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Influence de l'apprentissage musical sur le traitement des syllabes chez des enfants normolecteurs et dyslexiques

Chobert, Julie 29 June 2011 (has links)
Mon thème de recherche est d’étudier l’influence de l’apprentissage de la musique sur le traitement acoustique et phonologique de la syllabe chez des enfants normolecteurs et dyslexiques. Dans ce but, j’ai conduit plusieurs expériences basées sur l’utilisation conjointe des méthodes issues de la psychologie expérimentale (Temps de Réaction, TRs, et pourcentage d’erreurs, %err) et de l’électrophysiologie chez l’homme (Potentiels Evoqués, PEs). En comparant des enfants musiciens et non-musiciens de 9 ans, j’ai d’abord testé les effets de l’expertise musicale sur les traitements attentif (TRs et %err) et pré-attentif (en utilisant la Mismatch Negativity, MMN) de paramètres acoustiques, fréquence et durée des syllabes, et d’un paramètre phonologique, le Voice Onset Time (VOT; Expérience I). Les résultats montrent que l'expertise musicale améliore les traitements pré-attentif et attentif de la durée et du VOT dans les syllabes et le traitement attentif des variations de fréquence. Dans une seconde étude, j’ai utilisé la MMN pour comparer le traitement de ces mêmes paramètres chez des enfants dyslexiques et normolecteurs. Les enfants dyslexiques montrent un déficit du traitement de la durée des syllabes et du VOT comparés aux enfants normolecteurs. Enfin, dans les deux dernières études, j’ai utilisé la méthode longitudinale pour tester l’influence de l’apprentissage de la musique sur le traitement pré-attentif (MMN) de ces mêmes paramètres chez des enfants normolecteurs (Expérience III) et dyslexiques (Expérience IV). Les résultats de l’Expérience III montrent que 12 mois d’apprentissage de la musique améliorent le traitement pré-attentif de la durée et du VOT chez les enfants normolecteurs. En reproduisant les effets trouvés dans l’Expérience I, ces résultats soulignent que l’avantage mis en évidence chez les enfants musiciens ne résulterait pas uniquement de prédispositions génétiques pour la musique mais serait causalement lié à l’apprentissage musical. Enfin, les résultats de l’Expérience IV montrent que 6 mois d’apprentissage de la musique améliorent le traitement pré-attentif du VOT chez les enfants dyslexiques, suggérant que l’apprentissage musical pourrait être utilisé comme une aide à la remédiation de la dyslexie.Pris dans leur ensemble, ces résultats démontrent une relation forte entre traitements acoustique et phonologique. L’apprentissage de la musique, en améliorant la sensibilité des enfants aux paramètres acoustiques dans la musique et dans le langage (processus communs), augmenterait également leur sensibilité aux paramètres phonologiques associés et permettrait ainsi la construction de représentations phonologiques plus robustes (transfert d’apprentissage de la musique vers le langage). / My research is aimed at studying the influence of musical training on the acoustic and phonological processing of syllables in children with dyslexia and in normal-reading children. To this aim, I conducted several experiments by using methods issued from experimental psychology (Reaction Times, RTs, and error rates, %err) and from human electrophysiology (Event-Related brain Potentials, ERPs)By comparing 9-year-old musician and non-musician children, I first tested for the effects of musical expertise on attentive (RTs and %err) and preattentive processing (by using the Mismatch Negativity, MMN) of the acoustical parameters, frequency and duration, of syllables and of a phonological parameter, the Voice Onset Time (VOT; Experiment I). Results showed enhanced preattentive and attentive processing of syllables’ duration and VOT in musicians compared to nonmusician children. Secondly, I compared the processing of these same parameters in dyslexic and normal-reading children (Experiment II) by using the MMN. Results revealed that children with dyslexia showed deficits for the processing of duration and VOT in syllables compared to normal-readers. Finally, in the last two studies, I used the longitudinal method to test for the influence of musical training on the processing of the same acoustic and phonological parameters of syllables, in normal-reading children (Experiment III) and in children with dyslexia (Experiment IV). Results of Experiment III showed that 12 months of musical training enhanced duration and VOT processing in syllables, thereby demonstrating that the effects of musical expertise shown in Experiment I are not likely to only result from specific genetic predispositions for music but are causally linked to musical training. Finally, results of Experiment IV revealed that 6 months of musical training in children with dyslexia enhanced their sensitivity to VOT processing, suggesting that musical training could be an aid for the remediation of dyslexia.These results highlight the relationship between acoustical and phonological processing. Musical training, by refining the acoustical network responsible for the acoustic processing in music and speech sounds (common processing) also enhances sensitivity to phonological associated features and, consequently, the building-up of more robust phonological representations (transfer of training effect from music to language processing).

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