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Développement de la notion d'étranger chez l'enfant en milieu scolaire pluriethnique ou homogène

Bellerose, Guylaine 01 February 2022 (has links)
Le but de cette étude est d'examiner comment se développe, dans une perspective piagétienne, la notion d'étranger chez l'enfant. Quatre-vingt deux enfants de 6 à 12 ans, préalablement positionnés selon leur niveau de développement des perspectives, sont interviewés afin d'observer leur conceptualisation progressive de la notion de l'étranger à travers les mécanismes d'objectivation et de relativisation. L'influence d'un facteur extérieur, Il vie scolaire en milieu pluriethnique, est également évaluée afin de déterminer s'il enrichit la conceptualisation de cette notion. Les résultats obtenus démontrent que la notion d'étranger évolue en deux temps, le premier étant caractérisé par une centration à soi pour définir l'étranger, le deuxième témoignant de l'objectivation et de la relativisation de cette notion décrite à partir de critères relatifs extérieurs à soi. Les enfants vivant en contexte pluriethnique manifestent une vision plus différenciée de l'étranger, ce qui laisse supposer l'influence de facteurs situationels sur la notion d'étranger.
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Éducation et frontières linguistiques au Québec : les parcours identitaires d'étudiants universitaires issus de l'école de langue anglaise

Magnan, Marie-Odile 17 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur la construction identitaire des jeunes adultes issus de l'école de langue anglaise au Québec. Elle analyse le rôle de l'éducation en contexte minoritaire au Québec sur les parcours identitaires des jeunes. Plus spécifiquement, la thèse se penche sur les parcours identitaires des jeunes à travers leur transition vers l'université, leur transition vers d'autres lieux géographiques (si mobilité il y a) ainsi qu'à travers la façon dont ils articulent les identités collectives que leur attribuent de nouveaux Autruis. Il en ressort que le travail de construction identitaire de ces jeunes s'effectue principalement en référence à deux étiquettes identitaires qui semblent s'opposer au plan des identités collectives, au plan du Nous et du Eux : celles de « Francophone Québécois » et d'« Anglophone Canadien ». Adoptant un cadre d'analyse qui envisage la construction de l'identité collective et individuelle comme produite par et dans l'interaction, cette thèse se situe dans la branche de la sociologie comprehensive. Elle comporte l'analyse d'une étude de cas spécifique : celle des jeunes adultes ayant fréquenté les écoles secondaires de langue anglaise de la ville de Québec. Le corpus comprend 33 entrevues qualitatives individuelles et semi-dirigées. Les données sont analysées selon un cadre où l'individu travaille à sa construction identitaire en cumulant différentes logiques identitaires issues d'une structure sociale située dans un contexte sociohistorique donné. La thèse entend contribuer au développement des connaissances dans le champ de recherche portant sur les Québécois d'expression anglaise, mais aussi dans le champ plus général de l'étude des minorités linguistiques au Canada et de l'éducation en contexte minoritaire. Elle entend également contribuer à l'avancement des connaissances dans le champ de recherche traitant des parcours à l'enseignement supérieur. Trois niveaux d'analyse des résultats se retrouvent dans la thèse. Le premier niveau reconstitue l'identité collective du monde social étudié : les jeunes ayant fréquenté l'école secondaire de langue anglaise à Québec. Il fait état de l'existence d'une « communauté imaginée » anglophone à Québec dont le principal marqueur de frontières linguistiques est l'école - une communauté imaginée prenant forme principalement dans les interactions quotidiennes avec l'Hors-groupe francophone majoritaire. Ce premier niveau d'analyse démontre en ce sens que les frontières ethniques remontant à la création de l'Empire britannique, c'est-à-dire les frontières entre l'identité britannique et l'identité française, continuent à prendre place dans l'interaction quotidienne des jeunes adultes que nous avons interrogés. Le deuxième niveau d'analyse se penche sur l'identité individuelle; il vise à répondre à la question suivante : comment les acteurs sociaux articulent les frontières linguistiques et ethnonationales dichotomiques entre « Francophone Québécois » et « Anglophone Canadien » dans leur parcours identitaire? Ce chapitre présente ainsi une classification des différents parcours identitaires retrouvés dans le corpus. Il en ressort des catégories de parcours s'inscrivant dans une vision dichotomique et mutuellement exclusive des appartenances « francophone québécoise » et « anglophone canadienne » ainsi que des catégories de parcours s'inscrivant dans une vision plurielle où se cumulent les appartenances linguistiques et ethnonationales. Finalement, le dernier niveau d'analyse constitue l'aboutissement d'une démarche d'analyse typologique. Il propose une typologie où différentes logiques et processus identitaires sont explicités et analysés. Cette typologie révèle à quel point les jeunes construisent leur identité à l'aide des logiques de la structure sociale et non selon une identité qui leur serait propre, réelle ou du domaine de l'intériorité du sujet. Elle révèle également que, dans l'ensemble, plus le jeune diminue ses interactions avec la « communauté anglophone » de Québec et plus il interagit dans un nouveau milieu scolaire ou territorial, plus il multiplie ses groupes de référence et plus il se libère de la vision dichotomique des communautés linguistiques et ethnonationales « francophone québécoise » et « anglophone canadienne ». De façon générale, la thèse démontre que même si certains étudiants sont transformés par de nouveaux rapports d'altérité lors de leurs parcours postsecondaires, il reste que pour une majorité des répondants l'expérience de l'école de langue anglaise dans une ville majoritairement francophone constitue un repère de leur construction identitaire - un repère duquel ils se rapprochent ou se distancient durant leur parcours identitaire. Il s'avère néanmoins que les jeunes interrogés sortent de la dichotomie linguistique et ethnonationale et se mettent à envisager des appartenances qui se combinent principalement quand ils découvrent la diversité, ce qui se produit quand ils peuvent se projeter dans un espace autre que celui de la communauté anglophone de Québec. Finalement, la thèse propose une réflexion sur les conséquences sociales et politiques de ces résultats à la fois pour la société québécoise dans son ensemble, à la fois pour les communautés québécoises d'expression anglaise. Puis, la thèse suggère des pistes de recherche. / Cette thèse porte sur la construction identitaire des jeunes adultes issus de l'école de langue anglaise au Québec. Elle analyse le rôle de l'éducation en contexte minoritaire au Québec sur les parcours identitaires des jeunes. Plus spécifiquement, la thèse se penche sur les parcours identitaires des jeunes à travers leur transition vers l'université, leur transition vers d'autres lieux géographiques (si mobilité il y a) ainsi qu'à travers la façon dont ils articulent les identités collectives que leur attribuent de nouveaux Autruis. Il en ressort que le travail de construction identitaire de ces jeunes s'effectue principalement en référence à deux étiquettes identitaires qui semblent s'opposer au plan des identités collectives, au plan du Nous et du Eux : celles de « Francophone Québécois » et d'« Anglophone Canadien ». Adoptant un cadre d'analyse qui envisage la construction de l'identité collective et individuelle comme produite par et dans l'interaction, cette thèse se situe dans la branche de la sociologie comprehensive. Elle comporte l'analyse d'une étude de cas spécifique : celle des jeunes adultes ayant fréquenté les écoles secondaires de langue anglaise de la ville de Québec. Le corpus comprend 33 entrevues qualitatives individuelles et semi-dirigées. Les données sont analysées selon un cadre où l'individu travaille à sa construction identitaire en cumulant différentes logiques identitaires issues d'une structure sociale située dans un contexte sociohistorique donné. La thèse entend contribuer au développement des connaissances dans le champ de recherche portant sur les Québécois d'expression anglaise, mais aussi dans le champ plus général de l'étude des minorités linguistiques au Canada et de l'éducation en contexte minoritaire. Elle entend également contribuer à l'avancement des connaissances dans le champ de recherche traitant des parcours à l'enseignement supérieur. Trois niveaux d'analyse des résultats se retrouvent dans la thèse. Le premier niveau reconstitue l'identité collective du monde social étudié : les jeunes ayant fréquenté l'école secondaire de langue anglaise à Québec. Il fait état de l'existence d'une « communauté imaginée » anglophone à Québec dont le principal marqueur de frontières linguistiques est l'école - une communauté imaginée prenant forme principalement dans les interactions quotidiennes avec l'Hors-groupe francophone majoritaire. Ce premier niveau d'analyse démontre en ce sens que les frontières ethniques remontant à la création de l'Empire britannique, c'est-à-dire les frontières entre l'identité britannique et l'identité française, continuent à prendre place dans l'interaction quotidienne des jeunes adultes que nous avons interrogés. Le deuxième niveau d'analyse se penche sur l'identité individuelle; il vise à répondre à la question suivante : comment les acteurs sociaux articulent les frontières linguistiques et ethnonationales dichotomiques entre « Francophone Québécois » et « Anglophone Canadien » dans leur parcours identitaire? Ce chapitre présente ainsi une classification des différents parcours identitaires retrouvés dans le corpus. Il en ressort des catégories de parcours s'inscrivant dans une vision dichotomique et mutuellement exclusive des appartenances « francophone québécoise » et « anglophone canadienne » ainsi que des catégories de parcours s'inscrivant dans une vision plurielle où se cumulent les appartenances linguistiques et ethnonationales. Finalement, le dernier niveau d'analyse constitue l'aboutissement d'une démarche d'analyse typologique. Il propose une typologie où différentes logiques et processus identitaires sont explicités et analysés. Cette typologie révèle à quel point les jeunes construisent leur identité à l'aide des logiques de la structure sociale et non selon une identité qui leur serait propre, réelle ou du domaine de l'intériorité du sujet. Elle révèle également que, dans l'ensemble, plus le jeune diminue ses interactions avec la « communauté anglophone » de Québec et plus il interagit dans un nouveau milieu scolaire ou territorial, plus il multiplie ses groupes de référence et plus il se libère de la vision dichotomique des communautés linguistiques et ethnonationales « francophone québécoise » et « anglophone canadienne ». De façon générale, la thèse démontre que même si certains étudiants sont transformés par de nouveaux rapports d'altérité lors de leurs parcours postsecondaires, il reste que pour une majorité des répondants l'expérience de l'école de langue anglaise dans une ville majoritairement francophone constitue un repère de leur construction identitaire - un repère duquel ils se rapprochent ou se distancient durant leur parcours identitaire. Il s'avère néanmoins que les jeunes interrogés sortent de la dichotomie linguistique et ethnonationale et se mettent à envisager des appartenances qui se combinent principalement quand ils découvrent la diversité, ce qui se produit quand ils peuvent se projeter dans un espace autre que celui de la communauté anglophone de Québec. Finalement, la thèse propose une réflexion sur les conséquences sociales et politiques de ces résultats à la fois pour la société québécoise dans son ensemble, à la fois pour les communautés québécoises d'expression anglaise. Puis, la thèse suggère des pistes de recherche.

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