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Développement postglaciaire du marais riverain du lac Bromont & examen critique de la méthode de détection des changements de niveaux d'eauFortin, David January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les variations de niveau du lac de Van (Turquie) : Indicateurs morphosédimentaires, Implications paléoclimatiques et paléohydrologiquesChristol, Aurelien 08 July 2011 (has links) (PDF)
Le lac de Van (1648 m) est une référence paléoclimatique et paléoenvironnementale pour le Moyen-Orient. D΄après les études précédentes fondées sur l΄interprétation des séquences sous-lacustres, son histoire récente (depuis 20000 ans) apparaît intimement liée aux changements climatiques post-Glaciaire. Notre thèse propose une reconstitution des anciens niveaux du lac depuis la fin du Pléistocène supérieur (>100000 ans). L΄approche géomorphologique a été privilégiée, incluant des relevés sédimentologiques, stratigraphiques et altimétriques de terrain ; couplée avec des datations, elle a permis d΄interpréter des archives sédimentaires et morphologiques préservées dans trois vallées (Bendimahi, Karasu et Engil) situées dans la partie orientale du bassin versant. Nos résultats montrent que le lac de Van a connu des variations de sa masse d΄eau de fortes amplitudes, avec trois grandes transgressions suivies de régressions majeures. Le plus haut niveau lacustre (≥1750 m, soit plus de 100 m au-dessus du niveau du lac actuel) semble appartenir à la fin de l΄Interglaciaire précédent, âge confirmé par une datation OSL (>117 ka) et post-daté par une retombée ponceuse et un travertin. Cette transgression (cycle I) ne répond pas à un forçage climatique mais à des bouleversements paléohydrographiques liés à l΄activité volcanique au sud-ouest du lac. Entre cette transgression et le Dernier Maximum Glaciaire, le lac de Van connaît deux grandes transgressions (cycles II et III) entrecoupées d΄une régression majeure qui a entrainé l΄incision des sédiments lacustres et l΄élaboration de terrasses d΄érosion. Ces transgressions répondent à un forçage climatique. La transgression du cycle II (âge estimé 40-30 ka), a atteint l΄altitude maximale possible liée au seuil à 1735 m. Le cycle III se compose d΄une double transgression datée du DMG (26-25 ka cal. BP et 21-20 ka cal. BP) dont le premier pic a été ≥1700 m et le second ≥1706 m. Après le cycle III, un bas niveau de régression (15ka, <1648 m) précède la transgression du cycle IV qui a atteint des niveaux proches du niveau d΄eau actuel.
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Conditions de l'accumulation du carbone dans une tourbière du Québec méridional : l'influence des facteurs autogènes et des contrôles allogènesMuller, Serge D. 09 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Thèse de doctorat effectuée en cotutelle au Département de Géographie Université de Montréal et à l'Institut Méditerranéen d'Écologie et de Paléoécologie Université de Droit, d'Économie et de Sciences d'Aix-Marseille 111 / La tourbière de Mirabel (basses terres du St-Laurent, Québec méridional) a été étudiée dans
le but de préciser l'influence exercée par les différents paramètres autogènes et allogènes
sur l'accumulation postglaciaire du carbone. (l) Les dynamiques végétales régionales
révèlent un contrôle climatique général, modulé localement par le contexte
paléogéographique, la physiographie et les processus écologiques. (2) L'histoire
postglaciaire du climat régional fut reconstituée par la méthode des analogues modernes,
contrainte par les fluctuations du niveau du lac Hertel (Mont St-Hilaire). Les résultats
obtenus témoignent d'un important réchauffement entre 13 000 et 11 000 cal. BP, d'un
optimum thermique autour de 8000 cal. BP, et de deux périodes sèches (10 000-6500 et
5000-3000 cal. BP). (3) Les dynamiques postglaciaires internes de la tourbière furent
indépendamment reconstituées en trois dimensions par l'analyse pluridisciplinaire de sept
profils. Ces derniers montrent des successions végétales similaires, conformes au modèle de
terrestrialisation, mais asynchrones. Ils témoignent en outre de conditions de surface très
humides avant 6700 cal. BP, suivies de nombreuses fluctuations asynchrones sur
l'ensemble du site. L'accumulation du carbone présente en revanche des tendances
similaires dans tous les profils, caractérisées par de fortes accumulations avant 6200 cal. BP
(moyennes de 7.1 à 19.1 gC.m .an'1) et de faibles accumulations depuis (moyennes de 2.7 à
6.3 gC.m'2.an ). (4) Les différentes conditions postglaciaires du développement de la
tourbière sont confrontées. L'accumulation du carbone paraît avoir été essentiellement
contrôlée par les interrelations entre la physiographie (alimentation minérotrophe initiale) et
les processus autogènes, qui ont progressivement isolé la végétation tourbigène de la nappe
phréatique. Notamment, ni le climat, ni les feux ne semblent avoir joué de rôle significatif. / Mirabel bog (St. Lawrence lowlands, southern Quebec) was studied with the aim to specify
the influences exerted by the different autogenic and allogenic parameters on postglacial
carbon accumulation. (1) Regional vegetation dynamics reveal a general climatic control,
locally modified by the palaeogeographical context, physiography and ecological processes.
(2) The postglacial history of the regional climate was reconstructed by the modem
analogues method, constrained by the water level fluctuations of Lac Hertel (Mont St-
Hilaire). Obtained results provide evidence for an important climate improvement between
13 000 and 11 000 cal. BP, a thermal optimum around 8000 cal. BP and two dry periods
(10000-6500 and 5000-3000 cal. BP). (3) Postglacial internal dynamics were
independently reconstmcted in three dimensions by the multidisciplinary analysis of seven
profiles. They show similar plant successions, conforming to the terrestrialisation model but
were asynchronous. They moreover attest the occurrence of very humid conditions prior to
6700 cal. BP, followed by numerous asynchronous fluctuations throughout the site. By
contrast, carbon accumulation presents similar trends in all proiïles, characterised by high
accumulation rates prior to 6200 cal. BP (averages from 7.1 to 19.1 gC.m .year ) and low
rates since this date (averages from 2.7 to 6.3 gC.m'2.year-l). (4) The different postglacial
conditions of peatland development arc coirfronted. Carbon accumulation appears to have
been essentially controlled by the interplay between physiography (initial minerotrophic
supply) and autogenic processes, which progressively isolated the peat-forming vegetation
from groundwater. Notably, neither climate nor fire seem to have played a significant role.
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