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Uterine immune response and microbiota composition in postpartum dairy cowsBazzazan, Ali 05 1900 (has links)
Les vaches laitières en transition sont sensibles aux infections utérines en raison de l'immunité
compromise autour du vêlage et de la contamination bactérienne importante dans l'utérus
immédiatement après le vêlage. Les vaches atteintes d'infections utérines sont plus susceptibles
de développer d'autres maladies périnatales, ce qui entraîne une baisse de la production de lait et
une diminution de la fertilité. L'infertilité liée aux infections utérines est devenue la principale
cause d'élimination d'une vache du troupeau. Jusqu'à présent, il n'y a pas eu d'approches efficaces
pour traiter les infections utérines. Environ 90 % des vaches laitières subissent une
contamination bactérienne post-partum de l'utérus. La plupart des vaches sont capables
d'éliminer l'infection en 8 semaines au cours du processus d'involution, mais jusqu'à 20 % des
vaches développent une métrite, qui est une infection de toute la paroi utérine ; et dans certains
troupeaux, 30 à 50 % des vaches développent une endométrite, qui est une infection de la paroi
interne de l'utérus.
Il a été indiqué que le microbiome et les facteurs immunitaires innés de l'appareil reproducteur
ont un effet sur la maladie utérine post-partum, mais le microbiome reproducteur bovin et son
effet sur la fertilité suivante ne sont pas bien compris.
Les maladies sont négativement corrélées aux performances de reproduction et, combinées au
taux d'incidence élevé, elles sont coûteuses pour les agriculteurs. Les études traditionnelles
basées sur la culture sont biaisées en faveur des bactéries qui se développent dans un
environnement de laboratoire. Dans ce projet, la diversité bactérienne vaginale et utérine pendant la période d'attente volontaire a été étudiée par des méthodes de microbiologie moléculaire, principalement l'ARNr 16S et le
séquençage de nouvelle génération.
L'objectif de cette étude est d'étudier les variations du microbiote et des facteurs immunitaires
innés tels que les populations IL1, IL8 et AGP pendant la période d'attente volontaire.
L'objectif de la présente étude était de caractériser les communautés bactériennes de l'appareil
reproducteur et la quantité de cytokines avant le vêlage et après le vêlage chez les vaches ayant développé ou non une endométrite. . De plus, notre deuxième objectif de la présente étude était
de décrire la réponse immunitaire innée locale cellulaire et humorale lors de la cervicite clinique
dans l'utérus et les échantillons vaginaux dans les périodes pré et post-partum des vaches
laitières.
Pour l'étude prospective de cohorte, un total de 61 vaches multipares ont été prélevées avec une
cytobrosse dans le vagin 7 jours avant le vêlage (J-7) et dans l'utérus 7 jours (J+7), 21 jours
(J+21), et 35 jours (J+35) après vêlage. Des échantillons de vaches en bonne santé (n = 11) et de
vaches atteintes d'endométrite (n = 11) ont été traités pour l'extraction d'ADN et les gènes de
séquençage de l'ARNr 16S.
La diversité alpha du microbiote utérin n'était pas significantment différente entre les groupes
sains et malades. La diversité β n'était pas différente au niveau de l'UTO au cours de la même
période d'échantillonnage entre les vaches saines et les vaches atteintes d'endométrite, mais le
microbiote utérin était différent entre les groupes trois semaines après le vêlage. Les vaches
malades avaient une abondance relative moindre de Firmicutes et de Bacteroidetes que les
vaches en bonne santé et les vaches atteintes d'endométrite avaient une plus grande abondance
relative d'Actinobacteria que les vaches en bonne santé. T. pyogenes, Peptoniphilus et
Helcococcus étaient nettement plus abondants chez les vaches atteintes d'endométrite clinique.
De plus, les concentrations d'interleukine 1α (IL1), d'interleukine 8 (IL8) et de glycoprotéine
acide α1 (AGP) ont été déterminées. Les cas de CC avec des signes cliniques au temps +5w tels
que des pertes vaginales purulentes et une endométrite subclinique ont montré la production de
cytokines la plus élevée. En conclusion, le post-partum de 3 semaines est un point critique pour
évaluer les cytokines et les protéines de phase aiguë ; où la variation d'IL1 et d'IL8 a gardé une
relation directe avec le nombre et la fonction des neutrophiles. / Transition dairy cows are more susceptible to uterine infections due to the compromised
immunity around calving and substantial bacterial contamination in the uterus immediately after
calving. Cows with uterine infections are at higher odds of developing other periparturient
diseases, resulting in lower milk production and impaired fertility. Infertility related to uterine
infections has become the main reason for a cow to be culled from the herd and therapeutic
approaches to treat uterine infections. Currently, about 95 are of limited success. Approximately
90% of dairy cows exhibit contamination in the uterine cavity during the first 2 weeks following
calving. Up to 40% of dairy cows still have contamination in the genital tract 3 weeks after
calving. When infection or inflammation persists in the uterus beyond 4 weeks postpartum, the
infected uterus is associated with infertility.
The microbiome and innate immune factors of the reproductive tract have been indicated to have
an effect on postpartum uterine disease, however the bovine reproductive microbiome and its
effect on fertility is not well understood.
Diseases are negatively correlated to reproductive performance, and in combination with the
high incidence rate, they are costly for the farmers. Traditional culture based studies are biased
towards bacteria that thrive in a laboratory environment. In this project, the vaginal and uterine
bacterial diversity during voluntary waiting period (time between parturition and the time at
which the cow os first eligible for insemination) were investigated by molecular microbiology
methods, primarily 16S rRNA next generation sequencing.
The objective of the present study was to characterize the reproductive tract bacterial
communities and the number of cytokines before and after calving in cows that developed or not
endometritis. Also, the present study aimed to describe the innate immune response such as IL1,
IL8 and AGP in the uterus and vaginal in the pre- and post-partum periods of dairy cows with
clinical cervicitis.
For the cohort prospective study, a total of 61 multiparous cows were sampled with a cytobrush
in the vagina 7 days before calving (D-7) and in the uterus 7 days (D+7), 21 days (D+21), and 35
days (D+35) after calving. Samples of healthy cows (n=11) and cows with endometritis (n=11)
were processed for DNA extraction and sequencing of the 16S rRNA gene.
Alpha-diversity of uterine microbiota was not significantly different between healthy and
endometritis groups. Microbiota composition (β diversity) was significantly different between
healthy and endometritis cows three weeks after calving. Diseased cows, but not at the other
sampling times. Disease cows had lower relative abundance of Firmicutes and Bacteroidetes and
greater abundance of Actinobacteria than healthy cows. Trueperella spp, Peptoniphilus spp. and
Helcococcus spp. were significantly more abundant in disease dairy cows.
Additionally, in three weeks after calving the concentrations of interleukin 1α (IL1), interleukin 8
(IL8) and α1-acid glycoprotein (AGP) were determined. Cows with clinical and subclinical
endometritis at time +5w (5 wks after calving) showed the highest cytokine production compared
to the other sampling time ( -1week, +1 week and+3 weeks).
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