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"Against a Sharp White Background" : racial stereotypes, intersectionality, and iterations of black womanhood in Langston Hughes's Not Without Laughter, Toni Morrison's The Bluest Eye, and Claudia Rankine's Citizen : an american lyricLavertu, Camille 13 December 2023 (has links)
Ce mémoire considère l'évolution des stéréotypes racistes et sexistes qui sont contestés dans trois œuvres littéraires afro-américaines, soit Not Without Laughter de Langston Hughes, The Bluest Eye de Toni Morrison et Citizen : An American Lyric de Claudia Rankine. L'analyse de ces livres vise à déterminer comment la double contrainte des femmes noires sous-tend les stéréotypes et préjugés qui sont apparus pendant l'esclavage et qui persistent dans la culture du vingt-et-unième siècle. Ces stéréotypes, tels que la Mammy, la Jezebel ou la femme en colère, ont été créés et maintenus afin de fournir une justification idéologique à la marginalisation et à l'exploitation des femmes noires. De plus, ils ont servi à soutenir les intérêts et objectifs de la société blanche patriarcale telle que manifestée aux États-Unis à travers le temps. Encore aujourd'hui, ces images discriminatoires et non représentatives contribuent à la perpétuation du racisme et du sexisme, et continuent de contrôler le corps, l'esprit, et la sexualité des femmes noires aux États-Unis. À travers une analyse chronologique des œuvres, publiées respectivement en 1930, 1970, et 2014, mon argumentaire postule que les performances de féminité noire étudiées dans chaque roman révèlent un désir de contester et réfuter ces stéréotypes, s'avérant ainsi des actes de résistance et d'autodétermination. Mon approche, éclairée par les théories de l'intersectionnalité et du féminisme noir, étudie la manière dont Hughes, Morrison, et Rankine revisitent, remettent en question, et déconstruisent les stéréotypes raciaux afin de mettre en évidence la multiplicité des identités féminines Afro-Américaines et ainsi, rejeter la fausse perception monolithique des femmes noires. / This thesis investigates the evolution of racist and sexist stereotypes forced onto black women in three African American works: Langston Hughes's Morrison's The Bluest Eye , and Claudia Rankine's Not Without Laughter Citizen: An American Lyric , Toni . The thesis aims to show the pervasiveness of the double bind of African American women that emerged during slavery and that persists in the culture of the twenty-first century as the Mammy, the Jezebel, or the angry black woman, among . Stereotypes, such others, were created and maintained to provide an ideological justification for the marginalization and exploitation of black women, which, in turn, were used to support the interests of the white mainstream and patriarchal society. To this day, these cont rolling images black female body, mind, and sexuality perpetuate racism and regulate the in the United States. Through a chronological analysis of the works, respectively published in 1930, 1970, and 2014, my argumentation posits that the chosen iterations of black womanhood talk back to their racial heritage, a vexed history of misrepresentation and misconception, thereby allowing for new performances and scripts of the black female self to be inscribed in culture. My approach to this thesis, grounded in theorizations related to intersectionality and black feminism, demonstrates that Hughes, Morrison, and Rankine revisit, challenge, and deconstruct racial stereotypes to highlight the multiplicity of African American female identities and, ultimately, reject the monolithic perception of black women.
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