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Etude de l'appareil reproducteur des palmiers (Arecaceae) : évolution du système sexuel et du nombre d'étamines

Alapetite, Elodie 17 May 2013 (has links) (PDF)
Les palmiers constituent une famille emblématique de monocotylédones, comprenant 183 genres et environ 2500 espèces distribuées sur tous les continents dans les zones tropicales et subtropicales. Leurs feuilles et leurs stipes, très caractéristiques, les rendent facilement reconnaissables dans la nature. En revanche leurs fleurs passent souvent inaperçues. Elles sont généralement petites (quelques centimètres), trimères, unisexuées, peu colorées (blanches ou vertes) et regroupées sur de grandes inflorescences. Cependant les palmiers présentent une diversité importante au niveau du système sexuel et du nombre d'étamines. Les trois systèmes sexuels principaux des angiospermes : hermaphrodisme, monoécie et dioécie, sont présents chez les palmiers. Le nombre d'étamines varie entre quelques unités (oligandrie) et des dizaines, voire centaines, d'unités (polyandrie) chez certains genres. Nous avons étudié l'évolution du système sexuel et du nombre d'étamines à l'échelle de la famille. Nous avons pour cela utilisé une phylogénie comprenant tous les genres de palmiers, bien résolue, datée et qui a été publiée récemment. Notre étude a montré que l'ancêtre commun à tous les palmiers était probablement monoïque et possédait des fleurs oligandres à 6 étamines. A partir de ces états ancestraux, plusieurs transitions ont eu lieu : vers l'hermaphrodisme et la monoécie d'une part, et vers la polyandrie d'autre part. Dans l'objectif d'initier une recherche sur une éventuelle explication fonctionnelle de l'augmentation du nombre d'étamines, nous avons comparé celui-ci à la production de pollen, en étudiant la quantité totale de pollen produite par les fleurs de 82 espèces. Notre étude a montré que, chez deux sous-familles, les fleurs ont tendance à produire plus de pollen quand le nombre d'étamines est plus élevé. Nous avons également réalisé la phylogénie moléculaire d'une sous-tribu (les Ptychospermatinae) dans laquelle la variation du nombre d'étamines est exceptionnelle. De futures études sur la génétique, le développement, l'écologie et la biologie de la pollinisation sont nécessaires.

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