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PARTICULARITES DE L'INFECTION VHC ET DE LA THERAPEUTIQUE ANTI-VHC CHEZ LES PATIENTS CO-INFECTES VIH/VHCBani Sadr, Firouzé 03 September 2007 (has links) (PDF)
En 1998, le traitement de la co-infection VHC rarement discuté avant l'ère des HAART, compte tenu d'une réponse médiocre à la monothérapie par IFNα et d'un pronostic de vie lié au VIH estimé en moyenne à 10 ans, fût reconsidéré. C'est ainsi que débuta en 2000, l'essai RIBAVIC HC02, essai randomisé et multicentrique comparant l'association de la ribavirine 800 mg/j à l'Interféron 3 MUI x3/semaine ou au PEG-α-2b Interféron 1,5 μg/kg/semaine pendant 48 semaines. Une cohorte des patients inclus dans l'essai RIBAVIC (cohorte RIBAVIC EP10) débuta en 2001 pour évaluer le devenir à long terme de ces patients. L'essai RIBAVIC et la cohorte RIBAVIC ont apporté les enseignements suivants : - la cinétique de la charge virale VHC peut différer selon la nature du traitement antirétroviral. - la prévalence et les facteurs de risque de la stéatose sont similaires à ceux observés dans la population mono-infectée VHC - le taux de réponse virologique soutenue est inférieur chez les patients co-infectés (27%) comparé aux patients mono-infectés VHC (50%) - le taux de non réponse virologique (diminution de la charge virale VHC inférieure à 2 log à S12) sous traitement par pegIFN plus ribavirine est plus élevé (33%) comparé aux patients monoinfectés VHC (14%). L'interaction entre la ribavirine et l'abacavir pourrait être un facteur de risque. - l'indétectabilité de l'ARN VHC dès S4 est prédictive de la réponse à long terme (valeur prédictive positive 97%) et la décroissance de la charge virale VHC est significativement plus lente chez les patients rechuteurs comparée aux patients répondeurs long terme à S2 et à S4 - Au cours du traitement anti-VHC :1- le risque d'anémie est élevé et majoré par la coprescription de zidovudine et de ribavirine ; 2- l'amaigrissement est fréquent et sévère et peut être révélateur d'une toxicité mitochondriale ; 3- le risque bactérien n'est pas lié au taux des polynucléaires neutrophiles mais à la fibrose hépatique ; 4- le risque de toxicité mitochondriale, d'aggravation de la fibrose et de décompensation hépatique est majoré par l'interaction entre la didanosine et la ribavirine - une réponse virologique soutenue est associée à un bénéfice histologique et clinique.
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