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Commentaire historique composé des livres XXII à XXIX des "Histoires" de Polybe / Historical compound commentary on "Histories" of Polybius

Helin, Alexandre 26 January 2015 (has links)
La victoire des Romains sur les Séleucides à Apamée en 188 av. J.-C. leur permet d'acquérir le statut de puissance dominante du bassin méditerranéen, au détriment des monarchies hellénistiques et des confédérations de cités grecques. Dans les livres XXII à XXIX des Histoires, dont les fragments qui nous sont parvenus proviennent des Excerpta Constantiniana, Polybe nous décrit les événements qui ont suivi, jusqu'à la victoire de Rome sur la Macédoine de Persée en 168. Il cherche à justifier l'attitude des Romains, rejetant la responsabilité du déclenchement de la troisième guerre de Macédoine sur Philippe V. Le récit de Polybe, bien que manquant parfois d'objectivité, est cependant très intéressant pour comprendre à la fois la diplomatie des Romains dans l'Orient méditerranéen et la politique menée par les Achéens, placés entre Rome et les monarchies hellénistiques. Il montre principalement que, comme les autres Grecs, il n'a pas perçu l'évolution de l'impérialisme romain, un impérialisme défensif qui n'accepte plus que l'on puisse nuire, même indirectement, à ses intérêts. Cette description des événements politiques et militaires s'accompagne d'un certain nombre de jugements et de leçons de Polybe. Ils nous permettent de mieux cerner sa vision de l'homme politique idéal et révèlent parfaitement la cohérence des livres XXII à XXIX avec le reste des Histoires, malgré le statut particulier de ces livres puisqu'ils correspondent à la totalité de la carrière politique de Polybe en Grèce, avant son exil à Rome de 168 à 151. / The Roman’s victory over the Seleucids at Apamea in 188 B.C. offers them the chance to become the most powerful force of the Mediterranean area, overtaking hellenistic monarchies and confederations of Greek cities domination. In the books XXII through XXIX of Histories, from which the fragments that remain today come from the Excerpta Constantiniana, Polybius describes the following events until the Roman victory over Perseus’ Macedonia in 168 B.C. He tries to justify the Roman behaviour and accuses Philippe V of being the one who pulled the trigger of the Third Macedonian War. Polybius’ story, although its lack of objectivity is sometimes obvious, is an interesting resource to understand both Roman diplomacy across the Oriental Mediterranean area and the Achean politic between Rome and the hellenistic monarchies. It mainly reveals that, as any other Greek, Polybius couldn’t detect the rise of the Roman imperialism, an defensive imperialism that does not accept, even indirectly, that its interests might be harmed. The description of these political and military events comes with a number of judgements and lessons from Polybius. Thanks to those, we can better understand his vision of the ideal political man. Moreover, they perfectly reveal the consistency between the books XXII through XXIX and the rest of Histories, despite the particular status of these books since they match Polybius’ entire political carreer in Greece, before his exile in Rome from 168 to 151 B.C.
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Entre rois et cités : loyauté et pouvoir au sein des interactions sociopolitiques, diplomatiques et idéologiques durant la haute époque hellénistique (323-188 a.C.)

Lamarre-Bolduc, Emilie 23 May 2019 (has links)
Le démantèlement de l’empire d’Alexandre le Grand et les nombreux conflits militaires menés par ses principaux généraux, les Diadoques, annoncèrent la formation de nouvelles puissances suprapoliades, celles des dynasties hellénistiques. Bien que certaines cités grecques conservassent leur indépendance, plusieurs d’entre elles glissèrent, de gré ou de force, dans ce nouveau cadre multipolaire et antagoniste. Les possessions territoriales des autorités royales variaient cependant selon les aléas des victoires et des défaites des Diadoques et de leurs successeurs, qui parvinrent seulement à y établir une domination précaire. Cette effervescence géopolitique agita tout particulièrement le bassin égéen et le territoire anatolien qui, convoités pour leurs ressources et leur position stratégique, devinrent un espace de compétition et une zone de contact des principales dynasties hellénistiques. La présence et la rivalité de plusieurs entités monarchiques sur le territoire anatolien caractérisa les échanges diplomatiques entre les communautés civiques et les souverains. Soucieux de gagner le soutien des cités, les rois instrumentalisèrent un discours émancipateur qui, en contrepartie, en appelait au dialogue évergétique grâce auquel les cités négocièrent des privilèges relatifs à leur autonomie et à leur liberté. Ce jeu de pouvoir fragilisait l’autorité royale et suscitait de rapides changements d’allégeance de la part des cités. Un regard sur la documentation officielle, lettres royales et décrets honorifiques, permet de mettre en lumière un dialogue politique, diplomatique et idéologique par le biais duquel se distinguaient les idéaux et les intérêts de chacun des partis. Ce mémoire vise ainsi à déterminer, en regard de divers facteurs idéologiques, sociopolitiques ou économiques, comment se justifiaient les allégeances des cités grecques durant la haute époque hellénistique, ce qui constituait un enjeu important pour les souverains.

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