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The role of Amygdala in Conditioned Cue Preference learningNaeem, Maliha January 2009 (has links)
The Conditioned Cue Preference (CCP) task, which requires rats to differentiate between two widely separated locations on an 8-arm radial maze, was used to show that this ability is determined by a complex interaction between pre-exposure to the maze (without a reinforcer) and number of training trials (with a reinforcer). Lesion data suggested that the discrimination is learned by two parallel information processes involving different parts of the amygdala (together with other parts of the brain). When the rat has been pre-exposed to the maze, basolateral amygdala (BLA) mediates the CCP by associating neutral stimuli with the rewarding properties of the reinforcer (stimulus-outcome learning). When the rat has not been pre-exposed, the central amygdala (CeA) mediates the CCP by associating neutral stimuli with the responses elicited by the reinforcer (stimulus-response learning). Both of these pavlovian associations result in the identical arm discrimination in the CCP task. / Le Conditionnement par Préférence de Repères (CPR) demande aux rats de différencier deux endroits distincts et espacés dans un labyrinthe radial à huit branches. Ce type de conditionnement a été utilisé pour montrer que la capacité de différenciation est déterminée par une interaction complexe entre la pré-exposition au labyrinthe (sans renforcement) et le nombre de séances d'apprentissage (avec renforcement). Selon certaines études, la distinction entre les repères serait apprise par deux systèmes d'information parallèles impliquant différentes parties de l'amygdale (combinées à d'autres régions du cerveau). Lorsque les rats sont pré-exposés au labyrinthe, le noyau basolatéral de l'amygdale (BLA) influence le CPR en associant des stimuli neutres avec les propriétés motivantes du renforcement (apprentissage stimulus-résultat). Lorsque les rats ne sont pas pré-exposés au labyrinthe, le noyau central de l'amygdale (CeA) agit sur le CPR en associant des stimuli neutres à la réponse que suscite le renforcement (apprentissage stimulus-réponse). Ces deux types d'associations Pavloviennes résultent en une discrimination similare des branches dans le CPR.
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Sexual function impairment in women with systemic sclerosisKnafo, Ruby January 2011 (has links)
Systemic Sclerosis (SSc) is a rare autoimmune disease that is characterized by abnormal fibrotic processes that cause thickening of connective tissues, and affects multiple organ systems including the skin. Sexual impairment is often reported by women with SSc, but is rarely addressed in the scientific literature or by health providers. This research demonstrates that sexual impairment is as important a problem for women with SSc as it is for women with other illnesses where sexual impairment receives greater attention, and that pain is an important indicator of sexual function in women with SSc. Health providers should be aware of the symptoms of SSc that may be related to sexual impairment in their patients, and should be able to offer treatment strategies or referral if necessary. More research in needed to assess a full range of somatic, psychological, and scleroderma specific variables that may influence sexual function among women with SSc. / La sclérose systématique (SSc) se caractérise par un dysfonctionnement auto-immune et une fibrose diffuse qui occasionne un épaississement des tissues conjonctifs et qui a un effet sur de multiples organes. Le dysfonctionnement sexuel est souvent retrouvée chez les femmes atteintes de SSc, mais ceci n'est discuter qu'infréquement dans les revues scientifiques. Cette thèse démontre que le dysfonctionnement sexuel est un problème aussi important pour les femmes atteintes de SSc que pour les femmes atteintes d'autres maladies où le dysfonctionnement sexuel est plus mis en valeur. Cette thèse démontre également que la douleur est un indicatif important chez les femmes avec la SSc. Les professionnels de la santé devraient être au courant des symptoms de SSc reliés au dysfonctionnement sexuel chez leurs patients. Ils devraient aussi être capables de leur offrir un protocole de traitement. Plus d'attention au dysfonctionnement sexuel chez les femmes atteintes de SSc, ainsi qu'aux facteurs qui pourraient être relié au dysfonctionnement sexuel, est nécessaire.
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Dopamine and light: dissecting the effects on mood and motivational states in midly seasonal womenCawley, Elizabeth January 2012 (has links)
Monoamine neurotransmitters are thought to be involved in the pathophysiology of numerous mood disorders, including depression. While the focus during the past few decades has been on serotonin and noradrenaline, there is increasing evidence to suggest that dopamine (DA) may also play a significant role. In particular, one subclassification of depression, Seasonal Affective Disorder (SAD), presents with a symptom profile particularly suggestive of a hypoactive DA system. One of the first-line interventions for the treatment of SAD is bright light therapy. Interestingly, while the mechanism of action underlying the efficacy remains unknown, there is a growing body of evidence that monoamines are sensitive to fluctuations in light exposure and may be directly implicated. To investigate these interactions further we tested whether the mood and motivational effects of lowered DA, as produced by the acute phenylalanine/tyrosine depletion (APTD) method, may be prevented by bright light exposure. Healthy, mildly seasonal women were tested in either bright or dim light conditions. On separate test days they ingested, in a randomized and counterbalanced order, (i) a nutritionally balanced amino acid mixture and, (ii) a mixture deficient in the DA precursors phenylalanine and tyrosine. During each test day mood was assessed at 6 different time points using the Profile of Mood States. Motivation to seek monetary reward was assessed by performance on a progressive ratio breakpoint task. Data analysis yielded two primary findings. First, APTD led to lowered mood and motivational states resembling those seen in patients with SAD. Secondly, bright light exposure prevented the effects on mood but not energy levels or the motivation to work for a reward. These findings suggest that the effects of DA on motivational states are not secondary to lowered mood levels and that acute light exposure might diminish low mood states through non-DA related processes. / Les neurotransmetteurs monoamines sont soupçonnés d'être impliqués dans la physiopathologie de nombreux troubles de l'humeur, y compris la dépression. Bien que l'accent a été jusqu'à présent essentiellement sur la sérotonine et la noradrénaline, des éléments de preuve de plus en plus nombreux tendent à suggérer que la dopamine (DA) jouerait également un rôle important. En particulier, une sous-classification de la dépression, le trouble affectif saisonnier (SAD), présente un profil de symptômes particulièrement suggestif d'un système hypoactif DA. L'une des interventions premières pour le traitement de SAD est la luminothérapie. Alors que le mécanisme d'action sous-jacent de l'efficacité de ces traitements reste inconnu, un nombre croissant de preuves suggère que les monoamines sont sensibles aux fluctuations de l'exposition lumineuse et qu'ils pourraient directement être impliqués. Pour étudier ces interactions, nous avons testé l'hypothèse que les effets d'humeur et comportementaux de la baisse de DA produite par la méthode de déplétion aigüe de phénylalanine / tyrosine (APTD), peut être empêchée par exposition à la lumière vive. Des femmes en bonne santé et modérément saisonnières ont été testées dans des conditions de lumière soit vive soit sombre. Au court de journées distinctes et dans un ordre aléatoire et contrebalancé, ces femmes ont ingéré (i) un mélange nutritionnel équilibré en acides aminés et, (ii) un mélange pauvre en phénylalanine et tyrosine; tous deux précurseurs de DA. Tout au long de la journée de test, l'humeur a été évaluée à 5 points de temps différents en utilisant le Profile of Mood States. En outre, leur motivation à poursuivre une récompense monétaire a été évaluée à travers leur performance sur une tâche d'arrêt à ratio progressif. Les résultats ont révélé deux conclusions principales. Tout d'abord, le fait que la baisse de transmission de DA entraîne une baisse de l'humeur et de la motivation ressemblant à celle de patients atteints de SAD. Deuxièmement, l'exposition à la lumière vive a empêché les effets sur l'humeur, mais pas sur le niveau d'énergie ou la motivation de travailler pour une récompense. Ces résultats suggèrent que les effets de DA sur les états de motivation ne sont pas secondaires à des niveaux d'humeur abaissée, et que l'exposition aiguë à la lumière pourrait diminuer la basse humeur liée à la baisse de DA, et ce à travers des processus non reliés à DA.
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The effect of morphine dependance and withdrawel on morphine reward efficacy as evaluated by the intra-cranial self-stimulation rate-frequency functionHarvey-Lewis, Colin January 2010 (has links)
An important issue in the drug dependence literature is the extent to which dependence and withdrawal contribute to the motivational forces driving drug taking. One theory asserts that dependent individuals re-administer opiates primarily to remove the negative effects of withdrawal; a second theory predicts that administration of increasing doses is due to motivational desensitization to the acute rewarding effects of opiates. Studies of drug reward utilizing self-administration rates are hard to interpret because of the complex effects of tolerance and drug kinetics on response rate. Since rewards summate, the efficacy of drug rewards can be assessed by their effects on the rewarding effect of electrical brain stimulation. We examined the influence of morphine dependence on the function relating response rate to the pulse frequency of brain stimulation. The M50 index of this function assesses changes in reward efficacy independent of a drugs effect on performance. Rats were randomly assigned to one of 3 groups. A dependent (D) group that received a nightly subcutaneous dose of morphine of 30 mg/kg, a non-dependent (ND) group that received a nightly saline injection or a food deprivation (FD) group that also received nightly saline but food consumption was controlled to match the loss of body weight in the D group. Rats were tested to determine the M50 1-h and 3-h after doses of morphine, and 18+ hr after nightly injections - a time point during which dependent animals are in withdrawal. Doses tested in ascending order were 0mg/kg, 1 mg/kg, 3 mg/kg, 10 mg/kg and 30 mg/kg morphine s.c. administered once a day for three successive days. Morphine decreased the M50 to a dose ceiling after which higher doses caused less facilitation. Morphine 1 mg/kg and 3 mg/kg caused equivalent decrease in M50 in D, ND and FD rats but for D rats the ceiling was shifted up to 10mg/kg. The morphine dose-response curve was otherwise the same in D, ND and FD rats. Additionally, with / Un important point dans l'étude de la dépendance aux drogues dures est l'ampleur avec laquelle le syndrome de manque contribue aux forces motivationnelles qui incitent a la consommation de drogues. Une théorie suggère que le consommateur accro aux drogues continue la consommation d'opiacées principalement pour alléger les effets de manque ; une deuxième théorie prédit que l'augmentation de doses d'opiacées administrées est un effet de dé-sensitizations au effet benthiques aigue de ces dites drogues. Les études examinant l'effet récompensant des drogues en utilisant l'autostimulation intracrânienne sont difficiles a interpréter due aux a la complexité des effets qu'a tolérance et la cinétique chimique des drogues sur la cadence de réponse. La propriété sommatrice des récompenses fait en sorte que l'efficacité des drogues peut être évaluée grâce a leurs effets sur l'autostimulation intracrânienne. Nous avons examine l'influence de la dépendance a la morphine sur la fonction reliant la cadence de réponse au pulse de fréquence durant la stimulation intracrânienne. L'indexe M50 de cette fonction jauge les changements de l'efficacité de la récompense indépendamment de l'effet qu'a la drogue sur la performance de l'animale. Les rats ont été assigne a un des 3 groupes aléatoirement. Un groupe dependant (D) qui a reçu une dose de morphine de 30mg/Kg sous-cutanée chaque nuit, a groupe Non-Dependant (ND) qui a reçu une dose de solution saline chaque nuit ou un groupe qui a ete prive de nourriture (food deprivation -FD) qui a aussi reçu une dose de solution saline chaque nuit, cependant la consommation de nourriture a été contrôlée de façon a coïncider avec la perte de poids subite par le group D. Les rats on ete teste afin de déterminer le point M50 1 heure et 3 heures après l'injection de morphine, ainsi que 18+ heures après l'injection nocturne - qui est un moment ou les rats dépendants sont en phase de manque. Les dos
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Indulging with "impunity": Compensatory intentions and diet-breaking behaviourKronick, Ilana January 2010 (has links)
The compensatory beliefs model proposes that when faced with temptation, people form intentions to behaviourally compensate for indulgence. Compensatory beliefs (CBs) are convictions that the consequences of engaging in an indulgent behaviour (eating cake) can be neutralized by the effects of another behaviour (skipping dinner). Compensatory intentions (CIs) are plans to compensate for indulgence that are based on the belief that compensatory behaviours can balance-out the effects of indulgence. I propose that compensatory thinking not only exists in dieters but that forming compensatory intentions results in both a decision to indulge and the act of indulging. The first manuscript shows that (1) dieters form compensatory intentions when experiencing the mental conflict of wanting to lose weight but also desiring to eat, and that (2) forming compensatory intentions results in the decision to indulge. These findings suggest that compensatory beliefs and intentions may be useful tools in helping predict whether or not dieters will adhere to their diets. Using experiential sampling methodology, the second manuscript shows that compensatory thinking contributes to the prediction of caloric intake. Implications of using CBs and CIs in weight loss scenarios are discussed, with particular emphasis on how they have been shown to be risky diet tools due to dieters' general failure to follow through with their intentions to compensate. / Le modèle de convictions compensateur propose que quand fait face avec la tentation, les gens forment des intentions de comportement compenser pour l'indulgence. Les convictions compensatrices sont des convictions que les conséquences de s'engager dans un comportement indulgent (mangeant le gâteau) peuvent être neutralisées par les effets d'un autre comportement (sautillant le dîner). Les intentions compensatrices sont des plans de compenser pour l'indulgence qui sont fondés sur la conviction que les comportements compensateurs peuvent équilibrer - des effets d'indulgence. Je propose que la réflexion compensatrice existe non seulement dans dieters, mais que la formation des intentions compensatrices s'ensuit tant dans une décision de céder que dans à l'acte du fait de céder. Le premier manuscrit montre (que 1) dieters forment des intentions compensatrices en connaissant le conflit mental du fait de vouloir maigrir, mais le fait de désirer aussi manger et (que 2) les intentions compensatrices se formant s'ensuivent dans la décision de céder. Ces conclusions suggèrent que les convictions compensatrices et les intentions peuvent être des instruments utiles dans l'aide prédisent si vraiment dieters adhérera à leurs régimes. En utilisant la méthodologie d'échantillonnage expérimentale, le deuxième manuscrit montre que la réflexion compensatrice contribue à la prédiction de consommation calorique. Les implications de former les intentions compensatrices dans les scénarios de perte de poids sont discutées, avec l'accentuation particulière sur comment les intentions compensatrices ont été montrées pour être des instruments de régime risqués en raison de l'échec général de dieter à l'achèvement avec leur intention de compenser.
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Students' Motivations towards Volunteerism| A Comparative Study of the United States and NepalParajuli, Bandita 07 April 2015 (has links)
<p> This study is a quantitative research on students' motivations to volunteer in two countries, the U.S. and Nepal, based on six motivational factors identify by Clary and his colleagues (1998). The six motivational factors included following variables: the <i>Values Motive,</i> the <i>Understanding Motive,</i> the <i>Enhancement Motive,</i> the <i>Social Motive,</i> the <i>Protection Motive</i> and the <i>Career Motive.</i> The undergraduate students pursuing different areas of specialization were the sample population for this study. The purpose of this study was to identify the similarities and differences in those motivational factors in two countries and also to understand the relationship between those factors. The study found that there is significant difference in motivations to volunteer between the students in the U.S. and Nepal. The study also indicated that there is a significant relationship between those six motivational factors analyzed for both the countries.</p>
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A Replication and Extension of the Effects of Three-Step Prompting on Compliance with Spanish-Speaking CaregiversJuarez, Roxana 28 October 2014 (has links)
<p> Previous studies have found a three-step prompting procedure effective in increasing child compliance with caregiver instructions. In this study, a study (Tarbox, Wallace, Penrod, and Tarbox, 2007) has been replicated and extended to a Spanish-speaking population. In a multiple baseline across a two-subject design, caregivers were trained to follow a least-to-most prompting procedure contingent on child's noncompliant behavior, within a home setting. Participating children demonstrated low levels of compliance during baseline, but, following caregiver training on a three-step prompting procedure, the children's compliance increased. This extends the generality of these procedures to a novel linguistic population. This procedure and set of finding also supports the view that non-professional caregivers may be taught how to follow procedures for extending instructional control over the behavior of the children whose welfare they are responsible for.</p>
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Do demographic variables make a difference in level of violent game play?Rowland, Sulma M. 25 October 2014 (has links)
<p> The current study examined the relationship between violent video game exposure and demographic variables including gender, ethnicity, and socioeconomic status (SES). A 40-item questionnaire was developed in order to measure different aspects of violence in video games. One hundred twenty four students in the sixth, seventh, and eighth grades completed the questionnaire as well as had their parents complete a demographic questionnaire. Factor analysis revealed seven underlying factors of violent exposure on the violent video game questionnaire: Violent Acts, Reinforcement, Audio Violence, Targets, Game Rating, Villain, and Graphics. Results suggested that boys were more likely than girls to be exposed to overall more violent content, violent acts, ability to target certain characters, and audio violence. Weekly gameplay predicted exposure to violent acts, ability to target certain characters, audio violence, and games with a rating of T for Teen and above. Years spent playing video games was a predictor of positive reinforcement for violence. Ethnicity and SES were not significant predictors of exposure to video game violence. The current study provides an option for an objective measure of total violent video game exposure, and suggests that, regardless of SES and ethnicity, children are playing video games that contain violent content. </p>
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The nature of forgetting: the case for storage impairment or retrieval impairment in experimental amnesiaZhang, Jie January 2014 (has links)
Although much work has been done to unravel the mechanisms by which memory forms, is retained, and is brought back up again, there remains many unanswered questions of the opposing side of phenomenon: the issue of forgetting. Forgetting is often debated as being caused by either an impairment of retrieval mechanisms or a failure of storing the memory trace. Recently, a novel approach to differentiate between these two theories has been devised by using a second learning protocol, which takes advantage of the unique properties of second learning acquisition. We show that unlike first, naive learning, any subsequent learning of the dorsal hippocampus-dependent object location task does not require NMDAR (N-methyl-D-aspartate receptors) for acquisition. By experimentally impairing first learning memory with infusions of PKMζ-inhibitor ZIP, we show that second learning memory of the task is blocked by infusions of NMDAR-antagonist AP5 ((2R)-amino-5-phosphonovaleric acid), and therefore does require NMDAR for acquisition. This implies that first learning memory has been lost in such a way that second learning has reverted to first learning mechanisms. Overall, our results offer support for the storage failure theory of experimental amnesia. Although this study is limited to the effects of experimental amnesia only and further research is needed to provide more conclusive evidence, these theories are nevertheless useful as a guide to infer neurobiological mechanisms of typical, non-pathological forgetting. / Bien que beaucoup de recherches aient été faites pour démystifier les mécanismes par lesquels les souvenirs se forment, se retiennent et sont rappelés, il reste plusieurs questions sans réponse en ce qui concerne le phénomène inverse : l'oubli. Il y a un débat à savoir si l'oubli est causé par une déficience des mécanismes de rappel ou par une incapacité d'emmagasiner le souvenir. Récemment, une nouvelle approche expérimentale pour différencier entre ces deux théories a été élaborée en utilisant un protocole de second apprentissage, lequel tire avantage de ces propriétés uniques. Nous montrons que, contrairement au premier apprentissage, tous les apprentissages subséquents de la tâche de reconnaissance de l'emplacement d'objets, qui dépend de l'hippocampe dorsal, ne requièrent pas les récepteurs NMDA (N-méthyl-D-aspartique). En réduisant expérimentalement le souvenir du premier apprentissage avec l'infusion de ZIP, un antagoniste de PKMζ, nous avons montré que le souvenir du second apprentissage est bloqué par l'infusion de AP5 (acide (2R)-amino-5-phosphonovalerique), un antagoniste des récepteurs NMDA et que, par conséquent, il ne requière pas ces récepteurs pour apprendre la tâche. Ceci implique que le souvenir du premier apprentissage a été perdu de telle façon que le second apprentissage retourne à l'utilisation de mécanismes de premier apprentissage. Dans l'ensemble, nos résultats supportent la théorie de l'oubli basée sur l'incapacité d'emmagasiner le souvenir. Bien que cette étude est limitée aux effets amnésiques produits expérimentalement, et que d'autres recherches sont nécessaires pour fournir des évidences plus concluantes, ces théories sont néanmoins utiles pour déduire les mécanismes typiques et normaux de l'oubli.
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Understanding persistent negative symptoms in first episode psychosis: Implementing neurocognitive and neuroanatomical approachesHovington, Cindy January 2014 (has links)
Background. Negative symptoms (alogia, blunted affect, amotivation, reduced social drive) are a core feature of psychotic disorders. In comparison to positive symptoms, negative symptoms do not respond well to treatment, thus becoming persistent in a large percentage of psychosis patients. Persistent negative symptoms (PNS) remain an unmet therapeutic need, in part, due to our lack of understanding of the cognitive and neural correlates of these symptoms. Furthermore, most studies ill investigate PNS in patients with enduring schizophrenia, which introduces confounding factors. Hence, there is a need for a better understanding of these symptoms in patients with a first episode of psychosis (FEP).Purpose. Our overall aim was to define and characterize the cognitive and neural correlates of persistent negative symptoms identified in patients with first episode psychosis. Methods. All FEP patients were treated at the Prevention and Early Intervention Program for Psychosis (PEPP) at the Douglas Mental Health University Institute in Montreal. First, the heuristic value of various PNS definitions applied in the literature was explored. The relationship between PNS definitions and functional outcome was also explored. The most clinically relevant PNS definition was then applied to subsequent studies. Secondly, memory ability was examined in three memory domains including verbal, visual and working memory. Memory was compared at baseline in FEP patients with PNS and without PNS. In addition, the trajectory of memory ability was assessed at a 12-month follow-up. Lastly, white matter microstructure was investigated in FEP patients identified as having PNS. A region of interest analysis was applied to assess fronto-temporo-limbic white matter tracts. Fractional anisotropy was measured in each tract and compared between PNS patients, non-PNS and healthy controls. Results. Persistent negative symptoms were defined as having a score of 3 or greater in at least 1 global subscales of the Scale for the Assessment of Negative Symptoms. In addition, FEP patients were required to have minimal positive, depressive, and extrapyramidal symptoms. Patients whose negative symptoms at the above-mentioned level of severity persisted beyond month 3 of their first year of treatment in the PEPP program met the criteria for PNS. Applying this definition allowed us to determine the prevalence of PNS in FEP, which was found to be 27%. Further, patients with PNS had poorer functioning at month 12 than those without PNS. All FEP patients were administered neuropsychological tests with focus being placed on memory ability in those affected with PNS. Results suggested that in comparison to patients without PNS and healthy controls, patients affected by PNS had poorer verbal memory ability. In addition, follow up memory scores indicated that memory impairments in PNS were stable through the first year. Lastly, fractional anisotropy was shown to be lower in both patient groups compared to healthy controls. While the non-PNS demonstrated significantly lower FA values in the uncinate fasciculus compared to healthy controls, lower fornix FA was found in the PNS group compared to healthy controls. Conclusions and significance.Our studies highlight a 27% prevalence of PNS in first episode psychosis, supporting previous assumptions of a greater prevalence of PNS in comparison to deficit syndrome (with a prevalence estimated at 15%). Patients with PNS present with: poorer functional outcome, greater verbal memory deficits and impaired white matter integrity in the limbic system. Thus, applying the PNS definition in future studies may help further elucidate the impact of negative symptoms in FEP, by providing a more homogenous subgroup of patients who are more severely impaired than patients without PNS. / Contexte. Les symptômes négatifs (réduction de langage parlé, émoussement de l'affect, amotivation, retrait social) sont au cœur des troubles psychotiques. Contrairement aux symptômes positifs, les symptômes négatifs sont peu influencés par le traitement pharmacologique. Les symptômes négatifs persistants (SNP) sont encore peu ciblés par des nouveaux traitements, en partie, dû à notre connaissance limitée des corrélats neuronaux et cognitifs de ces symptômes. Il est pertinent de mieux comprendre les symptômes négatifs en début d'évolution chez les patients présentant un premier épisode psychotique. Objectif. L'objectif global de notre étude est de définir et caractériser les corrélats neuronaux et cognitifs des symptômes négatifs persistants identifiés chez les patients présentant un premier épisode psychotique. Méthode. Les patients présentant un premier épisode psychotique ont été traités au Programme d'évaluation, d'intervention et de prévention des psychoses, (PEPP) à l'institut universitaire de santé mentale Douglas à Montréal. La valeur heuristique de plusieurs définitions des SNP employée dans la littérature a été investiguée. La relation entre les définitions des SNP et l'évolution fonctionnelle a également été explorée. La définition la plus cliniquement pertinente a été appliquée aux études subséquentes. Ensuite, la capacité de la mémoire a été examiné pour son lien possible avec les symptômes négatifs. Spécifiquement la performance mnésiques des patients avec ou sans SNP a été comparée au niveau de base. De plus, la trajectoire de la capacité de la mémoire a été évaluée après 12 mois de suivi. Finalement, la microstructure de la matière blanche des patients avec SNP a été examinée. Une approche par régions d'intérêt a été préconisée afin d'évaluer les faisceaux fronto-temporo-limbiques de la matière blanche. Résultats. Un score de 3 ou plus sur au moins une des sous-échelles globales de l'échelle d'évaluation des symptômes négatifs (SANS) représentait un des critères pour définir les symptômes négatifs persistants. De plus, les patients devaient avoir peu de symptômes positifs, dépressifs ou extrapyramidaux. Finalement, les patients dont les symptômes négatifs persistaient au-delà de 3 mois dans leur première année de traitement dans le programme, répondaient aux critères de sélection pour les SNP. En appliquant cette définition nous avons observé une prévalence des SNP de 27% chez les patients. De plus, les patients avec SNP avaient un fonctionnement plus faible après 12 mois de suivi. Les tests neuropsychologiques administrés à tous les patients ont mis l'accent sur la capacité de la mémoire. Les résultats suggèrent que les patients avec SNP, par rapport aux patients sans SNP et les sujets sains, avaient une capacité de mémoire verbale plus faible. De plus, le suivi des scores de mémoire ont indiqué que les troubles de la mémoire associés aux SNP étaient stables pendant la première année. Enfin, l'AF s'est avérée plus faible dans les deux groupes de patients (avec et sans SNP), comparée aux sujets sains. De plus, les patients sans SNP ont obtenu des valeurs de AF significativement plus faibles dans le faisceau unciné que les contrôles sains, alors que les patients avec SNP ont en plus obtenus des valeurs de FA plus faibles dans le fornix.Conclusions. Nos études démontrent une prévalence des SNP de 27% chez les patients présentant un premier épisode psychotique, ce qui confirme des recherches antérieures. Les patients atteints des SNP sont caractérisés par un fonctionnement plus faible, une capacité de mémoire verbale plus faible et des valeurs de AF plus faibles dans les régions limbiques. Ainsi, l'application de la définition des SNP dans de futures études pourrait aider à élucider d'avantage l'impact des symptômes négatifs lors du premier épisode psychotique, en identifiant de façon précoce, un groupe plus homogène de patients qui présentent une issue clinique et fonctionnelle moins favorable.
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