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La notion d'insignifiance dans l'œuvre narrative, théâtrale et théorique de Natalia GinzburgPalmieri, Vanina 08 December 2012 (has links) (PDF)
Nous nous proposons dans cette étude d'analyser l'œuvre narrative, théâtrale et théorique de l'écrivain italien Natalia Ginzburg (1916-1991) au travers de la notion d'insignifiance. Tout en mettant en évidence les ressemblances et les divergences entre ce corpus et des courants littéraires du XXe siècle qui se sont interrogés sur la question du sens de l'œuvre et du monde tels que l'Absurde et le Nouveau Roman, nous cernerons ce que recouvre d'un point de vue axiologique et d'un point de vue sémantique la notion d'insignifiance.Ce corpus produit un effet d'insignifiance grâce à un style et des procédés d'écriture qui tendent à niveler le signifiant et l'insignifiant. Notre objectif principal est de montrer que d'un point de vue axiologique, l'œuvre ne valorise pas l'insignifiant et le petit au détriment du signifiant et du grand. Grâce à " l'understatement ", l'auteur a dissimulé le signifiant (l'Histoire et Dieu) qui réémerge, non seulement intentionnellement de l'écriture, à travers des réseaux de symboles et de récurrences, mais aussi inconsciemment grâce au rythme et à la musicalité spécifiques de ce style. Dans ce système où tout fait sens, le lecteur est appelé à amplifier la portée de ce qui est dit et à expliciter les nombreux indices et références intertextuelles. Par ailleurs, si Ginzburg vise la représentation d'un réel au sein duquel tout aurait une importance égale, c'est parce que signifiant et insignifiant s'équivalent au sein d'une approche totalisatrice du réel qui relève d'une dimension métaphysique influencée par la psychanalyse jungienne et le mysticisme juif.
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La notion d'insignifiance dans l'œuvre narrative, théâtrale et théorique de Natalia Ginzburg / The Concept Of Insignificance in the Narrative, Dramatic and Theatrical Works of Natalia GinzburgPalmieri, Vanina 08 December 2012 (has links)
Nous nous proposons dans cette étude d’analyser l’œuvre narrative, théâtrale et théorique de l’écrivain italien Natalia Ginzburg (1916-1991) au travers de la notion d’insignifiance. Tout en mettant en évidence les ressemblances et les divergences entre ce corpus et des courants littéraires du XXe siècle qui se sont interrogés sur la question du sens de l’œuvre et du monde tels que l’Absurde et le Nouveau Roman, nous cernerons ce que recouvre d’un point de vue axiologique et d’un point de vue sémantique la notion d’insignifiance.Ce corpus produit un effet d’insignifiance grâce à un style et des procédés d’écriture qui tendent à niveler le signifiant et l’insignifiant. Notre objectif principal est de montrer que d’un point de vue axiologique, l’œuvre ne valorise pas l’insignifiant et le petit au détriment du signifiant et du grand. Grâce à « l’understatement », l’auteur a dissimulé le signifiant (l’Histoire et Dieu) qui réémerge, non seulement intentionnellement de l’écriture, à travers des réseaux de symboles et de récurrences, mais aussi inconsciemment grâce au rythme et à la musicalité spécifiques de ce style. Dans ce système où tout fait sens, le lecteur est appelé à amplifier la portée de ce qui est dit et à expliciter les nombreux indices et références intertextuelles. Par ailleurs, si Ginzburg vise la représentation d’un réel au sein duquel tout aurait une importance égale, c’est parce que signifiant et insignifiant s’équivalent au sein d’une approche totalisatrice du réel qui relève d’une dimension métaphysique influencée par la psychanalyse jungienne et le mysticisme juif. / Comparing and contrasting Ginzburg's works with 20th century literary trends that broached the meaning of the world and of literature itself, such as Absurdism and the Nouveau Roman, we aim to identify the implications of insignificance from an axiological and a semantic viewpoint.Ginzburg's works create an impression of insignificance using writing style and specific techniques to give the significant and insignificant equal weight. Our main purpose is to show that, from an axiological viewpoint, Ginzburg's works do not promote the small or insignificant at the expense of the large and significant. The author uses understatement to downplay the significant (History, God), then lets it re-emerge, both intentionally through written networks of symbols and recurrences, and subconsciously through the rhythm and musicality of her specific writing style. In a context where everything has a meaning, readers are required to amplify the scope of the written word and interpret the manifold signs and inter-textual references. Indeed, Ginzburg aims to represent a reality where everything has equal importance, precisely because the significant and insignificant are equal when reality is portrayed from a totalising perspective that is inspired by metaphysical cons! iderations and influenced by Jungian psychoanalysis and Jewish mysticism.
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