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La violence en cours d’hospitalisation : études de cas de patients présentant une symptomatologie de type menace et atteintes aux mécanismes de contrôle

Labarre, Catherine 08 1900 (has links)
Plusieurs travaux suggèrent que les personnes atteintes d’une maladie mentale grave représentent un risque plus élevé de passage à l’acte violent que les personnes de la population en générale. Les raisons pour lesquelles ces personnes seraient plus enclines à commettre des gestes violents restent toutefois souvent contradictoires. En 1994, Link et Stueve suggéraient qu’une personne atteinte de symptômes de type menace/atteintes aux mécanismes de contrôle (TCO), était significativement plus à risque de commettre un geste violent. Les résultats de ces travaux furent par la suite reproduits dans le cadre d’autres études. L’objectif de ce rapport de stage est de mieux comprendre la relation entre les symptômes TCO et le passage à l’acte agressif en cours d’hospitalisation. Pour ce faire, les informations concernant la symptomatologie et les passages à l’acte violents de deux résidents de l’Institut Philippe-Pinel de Montréal (IPPM) sont présentées sous forme d’études de cas. L’analyse du contenu clinique des études de cas suggère qu’une approche nomothétique ne permet de comprendre qu’en partie l’association entre le passage à l’acte agressif et les symptômes TCO. Une telle approche ne permet pas d’intégrer d’autres facteurs cliniques tels les hallucinations ou les idées de violence, à l’étude du passage à l’acte agressif. Une approche phénoménologique où l’on s’intéresse à la compréhension qu’a la personne de son environnement et aux moyens qu’elle envisage afin d’y répondre semble offrir davantage de pistes afin de comprendre le passage à l’acte violent chez la personne atteinte d’une maladie mentale grave. / Studies suggest that people with severe mental illnesses represent a higher risk of acting out violently than the general population. However, evidences as to why these individuals would be more prone to violence remain contradictory. In 1994, Link and Stueve suggested that a person with Threat/Control-Override (TCO) symptoms is at a significantly higher risk to act violently. Those results were subsequently reproduced. The objective of this report is to get a better understanding of the relation between TCO symptoms and violent acting out during hospitalization. Therefore, data concerning symptomatology and violent acting outs by two Institut Philippe-Pinel de Montréal (IPPM) inpatients are presented in two case studies. The analysis of the clinical content in these case studies suggests that a nomothetic approach would only allow us to understand part of the correlation between aggressive behaviors and TCO symptoms. More over, this approach does not integrate other clinical factors such as hallucinations to the comprehension of aggressive acting outs. A phenomenological approach where the person’s understanding of his environment and what he considers as options in responding are investigated, provides additional clues that could lead to the understanding of why someone with a severe mental illness may be at risk of acting out violently.
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La violence en cours d’hospitalisation : études de cas de patients présentant une symptomatologie de type menace et atteintes aux mécanismes de contrôle

Labarre, Catherine 08 1900 (has links)
Plusieurs travaux suggèrent que les personnes atteintes d’une maladie mentale grave représentent un risque plus élevé de passage à l’acte violent que les personnes de la population en générale. Les raisons pour lesquelles ces personnes seraient plus enclines à commettre des gestes violents restent toutefois souvent contradictoires. En 1994, Link et Stueve suggéraient qu’une personne atteinte de symptômes de type menace/atteintes aux mécanismes de contrôle (TCO), était significativement plus à risque de commettre un geste violent. Les résultats de ces travaux furent par la suite reproduits dans le cadre d’autres études. L’objectif de ce rapport de stage est de mieux comprendre la relation entre les symptômes TCO et le passage à l’acte agressif en cours d’hospitalisation. Pour ce faire, les informations concernant la symptomatologie et les passages à l’acte violents de deux résidents de l’Institut Philippe-Pinel de Montréal (IPPM) sont présentées sous forme d’études de cas. L’analyse du contenu clinique des études de cas suggère qu’une approche nomothétique ne permet de comprendre qu’en partie l’association entre le passage à l’acte agressif et les symptômes TCO. Une telle approche ne permet pas d’intégrer d’autres facteurs cliniques tels les hallucinations ou les idées de violence, à l’étude du passage à l’acte agressif. Une approche phénoménologique où l’on s’intéresse à la compréhension qu’a la personne de son environnement et aux moyens qu’elle envisage afin d’y répondre semble offrir davantage de pistes afin de comprendre le passage à l’acte violent chez la personne atteinte d’une maladie mentale grave. / Studies suggest that people with severe mental illnesses represent a higher risk of acting out violently than the general population. However, evidences as to why these individuals would be more prone to violence remain contradictory. In 1994, Link and Stueve suggested that a person with Threat/Control-Override (TCO) symptoms is at a significantly higher risk to act violently. Those results were subsequently reproduced. The objective of this report is to get a better understanding of the relation between TCO symptoms and violent acting out during hospitalization. Therefore, data concerning symptomatology and violent acting outs by two Institut Philippe-Pinel de Montréal (IPPM) inpatients are presented in two case studies. The analysis of the clinical content in these case studies suggests that a nomothetic approach would only allow us to understand part of the correlation between aggressive behaviors and TCO symptoms. More over, this approach does not integrate other clinical factors such as hallucinations to the comprehension of aggressive acting outs. A phenomenological approach where the person’s understanding of his environment and what he considers as options in responding are investigated, provides additional clues that could lead to the understanding of why someone with a severe mental illness may be at risk of acting out violently.

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