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Individual - and population - level responses to the environment : environmental modification of movement behaviour in the green sea urchin, Strongylocentrotus droebachiensis

MacGregor, Kathleen Anne 31 January 2021 (has links)
La quête de nourriture est l’activité la plus importante dans la vie d’un organisme, fournissant des individus avec l’énergie nécessaire pour grandir et se reproduire. L’approvisionnement d’un individu se rattache à ses déplacements dans un paysage hétérogène. Dans les écosystèmes marins, les organismes mobiles sont exposés à des défis uniques en raison des forces hydrodynamiques importantes que l’eau exerce sur leur corps. Le type de substrat joue un rôle déterminant en créant une résistance environnementale qui accélère ou ralentit le déplacement des organismes benthiques mobiles. Les oursins (Phylum Echinodermata, Classe Echinoidea) représentent un des plus importants herbivores marins. À des abondances très élevées, les oursins peuvent brouter les bancs de macroalgues brunes (laminaires) jusqu’à les éliminer complètement pour former des zones dénudées. Dans ces zones, les oursins se retrouvent donc dans un état perpétuel de manque de nutriments ; la détection et utilisation rapide de parcelles contenant des ressources, particulièrement des morceaux de laminaires provenant de lits de macroalgues adjacents, est critique. Cependant, très peu d’études décrivant en détail le comportement de mouvement des oursins existent et aucune de celles-ci ne prend en considération à la fois l’hétérogénéité spatiale à petite échelle et la présence de nourriture. Il devient donc difficile de prédire les réponses des communautés aux changements environnementaux. Ma thèse se concentre sur les facteurs environnementaux qui modifient le comportement de déplacement des oursins dans les zones dénudées. J’évalue comment ces facteurs environnementaux peuvent modifier la réaction de ces zones dénudées à certaines perturbations, telle la pêcherie. En premier lieu, j’ai combiné une revue de la littérature portant sur les perturbations expérimentales comprenant des réductions de densité d’oursins avec ma propre expérience pour explorer la généralité des liens de cause à effet entre l’abondance d’oursins et la recolonisation par les macroalgues. Dans la revue de la littérature, les réductions de densité d’oursins permettaient la recolonisation par les laminaires dans seulement deux tiers des cas, tandis que mes propres manipulations révélaient que le site où les manipulations étaient effectuées était le facteur le plus important. Cette forte variabilité spatiale peut possiblement être expliquée par des différences d’intensité d’interactions indirectes telle une compétition entre les grands et les petits oursins ainsi que par des différences dans les paysages sous-marins. Afin de décrire les comportements de déplacements d’individus pouvant expliquer les patrons observés lors des perturbations, j’ai ensuite manipulé la composition du substrat et la présence de morceaux de laminaire sur le terrain pour observer les mouvements d’oursins à travers ces zones. Le substrat instable (sable) ne fonctionnait pas comme barrière imperméable ; nous y trouvions cependant une densité d’oursin plus faible et la vitesse de consommation de morceaux de laminaires était réduite par rapport au substrat rocheux. Encore une fois, il y avait une différence claire entre les sites, s’expliquant possiblement par la structure de tailles des oursins. Le sable semblait empêcher les très grands oursins (diamètre de test > 50 mm) de traverser, sans affecter les moyens oursins (diamètre de test de 20-50 mm). iii Finalement, j’ai utilisé la chronophotographie pour démontrer comment les paysages benthiques hétérogènes et la présence de morceaux de laminaire modifient les comportements de déplacement des oursins verts. Les oursins verts peuvent détecter la présence de laminaire et changent leurs comportements de mouvement en leur présence, mais ne peuvent pas se diriger vers eux. Les paysages avec une plus grande proportion de substrat rocheux ont facilité une augmentation de déplacement en présence de laminaires, mais seulement en été (juillet et août). Cette relation intrigante entre les comportements de déplacement et la taille des oursins à certains sites, combinés avec la variabilité temporale observée, indique que le rôle du paysage dans la détermination des comportements de déplacement d’oursins est complexe et modifié par des facteurs intrinsèque et extrinsèque. Mes résultats sont les premières observations détaillées des comportements de déplacements des oursins dans un contexte spatial explicite. Ces résultats démontrent clairement qu’une connaissance mécanistique des réponses écosystémiques de zones dénudées face aux perturbations futures devrait inclure des informations détaillées sur les modifications du comportement par l’environnement. / Feeding and the search for food are one of the most important activities of all mobile animals, providing individuals with the energy and resources to grow and reproduce. Foraging is fundamentally concerned with movement through an explicit landscape. Marine environments present a set of unique opportunities and challenges for mobile foragers because water is much denser than air and exerts significant drag and lift forces on benthic organisms moving across the bottom. Substratum type, therefore, functions as a key determinant of movement in subtidal marine environments. Urchins (Phylum Echinodermata, Class Echinoidea) are one of the most important marine grazers worldwide. When urchin populations are large, they can overgraze brown macroalgal (kelp) beds and form urchin barren grounds, characterized by a complete lack of kelp and high densities of urchins. Under such conditions, the foraging of adult urchins largely determines the state of subtidal benthic habitats by limiting the recolonization of macroalgae. Urchins in barren grounds thus exist in a resource-limited state, and the rapid detection and consumption of resource patches, particularly pieces of macroalgae from adjacent algal beds, is therefore key in determining individual growth and reproduction. However, there are very few detailed examinations of urchin movement and none which explicitly take both seascape and the presence of food into account, making predictions about community responses to environmental changes difficult. My objective in this thesis was to evaluate the environmental factors modifying the movement behaviour of urchins in barren grounds, including the role of environment in determining the response of these communities to perturbations such as a fishery or disease outbreak which entail a reduction in urchin numbers and biomass. First, I combined a global literature review of previous experimental manipulations of urchin abundances with my own replicated urchin removal experiment in order to examine the causal link between grazing pressure exerted by urchins and macroalgal colonization and growth. In the published literature, urchin removals result in kelp colonization in only two thirds of cases worldwide. In my own manipulations in the Gulf of St. Lawrence, site was the most important determinant of successful reduction of urchin densities. Spatial variability, possibly related to the strength of indirect interactions such as competition between large and small urchins, was essential in determining the outcomes of perturbation experiments. In order to examine the movement behaviour that could explain the spatial variability in community response in detail, I then experimentally manipulated substrata composition in the field to examine the interacting effects of substrata and the presence of drift kelp on urchin movement behaviour. Unstable substrata (sand) did not function as absolute barriers to urchin movement in barren grounds, but urchin densities were lower on sand relative to adjacent rocky substrata, and sand barriers slowed cumulative consumption of drift kelp. Once again, however, there were clear and consistent site-to-site differences in movement behaviour, possibly related to the size-structure of urchin populations. Sand patches v appear to reduce movement of very large urchins (test diameter > 50 mm) but not of medium-sized urchins (test diameter of 20-50 mm). Finally, I used time-lapse photography to describe the movements of individual urchins in relation to the presence of kelp and differences in seascape substratum composition. Green sea urchins were able to detect the presence of drift kelp in barren ground habitats and alter their movement behaviour in response but did not move directly towards the kelp. Seascapes with increased proportions of rocky substrata facilitated increased urchin movement in response to the presence of drift, but only in the summer and not in spring. The intriguing relationships between movement behaviour and urchin size at specific sites combined with the observed seasonal variability indicate that the role of seascape in determining the movement behaviour of urchins is complex and modified by important intrinsic and extrinsic factors. My results are the first detailed observations of urchin movement in a spatially explicit context and clearly demonstrate that a mechanistic understanding of the responses of barren ground systems to future perturbations must include detailed information on environmental modification of behaviour.
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La construction rituelle de l'espace parlementaire dans la Roumanie communiste : la Grande Assemblée Nationale (1948-1989) /

Banu, Aurel Cezar. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse (Ph. D.)--Université Laval, 2008. / Bibliogr.: f. 322-350. Webographie: f. 350. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Étude du comportement du castor (castor canadensis) en liberté

Patenaude, Françoise 21 October 2020 (has links)
Une étude du comportement du Castor américain (Castor canadensis) a été réalisée principalement dans le Parc de la Gatineau (45°35'N, 76°00'0). Le principal objectif de ce travail étant de combler l'absence de connaissances sur les activités du Castor à l'intérieur de la hutte dans un environnement naturel, une technique spéciale a d'abord été perfectionnée. Elle a permis l'observation directe, l'enregistrement sur bandes magnétoscopiques et la photographie des castors dans leurs huttes naturelles. Deux parturitions ont été observées dans une famille de castors. L'agrandissement de la chambre de la cabane et l'apport d'herbes fraîches caractérisent les quelques jours précédant la mise-bas. La femelle adopte une posture assise pour l'expulsion des nouveaux nés (N=4 en 1977 et 1978) et pour l'expulsion du délivre qu'elle est seule à ingérer. Le mâle et au moins un individu d'un an participent aux soins des nouveaux nés en formant avec la femelle un triangle présumément protecteur autour d'eux. Les jeunes castors naissent couverts de poils, pourvus de dents, leurs yeux s'ouvrent quelques heures après la naissance et ils peuvent marcher, nager et grimper. En ce qui a trait à la parturition, les castors présentent plusieurs traits typiquement précoces mais ils présentent également des caractéristiques al tri ci al es tant au point de vue morphologique que comportemental. Bien que les jeunes castors présentent un aspect relativement précoce à la naissance, le développement de leur comportement s'étend sur une période de deux ans. Nos observations révèlent que ce développement se divise en trois phases. 1) Les quatre ou cinq premières semaines se passent exclusivement dans la hutte. Cette phase est caractérisée par une maturation physique et le développement rapide de la locomotion, de l'alimentation solide, du soin de la fourrure et des comportements sociaux. 2) La seconde phase s'étend de la première émergence de la hutte jusqu'au printemps suivant, elle est caractérisée par l'exploration du domaine vital de la famille et par le perfectionnement de certaines habiletés. 3) La dernière phase s'étend de 10 à 23 mois environ. Elle est marquée par l'acquisition des comportements de construction, de recherche de nourriture et de soins aux jeunes. Dans une famille de castors, le mâle et les individus d’un an participent à tous les soins donnés aux jeunes à l'exception, bien entendu, de la gestation et de la lactation. Les aînés de la famille s'entassent avec les jeunes durant leurs premières semaines, ils leur apportent de la nourriture, les gardent, les nettoient, les protègent et entretiennent l'intérieur de l'abri. Ils les accompagnent lors de leurs premières sorties de la hutte et au cours d'excursions dans le domaine vital de la famille. Les aînés de la famille construisent également les huttes, barrages et réserves de nourriture sans collaboration substantielle de la part des jeunes. Dans une famille de castors, les jeunes sont donc les superbénéficiaires du groupe. Les individus d’un an aident les adultes dans les activités de construction et de soins aux jeunes mais du même coup bénéficient d'une année supplémentaire de protection au sein du groupe familial. A l'intérieur des huttes, outre le sommeil et les activités relatives aux jeunes, on observe environ 90% des toilettages individuels et mutuels. Ceux-ci semblent servir principalement au maintien d'une couche d'air isolante entre les poils et la peau et semblent peu spécialisés pour l'élimination des corps étrangers de la fourrure. Le rôle des toilettages mutuels dans la promotion ou le maintien de la cohésion sociale semble minime.
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Étude du comportement du castor (castor canadensis) en liberté

Patenaude, Françoise 21 October 2020 (has links)
Une étude du comportement du Castor américain (Castor canadensis) a été réalisée principalement dans le Parc de la Gatineau (45°35'N, 76°00'0). Le principal objectif de ce travail étant de combler l'absence de connaissances sur les activités du Castor à l'intérieur de la hutte dans un environnement naturel, une technique spéciale a d'abord été perfectionnée. Elle a permis l'observation directe, l'enregistrement sur bandes magnétoscopiques et la photographie des castors dans leurs huttes naturelles. Deux parturitions ont été observées dans une famille de castors. L'agrandissement de la chambre de la cabane et l'apport d'herbes fraîches caractérisent les quelques jours précédant la mise-bas. La femelle adopte une posture assise pour l'expulsion des nouveaux nés (N=4 en 1977 et 1978) et pour l'expulsion du délivre qu'elle est seule à ingérer. Le mâle et au moins un individu d'un an participent aux soins des nouveaux nés en formant avec la femelle un triangle présumément protecteur autour d'eux. Les jeunes castors naissent couverts de poils, pourvus de dents, leurs yeux s'ouvrent quelques heures après la naissance et ils peuvent marcher, nager et grimper. En ce qui a trait à la parturition, les castors présentent plusieurs traits typiquement précoces mais ils présentent également des caractéristiques al tri ci al es tant au point de vue morphologique que comportemental. Bien que les jeunes castors présentent un aspect relativement précoce à la naissance, le développement de leur comportement s'étend sur une période de deux ans. Nos observations révèlent que ce développement se divise en trois phases. 1) Les quatre ou cinq premières semaines se passent exclusivement dans la hutte. Cette phase est caractérisée par une maturation physique et le développement rapide de la locomotion, de l'alimentation solide, du soin de la fourrure et des comportements sociaux. 2) La seconde phase s'étend de la première émergence de la hutte jusqu'au printemps suivant, elle est caractérisée par l'exploration du domaine vital de la famille et par le perfectionnement de certaines habiletés. 3) La dernière phase s'étend de 10 à 23 mois environ. Elle est marquée par l'acquisition des comportements de construction, de recherche de nourriture et de soins aux jeunes. Dans une famille de castors, le mâle et les individus d’un an participent à tous les soins donnés aux jeunes à l'exception, bien entendu, de la gestation et de la lactation. Les aînés de la famille s'entassent avec les jeunes durant leurs premières semaines, ils leur apportent de la nourriture, les gardent, les nettoient, les protègent et entretiennent l'intérieur de l'abri. Ils les accompagnent lors de leurs premières sorties de la hutte et au cours d'excursions dans le domaine vital de la famille. Les aînés de la famille construisent également les huttes, barrages et réserves de nourriture sans collaboration substantielle de la part des jeunes. Dans une famille de castors, les jeunes sont donc les superbénéficiaires du groupe. Les individus d’un an aident les adultes dans les activités de construction et de soins aux jeunes mais du même coup bénéficient d'une année supplémentaire de protection au sein du groupe familial. A l'intérieur des huttes, outre le sommeil et les activités relatives aux jeunes, on observe environ 90% des toilettages individuels et mutuels. Ceux-ci semblent servir principalement au maintien d'une couche d'air isolante entre les poils et la peau et semblent peu spécialisés pour l'élimination des corps étrangers de la fourrure. Le rôle des toilettages mutuels dans la promotion ou le maintien de la cohésion sociale semble minime.
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Étude des traits de résistance au parasite Varroa destructor chez l'Abeille mellifère (Apis mellifera)

Rouleau-Breton, Stéphanie 16 December 2020 (has links)
Actuellement, l’ectoparasite Varroa destructor est considéré comme la plus grande menace pathogène pesant sur la survie de l’Abeille mellifère (Apis mellifera). En plus d’engendrer des dommages directs aux abeilles par la consommation répétitive de leur corps gras et de leur hémolymphe et par la dépression de leur système immunitaire, les varroas affectent également indirectement les abeilles par la transmission de plusieurs agents pathogènes viraux. En absence de traitements périodiques, la plupart des colonies d’abeilles mellifères s’effondrent dans une période de deux ou trois années suivant l’infestation initiale de Varroas. Face à la pression sélective engendrée par cet Acarien, certaines colonies d’abeilles mellifères ont développé des comportements de résistance. Parmi ces comportements, nous retrouvons le Varroa Sensitive Hygiene (VSH) qui permet aux ouvrières de détecter la présence du parasite dans le couvain d’abeille et de le retirer. De plus, ce comportement est également fortement associé au trait Suppressied Mite Reproduction (SMR), c’est-à-dire, à la baisse du succès reproducteur des varroas dans le couvain d’abeille. Ainsi, les abeilles dotées du comportement VSH sont capables de réduire le niveau d’infestation de leur ruche et de le maintenir à un faible niveau. C’est pourquoi la sélection d’abeilles ayant ce trait comportemental pourrait s’avérer être une solution efficace et durable pour pallier les problèmes engendrés par le Varroa. Cependant, la sélection pour un caractère comporte un certain risque puisqu’il peut advenir que la sélection d’un trait engendre également des répercussions négatives sur d’autres caractères désirables. C’est pourquoi un des objectifs de ce projet est de confirmer la relation entre le VSH et le SMR, et de déterminer les facteurs probables engendrant les problèmes de fertilité du Varroa. Le second objectif quant à lui est de déterminer si la sélection du comportement VSH permet aux colonies de combattre efficacement les varroas sans que cela porte atteinte à la sélection d’autres critères importants en apiculture. / Currently, the ectoparasite Varroa destructor is considered to be the greatest threat to the survival oft he honey bee (Apis mellifera). In addition to causing direct damage to bees through repeated consumption of their fat bodies and depression of their immune system, Varroa also indirectly affects bees through the transmission of several pathogens. In the absence of periodic treatment, most honeybee colonies collapse within two to three years of the initial Varroa infestation. Faced with the selective pressure generated by this mite, some colonies of honey bees have developed a resistance behavior.This behavior, called Varroa Sensitive Hygiene (VSH), allows workers to detect the presence of the parasite in bee brood and remove it. In addition, this behavior is also strongly associated with theSuppressed Mite Reproduction (SMR) trait, i.e., the decrease in Varroa reproduction in bee brood. Thus, bees with VSH behavior are able to reduce the level of infestation of their hive and maintain it at a low level. Therefore, the selection of bees with this behavioral trait could prove to be an effective and sustainable solution to the problems caused by varroas. However, selecting for a trait involves a certain risk since it may happen that the selection of a trait also has a negative impact on other desirable traits.Therefore, the first objective of this project is to confirm the relationship between VSH and SMR, and to determine the likely factors leading to mite fertility problems. The second objective is to determine whether the selection of VSH behavior allows colonies to effectively control Varroa without compromising the selection of other important criteria in beekeeping.
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Déterminants intrinsèques et extrinsèques du comportement de vigilance et ses conséquences sur la valeur adaptative des femelles de la chèvre de montagne

Déry, Florent 07 December 2020 (has links)
La vigilance permet de détecter des menaces de congénères et de prédateurs pour les éviter, mais peut aussi diminuer la valeur adaptative en réduisant le temps alloué à d’autres activités améliorant la performance individuelle. J’ai étudié les facteurs extrinsèques et intrinsèques qui modulent la vigilance ainsi que son effet sur la valeur adaptative des femelles adultes marquées de la population de chèvres de montagne (Oreamnos americanus) de Caw Ridge (Alberta, Canada). J’ai cerné les facteurs influençant la vigilance à partir d’observations cibles récoltées sur 12 ans. J’ai ensuite utilisé une approche par modèle multivarié bayésien pour estimer la corrélation latente au niveau individuel entre trois traits de vigilance et un trait de la valeur adaptative. Ma première hypothèse était que l’ajustement de la vigilance dépend soit du risque de prédation à lui seul ou soit du compromis entre les besoins nutritifs et le risque de prédation. Ma deuxième hypothèse était que la vulnérabilité du chevreau influence la vigilance de sa mère. Finalement, je m’attendais à ce que la vigilance favorise la survie annuelle des femelles adultes et de leur chevreau. J’ai observé que les femelles étaient plus vigilantes en forêt ouverte, lorsqu’elles étaient isolées de leurs voisins et quand le risque d’interactions augmentait, une fois l’effet confondant des voisins pris en compte. Les femelles reproductrices étaient plus vigilantes et leurs alertes tendaient à s’allonger quand leur chevreau était plus loin. La fréquence et le temps total en alerte des mères étaient positivement corrélés à la probabilité de survie de leur chevreau, mais la vigilance n’était pas corrélée à la survie des femelles adultes. Mes résultats indiquent que le risque de prédation et la vulnérabilité du chevreau sont les mécanismes modulant la vigilance et que cette tactique améliore probablement la valeur adaptative des femelles car leurs jeunes survivent mieux. / Vigilance allows animals to quickly detect threats from conspecifics and predators to avoid or minimize costly encounters, but it can often limit other fitness-enhancing activities, such that fitness returns are expected when vigilance is properly adjusted. I studied drivers of vigilance and the link between vigilance and fitness in a wild population of individually marked mountain goats (Oreamnos americanus) at Caw Ridge (Alberta, Canada). I first investigated the proximate factors influencing vigilance by using focal observations recordedover 12 years. Then I used a joint modelling framework to estimate the latent correlations at the individual level among three vigilance traits and two fitness components. I first hypothesized that vigilance adjustment would either be influenced by predation risk only orby the trade-off between predation risk and daily energetic requirements. My second hypothesis was that offspring vulnerability would drive mother’s vigilance. Finally, I hypothesized that vigilance would favor annual survival of adult females and of their offspring. I observed that females increased vigilance in open forest, when they were notsurrounded by conspecific neighbours, and when the risk of social interactions increased, once accounting for a cofounding effect of surrounding neighbours. Alerts of reproductive females were more frequent and longer than alerts of females without offspring. Mothers also tended to perform longer alerts when their offspring was >10 meters away than at shorter distances. There was no association between vigilance and annual survival of adult females, whereas offspring from mothers that were more often alert and spent more time vigilant survived better. Predation risk and offspring vulnerability were the main mechanisms behind variation in vigilance. My results indicate that vigilance is driven both by predation risk and offspring vulnerability, and that this behavioral tactic likely improved adult female fitness by increasing their offspring’s chances of survival.
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"Moi, j'ai besoin de m'sentir reliée à c'te monde-là" : un éclairage salutogénique des rapports de femmes TSR-UDI à leur milieu

Mercure, Sarah-Amélie 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / Ce mémoire vise à décrire et analyser les rapports qu'entretiennent des femmes travailleuses du sexe et consommatrices de drogues injectables avec leur milieu. Des entrevues semi-dirigées effectuées auprès de 19 femmes à leur entrée dans un projet d'intervention par les pairs ont été enregistrées et transcrites intégralement. Par une approche qualitative, leur contenu a été analysé avec pour cadre de référence les concepts centraux du Modèle salutogénique d'Antonovsky (1979, 1987). Les femmes ont rapporté une diversité de patrons de consommation de drogues, de pratiques du travail du sexe et de profils sociodémographiques. L'analyse des expériences rapportées par ces femmes au sein du milieu du travail du sexe et de la consommation de drogues par injection a permis de dégager des forces propices à l'émergence de réseaux de soutien à la prévention.
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L'ordre public et la droit patrimonial de la famille : contribution à la distinction entre l'ordre public et l'impérativité en droit privé français / Public order and family property law : Contribution to the distinction between public order and imperativeness in French private law

Tani, Alex 19 October 2018 (has links)
À rebours d’une croyance solidement installée, il n’existe pas d’ordre public inhérent au droit patrimonial de la famille. L’ordre public est une notion juridique singulière qu’il ne faut pas galvauder en la confondant avec d’autres limites à la liberté contractuelle : les bonnes mœurs, les droits fondamentaux et, en particulier, les lois impératives. Si toutes les lois d’ordre public sont impératives, la réciproque n’est pas vérifiable : toutes les lois impératives ne sont pas nécessairement d’ordre public. Bien qu’il se dérobe depuis toujours à l’exercice d’une définition, l’ordre public est par nature attaché à la sauvegarde de l’intérêt général. Par conséquent, il est proscrit d’y renoncer par anticipation et sa violation demeure fermement sanctionnée. Dans sa mise en œuvre judiciaire, le ministère public dispose d’une action pour poursuivre toute atteinte à l’ordre public et le juge a le pouvoir – sinon le devoir – de soulever d’office ce moyen. En l’absence de ces caractéristiques traditionnelles (qui sont autant d’éléments de définition), il devient téméraire de retenir la présence d’un ordre public ; sauf à prendre le risque de dévoyer la notion en la contorsionnant et en effaçant ses marqueurs distinctifs. Aucun de ces traits n’étant identifiable en droit patrimonial de la famille, l’idée selon laquelle il existerait un « ordre public patrimonial » (parfois qualifié de « matrimonial » ou de « successoral ») mérite d’être repoussée. En cette matière, les règles qui s’affirment de façon péremptoire sont des règles simplement impératives, qui ne participent pas à la mise en œuvre d’un quelconque ordre public. La distinction entre l’ordre public et les lois impératives n’est pas que théorique, ni même sémantique : elle emporte aussi (et surtout) d’importantes conséquences pratiques. Ce faisant, la thèse défendue permet de renouer avec les évolutions récentes observables en droit patrimonial de la famille (contractualisation, déjudiciarisation, subjectivisation, fondamentalisation...), tout en permettant de mieux comprendre les transformations qui affectent la société et la famille. Plus généralement, elle contribue à repenser les rapports entre la liberté contractuelle et la règle de droit, en montrant qu’il peut exister en droit civil des règles qui – bien qu’impératives – ne procèdent pas de la réalisation d’un ordre public. / Unlike a strongly held belief, there exists no public order inherent in family property law. Public order is a significant legal concept which should not be overused by confusing it with other limits of contractual freedom : accepted standards of behaviour, fundamental rights and, especially, imperative laws. If all public order laws are imperative, reciprocity cannot be verified : all imperative laws are not necessarily public order laws. Though it is always evasive when attempting to find out a definition, public order is inherently related to safeguarding the general interest. Accordingly, it is forbidden to give it up by anticipation and infringing it is strongly punished. Through its legal proceedings, the public prosecution is acting to prosecute any breach of public order and the judge holds the power – and further the duty – to institute ex-officio such legal proceedings. In absence of such traditional features (which are so many elements of definition), it becomes rash to retain the presence of a public order ; unless taking the risk of diverting the concept by twisting it and cancelling its distinctive landmarks. As none of such features is identified in family property law, the idea upon which a "patrimonial public order" (sometimes referred to as "matrimonial" or "succession-related") would exist, deserves to be rejected. In this respect, rules peremptorily asserted are simply imperative rules, which are not involved in any whatsoever public order implementation. Distinction between public order and imperative laws is not only theoretical, nor even semantic : it further (and especially) entails significant practical consequences. In doing so, defended thesis helps reviving the latest developments being observed in family property law (contractualisation, diversion, subjectivization, "fundamentalisation"...), while allowing to better understand shifts affecting society and family. In more general terms, it helps reconsidering relations between contractual freedom and the rule of law, by showing that there may exist, in civil law, rules which – though being imperative – do not result from the achievement of a public order.
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Mouvements annuels, reproduction et compétition alimentaire chez un prédateur aviaire de la toundra, le labbe à longue queue

Seyer, Yannick 20 April 2022 (has links)
La migration représente un déplacement saisonnier récurrent entre un site de reproduction et un site d'hivernage géographiquement distants. Les migrateurs profitent ainsi d'un environnement saisonnier où les conditions sont favorables à la reproduction avec des ressources abondantes et une réduction de la compétition et de la prédation. En contrepartie, migrer implique des contraintes phénologiques, en plus d'exposer les individus à une plus grande diversité d'environnements lors des déplacements. Il est toutefois difficile d'établir des liens entre les conditions rencontrées durant la période nonreproductrice et leurs répercussions sur la reproduction chez les migrateurs. L'objectif général de cette thèse est de mieux comprendre les principales étapes du cycle annuel et leurs interrelations chez le labbe à longue queue, un oiseau marin migrateur de longue distance exploitant la toundra arctique en été et les mers australes en hiver. Cette thèse se décompose en trois objectifs spécifiques : (1) examiner les mouvements annuels de cet abondant prédateur de la toundra arctique en décrivant sa migration transéquatoriale, sa phénologie et ses stratégies migratoires saisonnières; (2) évaluer les relations entre les périodes non-reproductrice et reproductrice via de possibles effets reportés réciproques, ainsi que les impacts directs de la disponibilité de sa principale source de nourriture estivale, les lemmings, sur sa reproduction; (3) étudier les mécanismes permettant la coexistence du labbe au sein d'une guilde de prédateurs aviaires partageant deux espèces de lemmings dont les populations fluctuent annuellement. De 2004 à 2019, la reproduction du labbe a été suivie sur l'Île Bylot (Nunavut) dans le Haut-Arctique canadien pour en estimer la phénologie et le succès. Parallèlement, les nids des principaux prédateurs aviaires présents dans la zone d'étude (harfang des neiges, goéland bourgmestre, buse pattue, labbe à longue queue) ont été géoréférencés et des pelotes de régurgitations récupérées afin d'identifier les proies consommées. De 2014 à 2019, 70 géolocalisateurs ont été déployés sur des labbes pour suivre leurs déplacements pendant une année entière. Les géolocalisateurs ont révélé que les labbes parcourent annuellement >32 000 km. Durant la période non-reproductrice, ils hivernent majoritairement dans la région d'upwelling du Benguela de l'Atlantique Sud et ils effectuent une halte migratoire printanière et automnale au large des Grands Bancs de Terre-Neuve, des régions océaniques hautement productives. Contrairement à la majorité des oiseaux, la migration d'automne est plus rapide que celle du printemps. Cette stratégie s'explique probablement par des contraintes écologiques au printemps ralentissant la progression vers l'Arctique, comme la présence de la banquise et la toundra enneigée, et des contraintes endogènes à l'automne incitant les individus à arriver rapidement au site d'hivernage pour amorcer la mue. Nous avons trouvé peu d'effets reportés de la période d'hivernage et de la migration printanière sur la reproduction. Toutefois, une réduction du temps en vol en hiver augmente la propension à nicher, alors qu'une arrivée trop hâtive au printemps la diminue. En revanche, une forte abondance de lemmings en été augmente la propension à nicher et le succès reproducteur, alors que pondre tardivement diminue celui-ci. Globalement, les conditions locales influencent fortement la reproduction, alors que les effets reportés ont un effet plutôt faible. Durant l'été, deux mécanismes permettent la coexistence de la guilde de prédateurs aviaires à laquelle le labbe appartient. D'abord, une ségrégation spatiale de l'habitat basée sur les préférences spécifiques réduit le chevauchement des territoires de nidification entre espèces. Ensuite, une ségrégation alimentaire dans les espèces et la taille des lemmings en fonction de la taille des prédateurs qui les consomment réduit le chevauchement des niches alimentaires. En l'absence du prédateur dominant, le harfang, un relâchement de la pression de compétition s'opère néanmoins sur le labbe, le plus petit prédateur, qui déplace sa niche alimentaire en consommant des proies plus grosses. Ces résultats suggèrent que les conditions variables et imprévisibles de l'Arctique comme les couvertures de neige et de glace, ainsi que l'abondance de lemmings influencent fortement le cycle annuel du labbe à longue queue et affectent davantage le succès reproducteur que la variabilité émanant de la période non-reproductrice. Cette thèse améliore notre compréhension des stratégies migratoires aviaires et du rôle de la compétition interspécifique dans un environnement caractérisé par une ressource pulsée, les lemmings. / Migration represents a recurring seasonal movement between geographically distant breeding and wintering sites. Migrants thus benefit from a seasonal environment where conditions are favourable to reproduce with abundant resources, and low competition and predation. However, migrating involves phenological constraints, and exposes individuals to a greater diversity of environments. Nevertheless, it is difficult to establish links between conditions encountered during the non-breeding period and their impact on reproduction in migrants. The overall objective of this thesis is to better understand the main stages of the annual cycle and their interrelationships in the long-tailed jaeger, a long-distance migratory seabird exploiting the Arctic tundra in summer and the southern seas in winter. This thesis consists of three specific objectives: (1) examine the annual movements of this abundant Arctic tundra predator by describing its transequatorial migration, phenology and seasonal migratory strategies; (2) assess the relationships between non-breeding and breeding periods through potential reciprocal carry-over effects, as well as the direct impacts of the availability of its main food resource in summer, lemmings, on its reproduction; (3) investigate the mechanisms allowing coexistence of the jaeger within a guild of avian predators sharing two species of lemmings whose populations fluctuate annually. From 2004 to 2019, reproduction of jaegers was monitored on Bylot Island, Nunavut, in the Canadian High Arctic to estimate its phenology and success. Also, nests of the main avian predators present in the study area (snowy owl, glaucous gull, rough-legged hawk, long-tailed jaeger) were georeferenced and regurgitation pellets collected to identify the prey consumed. From 2014 to 2019, 70 geolocators were deployed on jaegers to track their movements throughout an entire year. Geolocators showed that jaegers travel >32 000 km annually. During the non-breeding period, they winter mostly in the Benguela upwelling region of the South Atlantic and they make a stopover off the Grand Banks of Newfoundland in spring and in fall, both highly productive oceanic regions. Unlike most birds, fall migration is faster than spring migration. This strategy is likely due to ecological constraints during the spring that slow progression towards the Arctic, such as the presence of sea-ice and the snow cover in the tundra, and endogenous constraints in the fall, prompting individuals to quickly arrive at the wintering site to start molting. We found few carry-over effects of the wintering period and spring migration on reproduction. However, reducing time spent flying during the winter increases breeding propensity, while arriving too early in spring has the opposite effect. Conversely, high lemming abundance during the summer increases breeding propensity and breeding success, while laying late decreases the latter. Overall, reproduction is strongly influenced by local conditions and weakly influenced by carry-over effects. During the summer, two mechanisms allow the coexistence of the guild of avian predators to which jaegers belongs. First, spatial segregation of habitat based on species-specific preferences reduces overlap of nesting territories between species. Second, food segregation based on lemming species and size according to the size of predators that consume them reduces the overlap of food niches. The absence of the dominant predator, the snowy owl, nonetheless triggers a competitive release on the smallest one, the jaeger, which shifts its food niche by consuming larger prey. These results suggest that variable and unpredictable conditions in the Arctic as snow and ice covers, and lemming abundance strongly influence the annual cycle of the long-tailed jaeger and influence reproductive performance more than the variability encountered during the non-breeding period. This thesis improves our understanding of bird migratory strategies and the role of interspecific competition in an environment characterized by a pulsed resource, lemmings.
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Lutte intégrée contre Varroa destructor : comparaison des comportements hygiéniques de l'abeille domestique Apis mellifera

Morin, Marie-Lou 11 April 2022 (has links)
La sélection génétique d'abeilles mellifères (Apis mellifera) offre à l'industrie apicole la possibilité de combattre le parasite Varroa destructor et ainsi réduire la dépendance envers les acaricides. En effet, certaines populations d'abeilles possèdent des traits comportementaux hygiéniques héritables qui leur permettent de résister au Varroa. Cependant, les liens entre ces différents traits comportementaux ne sont pas encore bien définis, ce qui limite le progrès génétique. Dans ce contexte, nous avons mesuré les traits comportementaux de résistance au Varroa suivants : les tests de mort du couvain par congélation (freeze-kill brood assay, FKB) et de l'aiguille (pin-kill brood assay, PKB), le varroa-sensitive hygiene (VSH), le retrait des pupes, le mite non-reproduction (MNR) et la réoperculation des cellules de couvain. Ces mesures ont été utilisées pour calculer les corrélations et deux d'entre elles étaient négatives et significatives: (1) entre la réoperculation des cellules infestées par le Varroa et la réoperculation totale et (2) entre la réoperculation des cellules infestées par varroa et le varroa-sensitive hygiene (VSH). Nous avons également sélectionné le meilleur modèle prédictif des niveaux d'infestation par le varroa dans les colonies en utilisant l'approche « step-wise » basée sur le critère AIC. Notre modèle révèle que le MNR et le FKB sont significativement liés à la population de varroas avec une relation négative, tandis que la réoperculation était significativement liée à des niveaux d'infestation de varroas avec une relation positive. Ainsi, les scores MNR ou FKB plus élevés sont significativement reliés à de faibles niveaux d'infestation d'acariens dans les colonies à la fin août, tandis qu'une activité de réoperculation des cellules de couvain plus élevée est significativement reliée à un niveau d'infestation élevé d'acariens dans les colonies. Notre travail indique que le comportement de réoperculation pourrait être un trait de caractère utile pour aider la sélection de lignées d'abeilles résistante à Varroa mais que d'autres travaux doivent être faits pour mieux comprendre sa signification. / The genetic selection of honeybees (Apis mellifera) offers the beekeeping industry the possibility of combating the Varroa destructor parasite and thus reducing its dependence on acaricides. Indeed, some bee populations have heritable hygienic behavioural traits that allow them to resist Varroa infestation. However, the links between these different behavioural traits are not yet well defined, which limits genetic progress. In this context, we measured the following behavioural Varroa resistance traits: freeze-kill brood assay (FKB) and pin-kill brood assay (PKB), varroa-sensitive hygiene (VSH), pupae removal, mite non-reproduction (MNR) and recapping activity. Correlations between these measures show that two are negative and significant: (1) between the recapping of cells infested with Varroa and the total number of recapped cells and (2) between the recapping of cells infested with Varroa and varroa-sensitive hygiene (VSH). We also selected the best predictive model of varroa infestation levels using the "step-wise" approach based on the AIC criterion. Our model revealed that MNR and FKB were significantly related to the varroa population levels with a negative relationship, while recapping was significantly related to mite infestation levels with a positive relationship. Thus, a higher MNR or FKB score is significantly related to low levels of mite infestation in colonies at the end of August, while a higher recapping activity is significantly related to a high level of mite infestation. Our work indicates that recapping behavior could be a useful trait to aid the selection of Varroa-resistant bee lines but that further work needs to be done to better understand its significance.

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