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Contrôle de l'expression des gènes ribosomaux chez la levure et l'homme / Control of ribosomal protein gene expression in yeast and humanLafontaine, Jennifer January 2013 (has links)
L’expression génique est un processus qui se fait en trois étapes: la transcription, la maturation des ARNm et la traduction. Il est bien établi que le ribosome est la machinerie macromoléculaire responsable de la traduction. Cependant, nous en connaissons très peu sur la régulation des protéines ribosomales constituant cette machinerie. Une dérégulation de l’expression des protéines ribosomales peut entraîner différentes maladies telles que les anémies, les ribosomopathies, ainsi que des cancers. Il est donc important d’avoir une régulation contrôlée de l’expression des protéines ribosomales maintenant l’homéostasie. Chez la levure, plusieurs études suggèrent que les protéines ribosomales sont impliquées dans la régulation de leurs paralogues. Dans le laboratoire, des travaux ont montré la régulation négative de rpl30-2 par son paralogue Rpl30-1. Mes travaux sur la levure Schizosaccharomyces pombe ont permis de clarifier le mécanisme par lequel Rpl30-1 régule rpl30-2. Sachant que cette régulation est intron dépendant, nous avons vérifié si Rpl30-1 peut lier directement l’intron de rpl30-2 par retardement sur gel. Il faut aussi déterminer la région de l’intron permettant cette liaison. Différentes constructions devaient être générées afin de cibler la région nécessaire à la liaison. Certains problèmes sont survenus et ont persisté nous obligeant à mettre ce projet de côté. Nos travaux ont permis de proposer un nouveau modèle d’autorégulation de la protéine ribosomale S2 (rpS2) chez l’homme. Une lignée stable a été créée permettant de contrôler l’expression du gène de fusion GFV-RPS2 par l’ajout de doxycycline au milieu de culture. Une réduction de la protéine endogène rpS2 est notable lorsque l’expression de GFP-rpS2 est induite. Étonnamment, en excès de rpS2, les niveaux endogènes d’ARNm de RPS2 ne varient pas suggérant une régulation post-transcriptionnelle. De plus, nos résultats suggèrent une régulation indépendante des régions non traduites en 5’ et 3’. Nous avons vérifié la possibilité d’un mécanisme impliquant la stabilité de la protéine. Nos résultats semblent indiquer que la stabilité de rpS2 ne serait pas impliquée. D’autres expériences montrent que GFP-rpS2 semble lier l’ARNm de RPS2. Ce nouveau résultat permet de proposer un nouveau modèle dans lequel rpS2 pourrait lier son transcrit pour venir réprimer la traduction.
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