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Les trente premières années du sculpteur Louis Jobin (1845-1928) : formation et premier atelier

Béland, Mario, Béland, Mario 16 April 2024 (has links)
« Notre contribution vise à renouveler notre connaissance de la première période d'activité du sculpteur Louis Jobin, c'est-à-dire entre 1860 et 1875. Dans cette étude, les mécanismes du marché de la sculpture sont identifiés et analysés en fonction de leurs incidences sur la formation de l'apprenti et sur la production du premier atelier, à Montréal. Né le 26 octobre 1845 à Saint-Raymond (Portneuf), Louis Jobin passa la majeure partie de son enfance à Neuville. Au début de son adolescence, il aurait été initié à la sculpture sur bois par un oncle qui travaillait dans la construction navale, une industrie alors à son apogée dans la vieille capitale. Mais ce n'est qu'en 1865 que le jeune homme est engagé formellement comme apprenti-sculpteur par François-Xavier Berlinguet de Québec. Homme polyvalent, F.-X. Berlinguet s'est déjà signalé par la qualité de ses travaux en sculpture, notamment en statuaire. De plus, il appartient à une lignée professionnelle dont les origines remontent à l'atelier de Louis Quévillon et à l'école de Thomas Baillairgé. L'engagement de Louis Jobin à Berlinguet va relever du système d'apprentissage traditionnel, les clauses de leur entente verbale se rapprochant de celles du contrat-type passé entre apprenti et maître-sculpteur au siècle dernier. Adaptée aux exigences du marché de la sculpture, la formation à la fois polyvalente et spécialisée de Jobin chez Berlinguet est fondée sur des connaissances théoriques et techniques issues de traités classiques, ainsi que sur des travaux pratiques divers. Les aptitudes manuelles de l'élève ressortiront surtout dans l'ébauche et dans la ronde-bosse. En 1869, en relation avec les récents développements de la sculpture profane au Québec, Jobin effectue un stage de perfectionnement à New York, d'abord chez William Boulton, puis dans un atelier allemand. Ce séjour dans la "capitale" artistique de l'Amérique le familiarise avec la figure de proue du clipper ainsi, qu'avec la statue-enseigne de tabaconiste. L'année suivante, Louis Jobin installe son premier atelier à Montréal. Il y amorce une carrière qui sera dès lors marquée par les exigences spécifiques de la clientèle et par les pressions de la compétition locale. La production variée du sculpteur est alors directement reliée à certains phénomènes du marché: le déclin de la construction navale, l'essor de l'enseigne commerciale et la stabilité relative de l'art ornemental et religieux. Jobin confectionne autant des figures de proue et des enseignes animales que du mobilier liturgique et des reliefs religieux. Une spécialisation dans la statuaire de grandes dimensions destinée à l'extérieur des bâtiments émerge toutefois au sein de cette production diversifiée. La rareté des commandes profanes ainsi que la concurrence dans le secteur religieux vont amener Louis Jobin à quitter la métropole pour la vieille capitale après cinq années marquées par des expériences diverses et par des problèmes financiers. »--Pages préliminaires

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