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Le Livre dans la vie du clergé québécois sous le régime anglaisCaron, Pierre 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La visite des ateliers d'artistes : étude d'une pratique journalistique à partir des Ateliers de Jean ChauvinCoeurderoy, Agathe 05 August 2024 (has links)
La présente étude propose d'approcher la pratique journalistique de Jean Chauvin, auteur québécois des *Ateliers* publiés en 1928. L'ouvrage est profondément novateur pour son époque tant par sa forme que par son contenu. Encore aujourd'hui, il est une référence pour aborder la question des arts au Québec de 1880 à 1930. Personnage résolument moderne, Jean Chauvin côtoie les artistes, les écrivains, les musiciens et autres créateurs dans le but de promouvoir la culture de sa province. Pour se faire, il intègre des regroupements artistiques comme la Tribu des Casoars et devient directeur de *La Revue Populaire*. C'est là qu'il commence à interviewer des peintres et des sculpteurs et qu'il publie les premiers résultats de son enquête. La période d'écriture des Ateliers, de 1916 à 1928, est riche en bouleversements socioéconomiques. C'est une période d'effervescence culturelle et d'affirmation identitaire. Jean Chauvin affirme la présence d'un réseau artistique professionnel au Québec, capable de rompre avec la tradition européenne et de rivaliser avec les peintres ontariens. La visite des ateliers permet au public d'en prendre conscience et d'encourager la production picturale ou sculpturale de sa province. L'enjeu de cette recherche est de souligner l'apport de Jean Chauvin à la construction d'un discours critique sur les arts au Québec. Un discours que nous pouvons qualifier de « moderne » puisqu'il incarne la professionnalisation de la critique d'art et aborde la nouveauté artistique dans un contexte de modernisation sociétal.
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L'Institut Canadien de Québec (1848-1898), agent de promotion de la vie culturelle à Québec : mythes et réalitéHould, Fernand 24 April 2018 (has links)
L'Institut Canadien de Québec, dans son premier demi-siècle d'existence, de sa fondation en 1848 au virage majeur de sa principale activité, la bibliothèque, qui passa du statut "privé" à celui de "publique, gratuite et municipale" en 1898, fut-il un agent de promotion culturelle pour le public de Québec ou une sorte de cénacle fermé, composé d'une certaine élite intellectuelle n'ayant eu que peu d'impact sur le développement de la culture de la ville ? Tel est le thème de la recherche de ce mémoire. Après avoir retracé les multiples facettes du contexte de cette époque et avoir décrit la naissance et l'itinéraire de cette société en se référant à l'opinion des contemporains et aux témoignages des historiens, nous avons d'abord cherché à préciser de quelle culture il était alors question, pour ensuite faire la démonstration du degré d'influence des activités de cette association dans le domaine des lettres, des arts et des sciences. D'une réflexion critique de ce rôle culturel qualifié de brillant et utile par plusieurs observateurs, se dégage la conclusion suivante, qui transcende à la fois la réalité et le mythe : l'Institut Canadien de Québec, seul survivant de la quarantaine d'Instituts canadiens qui virent le jour au XIXe siècle, a joué un rôle global à la fois partagé, et à portée limitée dans la vie intellectuelle de Québec durant la seconde moitié du XIXe siècle. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les idées politiques des intellectuels traditionalistes canadiens-français, 1940-1960Foisy-Geoffroy, Dominique 13 April 2018 (has links)
Dans cette thèse d'histoire intellectuelle, nous mettons en lumière les idées politiques des penseurs traditionalistes canadiens-français, aussi appelés clérico-nationalistes, entre 1940 et 1960. Nous nous penchons sur la réaction des traditionalistes devant les profondes mutations que connaît la politique canadienne et la société canadienne-française à cette époque, sur les racines philosophiques de leur position et sur ce que sont, selon eux, les fins de la politique. Afin de répondre à ces questions, nous nous livrons à une analyse fine du discours de ces intellectuels, tel qu'on le retrouve dans des brochures, des articles de journaux et de revues, des ouvrages et des manuscrits. D'une part, la pensée politique traditionaliste est ancrée dans une tradition millénaire, soit la philosophie politique dite classique-chrétienne, dont le coeur est constitué des oeuvres d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin. Les intellectuels canadiensfrançais se réfèrent essentiellement à l'interprétation de cette philosophie que donne la doctrine catholique depuis, notamment, le pontificat de Léon XIII (1878-1903). D'autre part, cette pensée pousse ses racines dans une tradition d'idées politiques propre au Canada français, à la fois nationaliste et catholique, dont on retrace les origines jusqu'aux ultramontains du XIXe siècle. Dans les grandes lignes, la pensée politique traditionaliste est finaliste, elle met l'accent sur la responsabilité individuelle et sur la moralité des acteurs de la vie politique, elle perçoit la société comme un tout organique et elle affirme la nécessité d'une direction générale des sociétés vers leur fin. Ces principes essentiels débouchent sur une conception décentralisée et organique de la politique, réglée par le principe de subsidiarité et subordonnée aux fins spirituelles et culturelles de l'homme. La notion de ± fédéralisme social ¿ résume l'esprit de cette organisation. Elle donne la primauté à la responsabilité individuelle, mais affirme la nécessité d'une coordination des forces sociales et demeure ouverte à une certaine mesure d'intervention étatique. Cette formule, mieux que toute autre, permettrait de concilier liberté et poursuite du bien commun. Elle accorde de plus une place de choix à la nation, car celle-ci est l'agent par excellence de la transmission de la culture. A ce titre, le bien national est un aspect fondamental du bien commun. La thèse de l'État français, de Lionel Groulx, est la formulation la plus achevée de ce nationalisme politique canadien-français. Cette conception du politique s'inscrit dans un projet de civilisation qui vise à préserver l'essentiel de la tradition chrétienne et française telle qu'elle s'est incarnée au Canada français, afin de l'adapter à l'évolution rapide des conditions de vie économiques et sociales, contre la montée d'une civilisation matérialiste et déspiritualisée. Le rapport de la Commission Tremblay (1953-1956), qui porte la marque de trois des principaux intellectuels traditionalistes de l'époque, Esdras Minville, Richard Ares et François-Albert Angers, constitue la somme théorique et pratique de l'idéologie traditionaliste, notamment en matière politique.
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Entre liberté et contrainte : les praticiens de l'art face au métier d'artisteDoucet-Simard, Gabrielle 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire trouve son origine dans le questionnement que nous avons posé par rapport à nos propres représentations concernant la pratique de l'art lorsque nous avons pris connaissance du plan d'action Québec horizon culture et en particulier du programme de mentorat qu'il offre aux artistes et qui consistent [sic] à les jumeler avec des gens d'affaires. Dans ce mémoire, nous avons cherché à comprendre comment les individus qui aspirent à faire de l'art subissent les injonctions du milieu artistique et les valeurs qu'il véhicule, de même que les exigences à propos de l'art véhiculées plus généralement dans la société. Notre intérêt s'est porté sur les représentations endossées par les artistes en lien avec la façon de subvenir à leurs besoins matériels. Plus particulièrement, nous avons cherché à savoir comment les programmes de mentorat auxquels prennent part des artistes participent de cet agencement et si les artistes qui manifestent de l'intérêt pour ces programmes ont une façon différente des autres d'envisager cet agencement. Pour répondre à ce questionnement, nous avons interrogé par des entretiens semi-dirigés des praticiens de l'art mentorés et non mentorés provenant de différents milieux artistiques. Il résulte de notre enquête qu'ils n'accordent pas tous la même place à l'activité artistique dans leur vie et que seulement certains cherchent à subvenir à leurs besoins matériels par l'activité artistique. De ces deux dimensions de la pratique artistique, nous avons conclu que le sens de la pratique artistique varie d'un répondant à l'autre. Nous avons finalement dégagé quatre types de finalité de la pratique artistique : intégrée, récréative, désintéressée et instrumentale.
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