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Du périssable dans l'art des années 1960-1970. / Of the perishable in the art of the 1960-1970sPaulhan, Camille 13 December 2014 (has links)
Ce travail traite d'une rematérialisation de l'œuvre d'art au cours des années 1960 et 1970, à travers l'usage de matériaux périssables, tels que les déchets, les aliments ou encore les fluides corporels. Nous distinguons nettement pour cette recherche le périssable de l'éphémère, de par la tendance du premier à durer et à vieillir, à se dégrader sans forcément aller vers sa complète disparition. Cette thèse a pour point de départ la façon dont de nombreux artistes, de Dieter Roth à Daniel Spoerri en passant par Ed Ruscha, Arman, Gordon Matta-Clark, Dorothée Selz ou Roy Adzak, ont envisagé ces nouvelles matérialités; elle évoque le rapport parfois ambigu entretenu par ces artistes avec le musée, à travers des stratégies entristes ou anti-institutionnelles. Une première partie, « la poubelle ». vient poser les jalons de la contestation du musée par le biais du périssable; la deuxième, « la conserve», s'intéresse aux démarches parodiant le caractère enfermant de l'institution; enfin, la dernière partie, intitulée « la relique» s'attache à la dimension plus cultuelle du musée, les œuvres périssables se transformant en reliques de l'artiste. / This research deals with a rematerialisation of the work of art during the 1960s and 1970s, through the use of perishable materials, such as waste, food or corporal fluids. Within this work, I clearly make a difference between the perishable and the ephemeral, since the first has a tendency to last and age, to degrade without necessarily tend to its total disappearance. For the starting point of this PhD, I chose the way several artist - from Dieter Roth to Daniel Spoerri to Ed Ruscha, Arman, Gordon Matta-Clark, Dorothée Selz or Roy Adzak - have considered these new materialities; I evoke the relation, sometimes ambiguous, maintained by these artists with the museum, through entryist or anti-institutional strategies. A first part, "the dustbin", establishes the groundwork of the contestation of the museum through the use of the perishable; the second once, "the can", is interested in the approaches that parody the imprisoning aspect og the institution; finally, the last part, entitled "the relic" is dedicated to the more religious dimension of the meseum : the perishable works of art transform into relics of the artists.
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