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Modélisation systémique des déterminants et processus de mise à l'échelle et de pérennisation d'innovations en santé : une étude qualitative de cas multiples au Burkina Faso et au Mali

Niang, Marietou 13 December 2023 (has links)
En Afrique subsaharienne, beaucoup d'innovations en santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI) sont confrontées à des fragilités environnementales, sociales, politiques, économiques, physiques, institutionnelles et elles évoluent souvent à petite échelle, de façon dispersée. Conséquemment, elles ne sont pas intégrées de façon durable dans les systèmes et organisations de ces pays. À cela s'ajoute le monopole d'une perspective techno-économique dans laquelle sont priorisées des approches verticales et rentables économiquement au désavantage de l'amélioration qualitative des pratiques et de la distribution équitable des impacts des innovations dans la société. De façon générale, il existe peu d'études scientifiques qui s'intéressent aux processus de mise à l'échelle ou de pérennisation des innovations et à leurs déterminants de succès et d'échec. S'inspirant de la théorie systémique et complexe et du paradigme des innovations sociales, cette thèse a modélisé les déterminants et les processus de mise à l'échelle et de pérennisation à partir d'une recherche empirique de trois innovations en SMNI : la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) initiée par l'État burkinabé; les Caisses villageoises de solidarité santé (CVSS) et les Comités de femmes utilisatrices (CFU) initiés par la Fédération nationale des associations de santé communautaire (FENASCOM) au Mali. Un modèle conceptuel initial a été développé à partir de la revue de littérature et de la théorie systémique utilisée. Adoptant une méthodologie qualitative d'étude de cas multiples, chaque innovation a été étudiée comme un cas. Un ensemble de données a été collecté en utilisant différentes méthodes et sources d'information. Premièrement, d'août 2017 à juin 2018, nous avons réalisé une analyse documentaire (entrevues secondaires, rapports et notes d'organisation, etc.). Ensuite, de février à mai 2018, une immersion dans les deux pays a permis de mener des entrevues individuelles (n=45) et de groupe (n=34) auprès de personnes impliquées dans chaque innovation, de collecter des documents, de faire de l'observation non participante et de tenir un journal de bord. Enfin, l'analyse des données par contextualisation a été effectuée à l'aide du logiciel NVivo 11 pour comprendre l'évolution temporelle et spatiale des événements des cas étudiés ainsi que les raisons pour lesquelles ils ont pris une certaine tendance plutôt qu'une autre. La finalité était de conceptualiser des modèles qui émergent de l'objet d'étude. Pour chaque cas, nous avons observé des déterminants interdépendants qui sont : les valeurs, le leadership et la gouvernance, les ressources (humaines, matérielles et de connaissances), le financement, la simplification et l'adaptation des innovations. Ces déterminants se distinguent selon que l'innovation est soutenue par un bailleur de fonds ou par les communautés et ils évoluent selon les dynamiques internes et externes à l'innovation. Pour comprendre les conditions de réussite ou d'échec des processus étudiés, ces résultats suggèrent d'avoir une lecture systémique de ces déterminants en considérant leurs interactions et de les traiter comme un ensemble. À partir de ces résultats, nous avons pu modéliser les relations entre les différents processus d'une innovation (conception/adoption, mise en œuvre, mise à l'échelle, pérennisation) et l'environnement dans lequel elle évolue comme étant de type récursif et complexe. Ensuite, un modèle conceptuel intégrateur de la mise à l'échelle et de la pérennisation a été proposé. Il regroupe dans un continuum deux événements critiques que sont : (1) la stabilisation correspondant au maintien de l'innovation (ressources, structure, composantes, finalités des processus) et à l'ancrage institutionnel/communautaire de l'innovation ; (2) la résilience renvoyant aux capacités d'adaptation, de transformation, d'apprentissage et d'appropriation de l'innovation. Cette thèse propose de nouvelles avenues théoriques et des recommandations pour la pratique en santé publique et communautaire qui reconnaissent les particularités contextuelles des pays à faible ressource, comme le Burkina Faso et le Mali. Spécifiquement, elle suggère que la mise à l'échelle et la pérennisation devraient être considérées comme un impératif dans les processus d'innovation pour lutter contre les inégalités sociales grandissantes dans les pays d'Afrique. Elles pourraient également favoriser des changements durables dans les systèmes, les politiques, les conditions de vie des personnes et la société en général. Pour cela, certains principes forts sont à valoriser dans les processus d'innovation, tels que la participation de toutes les parties prenantes ; le caractère dynamique et récursif des processus et des pratiques ; la mise en œuvre des pratiques inclusives axées sur l'équité, la qualité et l'équilibre des pouvoirs. / In sub-Saharan Africa, many innovations in maternal, newborn, and child health (MNCH) are faced with environmental, social, political, economic, physical, and institutional vulnerabilities and often evolve on a small scale. Consequently, they are not sustainably integrated into these countries' systems and organizations. Furthermore, a techno-economic perspective prioritizes vertical and cost-effective approaches rather than the qualitative improvement of practices and equitable distribution of the impacts of innovations in society. Few studies focus on the processes of scaling up or sustainability of innovations and their determinants of success and failure. Based on systemic and complexity theory and the perspective of social innovation, this thesis proposes to model the determinants and processes of scaling up and sustainability based on empirical research on three innovations in MNCH: Seasonal malaria chemoprevention (SMC) initiated by the Burkinabe State, the Village health solidarity funds (CVSS) and Women's committees of health care services users (CFU) initiated by the National Federation of Community Health Associations (FENASCOM) in Mali. An initial conceptual model was developed based on the literature review and systemic theory. We adopted a qualitative multiple case study methodology, with each innovation constituting a case. A data set was collected using different sources of information. We conducted a documentary analysis (secondary interviews, reports, organizational notes, and more) from August 2017 to June 2018. From February to May 2018, individual (n=45) and group (n=34) interviews were conducted with stakeholders involved in each innovation in both countries while collecting documents, engaging in non-participant observation, and keeping a logbook. We completed a contextualization analysis with NVivo 11 software to understand the temporal and spatial evolution of the events studied and specific trends developed. The purpose was to conceptualize patterns that emerge from the studied phenomena. For each case, we observed interdependent determinants: values, leadership and governance, resources (financial, human, material, and knowledge), funding, simplification, and the adaptation of innovations. These determinants vary depending on whether innovation is supported by an external funder or by the community. They evolve according to the internal and external dynamics of the innovation. These results suggest a systemic understanding of these determinants by considering their interactions and treating them as a whole to understand the conditions for the success or failure of the processes studied. From these results, we were able to specify that the relationships between the different processes of innovation (conception/adoption, implementation, scaling up, and sustainability) and the environment in which the innovation evolves are recursive and complex. Then, we proposed a conceptual model integrating scaling up and sustainability. It encompasses a continuum of two critical events: (1) stabilization corresponding to the maintenance of resources, the structure of the innovation and its components, the purposes of the processes, and the institutional/community anchoring the innovation, and (2) resilience, or the capacity of the innovation's adaptation, transformation, learning, and appropriation. This thesis proposes new theoretical avenues and recommendations for practices that recognize the contextual particularities of resource-poor countries such as Burkina Faso and Mali. Specifically, it suggests that scaling up and sustainability should be imperative in innovation processes to address growing social inequalities in African countries. This approach could improve sustainable systems, policies, people's living conditions, and society. To this end, decision-makers should value certain principles in innovation processes, such as the participation of all stakeholders, the dynamic and recursive nature of processes and practices, and the implementation of inclusive practices focused on equity, quality, and power balance.
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Anémie chez les jeunes enfants: situation et stratégies de prévention en milieu rural du Burkina Fasso

Ouedraogo, Hermann 24 November 2008 (has links)
L’anémie est un problème de santé publique très répandu, avec des conséquences majeures sur la santé humaine et le développement économique et social. Elle affecte avec prédilection les jeunes enfants et les femmes enceintes. Ce travail avait pour objectifs d’analyser la situation de l’anémie chez les enfants âgés de 6-23 mois du district rural de Kongoussi (Burkina Faso), et de tester l’efficacité de stratégies intégrées de lutte. Il a consisté en deux enquêtes transversales et deux études d’intervention en population, menées entre janvier 2004 et juin 2006.<p><p>La prévalence (IC à 95%) de l’anémie était de 98,8% (97,6 ;99,9) parmi ces enfants, et la prévalence (IC à 95%) de l’anémie sévère de 29,5% (23,9 ;35,0). Parmi les enfants présentant une anémie, 65,1% avaient une anémie hypochrome.<p>Les enfants ne présentant pas de retard de croissance avaient un taux moyen (ES) d’hémoglobine plus élevé que les enfants présentant un retard de croissance :81,1 (2,6) contre 77,2 (2,8) g/L, (p=0,026). La prévalence (IC à 95%) du retard de croissance était de 35,8% (29,4 ;41,1). Le retard de croissance était associé aux pratiques d’alimentation de complément chez les enfants âgés de 12-23 mois. L’indice z-score de la taille pour l’âge était en moyenne (DS) de -1,33 (0,63), -1,61 (0,30), et -2,11 (0,32) chez les enfants pour lesquels étaient utilisées des céréales fortifiées, chez les enfants pour lesquels étaient utilisées des céréales non fortifiées, et chez les enfants qui ne recevaient pas d’aliments de complément, respectivement (p=0,018).<p>L’infection à Plasmodium falciparum était présente chez 52,6% des enfants, 25,6% étant non fébrile et 27,0% fébrile. En comparaison aux enfants non infectés, les enfants ayant une infection fébrile, mais aussi ceux ayant une infection non fébrile avaient un taux d’hémoglobine plus faible, les différences (ES) étant de 7,86 (1,75) g/L avec p<0,001 et de 3,52 (1,74) g/L avec p=0,044, respectivement.<p><p>Dans un contexte de prise en charge préventive et curative du paludisme et des géohelminthases, la supplémentation en fer pendant 6 mois a conduit à une augmentation moyenne (DS) du taux d’hémoglobine de 16,3 (13,6) g/L (p<0,001), alors que cette augmentation a été de 22,8 (14,6) g/L (p<0,001) pour la supplémentation en micronutriments multiples, soit une différence (IC à 95%) de 6,5 (2,0 ;11,1) avec p=0,003. La supplémentation en fer conduisait à une réduction de la prévalence de l’anémie de 40,6%, alors que cette réduction était de 62,0% avec la supplémentation en micronutriments multiples, soit un ratio ajusté de prévalences de guérison [PRR (IC à 95%)] de 1,62 (1,22 ;2,15), p<0,001.<p>Une farine améliorée à été produite à partir d’ingrédients disponibles localement ;elle se composait de petit mil (51,7%), haricots (8,8%), arachide (7,8%), malt de sorgho rouge (9,0%), soumbala (9,3%), sucre (12,7%), et de sel iodé (0,8%). La bouillie améliorée préparée avec cette farine avec une consistance de 120 mm/30 s (distance d’écoulement dans un consistomètre de Bostwick) avait une densité énergétique de 103 kcal/100 g, une teneur en fer de 2,6 mg/100 kcal, et une teneur en zinc de 1,2 mg/100 kcal. La production de la farine et la préparation de la bouillie étaient reproductibles par les ménagères.<p>La consommation de bouillie à chaque session était en moyenne de 29 ou 28 g/kg de poids corporel/repas, correspondant à 108 ou 105% de la consommation souhaitée, alors que la présence au centre de nutrition ouvert dans le village n’était que de 68 ou 58%, dans le groupe consommant la bouillie sans supplément de micronutriments et le groupe consommant la bouillie avec un supplément de micronutriment multiples, respectivement.<p>Dans un contexte de prise en charge préventive et curative du paludisme et des geohelminthases la consommation de la bouillie améliorée sans supplément de micronutriments conduisait à une augmentation du taux d’hémoglobine de 14,8 (11,8) g/L (p<0,001), et la consommation de la bouillie améliorée avec des suppléments de micronutriments multiples entraînait une augmentation de 17,3 (15,8) g/L (p<0,001), soit une différence (IC à 95%) de 3,5 (-1,0 ;8,1) g/L (p=0,13). La prévalence de l’anémie en fin d’intervention était de 67,9% et de 55,6% dans les groupes BA et BAM, respectivement (p=0,13)<p><p>Ces résultats soulignent la nécessité de mesures permettant de réduire rapidement la prévalence de l’anémie chez les enfants âgés de 6-23 mois de ce district. La stratégie de supplémentation en micronutriments multiples combinée à la prise en charge préventive et curative du paludisme et des géohelminthiases est la stratégie à préférer. <p>La supplémentation en micronutriments multiples pourrait être relayée progressivement par la stratégie basée sur une alimentation de complément améliorée au niveau des ménages, toujours dans un contexte de prise en charge préventive et curative du paludisme et des géohelminthases. Intégrés dans la routine des ménages et soutenus par une formation et une éducation nutritionnelles, les procédés de production de farine puis de bouillie améliorée devraient avoir une plus grande portée sur la prévention de l’anémie à moyen et long termes.<p><p>Anaemia is a widespread public health problem with major consequences for human health as well as social and economic development. Pregnant women and young children are the most affected. This work aimed at 1) analysing the anaemia situation among children aged 6-23 months of the rural district of Kongoussi (Burkina Faso), and 2) assessing the efficacy of integrated strategies. Two cross-sectional and two randomised, population-based studies were conducted over the January 2004-June 2006 period.<p><p>The prevalence (95% CI) of anaemia was 98.8% (97.6 ;99.9); that of severe anaemia was 29.5 (23.9 ;35.0). Hypochromia was retrieved in 65.1% of anaemic children.<p>Mean (SE) haemoglobin concentration was higher in non-stunted children [81.1 (2.6) g/L] than in their stunted counterparts [77.2 (2.8) g/L], p=0.026. The prevalence (95% CI) of stunting was 35.8% (29.4 ;41.1). After adjustment for children, mothers and household characteristics, and for current and past breastfeeding patterns, the height-for-age z-score (HAZ) remained associated with the mode of complementary feeding among children aged 12-23 months. The adjusted mean HAZ (SE) was –1.33 (0.63), -1.61 (0.30), and –2.11 (0.32) among children consuming fortified cereals, unfortified cereals, or no complementary food, respectively (p=0.018)<p>Plasmodium falciparum infection was noted in 52.6% of children with 25.6% being afebrile and 27.0% being febrile. Compared to uninfected children, children with febrile infection and those with afebrile infection had lower haemoglobin concentration, the differences (ES) being 7.86 (1.75) g/L (p<0.001) and 3.52 (1.74) g/L (p=0.044), respectively.<p><p>Combined with malaria and geohelminths preventive and curative care, daily iron supplementation for 6 months led to a mean increase (SD) of haemoglobin concentration of 16.3 (13.6) g/L (p<0.001), whereas the increase was 22.8 (14.6) g/L (p<0.001) with daily multiple micronutrients supplementation. The difference (95% CI) of haemoglobin concentration at the end of intervention was of 6.5 (2.0 ;11.1), p=0.003. Iron supplementation reduced the prevalence of anaemia by 40.6%, while the reduction was of 62.0% with the multiple micronutrients supplementation. The prevalence rate ratio [PRR (95% CI)] of children who were cured from anaemia at the end of intervention was 1.62 (1.22 ;2.15), p<0.001.<p>A new, local-ingredient-based flour was developed to prepare an improved mush for children. It was composed of pearl millet (51.7%), beans (8.8%), peanuts (7.8%), malted red sorghum (9.0%), soumbala (9.3%), sugar (12.7%) and iodized salt (0.8%). When this improved mush was prepared with a consistency of 120 mm/30 s (Bostwick flow distance), its volumetric mass, energy density, iron content and zinc content are 103 g/100 ml, 103 kcal/100 g, 2.6 mg/100 kcal, and 1.2 mg/100 kcal respectively. The flour production and mush preparation were reproducible by rural housewives.<p>The average mush consumption was 29 and 28 g/kg body weight/meal, corresponding to 108 and 105% of the desired consumption, whereas the child’s presence at the nutrition centre that was opened in his village was 68 and 58%, in the group consuming the mush without micronutrient supplement (MG) and that consuming the mush with a multiple micronutrients supplement (MMG). Mean (SD) haemoglobin concentration increased of [14.8 (11.8) g/L, p<0.001] in the MG and [17.3 (15.8) g/L, p<0.001] in the MMG. The between group difference (95% CI) of 3.5 (-1.0 ;8.1) g/L in mean (SD) endpoint haemoglobin concentration was not significant (p=0.13). The prevalence of anemia at the end of intervention was 67.9% and 55.6% in the MG and MMG, respectively (p=0.13)<p><p>These results underline the need of urgent actions to rapidly reduce the prevalence of anemia. The multiple micronutrients supplementation combined with malaria and geohelminths preventive and curative care is the strategy to prefer. However, this strategy could be progressively replaced by that including complementary feeding improvement. To increase the mush consumption and better meet the needs of young children, flour and mush production must enter the routines of individual households. If this integration is to succeed, it should be supported by a large-scale program of training and nutrition education.<p> / Doctorat en sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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