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L'absence aura tes yeux suivi de Transformations des poèmes de Miron dans 12 hommes rapaillés chantent Gaston Miron / Transformations des poèmes de Miron dans 12 hommes rapaillés chantent Gaston MironCaron Poirier, Arianne 07 March 2024 (has links)
Ce mémoire en recherche-création regroupe une exploration de l’écriture poétique et une étude des transformations permettant le passage du poème vers la chanson dans 12 hommes rapaillés chantent Gaston Miron. La première partie de ce mémoire consiste en un recueil de poèmes, L’absence aura tes yeux, dont l’écriture concorde avec la période la plus active de mon travail de recherche sur Gaston Miron. Dès le début de la rédaction de ce mémoire, j’ai souhaité être attentive à la présence de Miron dans mon travail poétique afin de rendre compte de son influence dans ma démarche créatrice. Mon recueil se veut donc une sorte de témoin de cette relation particulière que j’ai vécue avec le poète et son oeuvre tout au long de mon travail de recherche et d’écriture. En apprivoisant Miron, c’est ma propre expérience de l’écriture que j’ai revisitée, et sa présence a teinté, intimement, ma vision de la poésie et mon rapport personnel à ce genre littéraire. Les passages en italique dans mes poèmes sont par ailleurs des emprunts poétiques à Gaston Miron. L’absence aura tes yeux est le récit de la destruction, celle devant laquelle nous sommes impuissants, mais aussi celle que l’on s’assène à force de rigueur envers soi-même. D’un doux contrepoids, c’est aussi le récit de l’amour incandescent, celui dont la lumière pénètre jusque dans les bas-fonds de l’âme pour réparer les choses que l’on croyait brisées. La deuxième partie de ce mémoire consiste en l’analyse du projet 12 hommes rapaillés chantent Gaston Miron entrepris par Gilles Bélanger et qui a été réalisé à partir des poèmes issus des recueils L’homme rapaillé et Poèmes épars. J’y observe les caractéristiques formelles de la poésie de Miron, mais aussi les manipulations qui ont permis la transformation de certains de ses poèmes en chansons.
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L'empreinte du large suivi de Saisie par l'insaisissable : le thème de la verticalité dans la poésie d'Emily DickinsonPoirier, Ginette Andrée 14 March 2024 (has links)
La première partie de ce mémoire consiste en un recueil de poèmes intitulé « L’empreinte du large ». Le saisissement a été au coeur de ma démarche d’écriture, en ce sens que la poésie permet, dans un même élan, de saisir le langage et d’être saisi par lui, de créer et d’être créé, d’élargir la conscience et d’être transformé par ce surcroît de conscience. Dans mon recueil, l’intime côtoie l’universel, le quotidien interroge l’infini, l’ordinaire fait face au sacré. Ces thèmes ont été inspirés par la lecture des poèmes de la grande poète américaine, Emily Dickinson. La deuxième partie du mémoire est consacrée à un essai réflexif intitulé « Saisie par l’insaisissable : le thème de la verticalité dans la poésie d’Emily Dickinson ». Dans cet essai, j’explore le thème de la verticalité à partir des motifs de la montagne, de l’oiseau et de l’arbre. L’objectif était de trouver dans le paysage dickinsonien les traces de la grande capacité de la poète à se laisser saisir. La critique thématique, telle qu’appliquée par le critique littéraire Jean-Pierre Richard, a fourni le cadre théorique et l’approche méthodologique de l’essai. / The first part of this Master’s thesis is a collection of poems titled “L’empreinte du large”. The approach I used was based on the poet’s capacity to take the language and, in the same movement, to be taken by it. In my poetry, the intimate coexists with the universal; everyday life questions the infinity; and the common faces the sacred. Theses themes were inspired by the great American poet, Emily Dickinson. The second part of the Master’s thesis is devoted to an essay titled “Saisie par l’insaisissable: le thème de la verticalité dans la poésie d’Emily Dickinson”. In this essay, I explore the theme of verticality as symbolized and thematized respectively by the mountain, the bird, and the tree. The objective was to find the signs of Emily Dickinson’s capacity to be astonished. The theory of thematic criticism, as applied by the literary critic Jean-Pierre Richard, provides a conceptual framework and a methodology for the essay.
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La nuit comme un visage suivi de Paradoxes de l'écriture du deuil dans La plus que vive et Noireclaire de Christian Bobin / Paradoxes de l'écriture du deuil dans La plus que vive et Noireclaire de Christian BobinGarneau, Sara 12 April 2024 (has links)
Ce mémoire explore la relation entre la littérature et le deuil. La première partie, « La nuit comme un visage », constitue un récit de deuil à caractère autofictionnel. Il met en scène une femme qui écrit à son amoureux après que celui-ci l’ait quittée en posant un geste suicidaire. Il lui laisse en héritage un petit paquet contenant des oeuvres de Friedrich Nietzsche, d’Henry-David Thoreau, d’Albert Camus, d’Herman Melville et de Lou-Andréas Salomé. À travers ces lectures, la narratrice entreprend une sorte de pèlerinage pour retracer l’origine de l’insaisissable fissure qui lui avait échappé. Un impératif d’écriture s’impose à elle, envahissant l’espace laissé vacant par la perte. Le récit pose la question des raisons qui enjoignent le sujet à mettre en récit son expérience. La problématique qui sous-tend ce projet est celle des interactions entre l’écriture du deuil et sa résolution. Nous nous attarderons à cette question dans la partie critique : « Les paradoxes de l’écriture du deuil dans La plus que vive et Noireclaire ». L’écriture favorise-t-elle la résolution du deuil ou, au contraire, en révèle-t-elle l’impossibilité ? La poétique du deuil de Christian Bobin sera analysée à partir de cette interrogation.
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