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Programme de rachat d'actions, cycle de vie et gouvernance d'entreprise : une étude empirique sur le marché français / Stock repurchase programs, life cycle and corporate governance : an empirical study of French stock marketAbida, Maher 07 April 2011 (has links)
Le rachat d’actions est devenu une technique de gestion des capitaux propres et des relations avec les actionnaires de plus en plus courante. Plusieurs études se sont intéressées aux déterminants de rachat d’actions. Cette recherche se positionne alors dans le prolongement de ces travaux en examinant les caractéristiques financières et de gouvernance susceptibles d’expliquer ce phénomène. Cependant, elle s’en différencie en mettant en évidence le rôle du cycle de vie de l’entreprise dans l’identification des périodes où les conditions de rachats sont les plus favorables.S’inscrivant dans le cadre d’une démarche hypothético-déductive, notre étude empirique est réalisée sur un échantillon de 754 programmes de rachat initiés par des firmes cotées sur le marché français entre 2002 et 2004. Afin de tester nos hypothèses de recherche, nous avons utilisé une méthodologie combinant l’analyse typologique, les tests univariés et les modèles de régression. L’examen des résultats montre certaines spécificités financières et de gouvernance des firmes qui réalisent des programmes de rachat d’actions par rapport à celles qui ne les réalisent pas. Par ailleurs, nous révélons une différence dans ces spécificités par rapport à la position dans le cycle de vie de l’entreprise. En effet, les firmes rachètent leurs actions pour couvrir leurs plans de stock-options dans les phases de démarrage et de croissance. Alors que le rachat sert à minimiser le risque des free cash-flows dans les phases de maturité et déclin. En outre, l’influence de la structure du conseil d’administration et l’actionnariat managérial sur la décision de rachat varient en fonction des phases du cycle de vie de la firme. / Stock repurchase is nowadays a widely used technique to manage equities and relations with shareholders. Several studies have dealt with the determinants of stock buyback. This thesis extends this research stream by examining the importance of the firms’ financial and governance characteristics on stock repurchase programs. In particular, it sheds lights on the role of corporate life-cycle in shaping firm behavior in this respect. Using a hypothetical-deductive approach, our study is carried out on a sample of 754 stock repurchase programs announced between 2002 and 2004 by French public firms. To test our research hypotheses, we combine various empirical methods including cluster analysis, univariate tests and logistic regression. The results show common financial and governance characteristics of firms that repurchase shares. More specifically, we provide empirical evidence that the effect of these characteristics varies depending on the life cycle position of the firm. Indeed, firms repurchase stocks to exercise their stock options during the start-up and growth phase to distribute excess free cash flow in the maturity and decline phases. Moreover, the effects of board leadership structures of directors and managers ownership on the decision to repurchase vary with the life-cycle phases.
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Three essays in applied macro / Trois essais en macro appliquéeZago, Riccardo 22 June 2018 (has links)
Au cours de ma thèse, j'ai mené des recherches macroéconomiques appliquées sur différents sujets, allant des effets de la polarisation des emplois sur la réallocation des travailleurs aux effets de la politique monétaire sur la structure du capital des entreprises et les décisions financières. Cette thèse recueille trois articles sur ces arguments. L'article principal de la thèse est mon job market paper. Ce travail m'a donné l'opportunité d'explorer en détail les effets du changement technologique sur la structure professionnelle des marchés du travail, mais aussi ses effets sur la réallocation des travailleurs entre les emplois et le processus de tri des compétences en emplois. En d'autres termes, l'article répond à ces questions: comment les travailleurs utilisent-ils l'échelle professionnelle lorsque l'innovation technologique change sa structure? Quelles sont leurs possibilités d'emploi, compte tenu de leurs compétences, lorsque la technologie change? Et quelles compétences les employeurs recherchent-ils? Cet argument m'a toujours intrigué, et sa pertinence attire actuellement l'attention des gouvernements et des décideurs dans de nombreuses économies développées. Ma recherche s'écarte de ces faits pour analyser quels sont les effets du changement technologique sur les travailleurs et les entreprises. En particulier, il montre -comme cela a déjà été documenté dans la littérature sur la polarisation des emplois- que l'innovation technologique remodèle la structure professionnelle de l'économie en détruisant certains types d'emplois. Cependant, je montre que l'innovation technologique modifie la demande de compétences dans chaque profession de manière à avoir des effets hétérogènes sur les travailleurs en termes de mobilité de la main-d'œuvre, d'opportunités d'emploi et de qualité de matching. En particulier, ce papier est le premier à montrer que la technologie - en provoquant la polarisation du marché du travail - déclenche de grands mouvements du haut vers le bas de l'échelle des emplois, de nombreux travailleurs finissant dans des professions moins rémunérées et moins qualifiées. Les effets du changement technologique sur les résultats et la dynamique du marché du travail sont également examinés dans le deuxième chapitre de cette thèse. En particulier, ce travail, en collaboration avec Joanne Tan, montre comment le changement technologique peut expliquer l'augmentation de la pénurie de main-d'œuvre (occupational shortage) et comment les différents segments du marché du travail y réagissent Dans le dernier chapitre de la thèse, je m'intéresse à la relation entre la politique monétaire et la décision de rachat d'actions. Ce sujet n'a aucun lien avec le précédent, mais j'ai toujours été intéressé par la façon dont les macro-variables peuvent influencer les décisions des gestionnaires au niveau micro. Dans ce travail, conjointement avec Assia Elgouacem, nous utilisons des données au niveau de l'entreprise et montrons que les sociétés américaines rachètent davantage leurs propres actions en période de politique monétaire accommodante, c'est-à-dire lorsque le coût de la dette est faible. En fait, nous montrons que si la courbe de rendement d'une entreprise s'ajuste dans la direction prévue par la politique monétaire, c'est-à-dire que le coût de la dette diminue, l'entreprise émettra davantage d'obligations pour lever des fonds à moindre coût. Cependant, ils vont utiliser la majeure partie de ces nouvelles liquidités pour financer un programme de rachat plutôt que d'investir dans de nouveaux capitaux et emplois. Cet effet d'éviction des rachats sur les nouveaux investissements et l'emploi suscite des doutes car il atténue la transmission de la politique monétaire. / During my PhD I conducted applied macroeconomic research on several different topics, spanning from the effects of job polarization on workers reallocation to the effects of monetary policy on firms capital structure and financial decisions. This thesis collects three articles on these arguments. The main article of the thesis is my job market paper. This work gave me the opportunity to explore in detail the effects of technological change on the occupational structure of labor markets, but also its effects on the reallocation of workers across jobs and the process of sorting skills to jobs. Or in other words, the paper answers these questions: how do workers use the job ladder when technological innovation changes its structure? What are their job opportunities, given their skills, when technology changes? And what skills do employers look for? This argument always intrigued me, and its relevance is raising the attention of governments and policy makers in many developed economics. My research departs from these facts to analyze what are the heterogeneous effects of technological change on workers and firms. In particular, it shows -as already documented in the literature on job polarization- that technological innovation reshapes the occupational structure of the economy by destroying some type of jobs. However I show that, at the same time, technological innovation changes the demand for skills in each occupation such that it has heterogeneous effects across workers in terms of labor mobility, job opportunities and match quality. In particular, this paper is the first to show that technology - by causing the polarization of the labor market- triggers large movements from the top to the bottom of the job ladder, with many workers ending up in lower paying and lower qualifying occupations just after the disruptive effects of technological change were consumed. The effects of technological change on labor market outcomes and dynamics is explored also in the second chapter of this thesis. In particular, this work, joint with Joanne Tan, shows how technological change can explain the raise of occupational shortage. More interestingly, it shows how different segments of the labor market react to occupational shortage. In the last chapter of the thesis, I turn my attention to the relationship of monetary policy and corporate decision of share repurchase. This topic is fully unrelated from the previous one, but I have always been interested on how macro-variables can influence managers decisions at micro level. In this work, joint with Assia Egouace, we use firm-level data and show that American corporations buyback more their own shares in period of accommodating monetary policy, i.e. when the cost of debt is low. In fact we show that if the yield curve of a firm adjusts in the direction predicted by monetary policy, i.e. the corporate cost of debt diminishes, the firm is going to issue more bonds to raise money at lower costs. However, they are going to use most of these new liquidity to finance a repurchase program rather than investing into new capital and employment. This crowding out effect of buybacks on new investment and employment casts doubts since it attenuates the transmission of monetary policy.
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