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Étude de l'influence des caractéristiques du contexte social des mères sur la survenue de faible poids pour l'âge gestationnel chez les nouveaux-nés du Québec (2000-2008)Savard, Nathalie 20 April 2018 (has links)
Introduction - Les objectifs de cette thèse étaient d’identifier des facteurs de risque contextuels du faible poids pour l’âge gestationnel (SGA) à la naissance et d’évaluer l’impact des interventions prénatales offertes au Québec pour réduire l’effet d’un contexte défavorable. Méthodologie - Une étude observationnelle a été réalisée entre 2000 et 2008. Elle a intégré l’information contextuelle disponible dans les données de l’« Enquête de santé dans les collectivités canadiennes », des recensements et des naissances (insécurité alimentaire, activité physique, soutien social, contacts sociaux, consommation de fruits et légumes, tabagisme et revenu des résidents sur leur territoire de résidence) ainsi que l’information individuelle du registre des naissances du Québec (statut matrimonial, scolarité et pays de naissance). L’impact des interventions prénatales a ensuite été évalué selon l’intensité avec laquelle l’intervention était prodiguée chez les mères, pour des naissances survenues de 2006 à 2008. Les associations entre le SGA et les variables agrégées ont été évaluées à l’aide des rapports de cotes (OR) bruts et ajustés issus de régressions logistiques multiniveau (méthode GEE). Résultats - L’étude incluait 667 254 couples mères-enfants vivant sur 143 territoires . La résidence des mères sur un territoire où il y avait de nombreuses personnes sédentaires et sur un territoire où il y avait de modérément ou beaucoup de personnes en insécurité alimentaire était associée au grand retard de croissance. La résidence sur un territoire où la quantité de contacts sociaux était modérée était associée à un risque de SGA plus faible. Les mères éligibles aux interventions prénatales étaient plus à risque de SGA. Les interventions semblaient protectrices du SGA; cet effet était plus important plus les soins fournis sur le territoire de résidence étaient intenses. Conclusion - La sédentarité, l’insécurité alimentaire et les contacts sociaux des résidents sont associés à un risque accru de faible poids pour l’âge gestationnel après prise en considération de plusieurs facteurs individuels et du contexte du milieu de vie. L’intervention prénatale réalisée chez les mères jeunes et défavorisées est associée à une réduction plus ou moins importante de la fréquence de SGA chez les nouveaux-nés selon l’intensité des soins fournis sur le territoire de résidence. / Objective - Our goal is to broaden knowledge about risk factors of small for gestational age (SGA) birth and to contribute to the assessment of benefits of prenatal interventions offered in Quebec. Methodology - An observational study was conducted between 2000 and 2008. The study included contextual information available in the “Canadian Community Health Survey”, in censuses and in birth data from Quebec’s birth registry (food insecurity, physical activity, social support, consumption of fruits and vegetables, smoking and income of residents on their territory of residence) as well as individual information from Quebec’s birth registry (marital status, education and country of birth of mothers). The benefits of the prenatal interventions were then evaluated accordingly to the intensity of interventions given to births from 2006 to 2008. Associations between SGA and variables from the social context were assessed with crude and adjusted odds ratios (OR) from multilevel logistic regression models (GEE). Results - The study included 667 254 mothers and infants living on 143 territories . Mothers from territories with numerous sedentary residents and mothers from territories with high or intermediate number of residents experiencing food insecurity were more likely to have a very SGA infant. Mothers from a territory with an intermediate proportion of married residents were less likely to have a very SGA infant (OR9=0.9; 95% CI=[0.9; 1.0]). Eligible mothers to the prenatal interventions were more likely to have SGA birth. However, those mothers seemed protected from SGA birth when they lived in territories where the care was intense (four to six food interventions plus multi-component intervention) as opposed to mothers from territories with middle or low intensity of care (one to two or three food interventions plus multi-component intervention). Conclusion - The levels of sedentarity, food insecurity and scarcity of social contacts of the residents are associated with SGA birth even after accounting for major factors from the individual and from the context. The high intensity with which the territory provides food interventions to eligible women is associated with a lower risk of SGA birth.
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Relations entre l'extrême prématurité, le très petit poids de naissance et les problèmes de comportements chez les enfants d'âge scolaireBouffard, Christine 01 February 2022 (has links)
La présente étude avait pour objectif de comparer les problèmes de comportements à l'âge scolaire d'enfants nés extrêmement prématurés (< 28 semaines) et de très petit poids (< 1500 grammes) à ceux d'enfants nés à terme et de poids normal. Au total, 28 garçons et filles de 6 à 8 ans, nés à l'Hôpital Sainte-Justine entre 1987 et 1989, et 52 enfants témoins appariés en classe selon le statut de naissance, le sexe, le nombre d'années de scolarité de la mère, le revenu familial annuel brut et l'âge de l'enfant cible, participent à l'étude. Les enfants participants répondaient à une mesure sociométrique évaluant les comportements sociaux de leurs pairs en milieu scolaire, mesure basée sur le RCP (Masten, Morison & Pelligrini, 1985), le PEI (Pekarik, Liebert, Weintraub & Neale, 1976) et le PNI (Perry, Kusel & Perry, 1988). Des questionnaires sont également administrés aux enseignants (TRF; Achenbach & Edelbrock, 1986) et aux parents (CBCL; Achenbach & Edelbrock, 1983). Les résultats révèlent que les pairs perçoivent davantage de problèmes de comportements de type intériorisé, tel que le retrait passif, et plus de victimisation chez les enfants nés extrêmement prématurés et de très petit poids que chez les enfants témoins. La discussion suggère que les problèmes neurologiques mineurs non contrôlés puissent avoir une certaine influence sur la manifestation des problèmes de comportements à l'âge scolaire.
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Les impacts à long terme de la méthode mère kangourou sur le fonctionnement cognitif et attentionnel de jeunes adultes de faible poids de naissanceRopars, Stéphanie 23 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / Parmi les conséquences associées aux naissances de faibles poids (≤ 2500 g) et à la prématurité (< 37 semaines gestationnelles), les atteintes cognitives et attentionnelles sont aujourd’hui l’une des plus importantes. En effet, la diminution du taux de mortalité infantile et de l’incidence des handicaps majeurs grâce aux avancées médicales récentes, ont contribué à augmenter l’occurrence des déficits cognitifs et attentionnels chez ces enfants. Afin de pallier à cette nouvelle réalité, des interventions périnatales centrées sur l’importance du contact maternel comme agent protecteur du développement neurocognitif ont été développées. Parmi celles-ci, la méthode mère kangourou (MK) a démontré des bienfaits quant au fonctionnement cognitif global de jeunes enfants. Ce mémoire doctoral a permis de démontrer que les bienfaits cognitifs sont encore observables au début de l’âge adulte, en plus de favoriser le processus d’attention soutenue. Toutefois, la MK bénéficierait seulement aux adultes qui présentaient une vulnérabilité neurologique au moment de son application. / Cognitive and attentional impairments are now known to be among some of the most important consequences associated with low birth weight (≤ 2500 g) and preterm birth (< 37 gestational weeks). Indeed, due to recent medical advances, lower rates in infant mortality and major physical handicaps have lead to the increased prevalence of cognitive and attention deficits in low birth weight children. To overcome this new reality, perinatal interventions focused on promoting maternal contact as a protective agent of neurocognitive development were developed. The kangaroo mother care method (KMC), for instance, has demonstrated important benefits on the overall cognitive functioning of infants. This thesis demonstrated that such cognitive benefits remain evident in early adulthood, in addition to promoting the process of sustained attention. However, KMC was found to only benefit adults who exhibited neurological vulnerability at the time of its application.
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Le petit poids de naissance à terme en milieu rural sahélien: importance, déterminants et conséquences / Low birth weight at term in rural sahelian area: importances, determinants and consequences.Kabore, Patrick C.W.O. 29 June 2009 (has links)
Du fait de son impact sur la morbidité et la mortalité infantile, ainsi que de ses implications sur la santé à l’âge adulte, le petit poids de naissance constitue un problème majeur de santé publique. Le Burkina Faso, pays sahélien enclavé au cœur de l’Afrique occidentale est classé dans le groupe des pays pauvres très endettés et présente une forte prévalence de petit poids de naissance, imputable dans la majorité des cas au retard de croissance intra-utérine. Le contexte de ce travail, réalisé en milieu rural, se caractérise par une situation socioéconomique précaire se traduisant par un faible niveau des indicateurs de l’état de santé et une faible accessibilité aux services sociaux de base.<p><p>Objectifs, hypothèses<p>Ce travail repose sur les hypothèses que les facteurs socioéconomiques influencent la survenue du petit poids de naissance et que le petit poids de naissance a un impact négatif sur la croissance et la survie au cours de la première année de vie. <p>Ce travail s’est fixé pour objectifs de :<p>•connaître l’importance du petit poids de naissance à terme ;<p>•analyser les déterminants du petit poids de naissance ;<p>•proposer un score pour l’identification des femmes enceintes à risque de mise au monde d’un enfant de petit poids ;<p>•identifier les facteurs influençant la croissance des enfants nés de petit poids ;<p>•étudier l'impact du déficit pondéral à la naissance sur la morbidité et la mortalité infantile ;<p>•formuler des recommandations pour la prévention et la prise en charge du petit poids de naissance en milieu défavorisé dans le but d’orienter les stratégies de réduction de la mortalité infantile.<p><p>Méthodologie<p>Trois types d’études ont été réalisés:<p>•une étude de cohorte rétrospective portant sur 435 enfants dans le but d’explorer les facteurs de risque, la croissance, le statut nutritionnel et la mortalité des enfants nés de petit poids de naissance à terme.<p>•Une étude transversale portant sur 1013 naissances vivantes à terme qui a permis de déterminer la fréquence du petit poids de naissance et d’analyser les facteurs associés qui lui étaient associés.<p>•Une étude de cohorte prospective au cours de laquelle les 1013 enfants enrôlés dans l’étude transversale ont été suivis afin d’analyser leur croissance et leur survie au cours des 12 premiers mois de vie.<p><p>Principaux résultats <p>•Le petit poids de naissance représente 15,8% des naissances à terme. <p>•Le sexe féminin est prédominant chez les enfants de petit poids.<p>•Les facteurs sociodémographiques associés au petit poids de naissance sont essentiellement des caractéristiques sociodémographiques maternelles :le jeune âge de la mère (moins de 20 ans), le faible niveau d’instruction, le mauvais état nutritionnel et la faible accessibilité géographique aux structures de santé.<p>•Les facteurs obstétricaux associés au petit poids sont :la primiparité, la survenue de vomissements gravidiques, l’exécution de travaux champêtres et une charge de travail plus importante en cours de grossesse.<p>•Le score proposé pour l’identification des femmes à risque a un pouvoir de discrimination acceptable et présente une bonne stabilité et une faible marge d’erreur de prédiction.<p>•Indépendamment de la catégorie de poids à la naissance, tous les enfants demeurent en dessous des médianes des courbes de référence internationales pour l’ensemble des indices nutritionnels entre 0 et 12 mois. <p>•Malgré des gains plus importants mais de façon non significative, les enfants de PPN montrent une incapacité à combler leur retard en taille et en poids.<p>•Le PPN est associé à un risque significativement plus élevé de retard de croissance et d’insuffisance pondérale au cours de la première année de vie.<p>•Le petit poids de naissance et la non-complétude de la consultation prénatale étaient associés à un risque deux fois plus important de décès. <p>•L’état nutritionnel à l’âge de 3 mois ainsi qu’à l’âge de 6 mois joue un rôle plus important dans la survie chez les enfants de PPN que chez les enfants nés de poids normal.<p><p> <p>Conclusions<p>Les solutions au problème du petit poids de naissance impliquent un paquet d’interventions intégrant des stratégies avant, pendant et après la grossesse et des programmes de prise en charge ciblant les enfants de petit poids après leur naissance. Il s’agit prioritairement de :<p>•l’information et de la sensibilisation des populations pour un meilleur suivi de la grossesse et une complétude de la consultation prénatale ;<p>•l’adoption de pratiques et d’habitudes en faveur d’une alimentation équilibrée des femmes enceintes ;<p>•un plaidoyer pour un allègement de la charge de travail des femmes enceintes ;<p>•l’utilisation de méthodes opérationnelles pour l’identification des femmes à risque ;<p>•l’amélioration de la qualité des prestations de surveillance de la grossesse ;<p>•la redéfinition du contenu et des protocoles des programmes de suivi et de promotion de la croissance des jeunes enfants avec une attention particulière pour les enfants nés de petit poids ;<p>•la lutte contre certaines pratiques sociales comme les mariages précoces et les grossesses chez les adolescentes et les femmes de moins de 20 ans ;<p>•la promotion de la scolarisation des jeunes filles et l’alphabétisation des mères ;<p>•l’amélioration de l’état nutritionnel de la population ;<p>•la réalisation d’études pour évaluer l’impact de certains déterminants et interventions sur l’incidence du petit poids et le devenir des enfants nés avec un handicap pondéral :rôle de l’infection palustre, interventions nutritionnelles ciblant les enfants de petit poids, apports nutritionnels pendant la grossesse.<p><p>Summary<p><p>Due to its impact on infant morbidity and mortality, and its effects on adult’s health, low birth weight (LBW) is a major issue in the public health sector. Burkina Faso, a Sahelian country land-locked in the heart of West Africa is listed among the heavily indebted poor countries, with a high prevalence of Low Birth Weight, caused in most cases by intra uterine growth retardation. The context of the current study, conducted in urban area, is characterised by a poor socio-economic situation resulting in weak health indicators and difficult access to the basic social services.<p><p>Objectives, assumptions<p><p>The study is based o the assumptions that socio-economic factors have an influence on the occurrence of Low Birth Weight and that Low Birth Weight has a negative impact on growth and survival during the first year of the infant.<p>The study has the following objectives:<p>•To assess the importance of low birth weight a term;<p>•To analyse the determinant factors of low birth weight;<p>•To suggest a classification for the identification of pregnant women at risk of giving birth to low birth weight infants ;<p>•To identify factors which have an impact on the growth of low birth weight children ;<p>•To look at the impact of body weight deficiency at birth on infant morbidity and mortality ;<p>•To give recommendations on the prevention and treatment of low birth weight children from underprivileged background with the aim to orientate strategies for infant mortality reduction.<p><p>Methodology<p>Three types of studies were conducted:<p>•A retrospective cohort study of 435 children aiming at exploring risk factors, growth, nutritional status, and mortality of low birth weight infants in the long run.<p>•A cross-sectional study of 1013 live full-term births, which led to determining the frequency of low birth weight and at analysing associated factors which are linked to low birth weight.<p>•A prospective cohort study during which the 1013 children taken into consideration for the cross-sectional study were followed up so as to analyse their growth and survival all along the first 12 months of their life.<p><p>Main results<p>•Low birth weight represents 15.8% of full-term births.<p>•Female babies are predominant among low birth weight babies.<p>•Socio-demographic factors linked to low birth weight are mainly maternal socio-demographic characteristics: young mother (below 20 years old), low educational level, poor nutritional status and limited geographical access to health infrastructures.<p>•Obstetrical factors linked to low birth weight are the following: primiparity, occurrence of vomiting during pregnancy, field work and a heavier workload during pregnancy.<p>•The suggested classification for the identification of women at risk proves to have an acceptable power of discrimination and shows good stability and limited margin of error for prediction.<p>•Regardless of weight categories at birth, all children remain below medians of international reference curves for all nutritional indicators between 0 and 12 months. <p>•In spite of more important but not significant weight gains, LBW children prove not to be able to catch up on height and weight.<p>•LBW is linked to a significantly higher risk in growth retardation and weight deficiency during the newborn’s first year of life.<p>•LBW and non-complete antenatal visits are linked to a death risk multiplied by two.<p>•The nutritional status at the age of 3 months and 6 months old plays a more important role in the survival in LBW children than in children born with normal weight.<p><p>Conclusions<p>Solutions to LBW imply a package of interventions which should integrate strategies before, during and after pregnancy, together with treatment programmes targeting LBW children after their birth. In priority, these are:<p>•Information and awareness given to population for a better follow-up of pregnancies and complete cycles antenatal visits ;<p>•New practices and habits to be taken on favouring a balanced diet of pregnant women ;<p>•Advocacy actions aiming at reducing the workload of pregnant women ;<p>•The use of operational methods to identify women at risk ;<p>•Improving the quality of monitoring of pregnancy; <p>•Redefined content and procedures of monitoring programs and promoting young children growth, with particular focus on LBW children ;<p>•The fight against some social practices such as early marriages and pregnancies of teenagers and women below 20 years;<p>•The promotion of school education for young girls and literacy for mothers ;<p>•Improving the nutritional status of the population;<p>•The realisation of studies to assess the impact of some determinant factors and interventions on the occurrence of low birth weight and on the future of children born with weight deficiency: role of malaria, nutritional interventions targeting LBW children, nutritional intakes during pregnancy<p> / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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