Le sanctuaire laténien de Ribemont-sur-Ancre (Somme) est interprété comme un lieu dévolu au culte après des évènements guerriers survenus durant le IIIe siècle avant J. C. Des pièces métalliques (lances, épées, éléments de harnachement), céramiques, restes de faune et des os humains, appartenant à plus de 500 individus, dont les têtes sont absentes, ont été découverts sur ce site. Nous avons identifiés de nombreuses traces de violence à la surface de ces os humains : guerre, décapitation, décarnisation, amputations. Les analyses ostéométriques mettent en lumière les caractéristiques physiques de ces Gaulois. L’examen des nombreuses traces permet de formuler des hypothèses sur les procédés de la guerre et sur le traitement réservé aux corps. Cette approche et le large corpus de Ribemont-sur-Ancre offrent l’opportunité d’avancer de nouvelles interprétations sur l’organisation du sanctuaire et d’ébaucher une anthropologie de la guerre et du guerrier chez les Gaulois. / The Iron Age sanctuary at Ribemont-sur-Ancre (Somme) is interpreted as a place devoted to cult establish after warlike events which took place during 3rd B. C. century. Metallic pieces (weapons, swords, harness fitting), ceramics, faunal remains, and humans bones, remains of the body of more 500 individuals, with an absence of skulls, have been recovered. We identified lot of violence marks on the surface bones: warfare, beheading, defleshing, amputation. The ostéometric analysis highlighted features in physical characteristic of gauls individuals. Examinations of numerous traces allow to put forward hypothesis on the process of war and body remains treatments. The approach and the large corpus at Ribemont-sur-Ancre, allow to put forward new interpretation on the sanctuary organization and about anthropology of war and gaul warriors.