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« La souvenance et le désir ». La réception des poétesses grecques dans l'Antiquité et aux seizième et dix-septième siècles (France et Italie) / “Recollection and Longing” : The Reception of the Ancient Greek Female Poets in the Ancient World and in the 16th and 17th centuries (France and Italy)

Debrosse, Anne 29 June 2012 (has links)
Sappho, à la charnière des VIIe et VIe siècles avant Jésus-Christ, affirmait que l'écriture rend immortel : « Mais tu mourras et tu seras gisante et personne jamais n'aura de toi un jour ni souvenance ni désir. Car tu n'as pas eu en partage les roses de Piérie ». Les poétesses grecques qui lui ont succédé, premières voix féminines que l'histoire nous a conservées, ont à leur tour cueilli les roses des Muses, auxquelles elles furent comparées. Mais que reste-t-il de cette « souvenance », quelles formes a-t-elle empruntées et quels présupposés – ou quels « désirs » – la sous-tendent ? Hormis les nombreuses éditions de textes récentes des poétesses, les rares travaux existants ne démontent pas les rouages de leur réception et portent essentiellement sur la période antique ; or, les études diachroniques sur la réception de Sappho ont montré à quel point les lectures successives en avaient déformé les traits. C'est encore plus évident pour les poétesses car, dès l'Antiquité, deux choix entrent en concurrence quand on parle d'elles : on les regroupe en fonction des formes littéraires qu'elles privilégient ou, plus souvent, en fonction de leur sexe. Nous avons cherché à savoir pourquoi, en nous focalisant sur les moments cruciaux de la naissance puis de la renaissance des poétesses, dans les pays qui les ont découvertes. Aux questions traditionnelles de la philologie (attribution, transmission, corruption) s'ajoutent donc des problématiques sur la question de la place des femmes dans le champ littéraire (quels genres peuvent-elles pratiquer ?, quelle était leur audience ?). / Sappho, who lived between the 7th and 6th centuries B.C. stated that writing could ensure immortality: “but you will die and you will lie dead, and no one will ever remember or long for you, for you did not obtain the roses of Pieria”. The Greek female poets who followed her, among the first female voices that have come down to us, next gathered the roses of the Muses, to whom they were compared. But what has remained of this remembrance, what forms has it taken, and based on what expectations? Aside from the many recent editions of the texts of these poets, the rare studies that exist have focused on Antiquity. However, diachronic studies of the reception of Sappho have shown that the reading of her work has changed. This is even clearer in the case of the later poets: since Antiquity, they have been grouped together either in terms of the literary forms they adopted or, more often, in terms of their sex. This study attempts to understand why, by focusing on the reception of the Greek female poets in the ancient world and in the countries that later rediscovered them. In addition to the traditional philological questions (attribution, transmission, corruption) it examines the issue of the place of women in literature (the literary genres they could adopt, their audience).
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Entendez-vous Nutshimit parler? : les poétesses innues et la résonance de l'ontologie territoriale

Nadeau, Marie-Claire 17 April 2023 (has links)
Le lien qu'entretient la communauté innue au territoire, d'où provient le mode d'être-au-monde, persiste malgré les nombreux changements survenus dans le mode de vie des Innus. Dans un contexte où le territoire n'est pas pratiqué de la même manière par les jeunes générations d'Innu.es, en raison notamment de la coupure engendrée par le colonialisme, les pratiques de transmission se transforment et adoptent une variété de supports pédagogiques. De nouveaux supports, dont la littérature écrite, se créent et s'adaptent afin de transmettre l'ontologie territoriale innue dans le nouveau contexte de vie. La question posée par ce mémoire est la suivante : est-ce que la résonance de Nutshimit, l'ontologie territoriale innue, peut se lire dans la poésie innue contemporaine, en l'occurrence la poésie de Joséphine Bacon, Rita Mestokosho, Marie-Andrée Gill et Natasha Kanapé Fontaine ? À cette question, je propose de répondre par l'affirmative, en montrant que Nutshimit, tel que vécu par les expériences au territoire de quatre femmes innues, s'articule dans et par le verbe poétique. Nutshimit vit et survit à travers les poèmes, qui se posent comme nouveaux médiums de transmission de l'ontologie territoriale innue. Je brosserai d'abord un portrait du genre de vie innu d'avant la coupure colonialiste, qui a mené Nutshimit à se transmettre via de nouveaux supports, afin d'ensuite faire une lecture de la transmission de l'ontologie territoriale innue au prisme du concept de souveraineté littéraire (Sioui-Durand 2003). En considérant que les poétesses sont telles les joueuses de tambour, je chercherai à montrer comment s'incarne la résonance de Nutshimit telle qu'elle s'exprime à travers leurs œuvres, sous trois caractéristiques qui s'entremêlent : marcher, portager, pagayer. La poésie assume ainsi un rôle de transmission et, comme le battement du tambour, elle permet d'entrer en dialogue avec un monde intangible.
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La poésie des femmes au Québec (1903-1968) : formes et sociologie de la discontinuité

Théorêt, Émilie 19 April 2018 (has links)
Deux faits sont observables lorsque l'on considère les femmes dans l'histoire de la poésie au Québec : elles sont très peu présentes au sein du récit historique et leur trajectoire sont majoritairement interrompues (abandons de l'écriture et silences littéraires prolongés). Partant du postulat selon lequel il existe un lien d'interdépendance entre la discontinuité des trajectoires poétiques féminines et leur faible présence dans l'historiographie, cette thèse cherche à éclairer les conditions sociologiques et formelles qui ont nui à l'inscription des nombreux parcours poétiques féminins interrompus dans le discours historique entre 1903 et 1968. La majorité des femmes poètes semblent échapper au discours historique tant à cause de leur façon de se positionner dans le champ littéraire que dans leur manière de reconfigurer le partage du sensible dans leur oeuvre. En ce sens, le motif de la discontinuité s'inscrirait tout à la fois dans la trajectoire et dans les textes. À l'aide des outils que propose la sociologie de la littérature (Pierre Bourdieu) et s'inspirant de la notion de posture (Jérôme Meizoz), cette thèse examine les trajectoires de femmes poètes ainsi que leur production poétique comme deux versants d'une posture de la discontinuité. Cette posture est finalement confrontée à la réception de l'oeuvre afin d'en saisir la fortune. S'ouvrant à l'orée du XXe siècle, avec la parution des premiers recueils de poésie écrits par des femmes, cette étude s'arrête au seuil de la remise en question féministe et militante des années soixante-dix. À travers l'étude de ce corpus, on apprend que les oeuvres étudiées contribuent à façonner et reflètent des postures de femmes poètes qui, bien souvent, mettent en évidence la difficulté à écrire et à s'affirmer comme sujet. Reflétant cette difficulté, la forme des recueils étudiés est souvent hétérogène : la poésie cherche à s'apparenter à des genres naturellement réservés aux femmes (genres de l'intime) et appelle un destinataire. Loin d'une insoumission au discours dominant on remarque des formes d'hétéronomie caractéristique d'un inconfort existentiel. Bel et bien marqués au sceau d'une discontinuité ces textes prolongent une position sociologique et participent avec elle à forger une posture qui porte en elle les germes de l'abandon littéraire. La réception de ces oeuvres à tendance à passer outre la réalité féminine telle que posée par la poésie et ainsi ne réalise pas le rêve formulé dans le texte. Ceci a pour effet de provoquer un repli définitif de la femme poète sur elle-même. L'interruption de la trajectoire poétique est généralement le résultat d'un manque d'appui et de réseau, ainsi que le fruit d'un investissement non exclusif dans la carrière poétique. Grâce à leur position sociale privilégiée, celles qui envisagent dès leur jeunesse la carrière poétique/littéraire comme telle et abordent franchement la poésie (sans mélange générique) arrivent à se créer une place. En outre, durant ces décennies, deux alternatives s'offrent aux femmes pour justifier la professionnalisation de l'écriture : la voie des arts et, dans le meilleur des cas, la « vocation » littéraire. Il faut attendre la fin des années 1940 pour qu'adviennent des vocations autonomes. Celles-ci marquent une mutation sociale qui s'affirmera avec le temps.

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