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To mobilise and demobilise : the puzzling decline of voter turnout in post-communist democracies / Mobiliser et démobiliser : le déclin énigmatique de la participation électorale dans les démocraties postcommunistes

Kostelka, Filip 21 September 2015 (has links)
Cette thèse porte sur le déclin de la participation électorale dans les dix démocraties post­communistes qui ont intégré l’Union européenne en 2004 et 2007. Ces pays ont connu la plus forte baisse de participation électorale observée en régimes démocratiques depuis la Deuxième Guerre mondiale. Afin de comprendre ce phénomène, la thèse adopte une approche qui est à la fois systématique, théorisée, quantitative et comparative. Elle est structurée autour d’un nouveau schéma directeur conceptuel pour l’étude de la participation électorale au niveau agrégé. Ce cadre théorique distingue quatre types de facteurs qui affectent la participation en fonction de la nature et la temporalité de leurs effets. Le rôle de chaque type dans le déclin post­communiste est théorisé et considéré l’un après l’autre. Les sections empiriques emploient des méthodes quantitatives et une comparaison à l’intérieur des dix pays mais également avec d’autres démocraties établies ou nouvelles. Elles analysent plusieurs bases de données originales, dont la principale contient pratiquement toutes les élections législatives intervenues dans le monde démocratique entre 1939 et 2010. Les résultats remettent en cause l’idée selon laquelle le déclin participatif est principalement dû à un désenchantement démocratique. Ils montrent qu’au moins six autres facteurs causaux y contribuent. Ils tiennent aux contextes de démocratisation, aux changements institutionnels et aux évolutions dans la composition des électorats. La magnitude exceptionnelle du phénomène étudié est, ainsi, le produit d’une multiplicité des causes. / This dissertation studies the puzzling decline of voter turnout in ten post­communist democracies that joined the European Union in 2004 and 2007. These countries experienced the most spectacular erosion of electoral participation in democratic regimes since World War Two. To solve this puzzle, my dissertation follows a systematic, theory­based, quantitative and comparative approach. It is structured by a newly­conceived master conceptual scheme for the study of aggregated voter turnout. This theoretical framework distinguishes between four types of turnout drivers based on the nature and temporality of their effects. The role of each type in the post­communist decline is theorised and considered in turn. The empirical sections employ several types of quantitative methods and intra­ but also inter­regional comparisons with established and other new democracies. They draw on several original datasets, the most important of which comprises the quasi­totality of democratic legislative elections held around the globe between 1939 and 2010. The results question the conventional wisdom that the post­communist turnout decline is mostly due to citizens’ dissatisfaction. Instead, they show that it is driven by no less than six other causes that relate to democratisation, institutional change and shifts in the composition of the electorate. It is the multiplicity of causal factors that explains the unparalleled startling magnitude by which voting rates decreased in the ten countries at hand. Besides solving the central puzzle, this dissertation yields a number of new middle­range theories and insights that pertain to electoral participation in both new and established democracies.
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Crafting democracy

Blanchard, Maxime 31 January 2021 (has links)
Est-il possible pour les pays en développement d’améliorer la qualité de leur démocratie via la réforme de leurs institutions politiques? Plusieurs nouvelles démocraties ont emprunté cette approche, adoptant régulièrement des réformes électorales dans le but d’encourager le développement de comportements politiques jugés normativement plus désirables dans un cadre démocratique. Cette tactique a notamment été très populaire en Amérique latine depuis que la région a transité vers la démocratie au tournant des années 1980. Les résultats de plusieurs études supportent l’affirmation selon laquelle les institutions électorales contribuent à définir le comportement des élites politiques. Nous en savons toutefois beaucoup moins sur la manière dont les électeurs réagissent aux réformes institutionnelles. Le cas colombien est particulièrement instructif à cet égard puisqu’une réforme électorale adoptée en 2003 a fortement diminué la personnalisation politique, de manière à recentrer les élections nationales sur les partis et leurs programmes. De manière plus précise, la réforme a contribué à abaisser significativement le nombre de partis et augmenter la discipline au sein de ceux-ci. Ces changements devraient avoir rendu plus facile pour les électeurs d’apprendre à connaître le programme des partis et de voter en conséquence, rendant incidemment plus probable l’expression d’un vote idéologique. En utilisant des données d’enquêtes d’opinion publique, nous avons élaboré une mesure idéologique bidimensionnelle afin de tester nos attentes théoriques. Les principaux partis colombiens ayant participé aux élections nationales de 1998 et 2006 ont été positionnés sur cette échelle idéologique en s’appuyant sur les réponses offertes par leurs élus à des questions traitant de préférences et d’attitudes politiques. Les répondants colombiens aux vagues 1998 et 2007 du latinobaromètre ont ensuite été positionnés à leur tour sur cette même échelle afin de comparer leur positionnement idéologique à celui des partis parmi lesquels ils pouvaient choisir dans le cadre de ces deux élections. À l’aide d’un modèle logit conditionnel, nous avons estimé la fiabilité de la distance idéologique entre les électeurs et chaque parti en tant que prédicteur du vote. Les résultats offrent un support modéré à nos attentes théoriques, suggérant que la distance idéologique entre un électeur et un parti prédit légèrement mieux le vote après la réforme. Nos résultats sont encourageants pour les nouvelles démocraties puisqu’ils suggèrent qu’il est effectivement possible pour celles-ci d’approfondir la qualité de leur démocratie en modifiant la structure d’incitatifs à laquelle sont confrontés les électeurs et les élites politiques. / Can countries of the developing world improve the quality of their democracy through institutional changes? Many new democracies have taken such route, with electoral system reforms frequently adopted in the hope of fostering normatively desirable political behaviors. The tactic has been very common among Latin American countries since the region transited to democracy at the turn of the 1980s. A significant body of evidence has been gathered to support the argument that elite behavior is impacted by the shape of electoral institutions. Much less is known, though, about the reaction of voters to electoral reforms. The Colombian case is highly instructive in that regard, as an electoral reform adopted in 2003 substantially diminished political personalization to make parties and their programs more significant determinants of national elections. More specifically, the reform made parties much less numerous and fostered greater party discipline within them. Such changes should make easier for voters to know their programs and vote accordingly, thus making more likely the expression of an ideological vote. Using public opinion survey data, we built a bi-dimensional ideological measure to asses our expectation. All major Colombian parties competing in the 1998 and the 2006 national elections were positioned on our ideological scale using the answers given by their deputies to questions about political attitudes and preferences. Colombian respondents to the 1998 and 2007 latinobarometers were also positioned on the scale to compare their ideological preferences to that of the parties they could choose from during those two elections. Using a conditional logit model, we estimated the reliability of ideological distance between voters and each party as a predictor of vote choice. We find qualified evidence supporting our theoretical expectations positing that ideological voting should have become more likely in Colombia after the implementation of the 2003 electoral reform. Our results are encouraging for new democracies as they suggest that it might very well be possible for them to deepen the quality of their democracy by reshaping the incentives to which are faced both voters and elites during elections.

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