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Le mythe, les représentations et le culte du dirigeant dans la Roumanie communiste

Cioroianu, Adrian 25 April 2018 (has links)
Le sujet de la thèse est Nicolae Ceausescu, le dictateur communiste qui a dirigé la Roumanie à peu près 25 ans (du 23 mars 1965 au 22 décembre 1989). Celui qui m'intéresse ici, c'est le Dirigeant (te Conducator, en roumain) Ceausescu; le terme désigne le personnage qui a été simultanément le chef du parti et de l'État et je l'ai utilisé ici parce que je suis d'avis qu'il définit parfaitement - par sa tradition en Roumanie, par les modèles (stalinien et asiatique) qui l'ont contaminé et par son potentiel symbolique - l'exercice du pouvoir que Nicolae Ceausescu a illustré au cœur de la société roumaine. Le personnage politique Nicolae Ceausescu et son culte de la personnalité sont mis ici en relation avec un certain mythe du Dirigeant - dont la présence dans la culture politique roumaine traditionnelle est également analysée - et ils sont étudiés dans la perspective des représentations qu'ils ont créées. L'analyse de ces représentations et l'investigation du contexte qui les a favorisées m'ont amené à penser que les Roumains ont rejeté seulement le modèle du dirigeant incarné par Nicolae Ceausescu et non pas le modèle d'un dirigeant fort en général. Autrement dit, je crois - et, en conséquence, j'ai voulu le démontrer - que même si Ceausescu a disparu en décembre 1989, le mythe d'un dirigeant autoritaire, d'un Paterfamilias qui guide son peuple avec une exigence maximale est bien vivant. Donc, ce n'est pas le modèle que les Roumains ont rejeté en décembre 1989 mais l'individu qui a joué maladroitement le rôle du dirigeant autoritaire - un rôle que nous trouvions justifié. Dans l'ensemble, mon sujet est l'analyse de cette rencontre, de cette symbiose entre l'histoire, le mythe - du Dirigeant, dans mon cas - et la politique dans un cas particulier : le culte de la personnalité de Nicolae Ceausescu dans la phase terminale du communisme roumain. Mon intention était de chercher dans la culture politique roumaine certains facteurs qui ont favorisé la perpétuation du mythe du Dirigeant pendant le régime communiste et son maniement politique, malgré le fait que, formellement, le développement nocif du mythe sous la forme d'un culte de la personnalité était incompatible avec l'idéologie prétendue marxiste du régime au pouvoir. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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La mémoire refuge : l'orthodoxie et le communisme au monastère de Saint-Nicolas, Roumanie / Orthodoxie et le communisme au monastère de St-Nicolas, Roumanie

Mateoniu, Maria January 2006 (has links)
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"Nous-mêmes comme les autres" : témoignages des anciennes persécutées politiques roumaines

Dobre, Claudia Florentina 12 April 2018 (has links)
Sujet sensible, la mémoire de persécutions politiques reste assez contradictoire. Marginalisée par les néo-communistes, ignorée délibérément par la majorité de la population, elle hante encore les victimes. Ces dernières trouvent dans la parole libérée un moyen de guérir du trauma. Dénonciation du communisme, leur témoignage accomplit un devoir de mémoire envers ceux et celles qui ne sont plus et envers l'histoire récente de la Roumanie. Sans atteindre au statut patrimonial recherché par ses porteurs, le témoignage des anciens détenus politiques continue à soutenir «la guerre de la mémoire» contre le communisme et ses épigones. Sans créer un espace mémoriel qui leur soit propre, les anciennes persécutées participent de l'effort de dénonciation du régime dictatorial roumain. Ma thèse porte sur leur mémoire, sur leurs récits et sur leur identité. Elle est fondée sur une enquête orale faite auprès de sept femmes et cinq hommes, appartenant à la classe moyenne de l'entre-deux-guerres et incarcérés par les autorités dans les années 1950. Elle se donne pour but de comprendre la démarche témoignante des femmes opprimées par le politique. Au nom des droits de la personne, de la morale et de la souffrance, ces femmes ont choisi à témoigner publiquement de leur vie bouleversée par les communistes. Bien qu'elle soit mutilée par les non-dits tributaires de Yhabitus, la mise en discours de leur vécu n'est pas sombre. Elle est marquée par le devoir de transmettre une mémoire collective et une expérience tant personnelle que de groupe. Leur témoignage n'est pas seulement porteur d'une expérience et d'une mémoire traumatique. Il est également une reconquête identitaire. Nées et éduquées pendant l'entre-deux-guerres, ces femmes ont incorporé des valeurs telles que l'intérêt pour l'éducation, la valorisation d'un discours masculin et masculinisant, la pudeur, la modestie, l'esprit civique, l'idéalisme, la liberté, l'individualité, l'amour de la nature, le respect de la vie et de l'autre, le sens de la propriété qu'elles extériorisent dans leurs récits de vie. Ma thèse dresse le tableau d'un récit féminin de la violence politique, telle qu'elle a été infligée par les communistes. Elle pose une tentative de comprendre le rôle du témoin et de son témoignage dans la Roumanie postcommuniste.
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Mémoire, histoire et identité en Roumanie postcommuniste : les manuels scolaires d'histoire des Roumains (1989-2004)

Marin, Gabriel 11 April 2018 (has links)
La thèse que je propose ici est une recherche sur les rapports entre la mémoire, l'histoire et l'identité des Roumains à la sortie de l'époque communiste. Mon analyse part de l'examen d'un scandale politique qui a éclaté au Parlement roumain en 1999 autour de la publication d'un manuel scolaire d'histoire. Cet événement a été nommé « le scandale Sigma » du nom de la maison d'édition. Le manuel en question a été publié dans le cadre de la réforme de l'enseignement en Roumanie postcommuniste. Pour remplacer le manuel unique de l'époque totalitaire, la reforme visait la mise à la disposition des enseignants plusieurs manuels scolaires dits « alternatifs » pour la même discipline. Les auteurs, ainsi que les initiateurs de la réforme, le ministère de l'Éducation y compris, voulaient que les manuels alternatifs d'histoire rétablissent à l'école le statut de l'histoire, gravement touché par la manipulation politique. Le « manuel Sigma » déclencha de vives réactions publiques et, accusé d'« antinationalisme », sera par la suite interdit. L'événement invoqué ici est pour moi un paramètre d'étude de l'impact mnémonique du pouvoir communiste sur la mémoire collective. Par une approche d'histoire culturelle, je m'intéresse donc à déchiffrer à la fois les « compulsions mémorielles » mélancoliques d'une certaine partie de la société roumaine envers l'ancien régime Ceausescu, ainsi que les représentations identitaires des Roumains à l'issue du communisme. Je situe donc ce scandale comme symptôme d'une maladie de mémoire. Analysant les récits d'une quinzaine des manuels scolaires des derniers vingt ans, je me penche sur le rapport entre la narration historique et l'appropriation sociale de ces textes à l'issue du communisme. Bâtie sur deux volets théoriques, la première partie de la thèse cherche à dégager la consistance idéologique de la « mémoire enseignée » durant les régimes communistes à travers l'inventaire des accusations portées contre ce manuel. Dans le premier volet, mon champ d'investigation s'appuie sur les démarches théoriques des historiens Roger Chartier et Domnick LaCapra afin d'éclairer la manière dont un texte est appréhendé socialement et comment il produit des « biens symboliques » reconnaissables ou non par les récepteurs de son époque. Mon deuxième volet théorique, basé sur les études de Paul Ricœur effectués dans le domaine de la phénoménologie de la mémoire et de l'herméneutique de la connaissance historique, me permet d'interroger la nature de l'expérience traumatique de la société communiste. La deuxième partie de la thèse reconstitue à travers trois niveaux d'interrogation - textuel, visuel et autorité du pouvoir le canon historiographique dans les manuels d'histoire d'avant la chute du dernier dictateur communiste, Nicolae Ceausescu. J'y mets en lumière autant la dynamique des rapports entre narration, mémoire et la construction de l'identité politique. À travers la lecture de la signification sociale de l'histoire, la confrontation entre la mémoire du communisme et le récit des manuels scolaires d'histoire, mène à la compréhension des régimes d'historicité du communisme. Articulant les deux démarches, j'arrive à conclure que la société roumaine - comme toute autre société est-européenne traumatisée par l'expérience totalitaire - démontre un déficit de mémoire, dû à Fus et à l'abus du pouvoir. Ma démarche souligne ainsi l'importance de l'exercice critique historique pour permettre au « travail de mémoire » de s'accomplir. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

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