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Une relecture de la charpente dans l'architecture résidentielle au Québec, 1650-1850Guérin, Frédérik 19 December 2018 (has links)
Ce mémoire a pour objet d’étude le rôle de la charpente de toit « à la française » dans l’architecture résidentielle sur le territoire québécois de 1650 à 1850 et ses liens avec l’architecture globale du bâtiment. Domaine plutôt méconnu, la charpente au Québec a longtemps été considérée de façon limitée et anecdotique, et une mise à jour à l’aide des études les plus récentes et de datations plus précises s’impose. Pour ce faire, un corpus de charpentes recensées sur des maisons le long du fleuve Saint-Laurent a été constitué. Afin de mettre en valeur ses développements et sa diversité, nous étudierons le corpus par le biais d’une analyse typologique, qui classe et regroupe les structures selon une hiérarchie de familles, types et variantes. Nous verrons de quelle manière la charpente « à la française » dans le contexte de la colonie canadienne s’inscrit directement dans la lignée de la charpente de la moitié nord de la France, une tradition qui repose en grande partie sur les innovations formelles et structurales développées dans l’architecture religieuse médiévale. En même temps, cette charpente, qui entre dans une phase de maturité à l’Époque moderne, fait l’objet de plusieurs adaptations, notamment dues à une végétation différente et à quelques pratiques régionales minoritaires en France, mais très présentes dans la colonie. Finalement, en plus d’étudier la charpente dans sa forme, nous chercherons aussi à voir son impact dans la structure et dans la distribution de la maison, à commencer par l’espace habitable qu’elle dégage dans le comble.
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Ornement signifiant : la microarchitecture sur les dalles funéraires de la collection Gaignières (XIIe-XVe siècles)Deschênes, Maude 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire est une tentative d'appréhension de la microarchitecture comme ornement singulier sur les dalles funéraires de la collection Gaignières entre les XIIe et XVe siècles. Les pistes interprétatives proposées visent à mieux circonscrire les rapports que la microarchitecture entretient avec les rites et usages par lesquels elle est performée. De surcroît, l'ornement d'architecture a longtemps été mis de côté puisqu'il pose un problème d'appréhension que nous tenterons de résoudre. Le concours d'un corpus considérable constitué de près de mille dessins interrogés à l'aune de la recherche actuelle sur la mort, l'ornement et la mémoire. Ensuite, ont été étudiés grâce à l'analyse factorielle les constances et les ruptures dans l'emploi de la microarchitecture sur les plates-tombes françaises. Le décor architecturé figurant sur le tombeau médiéval est traversé par un ensemble de relations complexes — commémoratives, spirituelles et expérientielles — qui se nouent au sein de l'espace ecclésial. La compréhension de la microarchitecture est ainsi tributaire de ces dynamiques qu'une approche tressée d'analyses quantitatives et qualitatives permet de mettre en lumière.
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Restauration et interprétation de l'oeuvre d'art : J. Purves Carter et la visibilité de la collection de peintures du Séminaire de Québec (1907-1912)Tremblay, Annick 09 March 2019 (has links)
Notre mémoire porte sur l'histoire de la pratique de la restauration à Québec au tournant du XIXe au XXe siècle par l'étude des peintures constituant la collection du Musée du Séminaire de Québec. Entre 1907 et 1912, l’artiste, connaisseur et restaurateur d’origine britannique J. Purves Carter est engagé par les prêtres du Séminaire de Québec pour examiner et restaurer leur collection de peintures. En étudiant de plus près ces deux actes posés sur l’œuvre, nous constatons qu’ils contribuent à sa transformation physique et intellectuelle. Cette double transformation se trouve au cœur de notre propos: la transformation physique, opérée par le nettoyage, les repeints, les retouches et la modification du support, change le statut de l’objet d’art, qui se voit par la suite réinterprété tant par le connaisseur que par son propriétaire. Le mémoire repose sur l’hypothèse que de telles modifications –physique par la restauration et intellectuelle par l’examen de l’œuvre et sa réattribution permettent à la collection de peintures de gagner en notoriété. Ce processus de requalification des œuvres participe également à la reconnaissance institutionnelle et publique de son propriétaire, l’Université Laval. Notre mémoire examine ce processus en trois chapitres: le premier détermine qui est J. Purves Carter et quel est son potentiel professionnel pour transformer une œuvre. Le second fait l’analyse critique de la transformation physique et intellectuelle des œuvres par études de cas. Le dernier fait état du gain de reconnaissance institutionnelle de l’Université Laval à l’échelle régionale, provinciale, nationale puis internationale. Cette étude révèle également la mise en notoriété professionnelle de la personne de Carter, qui est à l’origine de la requalification de la collection.
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