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Évaluation des systèmes de connexion pour les murs en bois en panneaux préfabriquésMuñoz Toro, Williams Manuel 13 April 2018 (has links)
L’objectif principal de cette étude est l’évaluation des systèmes de connexions pour les murs préfabriqués à ossature légère en bois, en vue de leur amélioration future. Les critères de performance considérés sont la résistance et la conformité aux exigences des codes du bâtiment Nord Américains pour les zones de grands vents et de séismes. Les systèmes de connexion évalués ont été choisis pour leur facilité d’installation et leur disponibilité à faible coût. Trois configurations de connexion pour joindre des segments de murs préfabriqués furent étudiées. Neuf tests de flexion et dix-huit tests statiques et cycliques de cisaillement des murs à l’échelle réelle furent réalisés. Les résultats des tests de flexion démontrèrent que la configuration de connexion utilisée pour connecter les segments de murs n’a pas d’influence importante sur la performance des murs assemblés. D’un autre côté, la fixation des murs à la fondation à l’aide des boulons permet d’atteindre plus de résistance et de rigidité. En moyenne, les murs assemblés résistèrent à des pressions équivalentes à 4.3 kPa, correspondant à une vitesse de vent de 232 km/h. Les résultats des tests de cisaillement indiquèrent que la configuration de connexion entre segments n’a pas d’influence significative sur la performance des murs assemblés. Par contre, les murs ancrés montrèrent le double de résistance par rapport aux murs non-ancrés. Ces derniers résultats furent comparés avec les résistances requises par la norme CSA-086. Les calculs indiquèrent que les valeurs expérimentales étaient en accord avec les exigences de la norme sauf pour la résistance maximale d’un mur non-ancré soumis au chargement statique. La modélisation numérique fut utilisée pour prédire la performance des murs sous conditions de charge de cisaillement dans le plan et en flexion perpendiculaire au plan du mur. Des essais auxiliaires sur des assemblages cloués et vissés fournirent les données d’entrée. Les modèles montrèrent des prédictions satisfaisantes pour l’identification des zones de rupture et pour le comportement non-linéaire des murs préfabriqués. L’information compilée permet de réaliser des analyses quantitatives des murs conventionnels et d’ingénierie. Cette information devrait être utile pour le développement des méthodologies de design pour les systèmes résistant aux forces latérales des maisons préfabriquées. / The objective of this research was the evaluation of connection systems for prefabricated light-frame wall-panels for potential improvement. The performance criteria were the resistance and compliance with North-American building codes for high-wind and seismic zones. The studied connection systems were chosen according to their ease of installation, low cost and availability. Three inter-segment connection configurations joining prefabricated wall segments were studied. Nine out-of-plane bending tests and eighteen static and cyclic racking tests were conducted on full-size walls. Results of bending tests indicate that the type of inter-segment connection did not influence the behaviour of the assembled walls. However, the attachment to the foundation with bolts allowed for reaching higher capacity and stiffness. On average, the assembled walls resisted pressures equal to 4.3 kPa, which corresponds to 232 km/h wind-speed. The racking tests results indicated that the configuration of inter-segment connection did not have a significant influence on the performance of wall assemblies. The walls with hold-down anchors showed a double resistance in comparison with walls without hold-downs. Shear capacities of tested walls were in close agreement with the design values specified in CSA-086 for shear walls except for one monotonic test of a non-anchored specimen. Finite element models were used to study the behaviour of walls assemblies subjected to in plane racking and out-of-plane bending loads. Auxiliary tests on nailed and screw connections provided input data for the model. Modeling results showed satisfactory predictions for identifying the failure zones and describing non-linear behaviour of prefabricated walls. The collected information contributes to a quantitative analysis of conventional and engineered light-frame walls. This information is crucial for the development of design methodologies for lateral load resisting systems of prefabricated houses.
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Analyse multicritère des compositions de mur à ossature légère en boisFrenette, Caroline 16 April 2018 (has links)
Le concepteur d'une composition de mur à ossature légère doit considérer simultanément plusieurs critères de performance, en plus des exigences définies par la réglementation. Ce projet de recherche développe un cadre d'analyse multicritère permettant l'évaluation de compositions améliorées de mur extérieur préfabriqué à ossature légère en bois. Un exemple d'application compare cinq compositions de mur selon six contextes décisionnels situés à Québec. Le cadre d'analyse identifie des contraintes de conception et des critères de performance. Les contraintes de conception proposées pour assurer l'acceptabilité de compositions de murs dans le contexte d'utilisation étudié sont: la résistance structurale, la performance au feu, la résistance thermique, la permeance à l'air et les mesures obligatoires de gestion de l'humidité. Les critères de performance, définis ensuite pour évaluer les avantages d'un mur, sont la gestion de l'humidité, l'atténuation des bruits aériens, les coûts de construction, d'entretien et d'énergie liée au chauffage, et les impacts environnementaux. Des méthodes d'évaluation et des échelles de mesures sont étudiées pour chaque critère de performance. Pour l'évaluation des impacts environnementaux, un indice de performance environnementale est défini en comparant des indicateurs actuels. Suivant une approche d'analyse du cycle de vie, l'inventaire fourni par le logiciel ATHENA est agrégé selon trois modèles d'analyse d'impact: IMPACT 2002+, Eco-indicator 99 et TRACI. Les impacts relatifs des différents'composants du mur et de l'énergie d'opération sont comparés. En conclusion, l'indicateur de changement climatique est accepté comme un indice approprié de performance environnementale dans le contexte de l'étude. Le cadre d'analyse permet l'agrégation des évaluations obtenues selon chaque critère de performance, en intégrant les préférences d'un décideur. Quatre procédures d'agrégation multicritères (somme pondérée, MACBETH, ELECTRE II et PROMETHEE) sont utilisées pour ranger les alternatives selon de l'information quantitative et qualitative. L'étude montre que la sélection de la procédure d'agrégation la plus appropriée dépend de la nature des échelles de mesure utilisées. De plus, la comparaison de rangements résultants de différentes approches permet un choix plus éclairé. L'ensemble du projet confirme la pertinence d'appliquer une approche d'aide à la décision multicritère pour considérer simultanément différents aspects de la performance d'un mur à ossature légère en bois.
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Influence des charges verticales sur les performances latérales des murs de refend en bois à ossature légèrePayeur, Mario 17 April 2018 (has links)
Dans un édifice à ossature légère, ce sont les diaphragmes et les murs de refend qui transfèrent les charges latérales à la fondation par cisaillement et par résistance au soulèvement. L’utilisation d’ancrage de retenue verticale permet de limiter le renversement et d’améliorer ainsi la résistance latérale du système. Par contre, ces ancrages sont rarement utilisés dans les constructions en ossature légère traditionnelles rendant généralement leur résistance inconnue. Un des facteurs limitant le renversement des murs partiellement ancrés est l’action des charges verticales. Une étude a été réalisée à l’Université Laval dans le but de déterminer l’influence des charges verticales appliquées au mur sur sa performance latérale. Les essais consistaient en 43 tests statiques et cycliques effectués sur des murs en ossature légère à échelle réelle avec et sans ancrage de retenue verticale. Les murs avaient une hauteur de 2,44 m et une longueur de 2,44 ou 4,88 m et étaient revêtus de panneaux OSB sur un côté. Trois intensités de charge de gravité ont été appliquées aux murs non ancrés : poids d’un toit, poids d’un étage et poids à appliquer pour prévenir tout renversement (correspondant à un mur ancré). Trois murs de 4,88 m avec ancrage ont été testés sous le poids d’un étage. Une série de contrôle de chaque configuration a été réalisée sans charge verticale selon les normes de l’ASTM. Les résultats ont démontré que l’application de charges verticales permet d’augmenter la résistance maximale des murs non ancrés peu importe le protocole de chargement. Une comparaison entre les différentes méthodes de calcul de la résistance latérale des murs soumis à des charges combinées a été faite avec une vérification expérimentale. Les résultats ont démontré que la méthode donnée dans CSA-O86 demeure conservatrice pour de faibles charges verticales, mais semble surestimer la capacité latérale d’environ 10% à des charges plus élevées. La méthode proposée par Källsner et al. est la plus conservatrice. Dans l’ensemble, les méthodes donnent une estimation raisonnable de la capacité des murs non ancrés utilisée en pratique. Le calcul de la flèche proposé par CSA-O86 a également été vérifié. Selon les résultats obtenus, ce calcul semble surestimer la rigidité des murs non ancrés. Afin de rester conservateur, une note devrait être ajoutée à la définition de la déformation des clous, en, mentionnant que la charge par clou doit être celle qui serait observée pour un mur ancré. Cette formulation est basée sur l’hypothèse que tous les clous dans le bas des panneaux atteingnent leur capacité ultime. Finalement, il a été observé qu’une augmentation de la charge verticale diminue le soulèvement des montants d’extrémité et augmente alors le travail des clous en périphérie. Une plus grande rotation des panneaux par rapport à l’ossature est alors observée. / In light-frame buildings, it is diaphragms and shear walls that transfer the lateral forces to the foundation through shear and hold-down restraint. The use of hold-down anchoring devices limits the overturning and therefore improves the lateral resistance of the system. However, these anchors are rarely used in the traditional light-frame construction and the lateral resistance of such systems is largely unknown. One of the factors limiting the overturning of partially restrained walls is the action of the vertical loads. A study was performed at the Laval University aiming at the determination of the influence of the vertical load applied to a wall on its lateral performance. The experimentation program consisted of 43 static and cyclic racking tests on full-size light-frame walls with and without hold-downs. The walls were 2.44-m tall and 2.44-m and 4.88-m long fully sheathed with OSB panels on one side. Three intensities of the vertical dead load were applied to walls without hold-downs: roof load, one storey load and load needed to prevent any overturning (corresponding to a fully restrained wall). Three 4.88-m long walls with hold-downs were tested under one storey load. Control specimens of each configuration were tested without vertical load according to relevant ASTM standards. Results show that application of vertical loads improves maximum capacity of non-anchored walls regardless the load protocol. A comparison of various methods of calculation of the lateral resistance of walls under combined loads was done using experimental verification. The results show that the CSA-O86 method is conservative for low vertical loads, but seems to overestimate the lateral capacity up to 10% for higher loads. The Källsner method is the most conservative. Overall, the design methods give reasonable estimate of the capacity of non-anchored walls used in practice. The calculation of the wall deflections proposed by CSA-O86 was also verified. This formula seems to overestimate the rigidity of non-anchored walls. To stay conservative, a note should be added to the definition of nail deformation, en, indicating that the load per nail should be the one observed for an anchored wall. This formulation is based on the assumption that all sheathing-to-bottom plate nails reach its ultimate capacity. Finally, it was observed that increasing the vertical load decreases the amount of uplift of the chords and therefore increases the work of the nails along the perimeter of the panel, which allows greater rotation of the panels about the frame.
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