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Optimisation de la fertilisation de la pelouse afin de réduire les pertes en azote par lessivageCôté, Laura 02 February 2024 (has links)
Les surfaces gazonnées occupent une superficie considérable du territoire nord-américain en plus de fournir de nombreux services écologiques. L'apport de fertilisants peut cependant affecter négativement la qualité de l'eau en raison des pertes en éléments nutritifs, principalement l'azote par lessivage. Afin de réduire les pertes sous forme de nitrate (N-NO₃) et d'ammonium (N-NH₄), on peut contrôler trois facteurs : la source d'azote, la dose et le fractionnement des applications. Pour ce faire, un dispositif en bloc complets de quatre répétitions a été établi en serre. Huit sources d'azote :urée, enrobages de polymères et/ou de soufre : Polyon® 8 ou 12 semaines de relâchement, Duration® 45 ou 90 jours de relâchement et XCU®, urée stabilisée par des inhibiteurs (UFLEXX®) et un engrais naturel (gluten de maïs); cinq doses d'azote (25, 50, 100, 150 et 200 kg N/ha) et deux fractionnements (une ou deux applications) sont à l'étude. Deux essais de 8 semaines ont été conduits dans trois types de sol (loam, argile, sable). Les résultats de ces essais ont permis d'identifier les traitements à évaluer lors d'une seconde expérience en utilisant une approche similaire, mais sur une plus longue période de 20 semaines. Des concentrations de N-NO₃ en moyenne inférieures à 4 et 2 mg/L ont été obtenues respectivement à court et à long-terme. Le XCU® et le UFLEXX® n'étaient pas aussi efficaces que les autres sources d'azote pour réduire le lessivage de N-NO₃ par rapport à l'urée. Les pertes de N-NO₃ ont été surtout affectées par l'établissement et les propriétés du sol dans le loam et l'argile, et ce, lors des essais courts et longs. Une dose de 150 kg N ha⁻¹ a été requise pour obtenir un gazon de bonne qualité tout en causant des pertes faibles. Les résultats obtenus au cours de cette étude devront être validés au champ. / Turfgrass-covered surfaces represent a considerable area in many cities and those provide several ecological services. Unfortunately, the supply of fertilizers to maintain these surfaces in residential areas can be a threat for water quality due to nutrient losses, mainly as nitrogen, through leaching. In order to reduce the environmental impact of this practice, the nitrogen source, rate and number of applications can be managed to reduce losses in the form of nitrate (N-NO₃) and ammonium (N-NH₄). An experiment consisting of a completely randomized block design with four replicates was established in a greenhouse. Eight sources of N: urea, coated urea: (Polyon® 8 or 12 weeks release, Duration® 45 or 90 days release and XCU®), stabilized urea (UFLEXX®) and a natural fertilizer (corn gluten) were evaluated under five rates (25, 50, 100, 150 and 200 kg N/ha) and two application patterns (one or two applications) using a factorial design. Two 8-week trials were conducted in three soil types (loam, clay, sand). Results from this experiment were used to identify treatments evaluated in a second experiment using a similar approach, but over a longer period of 20 weeks. Mean N-NO₃ concentrations below 4 and 2 mg/L were measured in the short and long-term experiments, respectively. XCU® and UFLEXX® were not as effective as other nitrogen sources to reduce N-NO₃ leaching compared to urea. Losses of NO₃-N were mostly affectedby establishment and soil properties in loam and clay in short and long trials. A rate of 150 kg N ha⁻¹ was generally required to obtain acceptable turf quality while resulting in low losses. The results obtained during this study should be validated in a field experiment.
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Impact de différents types d'entretien de pelouses sur l'abondance et la diversité des arthropodes, et potentiel des graminées endophytiques dans la lutte aux insectes ravageursRochefort, Sophie 12 April 2018 (has links)
Les surfaces gazonnées constituent des écosystèmes importants de notre environnement urbain, mais leur écologie a été très peu étudiée au Québec. Le type d’entretien des pelouses peut influencer grandement la stabilité du milieu en affectant les interactions entre les communautés d’arthropodes. Ce projet de doctorat visait d’abord à caractériser les communautés d’arthropodes, et plus particulièrement les collemboles et les carabes. Par la suite, l’effet de différents programmes phytosanitaires sur les arthropodes a été évalué. Sur une période de trois ans, les arthropodes de deux surfaces gazonnées, une pelouse nouvellement établie et une pelouse établie depuis une dizaine d’années ont été échantillonnés. Quatre types d’entretien de pelouse ont été testés soit : i-entretien sans contrôle des organismes nuisibles (témoin), ii-entretien avec pesticides de synthèse, iii-entretien avec l’approche de lutte intégrée et iv-entretien écologique. Dans un autre volet, le potentiel des graminées endophytiques pour lutter contre un insecte nuisible, la punaise velue, a été évalué. À partir d’expériences au champ, la survie de ces graminées et de leur endophyte aux hivers québécois a d’abord été déterminée. Par la suite, des expériences en serres ont permis de déterminer le potentiel de différentes combinaisons de ray-grass endophytiques et de pâturin du Kentucky sur la survie de la punaise velue. Les résultats ont révélé que la diversité des arthropodes en général, et celle des collemboles et des carabes en particulier, était similaire dans les deux types de pelouses malgré une composition végétale différente. Aucune différence entre les quatre types d’entretien de pelouse n’a été détectée à moyen terme concernant l’abondance des arthropodes. Cependant, à court terme, l’application d’insecticides (diazinon et carbaryl) a entraîné une réduction des populations de collemboles et de carabes. Le ray-grass vivace et la fétuque élevée ont la capacité de survivre aux hivers québécois. Toutefois, alors que l’endophyte Neotyphodium lolii vivant en association avec le ray-grass vivace est demeuré à un niveau stable suite à deux hivers, l’association N. coenophialum -fétuque élevée n’a pas persistée. Les expériences en serres ont révélé que le ray-grass vivace endophytique ‘SR 4220’ n’a pas d’effet négatif sur la punaise velue. / Turfgrass lawns are important ecosystems in urban areas, but the ecology of cool-season lawns has not been extensively studied in Quebec. Turfgrass management may influence ecosystem stability and arthropod communities. The first objective of this thesis was to characterize arthropod communities associated with turfgrass in Québec, and more specifically Collembola and ground beetle assemblages. Second, the effect of different turfgrass management practices on arthropods was evaluated. In a three-year field study, arthropods were sampled in two turfgrass lawns: a newly established lawn and a 10-year old lawn. Four turfgrass management were tested: i-management without pest control (control), ii-management with chemical pesticides, iii-integrated pest management, and iv-ecological management. Another aspect of this thesis was the evaluation of the potential of endophytic turfgrasses for the control of the hairy chinch bug, an important insect pest in Québec. Overwinter survival of endophytes and their host plants was first tested in two ecologically different areas under natural conditions. Furthermore, the influence of different combinations of endophytic perennial ryegrass and Kentucky bluegrass on hairy chinch bug survival and development was determined under greenhouse conditions. The study indicates that the diversity of arthropods in general, and of Collembola and ground beetle in particular was similar for both lawns even if plant composition differed. After three years, no difference between the four turfgrass management practices was detected. However, short term effects following insecticide (diazinon and carbaryl) applications appeared for Collembola and ground beetles communities. Perennial ryegrass and tall fescue have the capacity to overwinter under Québec winter conditions. The endophyte Neotyphodium coenophialum found in tall fescue didn’t persist over time while the association N. lolii–perennial ryegrass remained stable after two winters. Greenhouse experiments revealed that endophytic perennial ryegrass ‘SR 4220’ did not negatively affect hairy chinch bug survival and development.
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