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Le réseau du Canada : étude du mode migratoire de la France vers la Nouvelle-France, (1628-1662)

Carpin, Gervais 25 April 2018 (has links)
Nous avons cherché à comprendre et à expliquer comment et pourquoi, entre 1628 et 1662, des Français traversèrent l'Atlantique pour travailler ou s'installer en Nouvelle-France. Comprendre exigeait de s'arrêter sur ceux qui furent mandatés pour peupler la colonie car elle n'était pas accessible au tout venant. Pourquoi une compagnie fut-elle créée dans ce but ? Qui furent les émigrants contactés ? Comment furent-ils mis en contact ? Comme une des particularités du peuplement fut la lenteur et la faiblesse, le but était, par l'analyse des acteurs du peuplement et des facteurs de contrainte ou de support, de faire apparaître les causes de ses limites. L'historiographie est riche de plusieurs études sur les organismes recruteurs et sur les colons. De cette connaissance, il ressort que nous pouvions envisager comme postulat l'existence d'un réseau, constitué d'appareils formels et de groupes informels. Nous avons examiné les composants du réseau en mettant au jour leurs relations, les différents nœuds, leur densité. À partir d'une analyse des sources traditionnelle, nous avons recomposé les groupes humains, leurs moyens pour parvenir à mettre en oeuvre leur mandat pour les uns et pour parvenir à partir pour les autres, et nous avons aussi intégré les moyens de communication comme les informations qui circulaient ou les chemins qui devaient être pris. Nous avons constaté l'existence d'une volonté politique de l'État qui s'est donné un outil pour créer une colonie: la Compagnie de la Nouvelle France, formée d'individus sous son contrôle. Ils administrèrent la colonie au nom des besoins de l'État et la financèrent de leur argent. La faiblesse des revenus coloniaux à laquelle s'ajouta l'adversité aurait imposé un soutien appuyé de l'État. À sa place, paradoxalement, elle eut droit à l'indifférence d'abord et à l'hostilité ensuite. La faiblesse financière fut totalement déterminante sur la poursuite du peuplement. La Compagnie générale délégua beaucoup à des organismes aussi pauvres qu'elle. Il en résulta un recrutement minimum, organisé dans les ports d'embarquement, auprès d'une population locale ou préalablement migrante, à la recherche d'un emploi. Quelques recruteurs travaillèrent dans leur lieu d'origine auprès d'une population à laquelle ils étaient rattachés par des liens sociaux ou familiaux. Enfin, certains émigrants partirent de leur propre chef, le plus souvent en famille, avec la permission des organismes autorisés du réseau. La décision d'analyser sous une forme réseau les parties en cause dans le peuplement de la colonie de la Nouvelle-France a révélé une série de phénomènes de cause à effet qui expliquent effectivement un certain nombre de limites qui déterminèrent le mode migratoire vers la colonie, fait d'un appel à une population en attente de travail, pour combler de faibles besoins coloniaux. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Des ruraux en ville : une facette des migrations internes dans la vallée du Saint-Laurent : itinéraire et destin des migrants de provenance rurale établis à Québec en 1744

Migneault, Joanie 17 April 2018 (has links)
Soupçonné par une poignée d'historiens et décrié par les autorités coloniales du temps, l'apport de la population de provenance rurale à la composition de la ville de Québec, sous le Régime français, est bien réel. À partir du dénombrement paroissial de 1744, réalisé à l'échelle de la capitale coloniale, il est possible d'établir qu'un cinquième de la population urbaine provient de la campagne laurentienne. C'est d'abord au niveau du développement colonial qu'il faut chercher à expliquer cette présence en ville. Relevant avant tout d'une initiative individuelle, l'expérience migratoire s'enracine également dans le vécu de ses acteurs : c'est pourquoi, notamment, des femmes plus que des hommes, et des jeunes plus que des vieux, y participent. Par ailleurs, des caractéristiques propres à la ville et à la population de Québec au XVIIe siècle, mais surtout au XVIIIe, ont vraisemblablement concouru à l'installation de migrants. Finalement, la famille intervient toujours de façon plus ou moins sensible dans ce mouvement migratoire, ce que l'on perçoit notamment par la tendance qu'ont une majorité de migrants à se regrouper dans leur ville d'élection.

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