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Las oraciones existenciales con haber en espanolen el marco minimalista.Díaz, Miriam January 2004 (has links)
Las oraciones existenciales con 'there' del ingles como There is a man in the room han supuesto siempre un reto para las diferentes teorias sintacticas chomskianas. En este trabajo, estudio estas oraciones y las consecuencias que su analisis chomskiano tiene para las oraciones existenciales con el verbo haber en espanol. Mi objetivo es intentar explicar la sintaxis de Hay un hombre en la habitacion, partiendo de las ideas del Programa Minimalista (1995) de Chomsky. Demuestro que la explicacion de Chomsky (1995) para las existenciales del ingles no explica los casos del espanol e indico los problemas que surgen al intentar hacerlo. Para llegar a mi objetivo, discuto las construcciones transitivas con expletivo (CTEs), la generalizacion de Vikner, y comparo las caracteristicas del ingles y el islandes a las del espanol para intentar llegar a una conclusion en cuanto a la estructura de las construcciones existenciales con haber en esta lengua.
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La clausula reducida y el libre orden de palabras en espanol.Francom, Jerid January 2004 (has links)
En espanol la clausula reducida demuestra cierta libertad de orden de palabras entre el sujeto y el predicado lo cual no se presenta en ingles. Esto se ilustra en (i)--(iv): (i) Ella encontro el informe confuso. (ii) Ella encontro confuso el informe. (iii) She found the document confusing. (iv) *She found confusing the document. En espanol hay dos lecturas asociadas con (i), (1) Modificador adjetivo y (2) Predicacion secundaria, mientras que en ingles existe una sola; Predicacion secundaria. Tradicionalmente, la estructura en (i) se ha entendido como la estructura canonica tanto en ingles como en espanol de la cual se deriva (ii) (Stowell 1991, Franco 2000, Basilico). Este trabajo demuestra que tomando en cuenta estrategias discursivas como especificidad (Diesing 1992) y foco (Casielles Suarez 2001) la nocion que (i) es canonica se cuestiona. Esta observacion se refuerza tomando en cuenta restricciones fijas del ingles en cuanto a la asignacion de Caso acusativo.
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Representation and acquisition of the tonal system of Mandarin ChineseQu, Chen January 2013 (has links)
This thesis examines the representation and acquisition of the Mandarin tonal system. The proposals raised relate to three areas of phonological research: formal phonology, Mandarin phonology and the acquisition of phonology. Concerning formal phonology, the proposals are mainly three. First, tones are internally structured, following Yip (1990) and Bao (1999). Second, tone and stress can co-occur in tone languages, following Hyman (2006). And the uneven trochee should be recognized as one of the universal foot shapes across languages. Last, there is a relation between rising tone and stress, and between level tone and lack of stress. A relation also holds between high register and stress, and between low register and lack of stress. Stress determines the realization of tone. Stress makes tone high and rising; lack of stress makes tone level. Turning to Mandarin phonology, the proposals made in this thesis concern the formal representations of tones, prosodic structure and their interaction in tone sandhi processes. It is argued that Mandarin tones are underspecified: High register and rising contour are specified which, when embedded in a geometry where register (either H or L) and contour are sisters under the tonal node, results in the five-way tonal contrast of Mandarin, with T2 being the most marked tone and T0 the least marked. It is suggested that Mandarin is a weight-sensitive language and that a four-way weight distinction must be recognized: super-heavy (trimoraic), heavy (bimoraic), light (monomoraic) and weightless (moraless). Relatedly, it is argued that Mandarin strives to build uneven trochees, and that word-level stress falls on the leftmost heavy syllable in the domain of the phonological word. It is also proposed that phrasal stress in Mandarin falls on the rightmost head syllable in the domain of the phrase. The overarching point made concerning Mandarin prosodic structure is that the language respects the prosodic hierarchy most commonly adopted for other languages, in contrast to the position of many previous researchers working on the language. As far as tone sandhi is concerned, this thesis provides a unified stress-based account for the three processes attested in the language: T2 sandhi, T3 sandhi and yi-bu-qi-ba sandhi. It is argued that T2 sandhi targets prosodic dependent position and changes the tone from more marked to less marked; T3 sandhi and yi-bu-qi-ba sandhi target prosodic head position and change the tone from less marked to more marked. Turning to the acquisition of phonology, a hypothesis is formulated for children acquiring contour tone languages, which respects the Successive Division Algorithm (Dresher 2009) as well as Minimality and Monotonicity (Rice & Avery 1995, Rice 1995). This hypothesis leads to predictions for children's tonal behavior at each stage in development, including the point at which tone sandhi should be acquired. It is predicted that children acquiring contour tone languages may vary at the onset of acquisition because Universal Grammar provides two possible launching points: "register" and "contour". Subsequent stages in development are predicted to vary as well, if children acquire the tonal contrasts through repeated binary splits of the phonological space, as per the Successive Division Algorithm, and by adding one degree of complexity to representations at a time, following Minimality and Monotonicity. The hypothesis for children's acquisition of contour tone languages is tested against naturalistic longitudinal data collected from two children in northern China: GY and LL. The two children acquire the tonal system differently: GY focuses on "register", whereas LL on "contour" earlier. The children's tonal behavior over time is also different, including the points at which they acquire tone sandhi processes. The cross- and within- subject variation observed at the initial and subsequent stages of acquisition is shown to conform to the predictions. / Cette thèse étudie les représentations et l'acquisition du système tonal du mandarin. Les propositions soulevées dans la thèse touchent trois domaines de la recherche en phonologie : la phonologie formelle, la phonologie du mandarin et l'acquisition de la phonologie. La phonologie formelle a trois aspects. Premièrement, la thèse appuie l'approche de Yip (1980/1990) et de Bao (1990/1999) selon laquelle les tons ont une structure interne. Puis, il peut y avoir une cooccurrence du ton et de l'accent dans les langues tonales et la trochée inégale devrait être comptée comme une forme de pied universelle. Enfin, il existe une relation entre les tons montants et l'accent, entre le ton neutre et l'absence d'accent. Une relation existe aussi entre un registre haut et l'accent; entre un registre bas et l'absence d'accent. En effet, l'accent détermine la réalisation du ton: la position de la tête prosodique engendre un ton haut et montant; la manque de cette dernière entraine un ton neutre. Les propositions de cette thèse touchent les représentations formelles des tons, la structure prosodique et leur interaction dans les processus de sandhi tonal. Il est montré que les tons du mandarin sont sous-spécifiés: quand ils se trouvent dans une géométrie où le registre (H ou B) et le contour sont sœurs sous le nœud tonal, le registre haut et le contour montant sont spécifiés et engendre les cinq contrastes toniques du mandarin où T2 est le ton le plus marqué et T0 le moins marqué. La thèse propose aussi que le mandarin est une langue sensible au poids et que ses quatre distinctions doivent être reconnues: super-lourde (trimoraïque), lourde (bimoraïque), légère (monomoraïque) et sans-poids (sans more). Le mandarin cherche à construire des trochées inégales et l'accent de mot tombe sur la syllabe lourde la plus à gauche du domaine du mot phonologique. L'accent syntagmatique tombe sur la tête syllabe qui est la plus à droite du domaine du syntagme. L'idée qui s'oppose à la position de plusieurs chercheurs, est l'utilisation de la hiérarchie prosodique communément employée pour autres langues. Quant à sandhi tonal, la thèse propose une explication fondée sur l'accent pour trois processus attestés dans la langue : le sandhi T2, le sandhi T3 et le sandhi yi-bu-qi-ba. Le sandhi T2 vise les dépendants prosodique et change d'un ton plus marqué à un ton moins marqué, le sandhi T3 et le sandhi yi-bu-qi-ba affectent la tête prosodique et changent d'un ton moins marqué à un ton plus marqué. Une hypothèse concernant l'acquisition des langues tonales à contour chez l'enfant est formulée en respectant l'algorithme de division successive (Dresher 2009) et les principes de minimalité et de monotonicité (Rice & Avery 1995, Rice 1996). Cette hypothèse prédit le comportement tonal des enfants à tous les stades du développement, incluant le moment où le sandhi tonal devrait être acquis. Une variation est possible quand les enfants apprennent une langue tonale à contour car la grammaire universelle propose deux points de départs: le «registre» et le «contour». Les stades subséquents du développement peuvent varier si l'enfant acquiert les contrastes tonique suite à des divisions binaires répétées selon l'algorithme de division successive, ou l'ajout d'un degré de complexité de représentation à la fois, selon les principes de minimalité et de monotonicité. L'hypothèse est confrontée à des données longitudinales prises auprès de deux enfants du nord de la Chine, GY et LL, lors d'entretiens informels dans leur milieu naturel. Les deux enfants ont appris le système différemment: GY se concentre sur le «registre» avant le «contour» et LL se concentre sur le «contour» avant le «registre». Le comportement tonal de ces enfants à travers le temps diffère aussi au niveau du moment où ils acquièrent les processus du sandhi tonal. Ainsi, la variation observée au début de l'acquisition puis dans les stades subséquents conforme aux prédictions.
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Effects of teaching words in semantic groups in an online settingAlMaiman, Moudi 08 April 2014 (has links)
<p> The abstract is not available for copy/paste from PDF.</p>
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Domain extension: a study of restructuring predicates in Japanese and the role of head movementSugimura, Mina January 2012 (has links)
This thesis offers an account of how an opaque domain becomes transparent by making use of head movement. The study covers three types of Japanese predicates that generally show clause-union effects called 'restructuring' where the apparent clause boundary disappears and more than one clause acts as a unit. I argue that whether restructuring is obtained or not depends on whether a verb head of the embedded clause moves to the matrix clause to extend the domain, building on Baker's (1988) and den Dikken's (2007) work.The three predicates examined are (i) the motion verbs ik 'go' and ku 'come' in V-ni-ik/ku 'go/come to do V' forms, (ii) the causative morpheme (s)ase, and (iii) the predicate mi 'try' in V-te-mi 'try Ving' forms. I first show that these predicates exhibit restructuring properties and behave similarly on the surface. I then show that the motion verbs behave differently depending on where they license the object. Focusing on long-distance nominative Case assignment of the object, a restructuring property, I propose that two structures are available for the nominative object under sase and mi, whereas only one structure is available for the object under the motion verbs. This structural difference is based on scope facts of the nominative object under each predicate. I argue that structural optionality arises when verbal head movement occurs, and that the intervening morpheme ni under the motion verbs blocks such head movement, whereas te under mi and the null morpheme under sase do not. I thus show head movement to be crucial in calculating the domain for Case assignment, and as such, to be crucial in determining the domain for scope of the nominative object; a correlation that has not been claimed in the literature. The thesis consequently supports the idea that head movement is a syntactic operation and not a PF operation by showing that head movement determines a domain that must be calculated for the purpose of syntactic relations. It also reveals whether Japanese employs head movement depends on a type of predicate, more specifically, a type of morpheme that the predicate requires. The study provides an insight into how morphology and syntax interact, and in turn how this affects domain transparency. / Cette thèse propose d'expliquer comment un domaine opaque devient transparent par le biais du mouvement de tête. L'étude couvre trois types de prédicats en japonais qui démontrent des effets de fusion propositionnelle qu'on appelle 'restructuration', un phénomène où la frontière entre deux propositions disparaît, et plusieurs propositions se comportent alors comme une seule entité. Je fais valoir que l'occurrence de la restructuration dépend de si oui ou non une tête verbale de la proposition enchâssée se déplace vers la proposition supérieure pour élargir le domaine, développant ainsi les travaux de Baker (1988) et de den Dikken (2007). Les prédicats examinés sont (i) les verbes de mouvement ik 'aller' et ku 'venir' dans les formes V-ni-ik/ku 'aller/venir pour V', (ii) le morphème causatif (s)ase, et (iii) le prédicat mi 'essayer' dans les formes V-te-mi 'essayer de V'. Je démontre s'abord que ces prédicats ont des propriétés de restructuration et se ressemblent à la surface. Je démontre ensuite que les verbes de mouvement se comportent différemment selon l'endroit où ils autorisent l'objet. Examinant l'attribution à longue distance du cas nominatif à l'objet, une des propriétés de la restructuration, je propose que deux structures sont disponibles avec sase et mi, alors qu'une seule structure l'est avec les verbes de mouvement. Cette différence structurelle découle de la portée de l'objet nominatif sous chaque prédicat. Je fais valoir que l'optionalité se manifeste quand il y a un mouvement de tête, et que le morphème interposé ni, sous le verbe de mouvement, bloque ce mouvement de tête, tandis que te et le morphème nul sous sase ne le font pas. Je démontre ainsi que le mouvement de tête est crucial dans le calcul du domaine de l'attribution du cas, et de ce fait, crucial dans la détermination du domaine de la portée de l'objet nominatif; une corrélation qui n'a pas jamais été affirmée à ce jour. Cette thèse appuie donc l'idée que le mouvement de tête est une opération syntaxique et pas de la FP, en montrant que le mouvement de tête détermine un domaine calculé pour les relations syntaxiques. Elle révèle aussi que l'emploi du mouvement de tête en japonais dépend d'un type de morphème requis par le prédicat. Cette étude permet de mieux comprendre comment interagissent la morphologie et la syntaxe, et quel effet cela a sur la transparence des domaines.
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Aspects of argument licensingLochbihler, Bethany January 2013 (has links)
This thesis reexamines the distribution of arguments in different languages, proposing that Case itself is not universal, but a realization of an underlying principle of Argument Licensing. I claim that arguments must be syntactically licensed (i.e. by Agree) but that the features by which arguments are licensed can vary between languages. I discuss in detail the realization of Person Licensing in Ojibwe in the absence of Case, as well as in other languages showing Person Restrictions. Argument Licensing facilitates a deeper understanding of the principles that underlie arguments and their behaviour in the syntactic derivation, without being restricted by the exact realization of Case alone.I first present a detailed analysis of Ojibwe verbal morphology, focusing on the complex Inverse System and verbal theme-sign suffixes that I claim encode the person (π) features of multiple arguments (see also Bloomfield 1957; Rhodes 1994; McGinnis 1999; Bruening 2001, 2009). I adopt the notion of Cyclic Agree of a π-probe on v with multiple arguments from Béjar & Rezac (2009), and posit morphosyntactic π-features (e.g. Harley & Ritter 2002) organized by entailment relations (see Cowper 2005). I revise the mechanics of Cyclic Agree to fully account for the Ojibwe data, including apparent intransitive morphology on a transitive verbal complex and the conjunct morphology found in embedded clauses. I claim that Person Restrictions (i.e. the Strong Person-Case Constraint, Bonet 1991) in Ojibwe ditransitives are accounted for by Cyclic Agree and the requirement of Person Licensing (i.e. π-features on arguments must enter an Agree relation). I argue that Person Restrictions are generally derived by a need for Person Licensing, and that similar restrictions in French, Spanish, Basque, Icelandic and other languages directly relate to the derivation of the Ojibwe Inverse System by Cyclic Agree with v (related approaches found in Anagnostopoulou 2003, 2005; Béjar & Rezac 2003; Adger & Harbour 2007; Heck & Richards 2010).I further claim that Ojibwe is a caseless language, indicated by a lack of Case phenomena (see Ritter & Rosen 2005; see also related work in Ritter & Wiltschko 2004, 2007, 2010), and that Ojibwe arguments are subject to Person Licensing in the absence of Case. I claim that Case and Person Licensing are distinct realizations of the underlying principle of Argument Licensing (a generalized version of the Case Filter), and that Person Licensing is identified by a bundle of properties relating to the checking of π-features that are not shared with a standard view of Case. My view of licensing allows for a three-way typology where a language may license arguments by Case, Person, or by both as in Romance languages that have Case phenomena as well as Person Restrictions. I discuss a range of data that fall under my view of Person Licensing centered on v, including the Person Case Constraint, psych verb constructions and split-ergativity by person. My main proposal is that Case itself is not a universal of human language but is instead a robust realization of an underlying universal of Argument Licensing. I claim that my approach to the distribution of arguments achieves better coverage of the data by allowing for greater cross-linguistic variation that is unified at a deeper level by the principle of Argument Licensing. / Cette thèse examine la distribution des arguments dans différentes langues, en proposant que le Cas en soi n'est pas universel, mais la réalisation d'un principe sous-jacent de Licence d'Argument. Je maintiens que les arguments doivent être licenciés syntaxiquement (par exemple par Accord) mais que les traits par lesquels les arguments sont licenciés peuvent varier d'une langue à l'autre. Je discute en détail la réalisation de Licence de Personne en ojibois en l'absence de Cas, de même que dans d'autres langues qui font preuve de Restrictions sur Personne. La licence de l'argument facilite une meilleure connaissance des principes qui sous-tendent les arguments et leur comportement lors de la dérivation syntaxique, sans être restreint au seul Cas. Je présente d'abord une analyse détaillée de la morphologie verbale de l'ojibois dans le Système Inverse aussi bien que dans les intransitives et l'ordre conjoint, en me concentrant sur les suffixes thème–signe dont je maintiens qu'ils encodent les traits de multiples arguments de la personne (π) (voir également Bloomfield 1957; Rhodes 1994). Je révise la notion d' Accord Cyclique de Béjar et Rezac (2009) et je stipule des traits-π morphosyntaxiques (Harley & Ritter 2002) organisés par des rapports d'implication (Cowper 2005). Je maintiens que Accord Cyclique dérive également en ojibois de Restrictions sur Personne en conjonction avec Licence de Personne des arguments. Je soumets que Restrictions sur Personne en français. espagnol, basque et islandais peuvent également être dérivées par le système de Accord Cyclique et Licence de Personne (voir aussi Anagnostopoulou 2005; Adger & Harbour 2007; Heck & Richards 2010). Je maintiens en outre que l'ojibois est une langue sans cas, tel qu'indiqué par le manque de phénomène casuel (Ritter & Rosen 2005), et que les arguments en ojibois sont sujets à Licence de Personne en l'absence de Cas. Je maintiens que Cas et Licence de Personne sont des réalisations distinctes du principe sous-jacent de Licence d'Argument, et que Licence de Personne est identifié par un groupe de propriétés qui ne sont pas partagées par une vision standard de Cas. Ma façon de voir la licence permet une typologie tripartite dans laquelle une langue peut licencier les arguments par Cas, Personne, ou par les deux comme dans les langues romanes qui possèdent les phénomènes de Cas de même que Restrictions sur Personne. Ma proposition principale est que Cas en soi n'est pas un trait universel des langues humaines mais que, au lieu, il consiste en une réalisation robuste d'un trait universel sous-jacent de Licence d'Argument. Je maintiens que mon approche à la distribution des arguments s'applique à un plus grand nombre de données en permettant une plus grande variation translinguistique qui est unifiée à un niveau plus profond par le principe de licence d'Argument.
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Long-distance degree quantification and the grammar of subjectivityBouchard, David-Etienne January 2013 (has links)
This thesis is concerned with two little known constructions at the syntax-semantics interface, namely a type of apparent long-distance degree quantification in Québec French called Intensification At a Distance (IAD), and a class of verbs that I simply refer to as opinion verbs and which include English to find and French trouver, for example.I examine two competing analyses of IAD, namely one where the surface word order is derived by overt DegP movement and one where it is base-generated. The former approach is a natural extension of the view in degree semantics that degree operators need a QR-type of operation to be interpretable. If it is right, then nothing needs to be added to the semantic component, and IAD can be treated as a distributional argument in favour of this semantics. Furthermore, it can be used to examine various proposals in this field, since if this hypothesis is right, then we can read the scope of degree operators right off surface syntax in this dialect.While this hypothesis is very successful at providing an interpretation to IAD sentences, it makes a number of incorrect syntactic predictions. I thus turn to an in situ analysis of IAD, which shares almost none of the syntactic problems of the movement analysis, but requires an entirely novel semantics to be interpretable. I thus suggest an interpretive mechanism for IAD sentences whereby the degree operator does not relate to any gradable predicate lower in the structure, but rather quantifies over degrees of appropriateness of its entire complement, in a manner very similar to how Morzycki (2011) analyses metalinguistic comparatives. The scale of the lower gradable adjective only comes to play a role in the pragmatics. I tentatively conclude in favour of the in situ analysis.Concerning opinion verbs, I present some novel data that show that sentences in find contain much semantic material that is presupposed, and I propose to formalize this in the form of what I call the Subjective Contingency Presupposition. This approach gives us an adequate way of describing what is asserted and what is presupposed in such sentences, including in many problematic cases involving negation, and also gives us for free the fact that such verbs can only take subjective complements.I also suggest that a careful examination of the syntactic and semantic properties of their complement clause argues in favour of Lasersohn (2005)'s proposal that subjectivity in grammar is represented by a judge index on the interpretation function, rather than by null pronouns in the syntax. This is exactly contrary to Saebø (2009)'s conclusions, who recently proposed one of the first analyses of the verb find. This conclusion follows from the way that various kinds of subjective and non-subjective constituents may be conjoined under find. / Cette thèse examine deux constructions peu connues à l'interface de la syntaxe et la sémantique, notamment un type de quantification de degrés à distance en français québécois appelé l'Intensification À Distance (IAD), ainsi que la classe des verbes d'opinion, tels que trouver et to find en anglais. J'examine deux analyses potentiels de l'IAD: une selon laquelle l'ordre des mots est dérivé par une version visible du mouvement de DegP et une où l'ordre de surface est généré tel quel. La première analyse est naturellement rattachée à l'approche dans la sémantique de degrés selon laquelle les opérateurs de degré nécessitent une opération semblable à la montée des quantificateurs pour être interprétables. Si cela est correct, il n'est pas nécessaire de modifier la sémantique que nous donnons à ces éléments et l'IAD peut être considérée comme un argument distributionnel en faveur de cette sémantique. De plus, l'IAD peut ainsi servir à vérifier plusieurs hypothèses dans ce domaine, puisque si cette analyse est valide, il est possible d'évaluer la portée des opérateurs de degré à même la syntaxe de surface dans ce dialecte.Malgré que cette analyse arrive à fournir une interprétation aux phrases à IAD, elle fait plusieurs prédictions incorrectes sur le plan syntaxique. J'examinerai ainsi une analyse in situ de l'IAD, ce qui permet d'éviter un grand nombre des problèmes de l'analyse par mouvement, mais nécessite toutefois une sémantique entièrement nouvelle.Je proposerai donc un nouveau système d'interprétation pour les phrases à IAD selon lequel l'opérateur de degré n'a aucune relation directe avec un prédicat scalaire plus bas dans la phrase, mais quantifie plutôt sur les degrés d'adéquation de son complément entier. Cette analyse et largement inspirée de celle de Morzycki (2011) des comparatifs métalinguistiques. L'échelle introduite par le prédicat scalaire ne devient pertinente pour l'interprétation de l'opérateur qu'au niveau de la pragmatique. Je conclus provisoirement en faveur de l'analyse in situ.En ce qui concerne les verbes d'opinion, je présente de nouvelles données démontrant que les phrases construites avec find contiennent beaucoup d'information présupposée. Je formalise cette information à l'aide de ce que j'appelle la Présupposition de Contingence Subjective. Cette formulation rend compte de ce que ces phrases affirment et présupposent de manière adéquate, incluant dans de nombreux cas impliquant des négations enchâssées. Le fait que les verbes d'opinion n'admettent que des compléments subjectifs est aussi expliquée par cette formulation.De plus, je suggère qu'une analyse attentive des propriétés syntaxiques et sémantiques des compléments des verbes d'opinion tend à confirmer l'analyse de Lasersohn (2005) selon laquelle la subjectivité est représentée dans la grammaire à l'aide d'un indice sur la fonction d'interprétation plutôt que par des pronoms nuls dans la syntaxe, un résultat directement opposé à celui de Saebø (2009), qui a récemment proposé une des premières analyse des verbes d'opinion. Cela est justifié par les possibilités de conjonction de divers types de prédicats subjectifs et non-subjectifs à l'intérieur du complément de find.
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Tense, aspect, and modal markers in Paciran JavaneseVander Klok, Jozina January 2013 (has links)
This dissertation examines a number of syntactic and semantic aspects of the full set of TAM (tense-aspect-modal) markers in the dialect of Paciran Javanese (Western Malayo-Polynesian, Austronesian), spoken in East Java, Indonesia.First, I identify the inventory of TAM markers in Paciran Javanese and determine their grammatical category. Specifically, I show that there is a set of adverbs (koyoke, ketoke, jekene 'direct.evidential', watake, bonake 'indirect.evidential', mesthine 'EPIST.should', kudune 'ought', paleng 'maybe', mesthi 'EPIST.must') as well as a set of auxiliaries (kudu 'DEONT.must', lagek 'PROG', ape 'FUT', wes 'PERF', tau 'EXP.PERF', oleh 'allow', iso 'can'). Furthermore, I establish that TAM markers individually observe a strict relative order in Paciran Javanese beyond the observation that TAM adverbs > TAM auxiliaries, maintaining the proposal for a universal hierarchy of TAM projections as in Cinque (1999). Investigating the order in Paciran Javanese provides insight in particular into the syntactic position of root modal projections, left open in Cinque (1999): the necessity root modal projection must be separated from the possibility projection by a low aspectual projection. Second, I focus on the syntax of the set of TAM auxiliaries in Paciran Javanese. I show that three different constructions of (i) VP-topicalization, (ii) subject-auxiliary answers to yes-no questions, and (ii) auxiliary fronting in yes-no questions all partition the set of TAM auxiliaries into the same two groups. As well, I present the unique properties of each of these syntactic constructions in Paciran Javanese. In my analysis of each construction within the Minimalist framework (Chomsky 1995), I propose that an intermediate complementizer-like projection serving as a phase edge above vP mediates the partition of two sets of TAM auxiliaries in all three constructions despite their different properties. Third, I establish the lexical specification of the modal system in Paciran Javanese based on results from a variety of fieldwork methods such as a modal questionnaire that I designed, storyboards (totemfieldstoryboards.org), elicitation and interviews. I find that many modals such as oleh 'allow', iso 'can', mesthi 'EPIST.must' in Paciran Javanese lexically specify for both the modal force (possibility vs. necessity) and the type of modality (e.g. epistemic, based on the available evidence; deontic, based on a body of rules and regulations; etc.). I show that other modals only lexically specify for the modal force, but not for the type of modality: for instance, kudu can only have necessity force, but allows for all root modal interpretations. / Cette dissertation examine plusieurs aspects syntaxiques et sémantiques d'un groupe de marqueurs de TAM (temps–aspect–modalité) du dialecte javanais de Paciran (Malayo-polynésien occidental, Austronésien), parlé à l'est de Java, Indonésie.Premièrement, j'identifie l'inventaire des mots TAM en javanais du Paciran et je détermine leur catégorie grammaticale. Spécifiquement, je démontre qu'il y a un groupe d'adverbes (koyoke, ketoke, jekene 'DIR.connu', watake, bonake 'INDIR.connu', mesthine 'EPIST.devrait', kudune 'DEONT.devrait', paleng 'peut-être', mesthi 'EPIST.doit') ainsi qu'un groupe d'auxiliaires (kudu 'DEONT.doit', lagek 'PROG', ape 'FUT', wes 'PARF', tau 'EXP.PARF', oleh 'permet', iso 'CIRC.peut'). De plus, j'établie que chacun des marqueurs TAM observe un ordre relatif strict en javanais du Paciran au delà de l'observation que les adverbes > auxiliaires TAM, en conformité avec la proposition de Cinque (1999) pour une hiérarchie universelle des projections fonctionnelles TAM. L'investigation sur l'ordre des mots TAM en javanais du Paciran avance la recherche en particulier sur la position syntaxique des projections modales de racine, que Cinque (1999) n'a pas abordée: la projection de la modalité universelle de racine doit être séparée de la projection de la modalité existentielle de racine par une projection d'aspect. Deuxièmement, je me concentre sur la syntaxe des marqueurs TAM auxiliaires du javanais du Paciran. Je montre que trois constructions différents, (i) la topicalization du syntagme VP, (ii) des réponses sujet–auxiliaire aux questions polaires et (iii) le mouvement de l'auxiliaire des questions polaires, séparent les marqueurs TAM auxiliaires en les mêmes deux groupes. De plus, je présente les propriétés uniques de chaque construction syntaxique ci-dessus du javanais du Paciran. Dans mon analyse formelle de chaque construction dans le programme Minimaliste de Chomsky (1995), je propose qu'une projection 'complémenteur' intermédiaire qui sert de limite de phase agit comme médiateur entre les deux groupes des marqueurs TAM auxiliaires dans les trois constructions malgré leurs propriétés différentes. Troisièmement, en ce qui concerne l'aspect sémantique, j'établis le système de modalité du javanais du Paciran, basé sur une variété de méthodes de travail sur le terrain qui comprennent un sondage sur la modalité que j'ai créé, des storyboards (totemfieldstoryboards.org), des élicitations et des entrevues. Je trouve que plusieurs modaux dont oleh 'permet', iso 'CIRC.peut' et mesthi EPIST.doit' font partie en javanais du Paciran spécifient lexicalement la force de modalité (universelle vs. existentielle) ainsi que le type de modalité (épistémique, qui est compatible avec les données disponibles, déontique, qui est compatible avec un ensemble des règles, etc.). Je montre que d'autres modaux spécifient seulement la force et non le type de modalité : par exemple, kudu peut avoir seulement la force universelle, mais il permet tous les interprétations modales de racine.
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The influence of lexical biases and prosodic information during online interpretation of ambiguous pronounsItzhak, Inbal January 2013 (has links)
A central aspect of discourse processing involves the interpretation of referential expressions. Pronouns are one type of referential expression that carry relatively little information regarding the identity of the entities to which they refer. Therefore, their resolution relies on other sources of information. The set of experiments presented here investigated the involvement of lexical biases and prosodic information in pronoun interpretation. In sentences such as John amazed/envied Bill because he…, the interpretation of the ambiguous pronoun in the second clause is influenced by a probabilistic source of information labeled implicit causality bias (Garvey & Caramazza, 1974). In the presence of the verb amazed the pronoun is likely to be associated with the subject of the previous clause - John, whereas with the verb envied, the pronoun is likely to co-refer with the object of the previous clause –Bill. Though often reliable, these biases may occasionally be misleading. The goal of the current dissertation was to assess whether and how contrastive accent may serve to reduce the occasional confusion caused by such biases. The online interaction of implicit causality and contrastive accent in pronoun interpretation was investigated using the visual world eye-tracking paradigm.A dynamic picture of online pronoun interpretation was revealed by eye movement patterns. Both bias and prosodic information appear to be available and influential in the interpretation of pronouns prior to lexical disambiguation. The first experiment demonstrated facilitation of reference resolution achieved by contrastively accenting an ambiguous pronoun in an environment free of implicit causality biases. The second experiment demonstrated an early and strong influence of implicit causality biases during pronoun interpretation, which was modulated but not counteracted by contrastively accenting the pronoun. The final experiment revealed a dampening of implicit causality bias-based referential predictions. This modulation was achieved by contrastively accenting the referent name inconsistent with the verb bias (e.g., JOHN envied Bill because he…). Together, these data reveal the dynamic influence of different sources of information on pronoun interpretation online. Moreover, they show that the infrequent misguidance of probabilistic biases during pronoun interpretation can be mitigated through the use of contrastive accent. / L'interprétation d'expressions référentielles représente un aspect central du traitement du discours. Les pronoms représentent un type d'expression référentielle qui procure relativement peu d'information sur l'identité de leurs référents. La résolution de pronom repose donc sur d'autres sources d'information. Les expériences présentées ici examinent l'impact qu'ont les biais lexicaux et l'information prosodique dans l'interprétation des pronoms. Dans des phrases telles que John amazed/envied Bill because he… (John étonnait/enviait Bill parce qu'il…), le pronom de la deuxième proposition est ambigu, et son interprétation est influencée par la probabilité d'attribution de l'information référentielle, aussi nommé biais de causalité implicite (Garvey & Caramazza, 1974). En présence du verbe amazed, le pronom a une plus grande probabilité d'être associé au sujet de la première proposition – John, alors qu'avec le verbe envied, le pronom a une plus grande probabilité d'être associé à l'objet de la proposition précédente – Bill. Ces biais, malgré que souvent fiables, peuvent parfois être trompeurs. L'objectif de cette thèse était d'évaluer la possibilité qu'un accent contrastif puisse servir à diminuer la confusion parfois engendrée par ces biais, et son mécanisme d'action. Les interactions « en ligne » de la causalité implicite et de l'accent contrastif dans l'interprétation des pronoms ont été examinées par l'utilisation du paradigme du monde visuel (visual world), qui repose sur le traçage oculaire. Les patrons de mouvements oculaires mesurés dans le cadre de cette recherche ont révélé un portrait dynamique de l'interprétation « en ligne » des pronoms. Les biais de causalité implicite et l'information prosodique sont tout deux disponibles et influencent le processus de désambiguation lexicale d'interprétation des pronoms. La première expérience de cette thèse démontre que la résolution du référent est facilitée par l'usage d'accentuation contrastive d'un pronom ambigu présenté dans un environnement dénué de biais de causalité implicite. La seconde expérience démontre quant à elle que les biais de causalité implicite influencent rapidement et fortement l'interprétation des pronoms, qui peut être influencée, mais pas contrecarrée, par l'usage d'accents contrastifs. La dernière expérience révèle cependant que les prédictions basées sur des biais de causalité implicite peuvent être modulés. Cette modulation est rendue possible par l'introduction d'une accentuation contrastive du référent incompatible avec le biais du verbe (par exemple, JOHN envied Bill because he… JOHN enviait Bill parce qu'il…). L'ensemble de ces résultats révèlent l'influence dynamique prenant place entre différentes sources d'information durant l'interprétation des pronoms. De plus, ces résultats démontrent que la confusion parfois introduite par des biais contrastifs dans l'interprétation de pronom peut être diminuée par l'utilisation d'un accent contrastif.
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Phonological processing: Insights from sonority differences during speech perception and productionDeschamps, Isabelle January 2013 (has links)
Phonology represents the building blocks of language as it determines which sounds (or patterns of sounds) are meaningful in specific languages, as well as how speakers interpret these sounds. During speech production, phonology also dictates how specific sounds are produced in specific contexts. Phonological processing is thus a crucial component of both speech perception and speech production. Despite the importance of phonological processes to speech perception and speech production, their underlying mechanisms and their neural architecture have not yet been fully specified. This gap in knowledge can be attributed to the complexity associated with phonological processing, which can be influenced by different factors (e.g. types of stimulus (words, pseudowords, nonwords), modality of stimulus presentation (auditory, orthographic) and task demands (passive, active)). In addition, given the large number of potential independent factors, experimental design considerations are critical to ensure that the processes under investigation are representative of phonology. While previous research on phonological processing during speech perception and speech production has identified a broad array of brain regions sensitive to phonological manipulations or their representations, the specific contributions of these regions remain unclear. In order to couple aspects of phonological processing to specific brain regions, three complementary studies were conducted using behavioural measures and functional neuroimaging. Using functional magnetic resonance imaging (fMRI), stimulus modality (e.g. auditory, orthographic), task demands (passive speech perception, speech production) and phonological complexity were manipulated to profile the underlying phonological processing architecture common to speech perception and speech production. The results revealed that the most prominent neural processing differences associated with the manipulation of phonological complexity and stimulus modality occurred during speech production rather than speech perception. Brain areas associated with the task variables and sensitive to phonological complexity included the posterior part of the inferior frontal gyrus (IFGpo), during both speech perception and speech production, and regions along the superior temporal plane during speech production. An unexpected finding was the lack of sensitivity of the supramarginal gyrus (SMG), a region that has been previously associated with phonological processing, to phonological complexity. To clarify the role of the SMG in phonological processing two transcranial magnetic stimulation studies were conducted. Subjects were tested on a same/different judgment task to assess phonological processing and an n-back verbal task to assess verbal working memory. The results of the two experiments confirmed that the SMG is involved in verbal working memory, a more domain-general process, but not in the encoding of phonological information. Altogether, the results from these experiments reflect on a number of important component processes that contribute to or integrate with phonological processing during speech perception and speech production. This information will add to the depth of knowledge needed to further develop current linguistic and psycholinguistic models of language and contribute to our understanding of how phonological units are represented and processed at the neural level. / La phonologie englobe les principes qui régissent l'apparition et la fonction des sons qui sont particuliers à une langue. Plus précisément, la phonologie dicte quels sons sont pertinents et la manière dont ces sons sont interprétés à l'intérieur d'un système langagier spécifique. La phonologie est non seulement importante lors de la compréhension de la parole, mais elle l'est tout aussi lors de sa production. Le traitement phonologique est donc un processus indispensable lors de la perception et la production de la parole. Malgré l'importance du traitement phonologique lors de la perception et la production de la parole, d'importantes lacunes quant aux mécanismes et à l'architecture du réseau neuronal sous-jacents existent. Ce manque de connaissances peut être attribué en partie au fait que le traitement phonologique est un processus complexe qui englobe plusieurs composantes et processus. De plus, plusieurs facteurs comme le type de stimuli (mots, pseudomots, nonmots), la modalité de présentation (auditive, visuelle) ainsi que le type de tâche utilisé (passive, active) peuvent influencer le traitement phonologique. Considérant que des études antérieures sur le traitement phonologique ont identifié un réseau neuronal incluant plusieurs régions lors de tâches visant à isoler différentes composantes phonologiques, de plus amples données expérimentales sont requises afin de discerner la fonction spécifique d'une région. Afin d'étudier plus en profondeur l'architecture neuronale du traitement phonologique, trois expériences furent créées. Des mesures comportementales ainsi que des techniques d'imagerie neurofonctionelle complémentaires furent utilisées. À l'aide de l'imagerie par résonance magnétique (IRMf), l'effet de la modalité de présentation des stimuli (auditive, orthographique) ainsi que l'effet de tâches (perception de la parole passive, production de la parole) furent mesurés. De plus, un métrique de complexité phonologique fût utilisé afin de manipuler la difficulté du traitement phonologique. Les résultats de cette première étude démontrent que le type de tâche utilisé influence différemment le traitement phonologique lorsque les stimuli sont présentés de manière auditive ou orthographique. Pour être plus précis, la modalité de présentation des stimuli a un plus gros impact sur les différences observées lors du traitement phonologique lorsqu'il n'y a pas de tâche concrète. En autre, la région postérieure du gyrus inférieur frontal fût la seule aire corticale sensible à la manipulation phonologique lors des tâches de perception et de production. Néanmoins, d'autres aires situées dans le cortex temporal supérieur démontrèrent une sensibilité à la manipulation phonologique. Un résultat quelque peu inattendu fût l'absence de sensibilité du gyrus supramarginal (SMG) lors de la manipulation phonologique. Dans le but d'explorer plus en profondeur le rôle de cette région, une région typiquement associée au traitement phonologique, deux expériences de stimulation magnétique transcranienne furent effectuées. Plus précisément, ces expériences explorèrent la contribution du SMG lors de tâches de mémoire verbale et de tâches de discrimination. Les résultats démontrèrent que le SMG est une aire corticale recrutée lors de tâches de mémoire verbale mais ne participe pas au traitement phonologique. En somme, les résultats de ces trois expériences démontrent qu'afin de pouvoir caractériser les différentes composantes du traitement phonologique lors de la perception et la production de la parole, il faut comprendre et déterminer l'effet qu'ont certains facteurs spécifiques sur l'information phonologique. Ces connaissances sont primordiales afin de pouvoir développer des modèles linguistiques et psycholinguistiques du traitement phonologique.
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