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Modifications structurales du dépôt de sulfures massifs archéen de Grevet, région de Lebel-sur-Quevillon

Lacroix, Jean January 1992 (has links) (PDF)
Le dépôt de sulfures massifs de Grevet (Zn-Cu-Ag) est situé au centre de la ceinture de roches vertes archéennes de l'Abitibi au sein de la zone de déformation de Cameron (ZDC). Cette zone de déformation fait partie de la famille des failles SE. De pendage vertical cette zone suit la direction N118° et peut atteindre par endroit une épaisseur de 5 km. Le dépôt de Grevet est composé de plusieurs lentilles minéralisées d'épaisseur métrique. Les roches hôtes se caractérisent par l'alternance de laves mafiques et felsiques et de roches volcanoclastiques, recoupées par plusieurs générations de dykes mafiques et felsiques. Les principales caractéristiques structurales de la région de Grevet sont: (1) une foliation mylonitique orientée N298o à pendage subvertical; (2) une linéation d'étirement subhorizontale (N115o/08); (3) des plis asymétriques en forme de Z avec des axes subhorizontaux; (4) des enveloppes minéralisées dont l'axe long est parallèle à la linéation d'étirement; (5) des axes de boudins subverticaux; (6) des lentilles minéralisées retrouvées de plus en plus profondément du SW vers le NE; (7) des indicateurs cinématiques dextres; (8) un clivage de crénulation E-W associé avec de petits plis asymétriques en Z et (9) des fractures tardives et des kink bands. Les lentilles minéralisées sont espacées approximativement de 100 mètres l'une de l'autre et montrent un parallélisme avec la foliation mylonitique. Les épaisseurs varient de 5 cm à 12 m sur des profondeurs excédant les 100 mètres. Les lentilles minéralisées comprennent trois faciès: 1) un faciès massif de pyrite et sphalérite; 2) un faciès bréchique ou à filonets de sphalérite et pyrite; et 3) un faciès de pyrite disséminée. Ces trois faciès sont distribués irrégulièrement à l'intérieur des lentilles. Les roches, de part et d'autre des lentilles, sont caractérisées par un patron symétrique des altérations. Les lentilles minéralisées ont été considérablement modifiées durant la déformation. Les phases métalliques montrent des évidences de déformation et de remobilisation qui ont été documentées aux échelles microscopique, mésoscopique et macroscopique. Cette étude suggère que le dépôt de Grevet peut être considéré comme un ancien dépôt de sulfures massifs volcanogènes dont la géométrie initiale a été perturbée par la ZDC.
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Caractérisation géochimique des volcanites et d'une cheminée d'altération dans la partie ouest du bloc de Powell, Rouyn-Noranda, Québec

L'Heureux, Marc January 1992 (has links) (PDF)
Une zone à filonets minéralisés ("stockwork") encaissée dans la formation andésitique des volcanites de la partie ouest du bloc de Powell (VBP), situé à 2 km au nord de Rouyn-Noranda, est caractérisée par une forte altération chimique semblable à celle associée aux gisements de sulfures massifs volcanogènes avoisinants. Selon les travaux stratigraphiques de de Rosen-Spence (1976), la Formation andésitique de Powell ferait partie du même cycle volcanique contenant la plupart des gisements Cu-Zn de la région, et constituerait donc un horizon favorable à l'emplacement d'une lentille minéralisée. Un échantillonnage lithogéochimique effectué sur le terrain avait pour buts d'étudier les effets de l'altération sur les VBP et sur la zone minéralisée à filonets, et de vérifier, par des critères essentiellement géochimiques, la position stratigraphique qu'occupent les VBP par rapport à l'horizon favorable ("Séquence des Mines") des gisements Cu-Zn du secteur. L'Index d'altération (I A-[(Mg0+K20)/(Mg0+K20+Ca0+Na20)]x1OO) de Ishikava et al. (1976) a permis de démontrer que la plupart des VBP est altéré, et particulièrement l'andésite de Powell. Toutes les volcanites du secteur étudié auraient subi une altération métamorphique et/ou spilitique. Cependant, la zone à filonets minéralisés, qui est très altérée, montre une mobilité des éléments typique d'une altération hydrothermale volcanogène de haute température. Les ?FeO, MgO, K20, H2O+, Co, Cu et Zn sont enrichis durant l'altération tandis que les CaO, Na20, CO2, Cr et NI y sont appauvris. Les éléments lithophiles à grands rayons ioniques (LILE; ex.: Rb, Sr, Cs, Ba) sont également très mobiles à l'altération, alors que les éléments à grandes forces de champ (HFSE; ex.: V, Zr, Nb, Th) et les éléments des terres-rares (ETR) montrent très peu de mobilité. Les patrons d'altération de la zone à filonets minéralisés sont identiques à ceux des gisements Cu-Zn avoisinants de Corbet et de Mililenbach. Les rapports en HFSE, les patrons de ETR et les diagrammes multi-éléments suggèrent un lien comagmatique entre les VBP et le stock trondhjémitique de Powell, liant ainsi ce bloc à celui contenant la "Séquence des Mines" (bloc de Flavrian). Les mêmes rapports et patrons en éléments traces incompatibles et en ETR démontrent une géochimie identique à celle des unités du bloc de Flavrian, hôtes de la plupart des gisements de sulfures massifs du camp de Rouyn- Noranda, appuyant ainsi les corrélations stratigraphiques de de Rosen-Spence (1976. Il en ressort donc que la zone à filonets minéralisés révèle des patrons d'altération identiques à ceux des gisements Cu-Zn volcanogènes du secteur suggérant que leurs processus hydrothermaux étaient analogues et que l'andésite de Powell, contenant la zone minéralisée, peut être corrélée stratigraphiquement avec le contact de la "Séquence des Mines".
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Géochimie et mécanisme métallogénique du district aurifère de Hetai, sud de la Chine = Geochimistry and metallogenetic mechanism of the Hetai gold field, southern China

Zhou, Yongzhang January 1992 (has links) (PDF)
Le district aurifère de Hetai est situé au sud de la Chine, dans le terrain métamorphique de Yunkai, qui est limité à l'est par le système de failles de Wuchuan - Sihui, et à l'ouest par le système de failles de Bobai - Wuzhou. Il représente le plus grand camp minier aurifère découvert à l'ouest de la province de Guangdong. Les dépôts aurifères avec des réserves prouvées incluent les gîtes de Gaocun, Yunxi, Taipingding, Shangtai, Kangmei, Taozhishan, Huojing et Hehai. À part le gîte de Hehai, tous ces gîtes sont de type hydrothermal dans une zone de mylonite. Le gîte de Hehai est constitué de veines de quartz. L'encaissant principal des gisements d'or est la strate Sinienne. Cette unité est composée de roches métamorphiques variées, avec les schistes, les quartzites schisteuses et les migmatites constituant les roches encaissantes immédiates des dépôts aurifères. Les intrusions granitiques de Wucun et de Yunluogan se rencontrent au nord et à l'ouest, alors que les granites (migmatitiques) de Shidong en occupent l'extrémité Nord - Ouest. 1. Métamorphisme régional et granites Les roches métamorphiques de la région de Hetai consistent principalement en des schistes, des quartzites schisteux, ainsi que de migmatites. On retrouve aussi des métasédiments de bas degré de métamorphisme au sud-est des dépôts aurifères. La paragénèse minérale caractéristique des schistes dominant est quartz + muscovite + biotite ± staurolite ± sillimanite ± almandine. Ces minéraux se sont développés dans des séries de faciès métamorphiques de moyenne à basse pression, au cours de l'orogénie Calédonienne. La température et la pression auxquelles les schistes se sont formés varient respectivement entre 550° - 670°C et 230 - 600 MPa. Les protolithes sont principalement des roches pélitiques avec des cherts intercalés. Les migmatites font partie intégrante des séries métamorphiques de Hetai et représentent les roches les plus intensément métamorphisées de la région. La formation des migmatites est caractérisée par une introduction graduelle de SiO2, de K2O et probablement de Na2O. En général, les migmatites de Hetai sont appauvries en la plupart des éléments métalliques, particulièrement les éléments "chalcophiles", en comparaison avec les schistes de Hetai. Seuls quelques éléments incompatibles, tels Rb, Ta, Nb, Hf, Zr et Se, sont restés inchangés ou se sont enrichis. La concentration des éléments traces était contrôlée par deux processus différents: la tendance naturelle de la migration des éléments traces des domaines de haute température vers les domaines de basse température et l'introduction des éléments incompatibles accompagnant l'injection du magma dérivé de la fusion partielle du protolithe. En général, les migmatites ont hérité du patron de la distribution de ETR des schistes, avec une légère préférence en Terres Rares Lourdes plutôt qu'en Terres Rares Légères. L'occurrence des granites est spectaculaire dans la région de Hetai. Les granites de Shidong, Yunluongan et Wucun représentent une séquence complète d'évolution du granitisme de l'autochtone au parautochtone jusqu'aux intrusions magmatiques. Le granite de Shidong s'est développé au cours de la période Calédonienne et a la même origine que les migmatites du même âge. Les granites de Yunluogan et de Wucun se sont formés durant la période Hercyno-Indosinienne. Les isotopes stables de Sr et de O suggèrent que ces granites sont dérivés de la croûte supérieure. Le granite de Wucun contiendrait probablement certains matériaux d'une source plus profonde. 2. Les cherts lités: caractéristiques pétrologiques et géochimiques et origine Les cherts lités étudiés se trouvent dans la section de Gusui et font partie du membre supérieur (Z^ des strates du système Sinien (Précambrien). Le quartz microcristallin prédomine. Les minéraux accessoires incluent les minéraux argileux, l'hématite, la barite et occasionnellement la pyrite. Les structures litées, laminées, massives et pseudobréchiques ont été identifiées. Les caractéristiques pétrographiques suggèrent une origine hydrothermale pour la formation des cherts. La structure pseudobréchique non-déformée ainsi que le faible degré de compaction, résulteraient de la précipitation rapide de la silice opaline et de la transformation de la silice opaline en quartz microcristallin. Les cherts lités sont caractérisés par des valeurs régulièrement faibles de T1O2, AI2O3, K2O, et de la plupart des éléments métalliques. Cependant, ils sont enrichis en Ba, As, Sb, Hg et Se, lesquels éléments sont diagnostiques des dépôts hydrothermaux. Dans le diagramme ternaire Al - Fe - Mn, ils tombent dans le "champ hydrothermal". Ces évidences géochimiques sont également en faveur d'une origine hydrothermale pour les cherts de la section Gusui. Les associations caractéristiques d'éléments sont effectivement reconnues par l'analyse factorielle et l'analyse de correspondance. Parmi les associations caractéristiques, {As, Cu, -Cr}, {Ba, Hg, -Sn} et {Ba, Pb} sont diagnostiques des dépôts hydrothermaux. La plupart des éléments en traces trouvent leur réflexion dans le facteur de lessivage de la solution hydrothermale à travers les roches encaissantes pendant l'ascension. En plus des faibles teneurs en MnO, les facteurs d'éléments majeurs, {MnO, FeO, MgO} et {Fe203}, indiquent que la formation des cherts résulteraient de l'environnement sédimentaire oxydant, avec une réduction épisodique et locale. Considérant la teneur totale en terres rares, on distingue deux membres extrêmes: le chert hydrothermal pur et le shale hydrogéné. Le premier est caractérisé par une teneur totale faible en ETR. La teneur totale en ETR des cherts impurs varie selon la contribution de shale hydrogéné aux cherts hydrothermaux. Le patron de distribution des teneurs moyennes en terres rares (normalisées par rapport à NASC) des cherts de Gusui varie entre les limites supérieures et inférieures des dépôts hydrothermaux typiques connus. L'anomalie ambiguë de Ce et la teneur très élevée en terres rares de certains échantillons sont attribuées à la contamination des dépôts hydrothermaux par les dépôts hydrogénés. Deux modes de contamination sont plus probables: d'une part, l'alternance des processus hydrothermaux et hydrogénés; d'autre part, leur présence commune dans le même domaine de temps et espace, avec divers taux de contribution. Un mécanisme de formation est proposé. D'abord, l'eau de mer froide et dense s'infiltrait le long de fractures qui recoupaient l'ancien soubassement tectonique et les strates du géosynclinal marginal pré-Calédonien du sud de la Chine. Dans sa marche descendante, l'eau de mer pénétrante était réchauffée et réduite par réaction avec des roches encaissantes près d'une source de chaleur inconnue située à une certaine profondeur. En continuant d'évoluer, les solutions hydrothermales ont lessivé les roches encaissantes qu'elles traversaient, et gagées ainsi la masse. Finalement, les solutions hydrothermales "primaires" riches en silice remontèrent. Près de la sortie, elles sont déchargées et mélangées avec l'eau de mer ambiante. Une partie de la silice est précipitée sous forme de silice amorphe ou de calcédoine. L'autre est perdue dans les eaux du fond marin local et transportée assez loin pour se déposer ultérieurement, associée aux processus hydrogénés. Le quartz microcristallin est le résultat de la recristallisation de la phase silice amorphe et de la calcédoine précipitées initialement. 3. Migration des éléments traces pendant les événements thermaux: modèle de mosaïque incrusté de pièges La relation entre l'infiltration, le flux de fluides et la diffusion n'en est pas une de substitution, mais de superposition. Malgré la grande efficacité de l'infiltration et du flux de fluides dans le transport des éléments, la diffusion reste vitale pour la migration des éléments traces, particulièrement lorsque un solide parfait est considéré, là où il n'y a pas de convection du fluide. Le concept de piège est une abstraction mathématique de l'imperfection de l'ensemble des solides, et du comportement différent des éléments traces dans les solides et leurs imperfections. En réalité, les imperfections, telles les surfaces subgranulaires ou granulaires, les micro-fissures, les fractures, etc., existent dans toutes les roches et les domaines géologiques. Elles sont souvent remplies de solutions, donc sont beaucoup plus efficaces pour la diffusion des éléments traces que les cellules des solides hôtes, qui sont parfaits au point de vue structural. Les pièges peuvent être profonds de plusieurs couches ou niveaux, correspondant à une série des coefficients de diffusion entre les limites du solide et du fluide. A chaque niveau, plusieurs pièges et cellules de solides forment une mosaïque. Le modèle de mosaïque incrusté de pièges est une référence d'ordre hiérarchique des différents lits du mosaïque (mosaïques sont incrustés dans une mosaïque plus grande). Il a une structure de self-similarité, et donc est une structure fractale. Selon le modèle de mosaïque incrusté de pièges, il y a deux tendances de migration des éléments traces. La première est que les éléments traces tendent d'émigrer à la sortie des cellules des solides et s'enrichissent dans les zones de faiblesse. A travers divers grades de pièges, les éléments traces rejoindront finalement une solution aqueuse qui remplit les fractures suffisamment grandes. L'autre tendance est celle de la migration des éléments des champs de haute température vers les domaines de basse température. Les hautes températures et le gradient croissant de température favorisent l'établissement de ces tendances. La réactivation des éléments par diffusion est un transport de masses orienté de courte distance à l'intérieur des solides et des pièges des rangs inférieurs. La trajectoire est en accord avec la tendance de migration des éléments traces dans le modèle de mosaïque incrusté de pièges. La conjugaison des anomalies géochimiques est une conséquence inévitable d'un système géochimique fermé. Deux environnements géologiques sont particulièrement favorables au développement à grande échelle d'anomalies géochimiques conjuguées, e.g., les régions avec un grand contraste de distribution des températures, et un système de grandes failles. De telles conjugaisons d'anomalies, lorsqu'elles se superposent à l'anomalie géochimique régionale, pourraient devenir un excellent guide pour l'exploration et l'évaluation des gisements. 4. Déformation de cisaillement ductile et l'altération hydrothermale liée à la formation des minerais Les minerais du camp minier de Hetai sont souvent constitués de mylonites aurifères altérées. Les zones de cisaillement ductile Hercyno-Indosinienne et les altérations hydrothermales associées contrôlent la formation et l'occurrence des dépôts aurifères de Hetai. La géométrie des structures internes des zones individuelles de cisaillement est similaire aux patrons des zones de cisaillement dans le système de cisaillement. À toutes les échelles, le patron caractéristique est constitué de domaines anastomosés fortement déformés, séparant les domaines rhomboïdes de faible déformation. À travers une seule zone de cisaillement ductile, la déformation s'accroît graduellement de l'extérieur vers l'intérieur de la zone, et les roches déformées varient des roches primaires non-déformées aux mylonites et, localement, aux ultramylonites, en passant par les protomylonites. L'altération hydrothermale de la roche encaissante est spatialement et temporellement associée au développement du système de cisaillement ductile. L'altération produit principalement le chlorite, la séricite, le quartz, les sulfures et l'ankérite. Dans les roches altérées, on distingue au moins trois générations de quartz: un quartz pré-mylonitisation, le quartz hydrothermal de premier stade et le quartz hydrothermal associé aux sulfures. De plus, il y a deux générations des sulfures. La première consiste en pyrite idiomorphe à gros grains, et l'autre, en chalcopyrite et pyrite xenomorphes à grains fins. La précipitation de l'or est essentiellement un type spécial d'altération hydrothermale. L'or natif, la chalcopyrite, la pyrite sont parmi les minéraux économiques les plus importants. Ils sont disséminés dans la roche minéralisée. Le calcul de bilan de masses montre un gain de masse durant l'altération, avec un facteur de masse moyen de 1 : 0.92. Le gain de masse arrive à son maximum dans le minerai (les roches intensément altérées qui sont caractérisées par la présence de sulfures et vin le quartz associé), avec un facteur de masse moyen de 1 : 0.84. La silice, les métaux précieux et la plupart des éléments chalcophiles, comme Bi, Cu, Hg, Sb, Se, Te, Zn, Co et probablement As, font partie des constituants ajoutés. La soude ainsi que la plupart des éléments lithophiles caractéristiques du socle de la Chine méridionale, comme Cs, Hf, Zr, Nb, Se, Th, Ba et Terre Rares, sont appauvris durant l'altération et la minéralisation. D'autres éléments, comme K2O, Rb, U, Ta et W, ont été d'abord ajoutés, puis lessivés par la suite lors de l'étape tardive d'intense minéralisation. Le patron de distribution (normalisé par rapport aux chondrites) des terres rares des strates hôtes altérées est comparable à celui du minerai, avec un faible déplacement vers le bas et peu de différentiation interne entre les terres rares, comparé à la moyenne des strates non-altérées. Ce déplacement cohérent vers le bas est attribué en partie à la dilution résultant de l'introduction de masse comme la silicification, ainsi qu'au lessivage des terres rares. Les pegmatites granitiques altérées ont un patron de distribution des ETR complètement différent de celui du minerai. Elles sont caractérisées par un patron irrégulier en forme de W, une très faible teneur totale en ETR et des terres rares lourdes relativement enrichies par rapport aux terres rares légères. 5. Géochimie des inclusions fluides La plupart des inclusions fluides sont d'origine secondaire en relation avec le quartz hôte, et se situent le long des fractures cicatrisées. Cependant, les évidences minéralogiques indiquent qu'elles se sont formées pas plus tard que la dernière épisode de minéralisation aurifère. La précipitation de l'or est étroitement associée dans le temps et dans l'espace avec le piégeage de ces inclusions fluides. On distingue trois types de composition dans ces inclusions fluides: des fluides aqueux contenant au CO2 à basse salinité (environ 1.5-6 poids % équivalent de NaCl), des fluides aqueux à salinité modérée (environ 6-14 poids% équivalent de NaCl) et des inclusions très riches en CO2. Tous ces types d'inclusions fluides sont contemporains. Leur température d'homogénéisation varie entre 130° et 310°C, avec deux modes statistiques autour de 245° et 170°C. Les inclusions fluides à basse salinité sont considérées comme des solutions hydrothermales primaires. Il s'agit d'un système hydrothermal dominé par de H2O-NaCl-CO2, avec une présence probable de Ca2+ et H2S. L'effervescence de CO2 et la séparation des phases ont alternativement pris place pendant l'évolution de la solution hydrothermale primaire. Dans les deux cas, le CO2 s'échappait de la solution hydrothermale, avec presque tous les métaux restant dans la phase aqueuse résultante. Deux événements de séparation des phases à grande échelle sont supposés avoir pris place à 245° et 170°C. 6. Mécanisme métallogénique Les dépôts aurifères de Hetai sont un produit cumulatif d'étapes multiples de processus géologiques et géochimiques. La sédimentation, le métamorphisme régional, le magmatisme granitique, la déformation et les activités hydrothermales ont contribué à la formation des dépôts aurifères. Les strates Sinienne et Cambrienne sont la principale source de l'or, comme l'indique les évidences des éléments en traces, des terres rares et des isotopes. La présence d'un système hydrothermal fossile, indiqué par l'existence des cherts lités hydrothermale de Zd, suggère la possibilité que des activités hydrothermales de géosystème fossile ont contribué à la concentration préliminaire de l'or durant les périodes Sinienne et Cambrienne. Le métamorphisme régional Calédoni
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Géochimie et pétrographie du pluton archéen Houghton en Abitbi nord. i.e. Abitibi

Bédard, L. Paul January 1992 (has links) (PDF)
Le magmatisme felsique archéen est un de ceux les moins bien documentés et également des moins compris. Il est généralement considéré comme différent du magmatisme phanérozoique et de là expliqué différemment. En général des mécanismes différents de ceux utilisés pour le Phanérozoique sont invoqués. Les monzodiorites archéennes sont généralement expliquées par une fusion partielle d'un manteau fortement métasomatisé. Il est ici proposé que l'étude du pluton Houghton, une suite monzodioritique plutonique archéenne, aidera à la compréhension du magmatisme archéen. Avant d'entreprendre une étude géochimique (et plus particulièrement une étude comparative), il est important de s'assurer que les résultats géochimiques sont en accord avec ceux publiés par d'autres laboratoires réputés. Par l'analyse d'échantillons géochimiques de référence, il est démontré que l'analyse par activation neutronique de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) donne des résultats similaires à d'autres laboratoires réputés. De plus, il est possible de raccourcir la période de temps entre l'irradiation et l'obtention des résultats. A l'aide d'un seul spectre, recueilli de 7 à 10 jours après l'irradiation, les résultats obtenus sont satisfaisants. L'analyse par activation neutronique de l'UQAC étant fiable, le pluton Houghton peut être mieux considéré. Le pluton Houghton est une suite monzodioritique plutonique composée de hornblendite, de tonalité foliée, de monzodiorite et de leucodiorite à leucotonalite. Ces roches sont calco-alcalines et sont similaires aux magmas modernes tels que ceux des batholites de la Sierra Nevada (Californie) ou des Andes générés près des zones de subduction. Les foliations du pluton Houghton (magmatiques au nord et plastiques au sud) de direction est-ouest ayant un pendage croissant du sud vers le nord, les linéations d'étirement de direction nord-sud ayant une plongée croissante du sud vers le nord et les indicateurs cinématiques senestres suggèrent que la partie sud du pluton (la tonalité foliée.) ait été chevauchée vers le nord. Les contrastes métamorphiques des épontes nord et sud, l'aluminium dans la hornblende et l'épidote magmatique des différentes unités du pluton Houghton sont en accord avec une remontée de la base du pluton. Il est proposé que le pluton se soit différencié de la façon suivante: un magma similaire à la tonalité foliée a rempli la chambre magmatique et l'hornblende ainsi que le clinopyroxène ont commencé à cristalliser avec quelques minéraux traces. Le remplissage périodique (d'un magma similaire à la tonalité foliée) est invoqué pour expliquer les hautes teneurs en éléments incompatibles de la monzodiorite. Après environ 40% de cristallisation, des teneurs en oxydes majeurs et éléments traces comparables à une monzodiorite ayant 60% Si02 sont atteintes. Les observations de terrain suggèrent que la recharge s'est modifiée. Il est proposé que la recharge se soit transformée en un magma similaire à la leucotonalite. Après environ 3 0% de cristallisation de hornblende et de plagioclase (et de minéraux traces), il est possible de simuler les teneurs en oxydes majeurs et en éléments traces comparables à la monzodiorite la plus fractionnée. La grande variété de la leucodiorite à leucotonalite s'explique en les considérant comme des cumulats de plagioclase, de quartz et de biotite. Le pluton Houghton peut ainsi être expliqué par des mécanismes similaires à ceux agissant aujourd'hui. Bien que le remplissage périodique du pluton Houghton soit invoqué sur des bases géochimiques, les brèches dans le sud du pluton offrent l'avantage de pouvoir documenter ce remplissage. Ce sont des brèches composées d'enclaves comagmatiques et xénolithiques. Des filons se terminant dans les enclaves, des couronnes de magma différent de celui interstitiel aux enclaves ornent certaines enclaves; des enclaves poinçonnées entre elles et séparées justifient le remplissage périodique. L'expulsion de magma allant de 0% à 20% est observé et s'explique de la façon suivante: 1- compactage des enclaves jusqu'à ce qu'elles se touchent, 2- imbrication des enclaves, 3- déformation de certaines enclaves et 4- lorsque la composition le permet et que la contrainte non-hydrostatique principale est suffisante, le transfert de masse induit par pression augmente la densité d'enclaves. En conclusion, à partir des hypothèses testées, les conclusions suivantes devraient être retenues: 1- l'analyse par activation neutronique à l'Université du Québec à Chicoutimi avec une seule collecte de spectre donne des résultats similaires aux laboratoires de géochimie réputés, 2- les différentes unités de la suite monzodioritique plutonique peuvent être reliées par fractionnement dans une chambre magmatique remplie périodiquement, 3- le magma à l'origine de la suite monzodioritique du pluton Houghton est similaire à ceux près des zones de subduction phanérozoique telle que celles de la côte ouest des Amériques (la Sierra Nevada californienne et les Andes), 4- les brèches au sud du pluton Houghton permettent de documenter le remplissage périodique de la chambre magmatique et de démontrer que pratiquement tout le magma peut être expulsé d'un mélange enclave/magma.
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Contrôle polygénétique sur la localisation des gisements proximaux et distaux dans le champ polymétallique-stannifère à Xinlu, Guangxi, Chine méridionale

Chi, Guoxiang January 1992 (has links) (PDF)
La plupart des gisements d'étain primaires sont associés avec des intrusions granitiques. Pourtant, les relations spatiales entre eux ne sont pas toujours évidentes, celles-ci montrant plusieurs variantes. Certains gisements sont situés dans ou près de la zone de contact entre l'intrusion et les roches environnantes: ce sont les gisements proximaux. D'autres sont localisés dans des roches relativement éloignées de l'intrusion: ce sont les gisements distaux. Quel est le mécanisme de la séparation spatiale des gisements d'étain? Sous quelles conditions se forment les gisements proximaux? Sous quelles conditions se forment les gisements distaux? Ces questions sont liées de près avec l'exploration minérale. Vu que la zone de contact entre l'intrusion et les roches environnantes est une frontière géologique et géophysique, elle est donc une référence utile pour étudier la localisation des gisements et choisir les cibles d'exploration, et surtout pour établir la profondeur des forages d'exploration. Ces problèmes n'ont pas été étudiés systématiquement jusqu'à maintenant. La localisation des gisements d'étain a été généralement attribuée aux environnements locaux de déposition des minerais, ex.: "des couches sédimentaires favorables" ou "des positions structurales favorables", etc. Par conséquent, il semble que la localisation des gisements d'étain est indépendante des intrusions elles-mêmes et est principalement déterminée par les conditions locales. Etant donné que la plupart des composantes de la minéralisation et la capacité de mouvement des fluides minéralisateurs origine des intrusions granitiques, on peut quand même affirmer que la localisation des gisements d'étain associés avec des intrusions est contrôlée principalement par les intrusions elles-mêmes. Pourquoi certains gisements d'étain sont-ils localisés au contact entre les intrusions et les roches environnantes, alors que d'autres sont localisés dans des roches relativement éloignées des intrusions? Cette localisation des gisements est probablement plus déterminée par les intrusions elles-mêmes que par les conditions locales. Les modèles de zonation métallique ont expliqué la distribution spatiale régulière des différents éléments ou des assemblages d'éléments par rapport aux intrusions, mais n'ont pas examiné la différenciation d'une zone spécifique de minéralisation par rapport aux intrusions. Le champ de minéralisation polymétallique-stannifère de Xinlu, Guangxi, Chine méridionale, où des gisements d'étain proximaux et distaux se sont développés, constitue une excellente région pour examiner certains des problèmes mentionnés ci-dessus. Ce champ fait partie du district minéralifère de Ping-Gui, lequel est un des plus importants producteurs d'étain de la Chine. La minéralisation polymétallique-stannifère dans cette région, comme dans les autres parties de la Chine, est associée avec des intrusions granitiques formées dans les environnements tectoniques de "diwa" ou d'activation de plateforme, ce qui est typique des provinces métallogéniques en Chine et ailleurs. Le champ de minéralisation de Xinlu a une histoire tectonique compliquée, qui se divise en trois étapes: l'étape géosynclinale (du Protérozoique à la fin du Silurien), l'étape de plateforme (du Dévonien au début du Triassique), et l'étape de diwa (du milieu du Triassique au récent). La minéralisation polymétallique-stannifère est reliée aux intrusions granitiques du Batholithe de Guposhan, qui s'est formé lors de l'étape de diwa. Le champ de minéralisation de Xinlu se trouve à la marge sud du batholithe. Il y a trois phases d'intrusion dans le batholithe. La première phase est située du côté est de Xinlu, la deuxième phase se trouve à l'ouest; ces deux phases se chevauchent au nord de Xinlu, et la trosième phase est située dans le milieu du champ de minéralisation sous forme de petits stocks. Les roches sédimentaires à Xinlu sont des carbonates et des roches élastiques déposées lors de l'étape de plateforme. Elles sont entourées par les granites du Batholithe de Guposhan sur trois côtés (est, nord et ouest) et à la base. Par conséquent, le champ de minéralisation est en fait situé dans un profil concave de la surface des intrusions. Plusieurs dykes, principalement de composition intermédiaire, injectent les roches sédimentaires. Cinq gisements polymétalliques-stannifères ont été découverts à Xinlu. Les gisements Dachong et Liuhe'ao sont situés au nord du champ de minéralisation, là où les intrusions granitiques recoupent les niveaux plus élevés. Les corps minéralisés se superposent sur les skarns et les hornfels développés dans la zone de contact entre les intrusions et les roches encaissantes. Les gisements Baimianshan et Shimen se trouvent dans la partie sud du champ de minéralisation, là où les granites sont plus profonds. Les corps minéralisés se sont développés dans les carbonates situés entre quelque cents et mille mètres au-dessus des intrusions granitiques. Il y a une relation serrée entre les corps minéralisés, les dykes et les failles remobilisées par les intrusions granitiques. Le gisement Mouqiaomian est situé à l'ouest de Xinlu, là où les carbonates sont entourés par les granites sur tous les côtés et à la base, et les corps minéralisés sont développés dans les carbonates au-dessus des skarns dans la zone de contact entre les granites et les roches encaissantes. La plupart des corps minéralisés distaux sont du type veine escarpée, excepté les deux corps minéralisés stratiformes à Baimianshan. Les assemblages des minéraux métalliques sont similaires, composés principalement de pyrrhotite et sphalerite, avec la présence de cassitérite dans le minerai. L'étude des caractéristiques géochimiques des granites du Batholithe de Guposhan indique que la troisième phase d'intrusion a évolué à partir du magma de la deuxième phase, les deux étant des granites de type S. La première phase a une source similaire aux granites de type I. La troisième phase intrusive a le plus haut potentiel de minéralisation, ce qui est supporté par son association spatiale avec les gisements, par son plus haut degré de différenciation, et ses plus hauts contenus en éléments minéralisateurs que les granites "stériles". La déficience en ETR, Sn et F dans les granites de la troisième phase par rapport à ceux de la deuxième phase peut être expliquée par le partage des éléments dans les fluides hydrothermaux qui lui sont associés, ce qui est supporté par leur caractère hyperalumineux. Les contenus en éléments de minéralisation dans les granites de la deuxième phase et dans le membre le plus felsique de la première phase sont assez élevés, mais ces magmas granitiques ont retenu les éléments de minéralisation plutôt que de les relâcher dans les fluides hydrothermaux, réduisant ainsi leur potentiel de minéralisation. Les dykes sont génétiquement reliés aux granites du Batholithe de Guposhan, comme le démontre leur rapport spatial et temporel. Un modèle de contamination sédimentaire est proposé pour expliquer la composition moins riche en silice des dykes en comparaison avec les granites, ce qui est supporté par les observations pétrologiques et les études géochimiques. Le potentiel de minéralisation des dykes est généralement bas à cause de leur petite taille et de leur potentiel de rétention des éléments de minéralisation. Les roches sédimentaires ont en général un plus faible potentiel de minéralisation que les granites, parce que leurs contenus en éléments de minéralisation sont généralement faibles, et que la remobilisation des éléments requiert des conditions plus spécifiques. Les caractéristiques géochimiques des minéraux métalliques ont été étudiées. Les compositions isotopiques de S, O et Pb des minéraux métalliques des gisements proximaux et distaux sont similaires, et indiquent que la majorité des fluides minéralisateurs sont dérivés des magmas granitiques, quoique une certaine partie des éléments et fluides minéralisateurs soient dérivés des roches sédimentaires et de l'eau météorique. Il est clair que la formation des gisements distaux n'est pas déterminée par une source non-magmatique des éléments minéralisateurs. Les gisements proximaux et distaux dans le champ polymétallique-stannifère de Xinlu sont formés dans un système hydrothermal contrôlé par les intrusions granitiques. Les inclusions fluides dans la cassitérite des gîtes proximaux et distaux et dans le quartz des granites associés avec les gisements proximaux ont été systématiquement étudiées. Les températures des fluides minéralisateurs sont estimées à l'aide des températures d'homogénéisation et indiquent que le gradient de température dans les conduits est faible. Les pressions des fluides sont estimées à partir des isochores des inclusions individuelles. Dans les gisements, les valeurs se situent entre celles des pressions lithostatique et hydrostatique (plus près de hydrostatique). Pour ce qui est des intrusions, la pression des fluides se rapproche de la pression lithostatique vers l'intérieur des intrusions. Il est possible que le contraste des pressions des fluides entre l'intérieur et l'extérieur des intrusions soit à l'origine de la dynamique de mouvement des fluides. L'étude des inclusions fluides indique aussi que la séparation des phases fluides est un mécanisme important pour la déposition des gisements proximaux et distaux. Ce point est démontré par la coexistence générale des inclusions fluides homogénéisées à l'état liquide et à l'état vapeur à des températures similaires. Une analyse du système des conduits à Xinlu indique la présence de systèmes subverticaux et d'autres sub-horizontaux. Le premier est représenté par des failles et fractures, et le second est représenté par les litages et fractures interstratifiées dans les roches sédimentaires. Les conduits les plus efficaces pour les courants des fluides de minéralisation à Xinlu sont les failles et fractures contrôlant l'intrusion des dykes et/ou remobilisées par l'intrusion granitique. Puisque les dykes sont génétiquement associés avec les granites, les structures contrôlant les dykes sont plus probablement reliés aux sources des fluides de minéralisation. L'association temporelle entre les dykes et les granites fait en sorte que ces structures peuvent mieux conserver leur forte perméabilité pendant l'activité des fluides de minéralisation. Le caractère géomécanique d'extension des structures indique que les fluides à l'intérieur de celles-ci approchent un état hydrostatique. Ceci contraste avec l'état lithostatique à l'intérieur des intrusions. Le système sub-horizontal a peut-être joué un rôle pour fournir de l'eau souterraine et des solutions à partir des roches sédimentaires aux fluides de minéralisation dans les conduits, mais les quantités incorporées sont limitées. Des modélisations sont effectuées pour simuler la distribution des gradients de température dans un environnement d'intrusion concave comme celui de Xinlu. Il est démontré que le gradient de température est le plus bas à la zone de contact et augmente loin de l'intrusion. Ceci est à l'opposé d'un environnement d'intrusion convexe. Les gisements hydrothermaux ayant tendance à être localisés là où la température des fluides de minéralisation baisse brusquement, il s'en suit que les gisements proximaux se forment plus difficilement dans un environnement d'intrusion concave. Fondé sur les études ci-dessus, un modèle général est établi pour expliquer la localisation des gisements proximaux et distaux à Xinlu. Ce modèle tient compte des conduits, de la dynamique de migration, de la séparation de phase et de la baisse de température des fluides de minéralisation. La dynamique de migration des fluides de minéralisation est principalement déterminée par le gradient de pression entre les régions sources et les conduits, ce qui est associé de près avec la profondeur d'emplacement des intrusions granitiques. L'étude des inclusions fluides de Xinlu et les conclusions d'autres auteurs dans la littérature indiquent que la pression des fluides à l'intérieur d'une intrusion est égale ou supérieure à la pression lithostatique, alors que la pression des fluides dans les conduits s'approche plutôt de la pression hydrostatique. Puisque la pression lithostatique augmente avec la profondeur plus rapidement que la pression hydrostatique, le contraste entre les deux augmente avec la profondeur. Par conséquent, plus l'intrusion est profonde, plus la dynamique de migration des fluides sera élevée et plus ceux-ci pourront migrer sur de grande distance avant de déposer les minerais. Ceci est supporté par le fait que les gisements proximaux sont mieux développés au nord de Xinlu, là où les intrusions sont moins profondes, alors que les gisements distaux sont mieux développés au sud de Xinlu, là où les intrusions sont plus profondes. La distance verticale entre les gisements et les intrusions est proportionnelle à la profondeur d'emplacement des intrusions. Ce point est aussi supporté par les caractéristiques géochimiques des minéraux métalliques qui indiquent que les fluides de minéralisation sont principalement dérivés des intrusions granitiques, et par l'étude des inclusions fluides qui indique un faible gradient de température dans le système des conduits, ce qui implique une haute vitesse de courant des fluides de minéralisation. La séparation de phase, qui est un des mécanismes les plus importants pour la déposition des minerais, a joué un rôle très important pour la localisation des minerais. Le fait que la séparation de phase se fasse dans un lieu proximal ou distal, et la distance de migration des fluides de minéralisation avant la séparation de phase, sont déterminés par la composition, la température et la pression des fluides et la profondeur d'emplacement des intrusions. Au nord de Xinlu, la profondeur des intrusions est assez faible et les fluides de minéralisation sont transférés du champ à une phase à celui à deux phases dans la zone de contact immédiate en sortant des intrusions. Au sud de Xinlu, la profondeur d'emplacement des intrusions est assez grande et les fluides de minéralisation restent dans le champ à une phase même sous la pression hydrostatique au niveau de la zone de contact. La séparation de phase ne se produit donc pas immédiatement à la sortie des intrusions, mais à plusieurs centaines de mètres au-dessus de celle-ci. La baisse de température est un autre mécanisme très important pour la déposition des minerais. Ceci est compatible avec le modèle, vu que les environnements moins profonds des intrusions sont généralement associés aux intrusions convexes. Celles-ci, avec un gradient de température plus élevée à la zone de contact, favorisent la formation des gisements proximaux. Inversement, les intrusions plus profondes sont plus probablement concaves et avec un gradient de température moins élevée à la zone de contact, ce qui est défavorable à la formation des gisements proximaux. En résumé, les gisements hydrothermaux associés avec les intrusions magmatiques se forment plutôt dans la zone de contact entre l'intrusion et les roches environnantes lorsque l'intrusion est placée à des niveaux élevés et est convexe. Ils sont plutôt localisés à des emplacements distaux quand l'intrusion est située à des niveaux plus profonds et est concave. Le niveau de déposition des minerais dépend en grande partie du développement du système de conduits et de la composition, la température et la pression des fluides de minéralisation. Une revue de la littérature indique que les modèles établis à Xinlu peuvent être appliqués sur une variété de gisements hydrothermaux associés avec les intrusions granitiques dans d'autres régions du monde, bien que les conditions géologiques spécifiques peuvent influencer les modèles. Les connaissances de la géologie locale, de la distribution spatiale des intrusions, de la source, la composition, la température et la pression des fluides de minéralisation, des donnés P-V-T-X correspondantes, de la distribution des conduits et des diverses unités lithologiques favorables pour la déposition des minerais influencent l'application des modèles. Ces modèles peuvent servir à choisir les cibles d'exploration minérale et à établir la profondeur des forages.
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Distribution du Cu, Ni, Co, EGP, Au et Ag dans les sulfures de la mine Lorraine

Bouchaib, Chakib January 1992 (has links) (PDF)
Le dépôt de sulfures de Cu, Ni de la mine Lorraine est associé au contact entre un gabbro syn-volcanique et des laves mafiques tholéitiques de la bande de Lac du Bois. Cette dernière est située dans la ceinture verte d'Angliers-Belleterre au sud de la province du Supérieur du Québec. La lentille de sulfures est en grande partie englobée dans des laves mafiques et jalonne une zone de cisaillement subparallèle à la foliation régionale. Cette lentille exhibe une zonalité à travers le dépôt, caractérisée par une zone centrale massive à pentlandite et pyrrhotite, et une auréole de sulfures disséminés essentiellement cuprifères. L'étude pétrographique du minerai montre des évidences de la déformation (extinction ondulante, macles de déformations polysynthétiques, textures granoblastiques de pyrrhotite et chalcopyrite ainsi que la foliation dans les sulfures). La chalcopyrite est infiltrée dans les fractures de pyrrhotite, magnetite, pyrite et minéraux silicates. Sachant que la chalcopyrite est plus ductile relative aux autres phases minérales, sa mobilité peut expliquer la zonatité observée dans le minerai. Dans ce sens, la déformation de la lentille de sulfures massifs produit une migration de la chalcopyrite du minerai massif vers les zones de basse pression (fractures) par transfert de masse à l'état solide. Par conséquent, la chalcopyrite remobilisée constituera le minerai disséminé en bordure du dépôt, et les zones du minerai originel deviennent massives, enrichies en pyrrhotite et pentlandite. D'autres part, les sulfures disséminés sont riches en Cu, Au, Ag et Zn alors que les sulfures massifs sont riches en Ni et Co. Cette zonalité géochimique reflète la zonalité de la chalcopyrite, pyrrhotite et pentlandite décrite précédemment. Les sulfures massifs et disséminés ont un contenu très bas en Os, Ir, Ru et Rh avec des patrons d'EGP extrêmement fractionnés (Pd/Ir >1000) semblable aux types généralement associés aux sulfures riches en Cu. Ces patrons d'EGP sont similaires à ceux des veines riches en Cu de la mine de Levack West à Sudbury. Cependant, contrairement à ce qu'on observe dans la littérature, les sulfures massifs de la mine Lorraine sont pauvres en Cu avec des patrons d'EGP fractionnés. Ces EGP ne montrent pas de distribution systématique dans les sulfures de même pour le Pd et le Cu qui ne sont corrélés entre eux. Les bismutho-téllurures riches en Pd et Pt sont les seules phases minérales du groupe du platine qui ont été identifiées. Ces dernières ont été observées exclusivement dans la pyrrhotite du minerai massif. Toutefois, la présence de ces bismutho-téllurures peut expliquer la distribution irrégulière du Pd et Pt car ces minéraux précipitent à basse température et leur presence peut refléter la redistribution locale des métaux nobles par les fluides de basse température. Le modèle général de formation des sulfures de la mine Lorraine nécessite trois étapes: d'abord, a) la mise en place du dépôt de sulfures de la mine Lorraine appauvrit en Os-Ir-Ru-Rh, ensuite b) une déformation de la lentille de sulfures qui produit l'expulsion de la chalcopyrite à partir du minerai massif central riche en pyrrhotite et pentlandite vers la bordure du dépôt pour former les sulfures disséminés, et enfin c) une redistribution locale du Pd et Pt par les fluides de basse température. Deux hypothèses sont a considérer lors de la première étape - formation du dépôt de sulfures de Cu-Ni appauvrit en Os-Ir-Ru-Rh - par le fractionnement du liquide de sulfures magmatique ou bien un dépôt de type hydrothermal. Dans les deux cas l'existence d'un cumulât de sulfures riches en Os-Ir-Ru-Rh est possible dans la région.
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Recherches sur l'origine des phénomènes volcaniques et des tremblements de terre accompagnées de l'examen de la théorie des cratères de soulèvement et de quelques observations sur les volcans du centre de la France

Mourlon, Michel January 1867 (has links)
Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Pauvreté et vulnérabilité paysannes : le problème de l'accès à la terre au Cambodge

Marion-Vinet, Daphné January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Résistance d'une lignée de pomme de terre hybride Solanum brevicaule x Solanum tuberosum au doryphore de la pomme de terre Leptinotarsa decemlineata Say

Shatov, Emil 18 October 2022 (has links)
Le doryphore de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata Say) est un ravageur important des cultures de pomme de terre (Solanum tuberosum L) à travers le monde, qui montre une capacité d'adaptation remarquable au climat et aux insecticides employés pour le contrôler. Le développement d'alternatives à l'utilisation des insecticides pour le contrôle du doryphore est aujourd'hui un enjeu économique, environnemental et même de santé publique. Dans cette optique, des lignées de pomme de terre hybrides ont été produites récemment par hybridation de cultivars de pomme de terre avec l'espèce sauvage Solanum brevicaule, une solanacée proche de la pomme de terre exprimant dans ses feuilles le composé glycoalcaloïde dehydrocommersonine. Dans le cadre de ce projet, des tests de consommation foliaire « sans choix » (no-choice) ont été réalisés pour l'ensemble des stades de développement du doryphore avec la lignée 15953-12, un hybride Solanum brevicaulex Solanum tuberosum rétrocroisé (BC₅), pour évaluer son statut de résistance par le suivi des taux de croissance, de consommation foliaire et de mortalité de l'insecte, de son temps de développement, du comportement des larves et du succès reproducteur des adultes. Le taux de mortalité des larves nourries de la lignée 15953-12 a été de 30% supérieur à celui d'insectes témoins nourris de plants de pomme de terre. Le développement des larves a été altéré, avec une augmentation du temps de développement de 8,6 jours (133%) et un poids des adultes réduit de 37% à l'émergence par rapport au groupe témoin. Le poids des adultes était toujours plus faible de 33% une semaine après l'émergence et peu de femelles avaient pondu sur la plante hybride. Le nombre d'œufs pondus par les couples nourris de la lignée 15953-12 était réduit de 87% par rapport aux insectes témoins. Une réduction significative de la consommation foliaire (46%) et un évitement de la plante hybride par les larves ont semblé être les principales causes des effets observés, en concordance avec les effets généralement attribués aux composés glycoalcaloïdes. Des recherches additionnelles seront maintenant nécessaires pour évaluer le potentiel de résistance génétique du doryphore à la lignée 15953-12 et, plus spécifiquement, à la dehydrocommersonine. / Colorado Potato Beetle (CPB) (Leptinotarsa decemlineata Say) is a worldwide pest of cultivated potato (Solanum tuberosum L). The CPB can quickly and easily adapt to climate or insecticides, which explains why it is such a widespread and hardy pest. Nowadays, finding alternatives to heavy insecticide usage to control the CPB is much needed not only from economic and ecological standpoints but also from a public health perspective. To this end, plant lines were developed recently by hybridization of potato cultivars with Solanum brevicaule, a wild tuber-bearing species containing the foliar glycoalkaloid dehydrocommersonine. No-choice feeding assays were conducted across all life stages of CPB with line 15953-12, a Solanum brevicaule x Solanum tuberosum BC₅ hybrid, to assess plant resistance through the monitoring of insect growth rate, development time, leaf consumption rate, mortality, larval behaviour and adult reproductive fitness. Larvae raised on the hybrid plant showed a 30% mortality rate, which is greater than the mortality rate of potato-fed insects. Larval development was both stunted and prolonged, with an 8.6-day (133%) increase in development time and a 37% decrease of adult weight upon emergence. After one week, adults raised and fed on the hybrid were 33% lighter than their control counterparts and fewer females laid eggs. The total amount of eggs per CPB couples on the hybrid line was 87% lesser than the control group. Significatively reduced feeding (46%) and avoidance of the hybrid plant by young larvae were likely the cause of the observed effects, in line with the usually reported effects of glycoalkaloids on herbivorous insects. Further studies will now be needed to document the long-term adaptation potential of CPB to line 15953-12, and, more specifically, to dehydrocommersonine, through natural selection.
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Résistance d'une lignée de pomme de terre hybride Solanum brevicaule x Solanum tuberosum au doryphore de la pomme de terre Leptinotarsa decemlineata Say

Shatov, Emil 18 October 2022 (has links)
Le doryphore de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata Say) est un ravageur important des cultures de pomme de terre (Solanum tuberosum L) à travers le monde, qui montre une capacité d'adaptation remarquable au climat et aux insecticides employés pour le contrôler. Le développement d'alternatives à l'utilisation des insecticides pour le contrôle du doryphore est aujourd'hui un enjeu économique, environnemental et même de santé publique. Dans cette optique, des lignées de pomme de terre hybrides ont été produites récemment par hybridation de cultivars de pomme de terre avec l'espèce sauvage Solanum brevicaule, une solanacée proche de la pomme de terre exprimant dans ses feuilles le composé glycoalcaloïde dehydrocommersonine. Dans le cadre de ce projet, des tests de consommation foliaire « sans choix » (no-choice) ont été réalisés pour l'ensemble des stades de développement du doryphore avec la lignée 15953-12, un hybride Solanum brevicaulex Solanum tuberosum rétrocroisé (BC₅), pour évaluer son statut de résistance par le suivi des taux de croissance, de consommation foliaire et de mortalité de l'insecte, de son temps de développement, du comportement des larves et du succès reproducteur des adultes. Le taux de mortalité des larves nourries de la lignée 15953-12 a été de 30% supérieur à celui d'insectes témoins nourris de plants de pomme de terre. Le développement des larves a été altéré, avec une augmentation du temps de développement de 8,6 jours (133%) et un poids des adultes réduit de 37% à l'émergence par rapport au groupe témoin. Le poids des adultes était toujours plus faible de 33% une semaine après l'émergence et peu de femelles avaient pondu sur la plante hybride. Le nombre d'œufs pondus par les couples nourris de la lignée 15953-12 était réduit de 87% par rapport aux insectes témoins. Une réduction significative de la consommation foliaire (46%) et un évitement de la plante hybride par les larves ont semblé être les principales causes des effets observés, en concordance avec les effets généralement attribués aux composés glycoalcaloïdes. Des recherches additionnelles seront maintenant nécessaires pour évaluer le potentiel de résistance génétique du doryphore à la lignée 15953-12 et, plus spécifiquement, à la dehydrocommersonine. / Colorado Potato Beetle (CPB) (Leptinotarsa decemlineata Say) is a worldwide pest of cultivated potato (Solanum tuberosum L). The CPB can quickly and easily adapt to climate or insecticides, which explains why it is such a widespread and hardy pest. Nowadays, finding alternatives to heavy insecticide usage to control the CPB is much needed not only from economic and ecological standpoints but also from a public health perspective. To this end, plant lines were developed recently by hybridization of potato cultivars with Solanum brevicaule, a wild tuber-bearing species containing the foliar glycoalkaloid dehydrocommersonine. No-choice feeding assays were conducted across all life stages of CPB with line 15953-12, a Solanum brevicaule x Solanum tuberosum BC₅ hybrid, to assess plant resistance through the monitoring of insect growth rate, development time, leaf consumption rate, mortality, larval behaviour and adult reproductive fitness. Larvae raised on the hybrid plant showed a 30% mortality rate, which is greater than the mortality rate of potato-fed insects. Larval development was both stunted and prolonged, with an 8.6-day (133%) increase in development time and a 37% decrease of adult weight upon emergence. After one week, adults raised and fed on the hybrid were 33% lighter than their control counterparts and fewer females laid eggs. The total amount of eggs per CPB couples on the hybrid line was 87% lesser than the control group. Significatively reduced feeding (46%) and avoidance of the hybrid plant by young larvae were likely the cause of the observed effects, in line with the usually reported effects of glycoalkaloids on herbivorous insects. Further studies will now be needed to document the long-term adaptation potential of CPB to line 15953-12, and, more specifically, to dehydrocommersonine, through natural selection.

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