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Elargissement de la base génétique de l'arachide cultivée (Arachis hypogaea) : applications pour la construction de populations, l'identification de QTL, et l'amélioration de l'espèce cultivée / Broadening the gene pool of cultivated peanut (Arachis hypogaea) : application for population development, QTLs mapping and breedingFonceka, Daniel 10 December 2010 (has links)
L'arachide (Arachis hypogaea L.) est une plante allotétraploïde (2n = 4x = 40) issue d'un événement récent d'hybridation entre deux espèces sauvages suivi d'un doublement spontané des chromosomes. La variabilité génétique existant dans le compartiment cultivé est faible. Les espèces diploïdes sauvages apparentées à l'arachide cultivée représentent un important réservoir d'allèles nouveaux utilisables pour élargir le pool génique du cultigène. L'objectif général de cette thèse est d'augmenter les marges de progression en amélioration de l'arachide par recours aux ressources génétiques sauvages. Nous avons développé une population BC1F1 à partir du croisement entre Fleur11 et un amphidiploïde synthétique (A. ipaensis x A. duranensis)x4 qui associe les génomes des plus probables progéniteurs sauvages de l'espèce cultivée. Nous avons d'abord construit une carte génétique comprenant 298 loci positionnés sur 21 groupes de liaison avec une taille totale de 1843.7 cM. Nous avons ensuite conduit une analyse AB-QTL pour plusieurs caractères impliqués dans la productivité, l'adaptation et la domestication de l'arachide. Au total, nous avons cartographié 95 QTL. Pour plusieurs QTL, les effets positifs sont associés aux allèles provenant des espèces sauvages. Nous avons aussi identifié trois régions du génome qui portent des empreintes de la domestication. Nous avons enfin développé une population de 122 lignées d'introgression à l'aide d'une stratégie de sélection assistée par marqueurs. L'ensemble des groupes de liaison sont couverts avec des frag ments chevauchants, issus des donneurs sauvages, d'une taille moyenne de 39.2 cM et chaque lignée comprend en moyenne 1.2 fragments. Nous avons par ailleurs discuté l'utilisation de cette collection de lignées d'introgression pour des applications de sélection et de recherche. Nos résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour l'amélioration de l'arachide par croisement avec les espèces sauvages apparentées. / Peanut (Arachis hypogaea L.) is considered to be an allotetraploid (2n = 4x = 40) originated from a single hybridization event between two wild diploids followed by spontaneous chromosomes duplication. Cultivated peanut harbours a limited genetic diversity. Peanut wild relatives represent an important source of novel alleles that could be used to broaden the gene pool of the cultigen. The general objective of this work is to enhance the rate of progress in peanut breeding using wild species resources.We developed a BC1F1 population from the cross between Fleur11 and a synthetic amphidiploid (A. ipaensis x A. duranensis)x4 that combines the genomes of the most probable wild progenitors of the cultigen. We first developed a SSR based genetic map of 298 loci on 21 linkage groups, spanning a total map distance of 1843.7 cM. We then conducted a detailed AB-QTL analysis for several traits involved in peanut productivity and adaptation as well as in the domestication syndrome. We mapped a total of 95 QTLs. About half of the QTL positive effects were associated with alleles of the wild parents and several QTLs involved in yield components were specific to the water-limited treatment. We identified three genomic regions which bear footprints of domestication. We finally developed, through a marker assisted backcross strategy, an exotic introgression library of 122 lines. This population, which has in average 1.2 fragments per line, allows covering all linkage groups with overlappi ng wild donor fragments of in average 39.2 cM length. The utilization of the exotic introgression lines library for breeding and research is discussed. Our findings open new avenues for peanut improvement using wild relatives.
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Impact du niveau de ploïdie et de l’évolution des génomes sur le contrôle de la fréquence et de la distribution des évènements de recombinaison chez les Brassicas / Impact of ploidy level and genome evolution on the control of the frequency and distribution of recombination events in BrassicasPelé, Alexandre 10 November 2016 (has links)
La recombinaison méiotique via les Crossing-Overs (COs) est le principal mécanisme permettant le brassage de la diversité génétique. Cependant, le nombre et la position des COs entre paires de chromosomes homologues sont strictement régulés, limitant la séparation des loci en sélection variétale. Dans le cas du colza B. napus, l’utilisation d’allotriploïdes (AAC, 2n=3x=29), issus du croisement entre le colza (AACC, 2n=4x=38) et l’un de ses progéniteurs B. rapa (AA, 2n=2x=20), permet d’augmenter considérablement le nombre de COs entre chromosomes homologues A. L’objectif de cette étude était de déterminer les conséquences d’une telle variation sur la distribution des COs le long des chromosomes ainsi que d’identifier des facteurs régulant ce phénomène. Suite à la production et à la caractérisation cytogénétiques d’hybrides F1 présentant différents caryotypes, la recombinaison homologue a été évaluée par des analyses génétiques via des marqueurs SNPs physiquement ancrés sur l’ensemble duNous avons montré que l’addition du génome C chez les allotriploïdes conduit toujours à (1) la formation de COs surnuméraires, dont le nombre varie fonction des méioses mâle/femelle et du fond génétique, (2) une modification des profils de recombinaison, notamment au voisinage des centromères, et (3) une réduction de l’intensité d’interférence. De plus, nous avons révélé que le contrôle génétique de ces variations est imputé à des chromosomes C spécifiques et aurait divergé dans un contexte polyploïde. Nous avons donc identifié un levier permettant d’optimiser le brassage de la diversité gén / Meiotic recombination via crossovers (COs) is the main mechanism responsible for mixing genetic diversity. However, the number and position of COs between the pairs of homologous chromosomes are strictly regulated, limiting the loci separation in plant breeding. In the case of the rapeseed B. napus, the use of allotriploids (AAC, 2n=3x=29), resulting from the cross between rapeseed (AACC, 2n=4x=38) and one of its progenitors B. rapa (AA, 2n=2x=20), allows a substantial increase of the number of COs between homologous A chromosomes. The objective of this study was to determine the consequences of such a variation on the distribution of COs along the chromosomes and to identify factors regulating this phenomenon. Following the production and cytogenetic characterization of F1 hybrids with different karyotypes, homologous recombination was assessed by genetic analyzes via SNPs markers physically anchored on the whole A genome.We showed that the additional C genome in allotriploids always leads to (1) the formation of extra COs, for which the number depends on the male/female meiosis and the genetic background, (2) the modification of the recombination landscapes, especially in the vicinity of centromeres, and (3) the decrease of CO interference. In addition, we revealed that the genetic control of these variations is assigned to specific C chromosomes and could have evolved in a polyploid context. We have therefore identified a way to optimize the shuffling of genetic diversity in rapeseed breeding.
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