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Fiction autobiographique et biographies imaginaires dans l'oeuvre d'Anthony Burgess / Autobiographical Fiction and Fictional Biographies in the Work of Anthony Burgess

Haffen, Aude 26 November 2010 (has links)
Allant d’une autobiographie où la fictionnalisation du vécu confine à l’invraisemblable, à des biographies imaginaires où des personae de l’auteur construisent librement la figure de leurs « biographiés », Anthony Burgess jongle avec les pactes de vérité et la fabulation-affabulation. Les vertiges cognitifs des métabiographies postmodernes affleurent en filigrane, mais à la mélancolie de l’impossible résurrection textuelle du sujet biographique, les biofictions érudites de Burgess substituent la prolifération d’existences virtuelles, de mythes, fantasmes et simulacres, pour mieux mettre en question les formes institutionnelles du genre, savantes et commerciales. Au cœur de l’entreprise [auto]biofictionnelle de Burgess, se dessine une tension contradictoire entre un désir de restituer ces « vies » dans leur réalité charnelle, individuelle, démythifiée, et l’inclination mytho-poétique du romancier qui leur impose le filtre de sa vision du monde catholique et manichéenne. Le Marlowe, le Shakespeare, le Mozart, le Napoléon, le Keats de Burgess ne sont-il que des spectres romanesques, dont les référents historiques ont été vampirisés par le romancier-biographe ? Les biofictions de Burgess, où se rencontrent, en même temps que plusieurs subjectivités artistiques, divers modes d’appréhension de l’écriture et de la vie [essai critique, chronotope biographique, flux de conscience moderniste, citation intertextuelle], réaffirment le caractère indissociable de la vie, de la création et de l’oeuvre. Sa quête romantique-humaniste qui cherche à restaurer la singularité existentielle de ses prédécesseurs conteste de l’intérieur la textualité thanatographique moderne. / In his autobiography, where his fictionalizing his « real life » borders on the unbelievable, as well as in his fictional biographies, where authorial personae freely create the figures of their biographees, Anthony Burgess juggles his way between authorial truth commitments and blatant invention. The epistemological void revealed by postmodernist metabiographies is not thoroughly absent, but Burgess’s erudite « biofictions » eschew such melancholy brooding on the impossibility to resurrect the biographee, and, instead, celebrate virtual possibilities of existence, myths, fantasies and simulacra – and, doing so, deflate the naïve seriousness of academic or popular versions of the genre. At the core of Burgess’s literary experiments in the [auto]biographical mode lies a contradictory tension between his desire to fully convey the bodily, individual, de-mythified reality of these lives, and the novelist’s mytho-poetical tendency to filter them through the lens of his Catholic and Manichean worldview. Are his Marlowe, Shakespeare, Mozart, Napoleon and Keats but spectral fictional figures, whose historic real selves have been cannibalized by the idiosyncrasy of the novelist-biographer ? Burgess’s « biofictions » are a confluence of several artistic selves, but also of several ways to comprehend the relationship between life and writing [critical essay, biographical chronotope, modernist flow of consciousness, intertextual quotation], thus reasserting the organic connection between life, creation, and the work of art. His romantic-humanist quest for the singular existential selves of his artist predecessors challenges, from within the text, modern thanatographic textuality.
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Séparation et appartenance dans l'oeuvre de Henry Green / Separation and Sense of Belonging in the Writings of Henry Green

Blayac, Ariane 03 December 2011 (has links)
Dans l’univers fictionnel, à la fois sombre et comique, de Henry Green, les personnages sont isolés, coupés des autres et d’eux-mêmes, enfermés dans leur propre corps et leur conscience, mais aspirent malgré tout à fonder une famille et appartenir à une communauté. De son côté, la communauté existe essentiellement sous forme de fantasme ou dans les discours publics, mais son pouvoir normatif n’en reste pas moins dangereux, car le groupe détruit l’individualité et exige que l’on se conforme à ses règles, que l’on adopte ses valeurs et que l’on accomplisse ses rituels dépourvus, chez Green, de sens. Pendant la Deuxième guerre mondiale, moment où Green écrit ses romans les plus aboutis, l’impératif d’appartenir à une communauté nationale réduit au silence les voix personnelles et substitue à l’expérience privée un récit collectif issu des presses de la propagande. Entrer dans l’histoire revient à se renier en tant qu’individu, à se taire : la destruction de l’intimité, le silence, l’oubli menacent les personnages greeniens. Le conflit entre une volonté de s’affirmer en tant qu’individu et un désir de se fondre dans la masse se reflète dans l’esthétique atypique de Green, qui se nourrit des topoi littéraires de son époque tout en se démarquant du traitement qu’en font ses contemporains. L’écriture se fait intertextuelle, plurielle, idiosyncratique, alors que le romancier mêle accents régionaux et langue archaïque, emprunte des idiomes à des langues vernaculaires et littéraires, divisée et fragmentée, lorsqu’il décrit les effets de la guerre sur la psyché. / In the dark and comical fictional world of Henry Green, the characters are isolated, cut off from themselves and from others, locked into their own body and mind, but they nevertheless yearn to build a family and to belong to a community. As far as communities are concerned, they exist solely in the characters’ fantasms or in public discourses, but their normative power remains dangerous: groups destroy individuality and demand that members conform to collective rules and adopt the same values. They require that one participate in rituals that are, in Green’s novels, deprived of any meaning. During the Second World War, when Green writes his best novels, belonging to a national community becomes compulsory. This silences personal voices and substitutes a collective narration written by British propaganda to private experience. Entering history means that individuals should not contradict the official version and have to deny themselves: the destruction of intimacy, silence and forgetting therefore threaten Green’s characters. The conflict between a will to establish oneself as an individual and the desire to melt into masses is reflected in Green’s atypical esthetic, which feeds on literary commonplaces of the times while setting itself apart from the meanings normally attached to them. The writing is characterized by intertextuality. It is plural, idiosyncratic, as the author mingles regional accents and an archaic speech, and borrows idioms from vernacular and literary languages, divided and fragmented, when he records the effects of the war on the psyche.
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Fiction autobiographique et biographies imaginaires dans l'oeuvre d'Anthony Burgess

Haffen, Aude 26 November 2010 (has links) (PDF)
Allant d'une autobiographie où la fictionnalisation du vécu confine à l'invraisemblable, à des biographies imaginaires où des personae de l'auteur construisent librement la figure de leurs " biographiés ", Anthony Burgess jongle avec les pactes de vérité et la fabulation-affabulation. Les vertiges cognitifs des métabiographies postmodernes affleurent en filigrane, mais à la mélancolie de l'impossible résurrection textuelle du sujet biographique, les biofictions érudites de Burgess substituent la prolifération d'existences virtuelles, de mythes, fantasmes et simulacres, pour mieux mettre en question les formes institutionnelles du genre, savantes et commerciales. Au cœur de l'entreprise [auto]biofictionnelle de Burgess, se dessine une tension contradictoire entre un désir de restituer ces " vies " dans leur réalité charnelle, individuelle, démythifiée, et l'inclination mytho-poétique du romancier qui leur impose le filtre de sa vision du monde catholique et manichéenne. Le Marlowe, le Shakespeare, le Mozart, le Napoléon, le Keats de Burgess ne sont-il que des spectres romanesques, dont les référents historiques ont été vampirisés par le romancier-biographe ? Les biofictions de Burgess, où se rencontrent, en même temps que plusieurs subjectivités artistiques, divers modes d'appréhension de l'écriture et de la vie [essai critique, chronotope biographique, flux de conscience moderniste, citation intertextuelle], réaffirment le caractère indissociable de la vie, de la création et de l'oeuvre. Sa quête romantique-humaniste qui cherche à restaurer la singularité existentielle de ses prédécesseurs conteste de l'intérieur la textualité thanatographique moderne.

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