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Étude des déterminants individuels et envrionnementaux de la consommation d'aliments riches en fer chez des adolescentes de Dakar, mise en place et évaluation d'interventions pour en améliorer la consommation

Ndiaye, Aminata Ndéné 06 July 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / Au Sénégal, plus d'une adolescente sur deux est anémique. La carence en fer résultant d'une insuffisance de l'apport en fer ou de son absorption en serait une des causes les plus fréquentes. Actuellement, les interventions nutritionnelles visant une augmentation de l'apport et de la biodisponibilité du fer dans le régime alimentaire, bien qu'elles puissent potentiellement réduire la carence en fer et l'anémie ferriprive, sont insuffisantes au Sénégal. En utilisant la cartographie d'intervention, une intervention participative a été planifiée et son impact sur la consommation quotidienne d'aliments riches en fer a été évaluée chez des adolescentes âgées de 13 à 18 ans fréquentant deux collèges de Dakar, Sénégal. L'étude a été menée de janvier à juillet 2019. D'abord, la consommation habituelle d'aliments riches en fer chez les adolescentes a été documentée. Ensuite, les facteurs sous-jacents à ce comportement alimentaire ont été explorés en utilisant la version étendue de la théorie du comportement planifié. Enfin, des interventions participatives axées sur certains de ces déterminants identifiés ont été mises en œuvre et évaluées. Les données sur la consommation quotidienne d'aliments riches en fer et sur les facteurs psychosociaux et environnementaux susceptibles d'influencer cette consommation ont été recueillies en pré et en post-interventions par le biais d'un questionnaire de fréquence alimentaire et d'un questionnaire original développé pour recueillir des informations sur chaque composante du cadre théorique (version étendue de la théorie du comportement planifié). Les résultats pré-interventions ont révélé qu'en moyenne, l'ensemble des filles des deux collèges consommaient 58 ± 33 g d'aliments riches en fer par jour. De plus, la très grande majorité des adolescentes (83%) avaient une consommation d'aliments riches en fer bien inférieure à celle recommandée pour les sources de protéines animales par la Commission EAT-Lancet (84 g/jour). Bien qu'elles aient exprimé une intention favorable de consommer au moins 85 g d'aliments riches en fer par jour, l'adoption de ce comportement cible semblait limitée par certaines croyances comportementales et de contrôle, ainsi que des barrières environnementales. Afin d'aider les filles à surmonter ces obstacles, des interventions ont été développées à l'aide de techniques de changements de comportement. Elles comprenaient l'éducation nutritionnelle, l'apprentissage par le modèle (à travers des séances de cuisine) et la restructuration de leur environnement alimentaire afin d'améliorer l'accessibilité physique et financière des aliments riches en fer. Les adolescentes de l'un des deux collèges constituaient le groupe d'expérimental et celles-ci ont été soumises à ces interventions tandis que le groupe témoin constitué des adolescentes de l'autre collège n'en a reçu aucune. En post-interventions, chez les adolescentes du collège expérimental, la consommation moyenne quotidienne d'aliments riches en fer a augmenté d'environ 40% par rapport à la consommation pré-interventions (p < 0.001), tandis qu'aucun changement n'a été observé chez les filles du collège témoin (p = 0.559). De plus, la proportion de filles ayant une consommation estimée d'aliments riches en fer supérieure ou égale aux 84 g par jour recommandés pour les sources de protéines animales par la Commission EAT-Lancet a plus que doublé par rapport à avant les interventions (36% vs 16% p = 0.018). Dans le collège témoin, cette proportion était pratiquement la même avant (19%) et après les interventions (20% ; p = 0.411). Cette étude montre une augmentation de la consommation d'aliments riches en fer chez les adolescentes du collège expérimental à la suite de la mise en place des interventions participatives. De telles interventions, qui présentent une approche prometteuse pour augmenter les apports en fer biodisponible et améliorer potentiellement le statut nutritionnel des adolescentes, pourraient aider les planificateurs de programmes à élaborer des stratégies appropriées pour réduire et prévenir l'anémie ferriprive chez ce groupe. / In Senegal, more than one in two adolescent girls is anemic. Iron deficiency resulting from inadequate iron intake or absorption is thought to be one of the most common causes. Currently, nutritional interventions aimed at increasing the intake and bioavailability of iron in the diet, while potentially reducing iron deficiency and iron deficiency anemia, are insufficient in Senegal. Using intervention mapping, a participatory intervention was planned and its impact on the daily consumption of iron-rich foods was assessed in adolescent girls aged 13-18 years attending two colleges in Dakar, Senegal. The study was conducted from January to July 2019. First, the usual consumption of iron-rich foods among adolescent girls was documented. Second, factors underlying this dietary behavior were explored using the extended version of the Theory of planned behavior. Finally, participatory interventions focusing on some of these identified determinants were implemented and evaluated. Data on daily consumption of iron-rich foods and on psychosocial and environmental factors that may influence this consumption were collected pre- and post-intervention through a food frequency questionnaire and an original questionnaire developed to collect information on each component of the theoretical framework (extended version of the Theory of planned behavior). Pre-intervention results revealed that, on average, all girls of both colleges consumed 58 ± 33 g of iron-rich foods per day. In addition, the overwhelming majority of adolescent girls (83%) had iron-rich food consumption well below the EAT-Lancet Commission recommended intake for animal protein sources (84 g/day). Although they expressed a favorable intention to consume at least 85 g of iron-rich foods per day, the adoption of this target behavior appeared to be limited by certain behavioral and control beliefs, as well as environmental barriers. To help girls overcome these barriers, interventions were developed using behavior change techniques. These included nutrition education, modeling (through cooking sessions), and restructuring their food environment to improve the physical and financial accessibility of iron-rich foods. Adolescent girls from one of the two colleges were the experimental group and received these interventions, while the control group of adolescent girls from the other college did not. Post-intervention, among adolescent girls in the experimental college, average daily consumption of iron-rich foods increased by approximately 40% as compared with pre-intervention consumption (p < 0.001), where as no change was observed among girls in the control college (p = 0.559). In addition, the proportion of girls with an estimated consumption of iron-rich foods greater than or equal to the 84 g per day recommended for animal protein sources by the EAT-Lancet Commission more than doubled from pre-intervention (36% vs. 16% p = 0.018). In the control college, this proportion was virtually the same before (19%) and after interventions (20%; p = 0.411). This study shows an increase in the consumption of iron-rich foods among adolescent girls in the experimental college following the implementation of participatory interventions. Such interventions, which present a promising approach to increasing bioavailable iron intakes and potentially improving the nutritional status of adolescent girls, may help program planners develop appropriate strategies to reduce and prevent iron deficiency anemia in this group.

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