"Thèse présentée à l'Université Laval comme exigence partielle du Doctorat en Théologie offert à l'Université de Sherbrooke en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval pour l'obtention du grade de Philosophae Doctor (Ph. D.)." / Thèse en cotutelle : Université Laval et Université de Sherbrooke. / Comme le suggère son titre, cette thèse entend démontrer que la pensée de McLuhan permet d’articuler un passage de la médianomie à l’autonomie, celle-ci étant comprise tant dans ses dimensions éthiques que dans ses références christologiques. Nous entendons faire l’analyse de la perspective éthique à partir de la pensée globale de l’auteur, et non pas analysée selon une grille de lecture extérieure ou d’un courant éthique établi et reconnu. Il s’agit ainsi d’une lecture a posteriori de l’ensemble d’une oeuvre à la fois terminée et laissée en chantier, pour y débusquer des clés éthiques qui se laissent découvrir au fil du parcours et qui ne paraissent pas à prime abord. Notre appropriation de cette pensée éthique implicite est animée par la responsabilité consciente, autonome et donc explicite que suscite le mouvement global du discours mcluhanien et elle nous amène à en proposer une nouvelle lecture, par la re-création d’une mosaïque initiale de laquelle nous sélectionnons certaines pièces. Une méthodologie qui pourrait être qualifiée de causalité diachronique, c’est-à-dire qu’elle implique une interprétation des éléments explorés en y présentant, par cet appui, quelque chose de neuf, un regard christologique. En fin de parcours nous en arrivons à conclure que la pensée de Marshall McLuhan est construite de telle sorte que s’y retrouvent à la fois la dénonciation de l’emprise médiatique et les voies à suivre pour en arriver à un certain niveau d’autonomie, démarche qui ne se fait pas s’en un éveil de la conscience qui responsabilise et engage à un agir libérateur.