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Tension au travail et consommation de médicaments psychotropesChartrand, Patrice 11 April 2018 (has links)
Les objectifs de cette étude étaient de mesurer l'association entre la tension au travail et l'utilisation de médicaments psychotropes ainsi que l'association entre le ratio efforts extrinsèques/reconnaissance et l'utilisation de médicaments psychotropes chez un groupe de cols blancs de la région de Québec. Les données furent recueillies par questionnaires auto-administrés. L'utilisation de médicaments psychotropes fut mesurée sur une période de 48 heures. La prévalence d'utilisation a été de 6,2%. Aucune association entre la tension au travail et la consommation de médicaments psychotropes ne fut observée. L'inadéquation entre les efforts extrinsèques et la reconnaissance a été associée à l'utilisation de médicaments psychotropes (RC ajusté 1,7; IC 95% 1,4-2,2). Les résultats de cette étude suggèrent que l'inadéquation entre les efforts extrinsèques et la reconnaissance est un déterminant de l'utilisation de médicaments psychotropes. Les efforts intrinsèques, le soutien social ainsi que le sexe ne modifient pas ces associations.
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Les jeux de hasard et d'argent chez les adolescents en difficultéFortin, Josée Mélanie 27 February 2021 (has links)
Plusieurs études font état de l'intérêt des adolescents pour les jeux de hasard et d'argent et confirment que le jeu excessif n'est pas un phénomène uniquement lié à l'âge adulte. Au Québec, la proportion de jeunes du secondaire aux prises avec un problème de jeu est estimée à 2,6 % (Ladouceur, Boudreault, Jacques & Vitaro, 1999). Jusqu'à présent, peu de chercheurs se sont intéressés à l'étude de populations adolescentes plus à risque de développer une dépendance au jeu. La présente recherche, réalisée auprès de 104 adolescents en difficulté, âgés entre 12 et 19 ans et suivis au Centre jeunesse de Québec, évalue la prévalence du jeu excessif et les problèmes associés. Les résultats indiquent que 92,3 % des adolescents ont parié au moins une fois au cours de la dernière année et que 40,4 % misent toutes les semaines. La prévalence du jeu excessif pour la dernière année s'établit à 7,7 %. Les filles parient aussi fréquemment que les garçons et éprouvent autant de problèmes de jeu. De plus, les habitudes de jeu sont liées à la consommation de psychotropes, aux comportements délinquants et à l'absentéisme scolaire. La discussion met en perspective les résultats obtenus et souligne la nécessité d'implanter des programmes de prévention du jeu auprès des jeunes clientèles à risque.
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