la méthode K-Ar. On rapporte une première évidence claire de structures d'extension synchrones (410 Ma) au développement de rétro-chevauchements, qui sont associés à un rétro-métamorphisme au sein des nappes de la zone externe. Ce sont là les premières évidences de déformations post-taconniennes documentées au sein de la zone externe de Humber. Ces déformations sont contemporaines aux failles syn-sédimentaires de la ceinture de Gaspé et à l'âge de la faille Saint-Joseph le long de la ligne Baie Verte-Brompton. Cela témoigne d'une phase d'extension intra-cratonique jamais documentée auparavant dans cette portion des Appalaches. La présence de déformations acadiennes est mise en évidence pour la première fois au sein de la zone externe de Humber, permettant : 1) de redéfinir l'étendue de cette déformation appalachierme et 2) de mettre en évidence la progression de l'orogenèse acadienne au Dévonien tardif vers l'avant-pays. L'évolution tardive (360 Ma) de ces déformations (relaxation des contraintes acadiennes) est associée à une période d'extension et d'hydrothermalisme contemporain de cette déformation. Le deuxième chapitre démontre la réactivation répétée du système de rift du Saint- Laurent à 436 ± 45 Ma et 406 ± 22 Ma. Ces réactivations sont contemporaines des périodes de subsidence régionales liées, dans le premier cas, au développement de bassins détritiques dans l'avant-pays taconnien et dans le second cas, à une période d'extension intra-cratonique dans les Appalaches adjacentes. La localisation des failles associées au rift du Saint-Laurent présente un contrôle structural induit par la réactivation de structures de plis et de systèmes de joints préexistants dans le socle. Le troisième chapitre documente un nouvel événement tectono-thermal tardidévonien, décrit pour la première fois dans la zone externe de Humber ainsi que dans la province de Grenville. Ce chapitre documente un magmatisme alcalin synchrone de l'hydrothermalisme dévonien au sein de la zone externe de Humber. Les données K-Ar dans les failles normales associées à de l'hydrothermalisme de la zone externe de Humber, le magmatisme alcalin et des roches de faille dans la faille Saint-Laurent définissent ensemble une isochrone à 360 ± 4 Ma. Cet événement semble donc contemporain à la réactivation de la faille Saint-Laurent dans le socle protérozoïque ainsi qu'aux déformations et à l'hydrothermalisme tardi-dévonien de la zone externe de Humber. Ces données nous permettent donc de suivre l'extension du système de rift Saint-Laurent au sein de la zone externe de Humber des Appalaches. Une relecture des cartographies géologiques disponibles permet de proposer une distribution possible des failles liées à cet événement tectono-thennal au sein de la zone externe de Humber. Finalement, les données Pb-Pb disponibles permettent d'envisager que cet événement tectono-thermal (socle-couverture) partage un réservoir isotopique commun avec les intrusions dévoniennes dans les Appalaches.
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Architecture et origine du système de minéralisation polymétallique du secteur lac Line, région de Chibougamau, Québec

Côté-Mantha, Olivier January 2009 (has links) (PDF)
Le projet de doctorat présenté ici s'intéresse à un système hydrothermal atypique retrouvé en contexte d'arc volcano-plutonique ancien. L'objectif principal visé est d'apporter de nouveaux éléments de compréhension sur la nature et la géométrie des conduits empruntés par les fluides hydrothermaux, la zonalité des empreintes hydrothermales de même que l'étendue et l'évolution spatio-temporelle d'un tel système. La méthodologie préconisée combine une approche classique de terrain (levé géologique, étude pétrographique, analyses géochimiques, etc.) et des méthodes d'investigation à la fine pointe de la technologique (datation isotopique U-Pb, analyses LA-ICP-MS sur pyrites, analyses de magnetite à la microsonde, etc.). L'objet d'étude est le secteur lac Line, localisé à 3 km au nord de la ville de Chibougamau. Ce secteur exhibe un système minéralisé atypique à Au-Ag-Cu encaissé dans une séquence de roches volcano-sédimentaires et plutoniques faiblement métamorphisées et appartenant au second cycle volcanique du Groupe de Roy, édifié entre -2720 et ~2712 Ma. Les roches volcano-sédimentaires font partie de la Formation de Blondeau et sont dominées par des coulées de laves intermédiaires à mafiques d'affinité calco-alcaline accompagnées de filons-couches comagmatiques d'affinité calco-alcaline à tholéiitique. Des roches volcanoclastiques intermédiaires à felsiques calco-alcalines, formées dans un environnement sous-marin de bassin volcano-sédimentaire peu profond en émergence, s'y intercalent communément. Le secteur a été le théâtre d'une activité plutonique synvolcanique vigoureuse et soutenue matérialisée par l'abondance de filonscouches comagmatiques, par la présence des filons-couches tholéiitiques du Complexe de Cummings ainsi que par la présence du Stock du lac Line. Ce dernier est dominé par une phase tonalitique localement porphyrique, d'affinité calco-alcaline et datée à 2707,6 ± 1,4 Ma (âge tardi-volcanique mais pré-déformation régionale). L'architecture actuelle de l'empilement hôte du système minéralisé se résume à une séquence monoclinale verticalisée, orientée E-O, rajeunissant vers le nord et répétée à au moins quatre reprises par des failles ductiles longitudinales. La déformation fragile y est omniprésente sous forme de zones de fractures et de failles cassantes d'origine synvolcanique et d'orientations dominantes N-S et NO-SE. Ces discontinuités montrent une association spatiale systématique avec la minéralisation et sont communément accompagnées de perturbations importantes de la séquence stratigraphique (fracturation, rupture de la continuité, mégabrèche de talus, etc.). Les évidences de déformation ductile sont plus locales et se résument au développement hétérogène d'une schistosité pénétrante E-0 subverticale attribuable à la déformation régionale (-2703 Ma). Cette schistosité se concentre le long des zones de cisaillement longitudinales. L'association spatiale entre déformation ductile et minéralisation est une exception plutôt qu'une règle, ne se limitant qu'à quelques zones les plus altérées. Les nombreuses duplications stratigraphiques et le caractère discontinu, incohérent et fracturé du secteur lac Line contraste grandement avec l'homogénéité et la continuité latérale caractéristique de l'empilement volcanique préservé ailleurs dans la région. Les indices minéralisés sont essentiellement encaissés dans les zones de fractures N-S ou NO-SE synvolcaniques et sont formés d'une combinaison variable de veines de magnétite-sulfures, de veines et veinules de sulfures à gangue silicatée et/ou de disséminations de sulfures. La signature géochimique globale est à Au, Ag, Cu, Zn, Mo, As, Bi, Co, Hg, Ni, Pb, Sb, Se et Te. Les indices montrent des caractéristiques typiques de minéralisations formées en régime d'extension à de faibles profondeurs dans la croûte et sont associés à divers styles d'altération (principalement propylitique, sodique à potassique, chloriteuse et séricitique) caractérisés par des assemblages minéralogiques et des changements de masses similaires à ceux des systèmes volcanogènes sous-marins. Certains indices, en particulier ceux dans lesquels Au est enrichi par rapport à Ag et Cu, montrent une association spatiale étroite avec des brèches et des dykes interminéraux potentiellement reliés au Stock du lac Line, militant ainsi pour un lien entre l'activité hydrothermale et le plutonisme intermédiaire à felsique tardi-volcanique. Les relations de chronologie relative entre les événements de volcanisme, de plutonisme, d'hydrothermalisme, de déformation régionale et de métamorphisme confirment l'origine synvolcanique du système minéralisé. Couplé à la reconstruction de l'environnement synvolcanique, ce cadre chronologique définit un modèle évolutif en 4 étapes, impliquant : 1. la formation d'un environnement d'effondrement (caldeira?) vers la fin du second cycle volcanique régional (-2715-2712 Ma), qui explique les associations lithologiques, l'intense fracturation et les perturbations stratigraphiques observées à diverses échelles; 2. le développement d'un système hydrothermal dominé par l'eau de mer et responsable de minéralisations épithermales sous-marines neutres dans les structures synvolcaniques reliées à l'effondrement; 3. une possible contribution au système hydrothermal lors de la mise en place tardi-volcanique du Stock du lac Line (-2708 Ma), probablement responsable de minéralisations de type porphyrique et de la superposition locale d'une empreinte enrichie en Au et; 4. la déformation régionale (-2703 Ma), qui provoque la superposition de la schistosité régionale et de paragenèses du pic métamorphique sur les empreintes hydrothermales préexistantes ainsi que la réactivation des failles longitudinales en zones de cisaillement à mouvement inverse. En somme, cette étude démontre que la région de Chibougamau expose un énorme système minéralisé volcano-plutonique archéen atypique, avec des dépôts Cu-Au magmatiques-hydrothermaux proximaux (camp minier du lac Doré) et des dépôts épithermaux polymétalliques distaux centrés sur des systèmes plutoniques satellites s'inscrivant dans la même lignée pétrogénétique. L'étude contribue par le fait même à mettre à l'avant-plan des processus tels l'activité volcano-plutonique calco-alcaline, la formation de caldeiras et l'implication de l'eau de mer en tant qu'agent confinant (profondeur bathymétrique) et agent chimique comme responsables de minéralisations polymétalliques atypiques en contexte d'arc. Dans l'ensemble, cela supporte l'idée que le potentiel minéral des arcs volcano-plutoniques calco-alcalins anciens a pu être sous-estimé dans le passé, surtout lorsqu'on prend conscience de l'immense richesse de leurs équivalents récents.
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Évolution de la plate-forme carbonatée de Kruja, en Albanie, du crétacé à l'éocène

Heba, Grigor January 2008 (has links) (PDF)
La présente thèse a pour objectif de reconstituer l'évolution du Crétacé à l'Éocène de la plate-forme carbonatée de Kruja, appartenant à la marge passive d'Apulie en Albanie. Elle couvre l'ensemble des huit massifs de la plate-forme, soit, les massifs de Kruje-Dajt, de Makareshi, de Kulmaka, de Renci, de Kakarriqi, de Tervolli, de Qeshibeshi et d'Ishmi. Cette recherche est motivée par l'interrogation qui a émané suite à la consultation d'une étude menée sur la plate-forme de Gavrovo en Grèce, située au Sud dans le prolongement de celle de Kruja, selon laquelle l'hypothèse d'un décrochement longitudinal entre la plate-forme de Gavrovo et le Bassin Ionien adjacent se serait produit vers la fin du Crétacé supérieur. Compte tenu des similitudes observées entre les deux plate-formes, on se propose de vérifier si un tel décrochement se serait également produit à la même période entre la plate-forme de Kruja et le Bassin Ionien, permettant ainsi d'étendre cette hypothèse, sur une échelle régionale, à l'ensemble Kruja-Gavrovo. Partant donc de l'examen des études existantes, des analyses et observations de terrain, et de la comparaison de la plate-forme de Kruja avec celle de Gavrovo, des changements significatifs concernant la stratigraphie, la sédimentologie et l'histoire tectono-sédimentaire de la plate-forme de Kruja sont proposés à l'intérieur de la présente recherche. Un nouveau cadre stratigraphique du Crétacé inférieur (terminal) et du Crétacé supérieur (biozones CsBl à CsB7), ainsi qu'une meilleure connaissance du Paléocène et de l'Éocène sont établis. Les calcaires néritiques de l'Albien (Crétacé inférieur), les calcaires néritiques du Cénomanien (CsBl et CsB2), les calcaires pélagiques du Maastrichtien supérieur (CsB7), les calcaires pélagiques et bréchiques de l'Éocène moyen et les calcaires pélagiques de l'Éocène moyen à supérieur sont nouvellement distingués. La durée des lacunes liées aux emersions à la fin du Crétacé supérieur (massifs de Kruje-Dajt et de Makareshi) et pendant l'Éocène inférieur (massif de Kruje-Dajt), est précisée. Des nouvelles lacunes (16 à 60 Ma), liées à l'activité des failles, sont relevées dans les massifs de Kulmaka et de Qeshibeshi. Une nouvelle emersion est déterminée dans le passage des biozones CsB5- CsB6 par les pics et les excursions négatives des valeurs de Sr, et les excursions négatives des ôi3C et ô18O. Cette emersion est liée à une baisse du niveau marin eustatique au Campanien moyen (77.3 Ma). La série carbonatée de la plate-forme de Kruja est caractérisée par un ensemble de vingt-six faciès, nouvellement identifiés. Il s'agit de paléoenvironnements qui s'étendent des zones littorales (plate-formes interne et externe) jusqu'au bassin. Quatorze et sept séquences stratigraphiques répertoriées dans les massifs de Kruje-Dajt et de Makareshi, respectivement, illustrent les fluctuations des milieux à l'échelle locale et temporelle. Dans les massifs de Kruje-Dajt et de Makareshi, la diagenèse affecte la série carbonatée. Les structures et les textures de la dolomite, ainsi que l'alternance des niveaux dolomitiques avec les calcaires démontrent que la dolomitisation s'est accomplie en milieu supratidal. La recristallisation de la calcite est illustrée par les faibles valeurs de Sr, l'homogénéité des valeurs du Ô18O, la covariance entre les valeurs ô13C et ô18O et les anomalies dans la distribution des REE. Deux parties sont distinguées dans la plate-forme de Kruja : (1) La Partie orientale (massifs de Kruje-Dajt, de Makareshi, de Renci, de Kakarriqi et de Tervolli) est caractérisée par une sédimentation de plate-forme interne durant le Crétacé supérieur et le Paléocène et une sédimentation de plate-forme externe durant l'Éocène moyen à supérieur. Ces deux régimes de sédimentation sont séparés par des lacunes stratigraphiques, témoins des épisodes d'émersion et d'érosion continentale, parfois associées à des bauxites; (2) La Partie occidentale (massifs de Kulmaka, de Qesbibeshi et d'Ishmi) est caractérisée par une sédimentation de plate-forme interne, reconnue localement depuis l'Albien (Crétacé inférieur) jusqu'au Maastrichtien inférieur (CsB6), et une sédimentation différenciée à partir du Maastrichtien supérieur (CsB7) jusqu'à l'Éocène moyen à supérieur : de type plate-forme externe et de type bassin. Des lacunes stratigraphiques majeures de la série carbonatée et des brèches polygéniques (massifs de Kuîmaka et de Qeshibeshi), témoignent de la tectonique syn-sédimentaire qui affecte cette partie. Deux périodes sont identifiés dans l'évolution de la plate-forme de Kruja: (1) Une période de stabilité qui s'étend du Crétacé inférieur (Albien) au Crétacé terminal (Santonien inférieur), caractérisée par une sédimentation de plateforme interne dans un contexte tranquille, montrant une évolution de type bahamien; (2) Une période d'instabilité tectonique qui s'étend du Santonien supérieur à l'Éocène moyen à supérieur, scindée par deux phases d'érosion. À partir du Santonien supérieur, les failles de décrochements syn-sédimentaires NNO-SSE entre la plate-forme de Kruja et le Bassin Ionien provoquent la fragmentation de la Partie occidentale de la plate-forme (massif de Kulmaka), y engendrant d'importantes érosions qui alimentent les brèches du talus du Bassin Ionien. Une sédimentation différenciée au Maastrichtien supérieur caractérise les deux parties: néritique dans la Partie orientale et pélagique dans la Partie occidentale. Durant l'intervalle PaîéocèneÉocène moyen à supérieur, la deuxième phase d'érosion provoque de nouvelles lacunes dans les deux parties et des brèches polygéniques dans la Partie occidentale (massif de Kulmaka). La sédimentation différente dans les deux parties se maintiendra jusqu'à l'arrivée du flysch de l'Oligocène. Une zone de transition (flexure continentale ?) entre les deux parties de la plate-forme de Kruja est proposée. Ce sont des secteurs à l'est de la Partie occidentale (coupes I, II et P dans le massif de Kuîmaka), qui montrent une série continue de plate-forme interne durant le Crétacé supérieur et une sédimentation néritique durant l'intervalle Maastrichtien-Éocène moyen à supérieur, similaires à celles de la Partie orientale (massifs de Kruje-Dajt et de Makareshi). L'évolution de la plate-forme de Kruja en Albanie et la comparaison avec son équivalente de Gavrovo en Grèce témoignent de leur histoire paléogéographique commune à l'intérieur de la marge passive d'Apulie, appartenant aux Hellénides. Les failles de décrochement entre la plate-forme de Kruja-Gavrovo et le Bassin Ionien, dues aux collisions entre les plaques apulienne et européenne pendant l'intervalle Crétacé-Éocène, sont responsables de la division longitudinale de cette plate-forme en deux parties, Partie Occidentale et Orientale. Elles ont aussi provoqué le démantèlement de la série dans la Partie Occidentale, engendrant les brèches de talus sénoniennes dans le Bassin Ionien et entraînant plusieurs lacunes dans cette partie de la plate-forme. La période maastrichtienne-éocène voit encore la différenciation entre les deux parties et de nouveaux bouleversements dans la Partie Occidentale (brèches et lacunes), qui se propagent jusqu'à la Partie Orientale (emersions et lacunes).
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Changement de la mineralogie des sulfures, des mineraux du groupe platine et des textures avec le degree d'alteration des zones Roby, Twilight and High-grade du Complexe du Lac-des-îles (Ontario, Canada)

Ngue Djon, Moise Lionnel January 2010 (has links) (PDF)
Les assemblages de sulfures de métaux de base (SMB) en relation avec les assemblages de minéraux silicates ont été analysés dans les roches frais et altérés des zones minéralisées Twilight, Roby et High-grade du Complexe du Lac des îles. Ce travail a été initiée dans le but de déterminer s'il y'avait une relation étroite entre la minéralogie, la texture des minéraux sulfurés et l'altération des minéraux silicates. En addition, l'analyse in-situ des éléments chalcophiles dans les SMB combiné au calcul de masse balance et l'étude des minéraux du groupe du platine (MGP) ont été effectué dans le but de déterminer les phases qui contrôlent les éléments du groupe du platine (EGP) et de percevoir comment cela varie avec le changement des assemblages sulfures. L'analyse d'images montre qu'il y'a trois assemblages de SMB : l'assemblage pyrrhotite (Po)-pentlandite (Pn)-chalcopyrite (Cep) ± pyrite (Py) qui est present dans les gabbronorites, l'assemblage pentlandite-chalcopyrite-pyrite et l'assemblage pyrite- chalcopyrite-millerite (Mil) qui sont présents dans les métagabbronorites et dans les chlorite-actinote schists. Ces assemblages de sulfures coexistent avec les Ca-amphiboles et les plagioclases qui s'équilibrent successivement entre 856 et 622°C dans les gabbronorites, 713 et 450 °C dans les métagabbronorites et entre 655 et 417 °C dans les chlorite-actinote schists. Le changement des assemblages de sulfures de haute températures à celles de basses températures semblent être du à la perte du Fe contenu dans les sulfures. Nous avons trouvé que dans l'assemblage Po-Pn-Ccp±Py la majorité de Os, Ir, Ru (IPGE) et Rh sont concentré dans la Po et la Pn. La Po contrôle 20% de Pd et le reste de Pd contrôlé par les MGP comme Pd-Te qui est habituellement associé aux SMB. Le platine a été trouvé principalement comme Pt-As associé aux SMB. Dans l'assemblage Pn-Ccp-Py la majorité des IPGE sont présent dans la Pn et 30% de Pd est présent dans la Pn, avec la balance trouvé dans les MGP associés aux SMB. Dans l'assemblage Ccp-Py-Mil les IPGE et Pt sont principalement présents dans la Py et la Mil. Cependant la majorité de Pd est présent dans la MGP tel que Pd bismuthotelluride, (Pd-Bi-Te) Pd antimonide (Pd-Sb), Pd arsenide (Pd-As), Pd sulfide (Pd-S) et Pd telluride (Pd-Te) qui ne sont pas associés aux SMB. La distribution des assemblages minéraux suggère que la minéralogie des SMB n'évolue pas directement avec l'altération des minéraux silicates. Cependant leurs textures sont équilibre dans les roches non altérées contrairement dans les roches altérées mettant en évidence l'altération hydrothermale. Parmi les processus qui sont survenu durant de cette activité on inclus éventuellement la mobilisation du Fe des phases sulfurées. Ce dernier est responsable successivement de la transformation de la pyrrhotite et pentlandite en pyrite et millerite. La présence des IPGE dans la Py xénomorphe implique qu'elle provient de l'altération de la Po et de la Pn magmatique. Par ailleurs, le Pd présent dans les gabbronorites a été concentré par le liquide sulfuré qui a cristallisé la solution solide monosulfuré (MSS). Ce dernier a exsolvé la Pn et la Po et le Pd s'est concentré dans la Pn. Les minéraux de Pd-Te trouvés au sein des sulfures magmatiques ont soit exsolvé des sulfures ou cristallisé directement du liquide sulfuré. Dans les chlorite-actinote schists, le Pd est présent sous forme de plusieurs variétés de MGP qui ne sont pas associés aux sulfures. On suggère que cet enrichissement s'est produit pendant la percolation des fluides à basse température (~ 450°C). Ce fluide déduit comme être riche en Pd, As, Sb et Bi s'est potentiellement introduit dans la zone de cisaillement qui maintenant correspond à la High-grade Zone et a précipité le Pd sous forme de Pd-Bi-Te, Pd-Sb, Pd-As, Pd-S and Pd-Te.
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Mécanismes de solidification des magmas basaltiques : étude quantitative texturale et géochimique des laves du volcan Kilauea, Hawaii

Vinet, Nicolas January 2010 (has links) (PDF)
Le volcan Kilauea, Hawaii, est probablement le système magmatique basaltique actif le plus étudié sur Terre, et représente donc un site privilégié pour l'étude des processus de solidification basaltique en milieu naturel. Une meilleure compréhension de la solidification magmatique est d'importance majeure dans le raffinement de modèles expliquant le dynamisme des chambres magmatiques, et son étude détaillée est susceptible de grandement améliorer notre connaissance de l'évolution globale des systèmes magmatiques. Dans ce contexte volcanique, les lacs de lave offrent une rare opportunité d'étudier directement la solidification magmatique et peuvent être considérés, en première approximation, comme des analogues superficiels de petites chambres magmatiques. Le but premier de ce doctorat est de déterminer et quantifier les principaux processus de solidification magmatiques à l'?uvre dans la genèse des basaltes tholéiitiques. Ce travail s'articule autour du minéral olivine comme composant central. Dans les deux premiers chapitres, l'approche est double, texture et géochimie, mais l'emphase porte sur l'aspect textural dont l'analyse de la distribution de la taille des cristaux (CSD) est la composante phare. Ce travail a été réalisé sur les laves produites par les éruptions de 1969-1974 (Mauna Ulu) et 1959 (Kilauea Iki) du volcan Kilauea. L'étude des coulées de lave produites par l'éruption du Mauna Ulu permet de mieux comprendre les processus actifs de solidification dans tout le système magmatique superficiel (la "tuyauterie") de l'édifice. L'étude du lac de lave Kilauea Iki renseigne quant à elle sur la solidification en système semi-fermé en sub-surface. Dans un dernier temps, il est question d'évaluer plus en détail l'influence de la déformation magmatique sur la structure interne des divines, et de la quantifier, en utilisant une technique in situ récente de micro-diffraction des rayons X. Chacun des trois chapitres de cette thèse est un article publié ou destiné à la publication dans une revue scientifique internationale. L'article 1 présente les résultats en éléments majeurs et traces (roche totale), les compositions de l'olivine, et les CSDs de 11 échantillons de laves du Mauna Ulu. Les variations chimiques en roche totale sont interprétées comme étant partiellement produites par addition d'olivine dans le système magmatique. Les profiles CSD suggèrent qu'au moins deux populations d'olivines interviennent : (1) une population d'âges 3-40 ans, caractérisée par une faible densité de "gros" cristaux et des pentes CSD relativement faibles ; et (2) une population d'âges 1,5-15 ans, marquée par une forte densité de petits cristaux et des pentes CSD plus fortes. La gamme de compositions de l'olivine suggère que ces cristaux se sont formés à partir de magmas différents, probablement reliés par crystallisation fractionnée. La présence d'olivines déformées de toutes tailles couvrant la totalité de la gamme de compositions, montre que la population 1 provient principalement de la désintégration et assimilation d'un cumulât déformé. Cette population d'olivines représente un composant magmatique cumulatif précoce qui a subi du mûrissement textural. A l'inverse, la population 2 représente un composant magmatique tardif formé dans la région sommitale de stockage de magma. Nos résultats sont en accord avec l'hypothèse que ces deux composants magmatiques ont suivi deux trajets différents avant d'alimenter l'éruption du Mauna Ulu. Le magma contenant les olivines déformées aurait transité le long du décollement basai sous le Kilauea, puis remonté verticalement par des conduits de type "pipe" sous le rift du Mauna Ulu. Le magma contenant la plupart des olivines non déformées aurait quant à lui transité vers le réservoir sommital à travers le conduit magmatique principal, puis le long de la rift zone où les magmas se seraient finalement mélangés dans de petites chambres magmatiques satellites. La présence de fines zonalités inverses à la bordure de certains cristaux suggère que le mélange s'est fait juste avant l'éruption. L'article 2 présente les compositions et CSDs d'olivine provenant de scories et d'échantillons de forage (0-90 m de profondeur) du lac de lave Kilauea Iki. Trois populations d'olivines sont distinguées sur la base de leur composition en forstérite (Fo) : (1) une population riche en Fo (Fogs-ss) ; (2) une population intermédiaire (Fo77.81) ; et (3) une population mineure appauvrie en Fo (Fo72-76). Les populations 1 et 2 sont composées à la fois de cristaux déformés et non déformés. La troisième population pourrait résulter d'une phase de recroissance tardive. Dans les 60 derniers mètres du lac, l'olivine est moins riche en Fo et la proportion de cristaux déformés augmente. Ces observations laissent penser à l'existence d'une stratification minéralogique et chimique verticale dans le lac de lave. L'analyse CSD a permis d'estimer les temps de résidence des olivines dans le magma, 1-60 ans, valeurs qui sont en accord avec les estimations préexistantes. Les CSDs sont globalement uniformes eu égard à la profondeur. Cependant, certaines caractéristiques spécifiques ressortent. Ainsi, les CSDs courbées sont considérées comme évidence de mélange de magmas ou de cristaux. L'inversion de pente aux petites tailles de la plupart des CSDs du lac de lave est interprétée comme résultant du mûrissement. Les résultats de la modélisation CSD suggèrent que la décantation / sédimentation des olivines et la convection à grande échelle ne sont pas significatives dans l'évolution du lac de lave. Enfin, la stratification verticale du lac peut être expliquée de différentes façons. Il peut s'agir d'une caractéristique originelle, résultat de la stratification de la chambre magmatique source. Cependant, plusieurs évidences montrent que le magma du lac a été fortement brassé pendant toute la durée de l'éruption ; cette première hypothèse n'est donc pas crédible. Le remplissage par la base du lac durant l'éruption serait une autre hypothèse à même d'expliquer cette stratification. Cependant, il nous manque encore de quoi définitivement valider cette théorie. L'article 3 présente l'analyse microstructurale in situ par micro-diffraction des rayons X (U.XRD) d'olivines déformées et non déformées provenant d'une sélection d'échantillons préalablement étudiés dans les articles 1 et 2. Cette étude utilise une technique innovante, non destructive, peu coûteuse et rapide à mettre en ?uvre permettant de recueillir des informations sur la structure interne des cristaux, ainsi que le mode et l'intensité de déformation. Les résultats ont permis de valider les observations pétrographiques de déformation faites à l'aide du microscope. Cette analyse |iXRD a aussi permis de confirmer la présence de déformation pour toutes les tailles de grains d'olivine, sans corrélation simple avec leur chimie, et de quantifier cette déformation. Cette technique ne permet cependant pas une estimation simple des conditions pression-température de déformation ou de formation des cristaux, ni d'apporter d'informations sur l'histoire magmatique. Il a cependant été possible de fixer un seuil quantitatif au-delà duquel toute olivine est déformée de façon significative -.full width at half maximum (FWHM) > 1°.
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Distribution of platinum-group elements in the ebay claim, central part of the Bell River Complex, Matagami, Quebec

Munoz Taborda, Carlos Mario January 2010 (has links) (PDF)
Le Complexe de la Rivière Bell (CRB) est un complexe mafique stratifié situé dans la sous-province de PAbitibi à 30 km au Sud-Est de Matagami. Le complexe est divisé en trois parties, Est, Centrale et Ouest. La partie Centrale de l'intrusion est celle contenant les occurrences des EGP Bwest, Dotcom et Ebay. Ce projet s'effectue dans la propriété minière Ebay (propriété de Hinterland Metals Inc.) laquelle est située près la baie Elizabeth et de la Rivière Opaoca. Le CRB à Ebay est composé d'une séquence interstratifiée de lits leucocratiques et mélanocratiques foliée avec une orientation prédominante E-0 et inclinés vers le sud à 70-80 degrés. Les lits leucocratiques se composent d'une séquence de meta-leucogabbros, de meta-leucogabbronorites, de meta-leucotroctolites et de meta-anorthosites. Les lits mélanocratiques sont constitués d'une séquence de meta-mélanogabbros, de meta-olivine-gabbronorites, de meta-gabbronorites et de meta-pyroxenites. Le complexe mafique stratifié est traversé par des reefs, dykes et veines de quartz associés avec les plutons d'Opaoca et du lac Olga. Le CRB est visiblement altéré et polymétamorphisé par le métamorphisme régional qui a atteint les faciès schiste vert à amphibolites (Goutier, 2005) et par le métamorphisme de contact qui a atteint les faciès albite-epidote à cornéenne et de hornblende à cornéenne localement. Une série de forages effectués par Hinterland a été utilisée pour reconstruire la séquence stratigraphique de CRB à Ebay. Un total de 65 échantillons ont été collectés à partir de 28 forages pour les analyses plus détaillées de pétrologie et géochimie. Les analyses montrent qu'il y a une concentration d'EGP qui peut atteindre 1-2 g/ton Pt+Pd, avec Pt/Pd - 1. Plusieurs de ces échantillons sont situés dans le toit d'un des lits mélanocratiques, et par conséquent la présence d'un reef y est proposé. Des sulfures disséminés sont présents, mais les EGP ne sont pas associés avec eux. Les EGP sont présents comme minéraux du groupe du platine (MGP), principalement bismuth-tellurides et arséniures de Pt et Pd. Il est sugeré que dans la chambre magmatique un liquide sulfuré a collecté le Ni, le Cu et les EGP. Après, la décantation par gravité a dépose toutes les gouttelettes de sulfures dans un lit. Quelques temps après, pendant le métamorphisme agit, le soufre et le cuivre ont été mobilisés en laissant les EGP comme des MGP.

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