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Effets de six pesticides à toxicité réduite sur deux acariens prédateurs (Acari : Phytoseiidae)Lefebvre, Maxime 12 1900 (has links) (PDF)
En programme de lutte intégrée (PLI), les pesticides visant la répression des insectes ravageurs doivent s'agencer avec la lutte biologique qui s'y déroule. La description de l'impact des pesticides utilisés est donc essentielle pour la conservation des agents de lutte biologique en vergers. Dans cette étude, les effets toxicologiques de six nouveaux pesticides à base de spinetoram, novaluron, spirotetramat, chlorantraniliprole, flubendiamide et clothianidin sont décrits, envers les acariens prédateurs Galendromus occidentalis (Nesbitt) et Neoseiulus fallacis (Garman). Réalisés en laboratoire, les épreuves biologiques sont effectués en condition d'exposition extrême, où les toxicités de contact et résiduelle ont été évaluées sur l'éclosion des œufs, le stade larvaire, les femelles adultes et la fécondité. Le spinetoram et le spirotetramat se révèlent toxiques dans la majorité des tests réalisés. La concentration appliquée en verger du spinetoram est 34,33 fois supérieure à la valeur de la CL50 chez G. occidentalis et 14,02 fois supérieure chez N. fallacis. Le novaluron est néfaste aux larves des deux espèces. Le clothianidin démontre une toxicité intermédiaire généralisée, plus prononcée chez N. fallacis. Le flubendiamide et le chlorantraniliprole ne sont pas toxiques, à l'exception de ce dernier sur des larves de G. occidentalis. Le spinetoram et le spirotetramat devraient être évités en PLI en présence de ces acariens prédateurs. À ceux-ci s'ajoute le clothianidin en présence de N. fallacis. La tolérance de ces deux Phytoseiidae devra être vérifiée sur le terrain concernant le novaluron, en plus du chlorantraniliprole et le clothianidin spécifiquement pour G. occidentalis. L'étude démontre la compatibilité du flubendiamide avec les deux espèces et du chlorantraniliprole avec N. fallacis. Ces connaissances essentielles permettront de mieux gérer l'utilisation de ces produits en PLI et ainsi conserver ces agents efficaces de lutte biologique dans nos vergers.
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Dípteros frugívoros (Tephritidae e Lonchaeidae) na região de Mossoró/Assu, Estado do Rio Grande do Norte. / Frugivorous dipterans (tephritidae and lonchaeidae) in the Mossoró/Assu, state of Rio Grande do Norte.Araujo, Elton Lucio de 08 March 2002 (has links)
A região de Mossoró/Assu (RN), localizada no semi-árido, destaca-se pela produção e exportação de frutas, principalmente o melão Cucumis melo e a manga Mangifera indica. Portanto, este trabalho teve como objetivo conhecerer vários aspectos relacionados as moscas-das-frutas (Dip.; Tephritidae) e aos lonqueídeos (Dip.; Lonchaeidae) nessa região. Após dois anos de coletas, em armadilhas McPhail e frutos, foram detectadas dez espécies de tefritídeos e uma única de lonqueídeo Neosilba pendula (Bezzi). As moscas-das-frutas mais comuns foram Anastrepha zenildae Zucchi, A. obliqua (Mcquart) e Ceratitis capitata (Wied.). As maiores infestações foram observadas em frutos de juá Ziziphus joazeiro (Rhamnaceae) e kunquat Fortunella sp. (Rutaceae). Em alguns meses do ano, A. zenildae foi considerada praga em pomares de goiaba Psidium guajava (Myrtaceae). A população de adultos, a disponibilidade do hospedeiro, a precipitação pluvial e a temperatura, foram os fatores que mais influenciaram os níveis de infestação das espécies de Anastrepha em frutos de goiaba. Neosilba pendula apresentou baixos níveis de infestação nas frutíferas da região, mas foi considerada um importante invasor primário de frutos de acerola Malpighia emarginata (Malpighiaceae). Três espécies de parasitóides (Braconidae) foram obtidos dos pupários das moscas-das-frutas, sendo Doryctobracon areolatus (Szépligeti) o mais comum. / The Mossoró/Assu region (RN), located in a semi-arid zone, is important as a center of fruit production and export, especially melons, Cucumis melo, and, mangoes, Mangifera indica. Thus, the objective of the present study was to investigate several aspects related to fruit flies (Dip.; Tephritidae) and lonchaeids (Dip.; Lonchaeidae) in this region. After two years of collection with McPhail traps and reared from fruits, ten tephritid species and a single lonchaeid species, Neosilba pendula (Bezzi), were detected. The most common fruit flies were Anastrepha zenildae Zucchi, A. obliqua (Mcquart), and Ceratitis capitata (Wied.). The highest infestation levels were observed on 'juá' fruits, Ziziphus joazeiro (Rhamnaceae) and on kumquats, Fortunella sp. (Rutaceae). In some months of the year, A. zenildae was considered as a pest in guava, Psidium guajava (Myrtaceae), orchards. Adult population, host availability, rainfall and temperature were the factors that most influenced the levels of guava fruit infestation by Anastrepha species. Neosilba pendula showed low infestation levels on fruit trees of region, but was considered as an important primary invader of "acerola", Malpighia emarginata (Malpighiaceae). Three parasitoid species (Braconidae) were obtained from fruit fly puparia, the most common being Doryctobracon areolatus (Szépligeti).
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Études biologiques et toxicologiques de pesticides utilisés en pomiculture québécoise sur le prédateur acarien anystis baccarum(L.) et analyse critique des dispositifs d'évaluation canadien et américain de la toxicité des pesticidesLaurin, Marie-Claude January 2007 (has links) (PDF)
Au Québec, plus d'une vingtaine de ravageurs prépondérants et occasionnels et plus d'une dizaine de maladies fongiques s'attaquent à la culture du pommier. Afin de lutter contre ces organismes nuisibles dans le but d'éviter des pertes trop importantes, les pomiculteurs ont recours à la lutte chimique. Les vergers de pommiers québécois reçoivent en moyenne de 11 à 15 traitements de pesticides annuellement. Or, tous ces produits ne sont pas sans conséquences pour les organismes non ciblés. Certains affectent grandement les populations de prédateurs et parasites présents qui autrement participeraient à la lutte biologique du verger et diminueraient ainsi l'utilisation subséquente de pesticides. Anystis baccarum (L.), un prédateur acarien peu connu, est un bon exemple. Des études biologiques exploratoires ont permis de déterminer que ce dernier a la capacité de s'attaquer à des ravageurs présents dans les vergers, et ce, tout au long de la saison. Il est cependant presque absent des vergers commerciaux où le recours aux pesticides est fréquent. Des études de toxicité résiduelle dont les résultats ont été publiés dans deux journaux scientifiques ont permis de démontrer la toxicité très élevée de certains pesticides utilisés dans les vergers de pommiers commerciaux sur ce prédateur. Ainsi, leur utilisation entraîne une éradication quasi totale de la population présente.
L'extrême toxicité de certains des pesticides testés relativement à la concentration recommandée dans les vergers envers ce prédateur soulève une inquiétude quant à leur toxicité humaine et environnementale. L'évaluation de la toxicité des pesticides, première étape de l'évaluation du risque, effectuée par les fabricants et présentée aux agences de réglementation à des fins d'homologation, est un processus scientifique qui comporte un nombre important de failles. Les protocoles adoptés et les mesures de toxicité utilisées, les hypothèses non vérifiées, le manque de représentativité dans les études écotoxicologiques entre les espèces testées et les régions où sont utilisés les produits, le manque de connaissances scientifiques quant à la validité de l'extrapolation des résultats des tests effectués chez les animaux aux humains, les effets sous-létaux qui, loin d'être négligeables, ne sont pas évalués, etc. démontrent que l'évaluation du risque de ces pesticides ne peut adéquatement rendre compte des dangers de ces produits pour l'humain et pour l'environnement. De plus, l'analyse de l'état des connaissances des agences de réglementation canadienne et américaine permet de constater que des pesticides sont homologués sans que toutes les études exigées soient présentées. On utilise donc des pesticides dans les vergers de pommiers québécois qui sont hautement toxiques pour les insectes et acariens bénéfiques. On nuit ainsi grandement à la biodiversité et à l'équilibre de l'écosystème. Par ailleurs, les agences de réglementation ne détiennent pas toutes les informations quant à la toxicité humaine et environnementale de ces pesticides. De plus, la validité des résultats des études évaluant leur toxicité est très discutable. Bien que la science ait considérablement avancé depuis l'arrivée sur le marché des pesticides, les dispositifs actuels d'évaluation de la toxicité de ces produits demeurent parsemés d'incertitudes. N'est-ce pas un exemple concret où le principe de précaution qui stipule qu'en cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l'absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l'adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l'environnement? En ce sens, notre étude de certains pesticides interroge très sérieusement la rigueur avec laquelle le mandat de protection de la santé publique et environnementale est rempli par les instances gouvernementales concernées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Anystis baccarum, Pomiculture, Pesticides, Toxicité humaine, Écotoxicité, Évaluation du risque.
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Une approche intégrée et écosystémique de la gestion normative des risques sur l'environnement et la santé, liés à l'utilisation de pesticides en agriculture : le cas de la pomiculture au QuébecMartin, Julie January 2008 (has links) (PDF)
Aujourd'hui, la lutte aux ravageurs de culture se fait par des traitements avec des pesticides. La lutte doit tenir compte de structures agricoles caractérisées par la grande exploitation, la mécanisation des procédés et la monoculture. Du DTT au Round-Up, l'industrie pétrochimique a développé une centaine de milliers de produits dont les pesticides qui par leur persistance dans les compartiments environnementaux de l'eau, l'air, le sol et les aliments ont eu des effets cancérigènes sur l'être humain en s'attaquant à ses systèmes nerveux, reproducteurs et de la peau. Ces effets soupçonnés depuis les années '60 sont aujourd'hui bien documentés. En réponse à la dégradation de la qualité de l'environnement et de la santé, les gouvernements ont élaboré des politiques, des programmes, des lois et des règlements. Ceux-ci ciblent la réduction, voire l'élimination, à long terme des risques causés par l'utilisation de pesticides en agriculture. La recherche a ainsi pour objectifs de décrire le système social d'acteurs impliqués dans la gestion des risques sur l'environnement et la santé de l'utilisation de pesticides dans le cas de la pomiculture au Québec, et d'en déterminer les limites de fonctionnement. Après le dépouillement des sources documentaires d'archives portant sur les normes touchant les pesticides dans ce domaine de l'agriculture, une douzaine de documents offrant une représentation sociologique du système d'acteurs en cause ont été sélectionnés. Une analyse de contenu du matériel a été effectuée à partir de l'élaboration d'une grille d'analyse inspirée du modèle systémique interactionniste de Prades qui représente quatre sous-systèmes sociaux (représentants du pouvoir économique, des élus, des experts et de la société civile). S'appliquant par catégorie d'acteurs, notre grille d'analyse se base sur une approche de gestion intégrée et écosystémique et met l'accent sur les éléments cognitifs, les éléments procéduraux et la logique communicationnelle du système d'acteurs impliqué. Cette grille est structurée selon les six variables suivantes: les facteurs de pression, d'état et de réponse ainsi que les mesures d'adaptation, de précaution et d'atténuation. Le traitement des données a été effectué selon une analyse des Forces -Faiblesses Opportunités
-Contraintes. Nous concluons que chaque acteur possède une vision partielle de la question et que de ce fait il existe des problèmes de communication dans le système social d'acteurs qui rendent difficile la gestion normative des risques. Nous proposons donc une vision globale et interdisciplinaire qui serait apportée par un modèle de gestion intégrée et écosystémique des risques sur l'environnement et la santé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gestion intégrée et écosystémique, Principe de précaution, Communication entre acteurs, Risques sur l'environnement et la santé.
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Dípteros frugívoros (Tephritidae e Lonchaeidae) na região de Mossoró/Assu, Estado do Rio Grande do Norte. / Frugivorous dipterans (tephritidae and lonchaeidae) in the Mossoró/Assu, state of Rio Grande do Norte.Elton Lucio de Araujo 08 March 2002 (has links)
A região de Mossoró/Assu (RN), localizada no semi-árido, destaca-se pela produção e exportação de frutas, principalmente o melão Cucumis melo e a manga Mangifera indica. Portanto, este trabalho teve como objetivo conhecerer vários aspectos relacionados as moscas-das-frutas (Dip.; Tephritidae) e aos lonqueídeos (Dip.; Lonchaeidae) nessa região. Após dois anos de coletas, em armadilhas McPhail e frutos, foram detectadas dez espécies de tefritídeos e uma única de lonqueídeo Neosilba pendula (Bezzi). As moscas-das-frutas mais comuns foram Anastrepha zenildae Zucchi, A. obliqua (Mcquart) e Ceratitis capitata (Wied.). As maiores infestações foram observadas em frutos de juá Ziziphus joazeiro (Rhamnaceae) e kunquat Fortunella sp. (Rutaceae). Em alguns meses do ano, A. zenildae foi considerada praga em pomares de goiaba Psidium guajava (Myrtaceae). A população de adultos, a disponibilidade do hospedeiro, a precipitação pluvial e a temperatura, foram os fatores que mais influenciaram os níveis de infestação das espécies de Anastrepha em frutos de goiaba. Neosilba pendula apresentou baixos níveis de infestação nas frutíferas da região, mas foi considerada um importante invasor primário de frutos de acerola Malpighia emarginata (Malpighiaceae). Três espécies de parasitóides (Braconidae) foram obtidos dos pupários das moscas-das-frutas, sendo Doryctobracon areolatus (Szépligeti) o mais comum. / The Mossoró/Assu region (RN), located in a semi-arid zone, is important as a center of fruit production and export, especially melons, Cucumis melo, and, mangoes, Mangifera indica. Thus, the objective of the present study was to investigate several aspects related to fruit flies (Dip.; Tephritidae) and lonchaeids (Dip.; Lonchaeidae) in this region. After two years of collection with McPhail traps and reared from fruits, ten tephritid species and a single lonchaeid species, Neosilba pendula (Bezzi), were detected. The most common fruit flies were Anastrepha zenildae Zucchi, A. obliqua (Mcquart), and Ceratitis capitata (Wied.). The highest infestation levels were observed on 'juá' fruits, Ziziphus joazeiro (Rhamnaceae) and on kumquats, Fortunella sp. (Rutaceae). In some months of the year, A. zenildae was considered as a pest in guava, Psidium guajava (Myrtaceae), orchards. Adult population, host availability, rainfall and temperature were the factors that most influenced the levels of guava fruit infestation by Anastrepha species. Neosilba pendula showed low infestation levels on fruit trees of region, but was considered as an important primary invader of "acerola", Malpighia emarginata (Malpighiaceae). Three parasitoid species (Braconidae) were obtained from fruit fly puparia, the most common being Doryctobracon areolatus (Szépligeti).
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